Santé
Mon premier trimestre de grossesse à Dubaï
Pour une troisième grossesse, on connaît le suivi médical et on a déjà quelques habitudes. Mais si vous me connaissez, je préfère largement l’aventure aux habitudes, alors ce bébé, je l’ai fait à l’étranger ! Voici donc mon suivi médical pour ce premier trimestre de grossesse à Dubaï.
Je suis enceinte : mais j’en parle à qui ?
En apprenant mes 2 premières grossesses (en France), j’étais allée voir mon médecin traitant ou ma sage-femme. Mais à Dubaï, je ne connais pas de sage-femme ni même de gynéco, et le seul médecin généraliste que j’avais consulté m’avait paru complètement nul (“Pendant une grossesse, Madame, on ne doit prendre absolument aucun médicament ! Pas même du paracétamol !”). Bref, j’étais un peu perdue…
Finalement, j’ai décidé d’aller voir un nouveau généraliste dans mon quartier. Je me suis dit qu’il m’aiguillerait. Immédiatement, il me propose de prendre rendez-vous avec la gynécologue du centre. A peine avais-je accepté qu’il me répond :
“C’est fait, vous avez rendez-vous dans 10 minutes.“
Imaginez ma tête de française habituée à prendre mes rendez-vous médicaux un an à l’avance !
Quelques questions inhabituelles
En sortant de chez le généraliste, je vais donc directement rencontrer la gynécologue. Lorsque je lui dis que je venais pour un début de grossesse, elle commence à me poser toutes sortes de questions auxquelles je m’attendais plus ou moins :
- Date des dernières règles
- Date et mode d’accouchement pour mes 2 premiers
- Date de mon mariage
Effectivement, aux Émirats Arabes Unis un homme et une femme n’ont pas le droit de vivre ensemble s’ils ne sont pas mariés (D’ailleurs Papa A Dada ! et moi nous sommes mariés pour venir vivre ici). Avoir un enfant hors mariage est tout aussi illégal : c’est passible d’amende, d’expulsion du pays et même de prison ! La loi est très stricte là-dessus, et la première chose à mettre dans son sac de maternité, c’est son acte de mariage !
Forcément, lorsque j’annonce à la gynécologue une date de mariage postérieure à celle de la naissance de mes 2 enfants, je vois à son visage que cela l’intrigue.
L’assurance médicale doit donner son approbation
Enfin, la gynécologue regarde mon dossier et me dit : “Très bien, vous avez une assurance médicale, ça facilitera les choses !”.
Je m’attends à ce qu’elle me prescrive un test sanguin pour confirmer la grossesse, complété d’une batterie de tests pour savoir si tout va bien comme on m’aurait fait en France. Elle ne me prescrit que le test de grossesse et me dit :
“J’envoie la demande à votre assurance. Leur réponse peut prendre entre 10 minutes et plusieurs heures, alors essayer de rester dans les parages pour revenir faire le test dans notre labo dès qu’on a leur approbation.”
L’assurance nous facilitera les choses en couvrant les frais, mais elle ne nous fera pas gagner notre temps !
Après une heure d’attente avec mes deux enfants dans la pizzeria à côté du centre médical, je reçois la réponse positive de l’assurance. Je vais donc faire ma prise de sang.
Quelques jours plus tard, la gynécologue me confirme ma grossesse. Elle me fait alors une première échographie (ce qui me surprend beaucoup) et me prend rendez-vous 2 semaines plus tard chez l’échographiste du centre pour enregistrer le cœur du fœtus. Sans cet enregistrement, nous ne pouvons pas prouver que la grossesse est viable, et nous n’obtiendrons pas l’autorisation de l’assurance pour poursuivre les tests.
Ces premiers rendez-vous m’ont donné le ton de la grossesse. Le suivi médical sera bon, mais chaque dépense sera comptée par l’assurance. On ne considère pas d’emblée que je porte la vie et on me demande de le prouver. Ma grossesse est une lourde dépense et on me le rappelle sans cesse. Le suivi médical sera bon, et le personnel est chaleureux comme souvent à Dubaï, mais il planera toujours au-dessus de moi ce côté financier extrêmement froid. Ce bébé n’est pas encore né qu’on me fait déjà comprendre que sa vie va coûter cher.
Les échographies s’enchaînent
Dès mon deuxième rendez-vous, j’ai eu une échographie. Depuis, j’ai une échographie à chaque rendez-vous sans que ça ne pose problème à personne, alors qu’on doit attendre l’autorisation de l’assurance pour la moindre prise de sang !
Ce côté systématique de l’échographie me surprend ! Même si je sais que cela se fait parfois aussi en France.
Mais j’ai eu 2 échographies importantes, faites chez l’échographiste du centre médical et non chez par ma gynécologue (2 écho qui ont nécessité l’aval de l’assurance). La première, à 9sa pour enregistrer le cœur du fœtus. Et la deuxième à 12 sa, l’échographie liée au dépistage de la trisomie 21.
Le choix du médecin, de l’hôpital…
C’est un peu par hasard que j’ai trouvé ma gynécologue, mais le courant passe bien donc je n’ai pas de raison de changer. Si je décide de continuer mon suivit avec elle, c’est elle qui m’accouchera. Elle m’a même donné son numéro personnel afin de la contacter directement en cas de question ou d’urgence. Ici, le médecin suit ses patients de près.
Mais l’hôpital dans lequel elle pratique les accouchements est à l’autre bout de la ville (comme un très grand nombres d’hôpitaux à Dubaï, car il y a un quartier qui les regroupe, même s’il existe des hôpitaux éparpillés dans la ville). Cela me refroidit un peu, d’autant que nous avons 2 hôpitaux au bout de notre rue…
Et récemment, j’ai visité les urgences d’un hôpital plus proche de chez nous et dans lequel l’accueil était excellent. J’hésite donc entre suivre mon médecin, ou choisir selon l’hôpital…
Finalement le suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï est un peu le même qu’en France, sauf que…
Le fait que nous soyons couverts par des assurances privées changent beaucoup la manière d’aborder les soins.
Mis à part ce côté financier, le suivi du premier trimestre de grossesse à Dubaï est assez similaire à celui que j’avais vécu en France. Les tests sont les mêmes, sauf la toxoplasmose dont on ne parle absolument pas ici.
Il y a tout de même quelques différences. En France, on choisit son hôpital, mais on sait rarement qui va nous accoucher. Ici, je dois bien choisir mon gynécologue, car c’est lui qui m’accouchera. Cela signifie aussi que je dois suivre ce médecin dans l’hôpital dans lequel il pratique.
Enfin, la différence majeure, c’est qu’une grossesse ne dure pas autant de temps partout dans le monde ! Si si ! Je vous assure ! En France, on considère qu’une grossesse dure 41 semaines, et on peut parfois attendre jusqu’à 42 semaines avant un déclenchement. Ici (et dans de nombreux pays !!!) on considère qu’une grossesse dure 40 semaines. Et si parfois on attend plus d’une semaine pour le déclenchement, ma gynécologue m’assure qu’elle ne dépassera pas 41 semaines. Vous me direz : “La plupart des femmes accouchent avant le terme, alors ça n’a pas beaucoup d’importance !”… Eh bien pour moi qui ai toujours dépassé le terme (français), et qui en plus de cela, ai déjà eu une césarienne (donc déclenchement plus risqué), ça en a ! Affaire à suivre…
Je souhaite remercier Tiphaine, du blog Morue Family, une sage-femme hiralante, d’avoir rafraîchi ma mémoire sur le suivi de grossesse en France !
Bilan de mon défi de février : J’arrête de ramollir !
Cette année, j’ai décidé de prendre ma vie en main et de la rendre plus harmonieuse. Pour cela, je me suis fixé un défi par mois : en janvier, je m’occupais de notre alimentation et en février, j’ai décidé de me bouger un peu. Point de vue alimentation, nous sommes sur la bonne voie, mais point de vue sport ? Nous sommes en plein mois de mars et je vous propose de vous faire un bilan de mon défi “J’arrête de ramollir !”
J’arrête de ramollir !
J’arrête de ramollir ! est une livre de Barbara Meyer qui propose un programme de 21 jours pour bouger son corps et se motiver à réaliser des projets.
Le programme est simple : chaque jour on se réveille une minute plus tôt et on intègre un nouvel exercice physique pour réveiller son corps pendant qu’on trace les lignes directrices de nos projets.
Le programme dure 21 jours, puisque selon des études, c’est le temps qu’il faut pour intégrer des habitudes de vie. Et ces 21 jours sont décomposés en 3 semaines :
- une semaine pour réveiller son corps
- une semaine pour déployer sa force et ses projets
- une semaine pour se lancer et s’encourager
Mon avis sur J’arrête de ramollir !
Le livre est simple et facile d’utilisation. Il contient un mini poster de tous les exercices physiques à faire, ce qui est plutôt pratique !
Le programme est bien fait, mais il ne fera pas de miracle : il faut vraiment avoir envie de se bouger pour y arriver. Si on commence le programme sans grande conviction, on n’y parviendra pas. Cependant, lorsque l’envie est là, les mots de l’auteur sont encourageants et aide à maintenir le cap.
Et mon bilan alors ?
Mon bilan personnel est plutôt négatif ! Je n’ai pas réussi à suivre le programme jusqu’au bout et me suis arrêtée au jour 14… La motivation était là, l’envie aussi, et physiquement après seulement 14 jours, je commençait déjà à voir des changements. Mais…
Au mois de février nous avons déménagé (cela n’était pas prévu, sinon je n’aurais pas programmer ce défi-là à ce moment-là), puis toute la famille est tombée malade. J’ai essayé de continuer le défi le plus longtemps possible, mais avec les nez bouché, la gorge en feu et des maux de crâne pas possibles, j’ai dû me résoudre à arrêter.
Cependant je pense vraiment que le programme n’a pas été vain. Depuis que toute la famille va mieux, nous sortons beaucoup plus. J’ai l’impression de trouver l’énergie plus facilement, et j’ai même recommencé à faire un peu de sport !
Le bilan est donc mitigé, mais je suis sur la bonne voie. Et vous savez quoi ? J’ai décidé de m’y remettre !
Et l’école, comment ça se passe ?
Durant les vacances de la Toussaint, nous avons revu nos familles et nos amis qui vivent loin de chez nous. Une question brûlait les lèvres de nos proches qui savaient bien que Colombe venait de faire sa première rentrée scolaire : “Et l’école, comment ça se passe ?“.
Il y avait bien-sûr les pessimistes qui ajoutaient un “C’est pas trop dur ?” ou un “ça va, elle ne pleure pas trop quand elle doit y aller ?“. C’est non sans un peu de déception qu’ils accueillent mes explications : “Ça se passe très bien, elle aime beaucoup ce qu’elle fait en classe et n’a jamais pleuré au moment d’aller à l’école. Certains jours sont plus difficiles et elle proteste un peu, mais elle a bien compris que la maîtresse l’attendait pour travailler et qu’elle devait être présente.” . Pourquoi cette déception ? Pourquoi faudrait-il que les enfants pleurent à chaque fois qu’ils vont à l’école ? Ces personnes ont sans doute vécu cela avec leurs propres enfants et cherchent à se rassurer. Ou alors c’est juste que lorsque tout se passe bien, il y a moins à dire… Qu’importe…
Mais alors, l’école, ça se passe bien ? Eh bien oui… et non… Le rythme de l’école est intense pour les petits et ici, le rythme est pensé pour les demi-pensionnaires. Or, ma fille est externe : tous les midi je vais la chercher pour la faire manger à la maison et je la raccompagne à l’école ensuite. C’est un moment auquel je tiens, pas uniquement parce que je suis une horrible mère possessive qui refuse de laisser respirer sa progéniture. J’y tiens car c’est le rythme que j’avais quand j’étais enfant et que j’appréciais tout particulièrement cette coupure qui me permettait de sortir de la vie en communauté tellement épuisante. J’y tiens aussi parce que les menus de la cantine ne correspondent pas à mes principes : beaucoup de viande, des aliments parfois hors saison ! Et j’y tiens car je trouve stupide d’être à la maison, d’être disponible à seulement 5 minutes à pieds de l’école et de ne pas en profiter. Les élèves demi-pensionnaires sont couchés à 13h, mais pour les externes, l’école ne reprend qu’à 14h. On prive donc ces enfants d’une heure complète de sommeil. Les enfants sont réveillés à 15h au plus tard, les externes ont donc au grand maximum 1h de sieste alors que les textes officiels insistent sur le fait que “jusqu’à l’âge de 4 ans, la majorité des enfants a besoin d’un temps de sommeil dès la fin du déjeuner : une sieste d’une durée d’une heure trente à deux heures correspond à un cycle de sommeil et permet à l’enfant de se sentir reposé”. L’école ne respecte donc même pas ses propres règles ! Dans le cas de ma fille, cela a des répercutions catastrophiques : elle a souvent du mal à s’endormir. Dans les meilleurs jours, elle n’y parvient pas sur le temps de la sieste à l’école. Ces soirs-là elle sort de l’école fatiguée mais pas beaucoup plus qu’après une journée normale. Les jours où elle parvient à s’endormir, elle se fait réveiller peu de temps après pour retourner en classe. À la sortie de l’école, je sais tout de suite qu’elle a été réveillée car elle râle, elle refuse d’obéir, et très vite elle part dans les cris et les larmes. En la réveillant peu après son endormissement on prive ma fille de sommeil, et cela de manière régulière puisque cela se reproduit chaque après-midi d’école. Faut-il rappeler que la privation de sommeil est une forme de torture ? Et ça n’est pas moi qui le dit, mais les plus grandes institutions de défense des droits de l’Homme (La Croix Rouge, Amnesty Internationale…)
Il existe une solution simple à ce problème, et c’est celle qui est appliquée dans la plupart des cas : lorsque c’est possible, les élèves de petite section restent chez eux l’après-midi. Après une première semaine d’école épuisante, c’est ce que j’ai proposée à l’équipe éducative. Mais alors la direction de l’école m’a fait la leçon : l’école n’est pas obligatoire avant 6 ans, alors si j’ai fait le choix d’inscrire mon enfant, je dois respecter le rythme et les horaires imposés. Ils sont les mêmes pour les enfants de 2 ans et demi à 11 ans parce que “madame, imaginez comme ça serait compliqué sinon !“. Et si les enfants sont épuisés, si leur rythme de sommeil s’en retrouve chamboulé, c’est le prix à payer pour que les petits découvrent la vie en communauté car “vous savez madame, il y a des avantages et des inconvénients à tout.“…
Un mois après la rentrée, ce rythme avait déjà des conséquences catastrophiques sur ma fille. Lorsqu’elle s’endormait pour la sieste à la maison l’après-midi, elle se réveillait systématiquement en sursaut après 15 ou 20 minutes de sommeil… À la maison, elle ne communiquait plus que part les cris et les pleurs. Épuisée je me suis mise à crier beaucoup moi-même. Mon fils de 20 mois a suivi le mouvement et s’est mis à crier. Et mon mari, supportant les cris de tout le monde était sans doute bien content de partir au travail chaque matin. Je sentais que ma famille ne tiendrait pas, qu’elle risquait l’implosion et cela à cause de l’école… Je cherchais une solution. La changer d’école était compliqué : une dérogation pour une simple histoire de sieste m’aurait été refusée, et les écoles privées sont loin de chez nous. Et quitter cette école c’était aussi quitter une maîtresse bienveillante, stimulante et qui en quelques jours avait déjà permis à ma fille de faire de gros progrès tant au niveau du travail que de la confiance en elle. D’ailleurs la maîtresse ne s’oppose pas à ce que Colombe reste à la maison l’après-midi et elle m’a soutenue tout au long de mon parcours pour trouver une solution. Solution que nous avons fini par obtenir, à force de revenir à la charge auprès de la direction. Et bien évidemment la solution est celle que j’ai proposée dès le départ (ou presque), mais il aura fallu quémander pour obtenir le respect du rythme pour une enfant qui s’épuisait.
Alors l’école, comment ça se passe ? Eh bien l’école c’est une lutte de tous les jours pour faire subir à ma fille le moins de conséquences possible des décisions prises de manière unilatérale par des personnes qui ne connaissent pas nos enfants et qui refusent d’entendre leurs besoins. L’école est une lutte pour se faire respecter et entendre en tant que parents par des personnes qui sous prétexte de leur autorité, considèrent que nous ne pouvons pas être doués de bon sens et que seul leur jugement prévaut. Alors bien-sûr, l’école ne peut pas se faire “à la carte” et les enfants doivent suivre des règles de vie en communauté. Mais est-ce faire une école “à la carte” que d’accepter que tous les élèves de petite section qui en ont la possibilité restent chez eux l’après-midi ? Non, l’école à la carte c’est celle qui me permet à ma fille d’être la seule à bénéficier de cet aménagement. Eh oui, l’école est pleine de contradictions.
Vous êtes choqués de constater que l’école apprend à ma fille qu’elle ne peut pas s’endormir sans être immédiatement réveillée ? Alors attendez l’année prochaine, quand elle sera en moyenne section et qu’on lui apprendra qu’elle n’a plus le droit de dormir, parce que dormir, c’est pour les bébés. Dormir, c’est pour les faibles !
Les fruits et légumes au fil des mois – Calendrier 2017 chez Terre Vivante
Vous le savez certainement, manger sainement et respecter le rythme des saisons fait partie de mes priorités ! (si vous l’ignoriez, la séance de rattrapage se trouve ici et ici). Alors lorsque les éditions Terre Vivante m’ont présenté le Calendrier 2017 des fruits et légumes au fil des mois, j’ai été tout de suite été séduite ! Je choisis toujours des fruits et légumes de saison (et locaux dans la mesure du possible), mais ayant toujours vécu en ville, je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de jardiner et j’ai l’impression qu’à cause de cela, j’ai du mal à avoir de vrais repères quant au rythme de la nature. Alors un calendrier pour m’aider à me repérer et à ne pas commettre d’erreur est une idée qui tombe à pic !
En recevant ce calendrier, j’ai d’abord été charmée par les belles illustrations à l’aquarelle de Vincent Jeannerot. À vrai dire, elles m’ont replongées en enfance lorsque j’observais ma maman préparer le repas !
En feuilletant ce calendrier, on constate vite qu’il est très complet. Il s’ouvre sur un calendrier annuel présentant les périodes optimales de consommation d’une centaine de fruits et légumes ! Puis, viennent les pages mois par mois. Sous une illustration de quelques fruits et légumes de saison, on trouve la liste complète des aliments à privilégier au cours du mois. Dessous se trouve bien évidemment le calendrier à proprement parler, avec les événements marquant et les phase de la lune. Et enfin on trouve 2 recettes de saison toujours très originales et simples à réaliser !
Les recettes proposées sont extraites de 2 livres des éditions Terre Vivante :
- La cuisine saine des 4 saisons (2010)
- Les recettes du panier bio (2012)
Enfin, le dernier point qui m’a séduite dans ce Calendrier des fruits et légumes au fil des mois, c’est son prix : seulement 9,90 € pour ce calendrier au grand format ( 30 x 30 cm ). Alors si vous voulez un allier pour manger sainement et en respectant les saisons, ou si vous cherchez un joli cadeau à offrir pour Noël, je crois que c’est ce calendrier qu’il vous faut !
Merci aux éditions Terre Vivante pour l’envoi de ce produit ainsi que pour la confiance qu’elles me portent. Je vous conseille également leur livre “Enceinte et végétarienne” dont je vous ai parlé il y a quelque temps !
Le Nezpirateur – test en vidéo
Il y a quelques jours j’ai découvert un objet pour le moins intrigant : le Nezpirateur. Il s’agit d’un mouche bébé que l’on branche sur un aspirateur ménager… Forcément ce concept m’a amenée à me poser beaucoup de questions. J’avais peur d’une trop grande puissance et je demandais à voir son efficacité ! J’ai eu la chance de pouvoir le tester et toutes mes questions se sont alors envolées ! L’aspiration du Nezpirateur est largement réduite par un système de chambre, quant à son efficacité, j’ai été totalement convaincu par le test pratiqué sur moi et sur mes enfants !
Comme les images sont parfois plus forte que les mots, je vous présente le Nezpirateur en vidéo. Vous allez voir, vous allez être bluffés !
Alors, convaincus ? Ici, nous avons adopté le Nezpirateur ! J’ai toujours eu peur de ne pas bien moucher mes enfants, surtout lorsqu’ils étaient tout-petits et qu’ils n’étaient pas capable de dégager leur nez seul. Avec ce mouche bébé je sais que je serai en confiance !
Accoucher par voie basse après une césarienne
Je n’ai jamais parlé de mon deuxième accouchement ici. Pourtant j’avais déjà ce blog lorsque j’ai mis au monde mon Petit O’. Mais lorsqu’on a eu un premier accouchement difficile et traumatisant (que je vous ai raconté ici), il semble qu’il n’y ait rien à dire d’un accouchement qui se passe sans encombre. Et pourtant ce deuxième accouchement n’est pas complètement banal. Il s’est passé dans le calme et a été serein, mais il a nécessité une préparation et une organisation un peu spéciale car j’ai accouché par voie basse après une césarienne.
Ma césarienne
En février 2013, j’ai subit une césarienne en urgence pour détresse fœtale. J’ai toujours bien vécu cette césarienne qui pour moi a sauvé la vie de mon bébé, alors je ne la regrette pas. Mon seul regret est d’avoir attendu avant de la pratiquer, car la première fois que j’ai vu ma fille j’ai cru la perdre. Elle n’était qu’une masse violette qui ne respirait pas et qui me regardait de ses grands yeux noirs pleins de détresse. Après une réanimation et un court passage en service de néonatalogie, tout est revenu dans l’ordre et nous avons été rassurés. Mais j’ai juré de ne plus jamais vivre cette peur de la mort alors que je devais donner la vie !
Après cette naissance, je restais dans l’idée que je n’accoucherai plus que par césarienne. À une époque, les médecins n’autorisaient pas les femmes à accoucher par voie basse après une césarienne. L’utérus cicatriciel était trop fragile et on voulait évité tout risque de complication. On limitait aussi le nombre d’enfants qu’une femme pouvait mettre au monde par cette voie haute qui laissait des séquelles à chaque fois. C’est ce qu’avaient vécu des femmes de mon entourage et j’avais complètement accepté cette idée.
Mais lors d’un rendez-vous de contrôle, mon médecin m’apprît que les mesures avaient changé et qu’une femme césarisée pouvait maintenant accoucher par voie basse en respectant quelques précautions.
Dans quel cas accouche-t-on par voie basse après une césarienne ?
Un utérus cicatriciel est nécessairement plus fragile qu’un utérus intact. Il nécessite donc un suivit et des mesures de sécurité particulière pour un accouchement par voie basse.
Ne pas présenter d’impossibilité à accoucher par voie basse :
Cela va de soit, les médecins ne laissent pas un accouchement se faire par voie basse s’ils savent qu’il sera risqué. Ils prennent encore moins de risque si la femme a déjà eu une césarienne. Pour accoucher par voie basse quand on a déjà eu un césarienne, il faut donc présenter toutes les caractéristiques d’un accouchement sans complication (bassin assez large, pas de présentation par le siège…).
Attendre un an entre la césarienne et la conception du prochain enfant :
C’est le délais minimum pour une cicatrisation complète qui permet à l’utérus de supporter la pression des contractions répétées pendant les heures de travail ainsi que la pression de la poussée. Le risque est une rupture utérine qui pourrait mettre le bébé et la maman en danger. Finalement ce délais n’est pas très difficile à tenir car si vous calculez bien, cela donne un écart d’âge de 21 mois entre les enfants. On peut donc avoir des enfants rapprochés ! (d’ailleurs les miens ont 22 mois d’écart !)
Être accompagnée par des professionnels :
Toute grossesse est accompagnée par des professionnels, mais lorsqu’on représente un cas un peu particulier, il est bon de se faire bien accompagner par des personnes capables d’entendre les besoins de la patiente et de lui expliquer clairement ce qui va se passer. J’ai consulté une sage-femme avant la conception de mon Petit O’ : nous avons parlé de mon premier accouchement, de la manière dont je l’avais vécu et des séquelles qu’il avait laissé en moi car l’impact psychologique peut être important. Puis elle a vérifié la bonne cicatrisation externe, elle a vérifié mon état de santé général et m’a donné le feu vert pour la conception en m’assurant qu’une naissance par voie basse serait envisageable.
Bien préparer son accouchement :
J’ai parlé de l’importance que j’accordais au projet de naissance. Je pense n’avoir pas bien exprimé mes attentes lors de mon premier accouchement, et les sages-femmes qui m’accompagnaient ont sans doute cru bon de tout tenter pour que j’accouche par voie basse. Alors pour mon deuxième accouchement, j’ai couché mes pensées sur un papier que j’ai glissé dans mon dossier. Le personnel l’a-t-il vu ? Je ne sais pas. Mais ma réflexion m’a permis de savoir ce que je voulais et de l’exprimer clairement au début de l’accouchement.
Un accouchement sans déclenchement :
L’une des conditions médicales à l’accouchement par voie basse après une césarienne est la spontanéité du travail. Pendant toute ma grossesse on m’a répété que je ne pourrai accoucher par voie basse que si l’accouchement se déclenchait spontanément. Mais voilà, j’avais déjà dépassé le terme une fois, et plus les jours passaient, plus je guettais les signes de début de travail. Et ces signes ne venaient pas. Encore une fois j’ai dépassé le terme et j’ai dû me présenter à la maternité pour des contrôles plusieurs fois… Au dernier rendez-vous on m’a rassuré : le travail commençait timidement. Les médecins ont alors sorti un joker dont ils s’étaient bien gardés de me parler avant : l’ocytocine à faible dose ! Si le déclenchement par tampon n’est pas recommandé dans ce cas, on peut tout de même avoir recours à l’ocytocine en perfusion. Les médecins ne déclenchent pas l’accouchement à proprement parler, mais ils peuvent utiliser de faibles doses pour accélérer un peu un accouchement qui débute très timidement comme c’était mon cas. Ce fut pour moi un soulagement, car les 29h de mon premier accouchement me hantaient encore ! (Et ce deuxième accouchement n’a duré que 7h, pour certaines c’est beaucoup mais comme on dit tout est relatif !)
Ce que vous allez entendre
Par rapport à la césarienne
Vous croiserez forcément des gens qui ont une opinion bien tranchée sur la césarienne. Entre les : “tu n’as pas réussi à accoucher” et les “de toutes façons de nos jours on fait une césarienne pour un oui ou pour un nom”, vous entendrez (ou avez déjà entendu) tout un florilège de réflexion complètement connes (pardon pour la grossièreté, mais ces remarques ont fini par avoir raison de ma gentillesse !), sans intérêt et blessante. Je l’expliquais dans mon article “ma césarienne“, j’ai vécu les deux types d’accouchement et j’estime n’avoir rien fait de plus ou de mieux la deuxième fois. La nature a juste été plus clémente. Alors ne culpabilisez pas car il y a une part de chance dans la manière dont se passent les choses. Et surtout fuyez ces bonnes femmes qui voudraient se donner un intérêt en exprimant leur avis !
Par rapport à votre accouchement
Il faut que je vous prévienne par avance, l’équipe médicale n’arrêtera pas de vous dire que c’est un premier accouchement ! C’est surprenant et un peu vexant d’entendre ça quand on pense au petit bout qui nous attend à la maison. Mais si vous n’avez pas eu d’autre enfant avant votre césarienne, ça sera effectivement votre premier accouchement par voie basse. J’ai bien tenté de faire comprendre à l’équipe que j’avais déjà accouché une fois mais pas de cette manière, mais ça n’a pas eu grand effet. Les sages-femmes et les médecins parlent avec des termes qui leurs sont propres et qu’ils utilisent tous les jours. Autant j’ai réussi à convaincre certains membres de mon entourage que ma césarienne en urgence après 28h de travail m’a demandé autant voir plus de force qu’un accouchement “normal” et que par conséquent elle méritait d’être considéré comme un accouchement à part entière, autant je pense que le personnel médical n’est pas prêt à sortir de sa bulle…
Et c’est quoi le mieux ?
Pour un prochain accouchement, je ferai de nouveau tout pour accoucher par voie basse. Parce que c’est ce qui est naturel. Parce que c’est ce qui me permettra de prendre mon enfant dans les bras dès ses premiers instants. Parce que je pourrai me lever et donner son premier bain à mon bébé. Mais pour être honnête, si les conséquences de la césarienne sont douloureuses juste après (bon, une épisiotomie ou une déchirure ça n’est pas très agréable non plus sur le moment), j’ai eu l’impression d’avoir moins de séquelles. Outre ma cicatrice que personne ne voit (même en maillot de bain !), lorsque j’éternue j’ai parfois l’impression que mon ventre va s’ouvrir et laisser sortir mes entrailles (je sais, ça fait rêver !). J’ai beaucoup plus souffert de ma cicatrice de déchirure que de celle de ma césarienne (il faut dire que ça n’est pas un endroit très agréable pour les petits bobos). Mon périnée a bien morflé aussi comparé à la césarienne, et depuis j’expérimente les infections urinaires que j’avais eu la chance de ne jamais connaître. Et globalement j’ai retrouvé un confort de vie plus rapidement après la césarienne. Mais malgré tout j’espère ne plus vivre de césarienne. Si j’ai vécu des moments magiques à la naissance de ma fille, il a fallu passer outre toutes les complications et faire fi de l’impossibilité de m’occuper seule de mon bébé.
Et mon accouchement par voie basse alors ?
Vous êtes curieuses, n’est-ce pas ? Eh bien il va falloir attendre encore un peu car je vous raconterai ça une prochaine fois !
à suivre…
Croquijoux, le bijoux de maman pour occuper les petites mains de bébé
Il y a quelques semaines (bon ok, c’était il y a quelques mois !) j’ai eu la chance de découvrir les colliers Croquijoux, grâce à un concours organisé par le blog pétillant Les astuces de Bubus.
Les Croquijoux sont ce qu’on appelle des colliers de portage/allaitement, c’est à dire des colliers très solides et dans des matériaux ne présentant aucun danger si l’enfant met à la bouche (ni risque d’étouffement, ni composition bizarre). Quand le bébé est dans les bras ou en train de téter il peut jouer avec le collier.
Un soucis d’hygiène et de sécurité
Les colliers de portage sont souvent en bois ou en tissus, mais il est alors difficile de les laver. Le Croquijoux est en composé de perles en silicone, et il peut être lavé au lave-vaisselle ! Ç’en est donc fini du collier qui est tout joli quand on le sort de son emballage et qui devient tout cracra après quelques rencontres avec les mains de Bébé ! Une fois lavé, le Croquijoux est comme neuf (et c’est sans compter qu’après un coup de lave vaisselle, il n’est plus vecteur des méchants microbes qui aiment se loger dans les colliers en bois et tissus). Voilà pour le côté pratique et hygiénique !
Croquijoux est une marque très attentive à la sécurité puisque c’est cette motivation qui est à l’origine de ces bijoux. Chaque perle est isolé de ses voisines par un petit nœud. Ainsi, s’il arrivait quand même que le collier se casse, une seule perle tomberait et on n’aurait pas la crainte d’oublier de ramasser une perle que Bébé pourrait avaler. Le fermoir a été choisi spécialement pour s’ouvrir s’il subit une trop grand pression. Ainsi, si Bébé joue de manière trop brusque, il ne risque pas d’étrangler l’adulte qui le porte.
Tous les Croquijoux sont fabriqués en France. Leurs matériaux ont été soigneusement choisi pour respecter la santé du bébé qui le mâchouillera. Ainsi, non seulement les perles sont faites dans un silicone ne contenant aucun produit nocif, mais les couleurs ont également été testées une à une afin de s’assurer de leur innocuité. Mais ça, c’est Croquijoux qui en parle le mieux !
De jolis colliers pour Maman… et pour Papa !
Il ne faut cependant pas oublier que les Croquijoux sont avant tout des bijoux et qu’ils se doivent d’être jolis ! La marque propose plusieurs modèles : des sautoirs, des colliers plus courts. Tous sont déclinés dans une gamme de couleurs qui s’agrandit au fur et à mesure que la marque grandit ! Je suis ravie de mon sautoir qui se marie avec la plupart de mes tenues et que j’aime porter même lorsque je ne suis pas avec les enfants ! C’est un bijou original sur lequel on me complimente souvent ! Et lorsque j’explique le principe de ce collier, les gens sont souvent très étonnés !
Et le petit plus de Croquijoux que je n’ai vu chez aucune autre marque de collier de portage ? Il existe des modèles unisexe que les papas peuvent porter ! En effet, dans les familles où les enfants sont porté, il est bien rare que seule la maman revête l’écharpe de portage. Alors si Papa peut porter Bébé, pourquoi n’aurait-il pas droit lui aussi à un collier ? Croquijoux a décidé de respecter la parité en lançant un modèle noir à l’allure tribale qui va aussi bien à une femme qu’à un homme ! Cela vous intrigues ? Venez découvrir ce modèle ici !
Des colliers que les enfants adorent !
Les enfants adorent jouer avec les colliers, on le sait bien et c’est pour cela que les colliers de portage existent. Mais je dois avouer que mes enfants aiment jouer avec ce collier plus qu’avec les autres ! C’est bien simple, dès que je le porte, Colombe et Petit O’ se précipitent sur moi pour le toucher et le mordiller. Je me suis alors demandé pourquoi ils aimaient tant le mettre à la bouche, et j’ai essayé. J’ai découvert que mâchouiller ces petites perles procurait un effet assez relaxant ! Mais j’évite de le faire quand il y a du monde autour car ça ne me donne pas l’air bien malin !
À voir comme les enfants se précipitent sur mon collier et comme Petit O’ le mâchouille, vous comprenez son succès à la maison ! Alors filez vite découvrir les Croquijoux ! C’est un cadeau idéal à se faire ou à faire à une jeune maman, pourquoi pas en cadeau de naissance car après même avec de jeunes enfants on a toutes le droit d’être coquettes !
Fini les nausées avec Sea Band Kids
Comme nous vivons sur la Côte d’Azur, nous avons la chance d’avoir des stations de ski tout près de chez nous. Vous voulez que je vous raconte notre dernier trajet pour aller au ski ? Au premier virage, Colombe a commencé à avoir mal au cœur et s’est mise à pleurer. J’ai donc voyagé à côté d’elle (bien serrée entre les deux sièges auto sur la banquette arrière), je lui ai fait regarder la route, je lui ai fait des câlins, je lui ai fait du vent, j’ai tenu son sac à vomi… Et finalement à force de ne pas regarder la route, j’ai fini par avoir mal au cœur moi aussi et je me suis retrouvée la tête dans le sac à vomi ! Comme moment de partage mère/fille, on a connu mieux ! Et du coup vous imaginez bien qu’on ne va pas souvent skier… J’ai pourtant essayé l’homéopathie, mais ça n’est pas suffisamment efficace. Et j’ai entendu parler des bracelets Sea Band. Des bracelets tout doux qui soulagent les nausées par acupression, et sans utiliser de médicaments, j’ai forcément eu envie de les utiliser.
Les bracelets sont assez jolis et existent dans plusieurs tailles. Des bracelets pour adultes qui sont très utiles contre les nausées de la grossesse (d’ailleurs à la prochaine grossesse, je testerai car côté nausée j’ai été gâtée !), et de jolis bracelets pour enfants réutilisables et lavables. Sur chaque bracelet se trouve une petite boule blanche en plastique qui une fois placée correctement sur le point d’acupression permet de soulager les nausées. Il faut faire attention de bien placer cette boule blanche correctement car si elle est à côté du point à cibler, elle ne servira à rien ! Mais tout est expliqué et illustré sur le mode d’emploi.
Après avoir mis les bracelets à ma Colombe et lui avoir expliqué qu’elle ne devait pas les déplacer, nous avons pu prendre la route ! Bon, nous ne sommes pas retournés sur les routes de montagnes (nous n’aurions plus de neige !), mais depuis qu’elle porte ses bracelets, elle ne s’est plus jamais plaint de nausées. Mais ça n’est pas facile de savoir ce qu’un enfant de 3 ans ressent vraiment, alors je voulais être sûre qu’elle n’avait vraiment plus de nausées et qu’elle ne prenait pas sur elle. J’ai donc proposé à ma nièce âgée de 10 ans et qui a systématiquement mal au cœur en voiture de les tester. Le résultat a été sans appel, elle n’a pas eu de nausées ! Cela a fini de me convaincre !
Depuis, on se sert des bracelets Sea-Band pour chaque déplacement en voiture ou à chaque fois qu’on emprunte un moyen de transport qui risque de donner des nausées à Colombe. On les a même essayé lors d’un trajet en bateau et devinez quoi ? Colombe n’a pas du tout eu mal au cœur et elle a pu profiter de la vue magnifique que nous offrait ce voyage !
Bien évidemment je suis ravie d’avoir trouvé un moyen de soulager le mal des transports dont souffrait ma Colombe, mais je suis encore plus heureuse que cette solution soit sans conséquence et n’utilise pas de produits chimiques ! Le seul inconvénient de ces bracelets est qu’il n’est pas facile de demander à un petit de 3ans de ne pas y toucher. Mais pour cela j’ai mon astuce ! J’ai expliqué à Colombe que ce sont des bracelets de super héros et que grâce à eux, si elle les garde bien placés, elle aura un super pouvoir : elle pourra affronter les routes les plus sinueuses sans jamais avoir envie de vomir !
Voilà pourquoi dorénavant quand nous prenons la route, toute la famille enfile sa tenue de super héros ! Eh oui, même Gros Nounours !
Merci à Sea Band pour l’envoi des bracelets que j’ai ainsi pu tester.
Essayons de consommer sainement
Dans mon article “Pourquoi je suis devenue écolo” je vous ai parlé de ce qui m’avait motivée à changer mon mode de consommation. Une grossesse qui ne venait pas et un besoin de revenir au naturel ont été les éléments déclencheurs. Puis, je suis tombée enceinte et j’ai continué à essayer de consommer sainement pour ma santé, mais aussi pour celle de mes enfants. Mon mode de consommation a bien évolué depuis les premiers changements, et c’est le résultat de plus de 4 ans de petits efforts faits l’un après l’autre. Alors ne prenez pas peur en me lisant aujourd’hui car si j’avais voulu changer radicalement je pense que je n’aurais pas tenu plus d’un mois. Chaque changement a demandé un effort d’adaptation, mais petit à petit ils sont tous devenus des habitudes et ont laissé la place à d’autres efforts. Et si j’ai appelé cet article “essayons de consommer sainement”, c’est que je n’ai pas la prétention de vous présenter un mode de consommation parfait, mais plutôt mes astuces et réflexions pour faire au mieux. Car de toutes façons rien n’est immuable et il faut sans cesse être vigilant : les industriels ont leur profit comme première préoccupation et malheureusement c’est souvent au détriment de notre santé ou de l’environnement. Lorsqu’un ingrédient ou un composant est interdit pour sa dangerosité, il n’est pas toujours remplacé par un élément moins nocif, mais souvent par un élément qui n’a pas subit suffisamment de tests pour que l’on détermine son impact réel. Je sais que cela fait peur et mais c’est la triste vérité et le plus sain est d’en être conscient. Mais je vous rassure, à force de recherches, j’ai éliminé pas mal de produits industriels, mais j’en ai conservé certains car il existe une industrie respectueuse et responsable !
Additifs, colorants, agents de texture et E en tous genres !
Dans mon premier article, je vous ai expliqué que mon changement de consommation a débuté par une règle simple : si l’on a besoin d’un doctorat en chimie pour comprendre la liste des ingrédients d’un produit, alors je ne l’achète pas ! J’avoue ne rien comprendre aux étiquettes, et à moins d’entamer de nouvelles études et de devenir chimiste, je crois que je n’y comprendrai jamais rien. Non seulement les termes sont compliqués et se ressemblent tous, mais les industriels inventent régulièrement de nouveaux procédés et utilisent de nouveaux ingrédients, il faut donc faire partie du milieu pour comprendre…
Mon principe d’élimination est donc radical, il exclut aussi des ingrédients sains, mais au moins je suis sûre qu’il ne laisse rien passer de mauvais. Et quand on sait ce qui a découler de ce changement de consommation (pour ceux qui n’ont pas lu mon premier article, la réponse est en conclusion !), on comprend que je respecte encore ce principe plus de 4 ans après l’avoir adopté.
J’avoue ne pas comprendre grand chose, mais en me renseignant, j’appris à éviter systématiquement quelques ingrédients :
- arômes : dans nos listes d’ingrédients il s’agit d’un terme merveilleux qui peut regrouper le meilleur comme… le pire. Si les arômes utilisés étaient naturels, cela serait précisé, donc la mention “arômes” désigne généralement des arômes de synthèse. Certains sont peut être sans conséquence sur la santé et l’environnement, mais sans information complémentaire, je préfère les éviter.
- édulcorants, aspartame : les études concernant ces substituts au sucre sont insuffisantes pour prouver leur innocuité. Pire, on les déconseille aux femmes enceintes, ce qui semble plutôt mauvais signe !
- acide gras trans : on en a beaucoup entendu parler à une époque et les industriels les ont éliminés de leur recettes en le précisant en gros sur les paquets. Actuellement on en entend beaucoup moins parler, et j’ai l’impression de les voir réapparaître sur les étiquettes… Ils sont mauvais pour la santé (augmentent les risques cardiovasculaires).
- Huile de palme : elle est mauvaise pour la santé si elle est consommée en excès, alors je l’évite. Mais le plus gros problème qu’elle pose est environnemental (déforestation et disparition d’espèces). Deux bonnes raisons de la fuir.
- E 150d : ce colorant est présent dans de nombreux produits de couleur “caramel” notamment dans le Coca (facile à éliminer de l’alimentation quotidienne). Mais il est aussi présent dans la plupart des vinaigres balsamiques… Je vérifie donc systématiquement les étiquettes de ce vinaigre et pour en trouver un sain, je dois généralement me rabattre sur le vinaigre balsamique bio (et souvent bien plus cher).
- La cochenille : voilà un colorant tout ce qu’il y a de plus naturel et pour lequel j’ai souvent dit “aucun risque, c’est un colorant naturel, on peut en consommer”. Et finalement j’ai appris que son mode d’extraction utilise des produits nocifs pour la santé qui subsistent en résidus dans le produit final… Bref, il faut se méfier de tout. La cochenille permet une jolie couleur rouge, je préfère maintenant l’éviter et manger des aliments aux couleurs plus fades.
Pour plus d’informations : voici un classement des additifs selon leur dangerosité, et sur le même site, vous pouvez retrouver cette liste classée par thème (colorant, conservateur…).
Les fruits, légumes et céréales
L’offre pour manger des fruits, légumes et des céréales sains et dans des conditions respectueuses de l’environnement est devenue très importante. Les épiceries bio et de vrac sont de plus en plus nombreuses, tout comme les AMAPs qui proposent chaque semaine un panier issu de l’agriculture locale qu’ils livrent parfois même sur notre lieu de travail. Après plusieurs essais, nous avons pris l’option du panier bio livré au travail. Chaque semaine je reçois un carton plein de fruits et de légumes variés (certaines AMAP ont tendance à livrer les mêmes fruits ou légumes pendant toute une saison, d’autres en élargissant le nombre d’agriculteurs partenaires parviennent à proposer plus de variété) et je ne me pose pas la question de ce que je vais devoir acheter. Ne consommer que des fruits et légumes frais suppose de cuisiner un peu plus, mais c’est compensé par le temps que nous gagnons en faisant nos courses.
Nous avons fait le choix des légumes frais par élimination. Tout d’abord, nous avons éliminés les aliments surgelés : en médecine traditionnelle chinoise, les aliments ont des propriétés chaudes ou froides qu’ils perdent s’ils ont été congelés (pour plus d’information sur les aliments en médecine chinoise je vous conseille Ces aliments qui nous soignent ). Ayant eu recours à cette médecine à plusieurs moment de notre vie, nous continuons à suivre certains principes et respectons donc cette éviction des aliments surgelés. Nous avons également éliminé les légumes en conserve : vous vous souvenez de l’éviction des BPA dans les biberons ? La loi a prévu une interdiction des BPA par palliers : s’ils ont été éliminés des objets destinés aux enfants (biberons, cuillères…), on pourra en trouver encore pendant quelque temps dans les objets destinés aux adultes, et notamment dans la pellicule de plastique qui entoure l’intérieur des boîtes de conserve… Dans quelques mois il n’y en aura plus, mais des études incriminent déjà les composants utilisés en remplacement des BPA. Il est donc très difficile de savoir ce qu’il y a dans le conditionnement de nos aliments, le plus simple et le plus sûr pour moi est donc d’éliminer ce conditionnement. Voilà pourquoi nous avons choisi de consommer des fruits et légumes frais.
Il y a certains aliments de cette catégorie que je ne consomme plus (ou alors très rarement) pour diverses raisons :
- Les fruits exotiques : fruit de la passion, fruit du dragon, mais aussi banane ou avocat. Ce sont des fruits qui ne poussent pas dans nos régions, le bilan carbone de leur transport est donc très lourd, et je suppose que pour qu’ils supportent le voyage ils doivent être bourrés de pesticides et conservateurs…
- Le maïs : la culture du maïs est très gourmande en eau, et si c’était un aliment destiné aux animaux au début du XXème siècle, sa production a largement augmenté quand les gens se sont mis à en manger. Un autre point me pose problème : en 2011 32% de la production de maïs était OGM (source). On peut penser que ça ne représente qu’un tiers des récoltes, mais sans connaître la dangerosité de ces cultures pour notre santé, un tiers me paraît déjà être beaucoup. Je ne mange donc pas de maïs en tant que légume, mais je ne consomme pas non plus de fécule de maïs ou d’amidon de maïs souvent présents dans les listes d’ingrédients.
- Le soja : En 2011 c’est 75% de la production de soja qui était OGM ! Je n’achète donc pas de produit contenant du soja, bien que ça soit un aliment bien pratique (surtout quand on ne mange pas de viande). La seule exception est la sauce soja : j’aime la cuisine asiatique alors je fais parfois une petite entorse ! (il s’agit de faire au mieux, pas de se priver de tout non plus !)
La viande
Nous ne sommes pas végétariens, et pourtant nous ne mangeons quasiment pas de viande. Il est rare que j’en achète. Tout d’abord parce qu’il suffit de manger de la viande une à deux fois par semaine pour avoir tous les apports protéiniques nécessaires. Non, soyons honnête : en fait, les régimes végétariens sont tout à fait suffisants (j’en reparlerai très prochainement à l’occasion de la présentation d’un livre que je lis en ce moment), et quand on dit que manger de la viande 2 fois par semaine suffit, cela signifie que plus serait peut-être trop.
Pour réduire ma consommation de viande, j’ai commencé par ne plus en manger le soir et par la remplacer de plus en plus souvent par du poisson. Et finalement, constatant que le poisson était souvent pollué (notamment aux métaux lourds, nos mers en étant pleines), j’ai réduit également ma consommation de poisson (pas plus d’une fois par semaine) et je me suis penchées sur les recettes végétariennes. Mais même si je n’en ai pas envie tous les jours, j’aime trop mon morceau de steak ou mon petit poisson à la vapeur une fois de temps en temps pour devenir végétarienne. Je continue donc à en consommer, mais seulement de temps à autres, et de manière raisonnée.
La raison me pousse à consommer de la viande bio autant que faire se peut, mais son prix souvent élevé ne me le permet pas toujours. Il y a là encore des aliments que j’ai proscrit :
- le porc et le poulet : j’exagère en disant que je les ai proscrits car s’ils sont certifiés bio ou qu’ils proviennent d’un élevage raisonné, je n’ai rien contre. Mais ce sont des viandes très consommés et qui ont donné lieu à des élevages intensifs, sans respect de l’animal et utilisant des méthodes nocives pour notre santé. Le porc par exemple est souvent bourré d’antibiotiques (qui évitent la prolifération de maladies propagée par le manque d’espace et les nombreuses blessures que les animaux peuvent se faire). Ces antibiotiques passent dans la viande, et nous les consommons donc à notre tour. Or, cette surconsommation d’antibiotiques, est non seulement absurde puisque nous ne sommes pas malade, mais elle peut nous faire développer une résistance qui rendrait les antibiotiques inefficaces lorsque nous en aurions besoin. Pour toutes les autres viandes, je reste vigilante quant à la provenance et je préfère les viandes issues de petites exploitations. Là encore, l’Amap est un bon moyen de trouver des produits sains, même si toutes ne proposent pas de viandes.
- le saumon : la Norvège, premier producteur de saumon déconseille à ses femmes enceintes d’en consommer. Le saumon d’élevage vit souvent dans des conditions déplorables tant pour le respect de l’animal que pour la prolifération des maladies ! Les poissons vivent entassés et se blessent entre eux, et là encore on use des antibiotiques à outrance plutôt que de régler le problème à la source : offrir des conditions de vie digne de ce nom à l’animal… En ce qui concerne le saumon sauvage, celui-ci est très dur à trouver. Dans ma vie je n’en ai mangé que 2 fois, mais je m’en souviendrai longtemps car le goût du saumon sauvage n’a rien à voir avec le goût du saumon qu’on mange habituellement (et qui est souvent étiqueté comme saumon sauvage, alors qu’il n’est que “semi sauvage”). J’ai eu l’occasion d’en manger dans un restaurant scandinave et sur un marché scandinave, je n’ai donc aucune idée d’où l’on peut en acheter…
Mes aliments bios
Il y a certains aliments que je consomme toujours bio : les produits laitiers et les œufs. J’ai pris cette habitude très tôt car le livre Ces aliments qui nous soignent affirme qu’ils perdent leurs propriétés (selon la médecine traditionnelle chinoise) s’ils ne sont pas bio. J’ai vite constaté que leur goût était bien meilleur, alors l’effort n’a pas été difficile à faire.
Attention : les normes de l’agriculture biologique ne sont pas les mêmes partout ! Si vous achetez du bio espagnol, il sera moins cher que du bio français, mais il sera aussi moins bio… J’achète donc des produits français (et si possible locaux, et pour cela l’Amap m’est bien utile car c’est elle qui sélectionne les producteurs).
Le cas du sucre
Le sucre blanc n’a pas bonne réputation. Non seulement il excite beaucoup nos enfants, mais sa fabrication pose également des problèmes. J’avais entendu dans une émission que les produits utilisés pour fabriquer le sucre blanc étaient nocifs. Bien qu’on trouve seulement des résidus dans le produit fini, la surconsommation de sucre amène immanquablement à une surconsommation de ces résidus (qui au final deviennent des doses inacceptables). Dans la même émission, on expliquait que le sucre roux était plus mauvais encore car il s’agit d’un sucre blanchi auquel on a ensuite ajouter un arôme et une couleur.
En remplacement, la personne proposait des sucres naturels comme le miel ou le sirop d’agave, mais aussi le sucre intégral. À l’époque où j’ai vu cette émission, je n’avais pas trouvé ce sucre intégral, j’ai donc consommé beaucoup de sirop d’agave. Aujourd’hui, le sucre intégral (ou sucre complet) se trouve dans tous les hypermarchés et les magasins bio, et il est toujours proposé bio ou issu du commerce équitable. Il a donc remplacé le sucre blanc à la maison, même si j’ai encore parfois du mal à trouver le dosage exacte pour mes recettes. C’est un sucre qui a un petit goût de caramel, ou parfois de réglisse (oui, c’est un produit qui a été peu modifié, il est soumis aux saisons, au climat, et le goût peut changer), à la première ouverture du paquet une odeur très particulière se dégage, mais il ne faut surtout pas s’arrêter à ça.
Mes ustensiles de cuisine
Lorsque Colombe était bébé, on m’a plusieurs fois offert des assiettes et des bols en plastique pour son repas. Ils sont très jolis et colorés, mais un détail a éveillé mes soupçons : les emballages ne faisaient pas mention de “vaisselle pour bébé” mais de “dînette pour bébé”. Or, une dînette est un jouet ! Après renseignement, il s’est avéré qu’aucun de ces sets de couverts n’était adapté au repas et que les plastiques utilisés libérent de nombreux composants toxiques lorsqu’on les chauffent (ou qu’on les place au contact de la chaleur). Je me suis un peu renseignée sur les plastiques qu’on peut utiliser en cuisine, mais j’ai vite compris que même pour ceux qui sont de bonne qualité, l’usage alimentaire est à éviter. Comme à mon habitude, j’ai donc supprimer mes ustensiles en plastiques : les enfants mangent dans de petits bols en céramique ou dans les mêmes assiettes que nous. Il faut être très vigilant au départ car l’enfant risque de renverser et casser son bol, mais l’enfant prend vite l’habitude. Colombe a fait tombé un bol une fois, et cette aventure l’a tellement surprise qu’elle n’a plus jamais cherché à toucher à son bol ou son assiette sur la table ! (pour Petit O’ nous sommes en plein dans cette période d’apprentissage !)
J’utilise parfois du silicone, mais là encore il faut être vigilant ! Le silicone doit être de très bonne qualité pour être sain, il est donc hors de question d’acheter des moules pas chers dans une solderie ! Mais certaines marques très réputées sont tout à fait fiables.
En revanche, j’ai encore beaucoup d’effort à faire en ce qui concerne les poêles et casseroles. J’ai encore beaucoup de teflon, qui plus est, pas toujours dans un excellent état. Or, la moindre rayure est mauvaise pour la santé. Ma mission de l’été sera donc de remplacer mes ustensiles (probablement par de l’inox) !
Produits d’entretien
Voilà un domaine dans lequel il a été très facile de tout changer (ou presque) ! Je fabrique mes produits d’entretien moi-même et je les trouve très efficace (même s’il faut ajouter un peu d’huile de coude à chaque fois). Je pense que ce qui nous retient le plus de fabriquer nos produits d’entretien, c’est la peur qu’ils ne soient pas réellement efficace, et cette peur est entretenue par le fait qu’on ne peut pas savoir à l’œil nu, s’ils éliminent bien tous les germes. Par peur on en revient vite à des produits industriels pourtant bourrés de cochonneries (certains sont très allergisants) ou à notre bonne vieille eau de Javel pourtant mauvaise pour la santé…
Mes recettes :
- Nettoyant multiusage : vinaigre blanc dans lequel j’ai fait macérer des écorces d’agrumes et auquel je rajoute une cuillère de bicarbonate de soude et quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé.
- Nettoyant sols : eau (2L), quelques copeaux de savons de Marseille, 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé, et 2 gouttes d’une autre huile essentielle pour le parfum (lavande l’hiver, citronnelle contre les moustiques l’été).
- Nettoyant toilettes : je commence par détartrer ma bouilloire avec du vinaigre blanc, je verse 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude dans les toilettes et je verse le vinaigre qui a servi à nettoyer la bouilloire (il n’y a pas de petites économies !).
Je ne suis pas encore passé au liquide vaisselle maison car j’ai un gros bidon à terminer. Quant à la lessive, j’utilise une lessive écologique (l’Arbre Vert) et je ne pense pas à changer car chaque changement a engendré des poussées d’eczéma chez ma fille. En revanche je n’utilise pas d’assouplissant, à la place je mets 2 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie.
Mes cosmétiques et mes produits d’hygiène
Je termine par mon point faible, car si les étiquettes des aliments sont parfois difficile à décrypter, celles des cosmétiques le sont encore plus ! Fidèle à mon habitude, j’ai éliminé tout ce qui était superflu ! Je ne me maquille plus (ou alors juste pour les grandes occasions !), je ne porte plus de vernis (ou juste du vernis pour enfant à base d’eau, même s’il s’écaille facilement), je n’utilise plus d’après-shampooing depuis plus de 4 ans, et depuis un an je n’utilise plus de shampooing non plus !
- Le no-poo : on peut tout à fait laver ses cheveux sans shampooing et cela fait un an que je procède ainsi. Je n’ai pas de conseil à vous donner car j’ai encore du mal à trouver un équilibre et que de toutes manières cet équilibre est très personnel. Mais pour celles qui se disent qu’avec des cheveux courts, peut-être, mais avec des cheveux longs ça doit être une vraie galère, sachez que j’ai les cheveux très très longs (en bas du dos), ça n’est donc pas un problème. J’ai encore du mal à trouver une recette qui me convient, mais il y a quelques semaines après avoir lavé mes cheveux avec un shampooing du commerce, j’ai eu l’impression d’avoir passé ma tête au détergeant et ça n’était franchement pas agréable. L’équilibre est donc difficile à trouver, mais je ne reviendrai pas au shampooing classique. Si vous voulez débuter le no-poo, je vous laisse consulter le dossier de Antigone XXI sur le sujet.
- Le savon : pour le corps, j’utilise ce qu’il y a de plus simple, un savon naturel et sans parfum (savon de Marseille, savon d’Alep…) et bien sûr en pain, et non en gel ! Et non, ça ne dessèche pas la peau !
- Pour l’hydratation de la peau : une noix de beurre de karité pur et bio dans le bain. En fondant, elle laissera une pellicule sur la peau.
- Pour l’hydratation des cheveux : de l’huile de coco bio. Ici elle hydrate les cheveux de toute la famille et elle est très efficace pour démêler les boucles pleines de nœuds de ma fille. Elle nous permet d’éviter les produits démêlants efficaces mais pleins de cochonneries.
- Les protections féminines réutilisables : Depuis plus de 4 ans je suis passée à la cup. J’ai la chance d’en avoir trouvé une qui me convenait dès le premier essais et j’ai jamais ressenti d’inconfort. Pour compléter, j’utilise des protèges slips lavables. Il faut s’habituer au fait qu’il ne sont pas collés au sous-vêtement et qu’ils peuvent tourner, mais globalement ils tiennent bien. Et ça n’est qu’un petit soucis quand on pense à la pollution générée par la production des protections jetables (et de leur traitement une fois jetées), mais aussi au danger qu’elles représentent pour la santé (risque de choc toxique, ce risque est minime, mais il existe, une adolescente est d’ailleurs décédée il y a quelques mois…). Dernier point en faveur des protections lavables : leur prix. Une coupe menstruelle coûte une quinzaine d’Euros et peut être utilisée pendant 10 ans.
- Les couches : ici les enfants sont en couches lavables, du moins la majeur partie du temps. Il m’arrive de leur faire porter des couches jetables, mais alors je choisi des couches écologiques, plus respectueuses de l’environnement et contenant moins de produits nocifs (oui, même dans les couches il se peut qu’il y en ait, mais ça vous ne le saurez pas, puisque les fabricants n’ont pas l’obligation d’afficher la composition de leur produit !). Je vous dit tout sur nos couches pour la journée ici, et sur celles de la nuit ici.
Je me rends compte en écrivant ces lignes que j’ai déjà pas mal d’astuces, mais il y a des points faibles. Aucun produit naturel n’a su soulager l’eczéma de ma fille, j’utilise donc des produits achetés en parapharmacie (ici) qui me semblent de bonne qualité et qui sont de toute façon les seuls à soulager ma fille. Un autre point faible est le dentifrice : il paraît que certains sont pleins de mauvais ingrédients, mais je n’ai pas la capacité pour me rendre compte. Quant aux méthodes naturelles que j’ai testées, je les ai trouvées irritantes pour ma bouche…
Cet article est déjà bien assez long, même si je pourrais rajouter beaucoup de choses ou rentrer plus en détails pour d’autres. Je vous encourage à me donner vos astuces en commentaire ou à me solliciter si vous voulez que j’aborde un sujet plus en détail (à condition que vous soyez patients, car il me faudrait alors faire beaucoup de recherches, et de toutes façon, je n’écris jamais mes articles très rapidement).
Gardez à l’esprit que cet article n’est là que pour faire un état des lieux de ma manière de consommer. Je ne prétends donner de leçon à personne, chacun agit à sa manière, selon ses moyens, ses capacités (en temps, en argent, en énergie), et mon mode de consommation n’a rien d’immuable. Au gré de mes découvertes, il se peut que je devienne plus stricte sur certains points et plus souple sur d’autres. Comme je l’ai dit en introduction, les industriels changent souvent leurs procédés, il se peut donc qu’un produit qui était bon avant ne le soit plus, ou l’inverse. Le seul conseil que je peux éventuellement donner :
Si vous désirez changer pour un mode de vie plus sain, ne vous imposez aucun changement radical, mais procédez par étape. Commencez par ce qui vous semble le plus simple. Chaque étape est un effort et quand cet effort devient une habitude, on peut passer à l’étape suivante.
Pourquoi je suis devenue écolo
Cet article pourrait s’appeler “Comment je suis devenue parano”, parce qu’en fait d’écologie, c’est plus à notre santé que je pense. Mais comme nous semblons être un peu liés à la planète sur laquelle nous vivons (tiens donc ?) ma méfiance semble avoir des effets positifs pour l’environnement (bon, je ne vais pas changer le monde toute seule, hein on est d’accord) ! Au fil des ans, mon mode de consommation est devenu de plus en plus sain et respectueux de la nature, alors aujourd’hui je vous raconte pourquoi je suis devenue écolo !
Il y a quelques années de cela, Papa à Dada ! et moi voulions un enfant. Mais la nature ne semblait pas d’accord avec ce choix et mon ventre restait désespérément vide…
Bien entendu, nous avons consulté des médecins, fait toute une batterie de tests, mais aucun problème n’a pu être identifié. Pour reprendre les mots d’un médecin qui commentait l’absurdité de la situation : “Tout va bien, rien ne fonctionne !”
On nous a donc proposé de suivre un traitement médical.
Nous avons refusé.
Les médecins ne cessaient de répéter que tout allait bien, mais voulaient nous soigner quand même. Comme ils ne savaient pas ce qui clochait, ils n’avaient rien à réparer, alors ils nous proposaient simplement une (sur-)stimulation.
J’avais l’impression de me retrouver dans l’univers des Shadoks tellement je trouvais absurde de soigner quelqu’un à qui l’on affirme qu’il va bien ! Je voyais ces petits médecins qui pompaient, pompaient… et j’ai refusé de pomper avec eux.
Et étonnamment, les médecins ont eu l’air plutôt contents de notre choix. En tous cas, ils l’ont complètement respecté.
De mon côté ce choix a été très difficile à faire et à assumer. J’ai entendu des critiques qui m’accusaient de ne rien faire pour “régler” la situation. Si je refusais les traitements c’est que je ne désirais pas vraiment avoir un enfant ! En moi-même je mourais. Ce désir d’enfant me tuait. Ces accusations me tuaient. Et ce choix que je devais assumer sans pour autant savoir quelle direction prendre me tuait !
Mais dans mon entourage j’ai vu des femmes souffrir de graves problèmes de santé suite à des stimulations hormonales dans le but d’avoir un enfant. Je ne critiquerai jamais leur choix car elles ont fait ce quelles ont pu en leur âme et conscience, mais après avoir vu les dégâts que cela avait causé chez elles, je ne pouvais pas foncer tête baissée.
Je gardais une petite porte ouverte au traitement médical. Mais ça n’était pas le moment. Il fallait absolument que j’essaye autre chose avant. Je restais persuadée que je n’avais pas tout essayé et que si la nature s’opposait à cette maternité, c’est qu’elle avait ses raisons. Mais ces raisons étaient tellement difficiles à comprendre…
Quelques mois se sont encore écoulés… Parfois nous n’y pensions (presque) plus, parfois nous y pensions (“trop” comme auraient dit certains… Ah comme les gens aiment vous faire culpabiliser dans ces moments-là !).
Et un jour, sur un coup de tête j’ai exposé une théorie à Papa à Dada ! (bon, d’accord il n’était pas encore papa, mais qu’importe !) :
On nous parle souvent de perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans notre alimentation et dans les produits que nous utilisons au quotidien. Dans les média on découvrait régulièrement la dangerosité de certains additifs utilisés pendant des années par l’industrie agroalimentaire. Et lorsque ces additifs étaient retirés, on entendait de nouvelles critiques par rapport aux produits qui les remplaçaient qui étaient parfois suspectés d’être plus dangereux encore… On nous parlait beaucoup de produits cancérigènes, mais également de produits provoquant l’infertilité…
Et si c’était ça notre réponse ? Et si notre dernière chance se trouvait dans la lutte contre tous ces produits dont on nous gavait jour après jour ?
Nous avons donc décidé de lire attentivement toutes les étiquettes des produits que nous allions acheter et de laisser de côté tous les produits contenant des ingrédients “suspects”. Et qu’entendions-nous par suspect ? Faute de connaissances suffisantes en chimie, nous avons tout simplement décidé d’éliminer tout ingrédient commençant par E- suivi d’un chiffre. Ces ingrédients sont les principaux incriminés, même si certains ingrédients naturels ont également une dénomination E-. Nous étions conscient de nous priver d’aliments sains par excès de zèle, mais nous préférions être méfiants. Nous décidions également d’éliminer tous les ingrédients aux noms qui faisaient plus penser à un laboratoire de chimie qu’à une cuisine.
Nous avons également éliminé certains aliments dont la production est trop gourmandes en eau (maïs – et là quand même la motivation n’était qu’écologique, comme quoi je ne pense pas qu’à moi !) ou bien trop souvent liées aux OGM (maïs, soja).
Nous n’avons pourtant pas commencé à manger bio car à l’époque l’offre était moins importante qu’aujourd’hui, et nous avions du mal à en trouver là où nous habitions. Les seules boutiques qui en commercialisaient étaient hors de prix et nous ne pouvions pas nous le permettre. Nous avons tout de même fait une exception pour le lait et les œufs, ayant lu dans l’excellent livre Ces aliments qui nous soignent qu’ils perdaient leurs propriétés (du moins celles que leur reconnaît la médecine traditionnelle chinoise) lorsqu’ils n’étaient pas bio. En ce qui concerne les fruits et légumes, nous nous sommes attachés à respecter les saisons et à acheter local, car nous pensions qu’un légume cultivé hors saison et venu de loin devait avoir été nourri de pesticides, d’engrais et de conservateurs. Dans tous les cas, nous avons cessé d’acheter des fruits ou légumes venant d’Espagne. Ils sont très présents sur le marché et ne sont pas chers, mais leur production est un carnage écologique et le pays s’assèche pour répondre aux ambitions démesurées de son agriculture. De plus, les normes espagnoles sont bien différentes des nôtres alors même si le bio espagnol est moins cher, il est aussi… moins bio !
Nous avons également réduit notre consommation de produits contenant du gluten. J’ai d’abord essayé d’éliminer le gluten de notre alimentation. Ayant lu dans Soigner l’infertilité par les médecines douces que la maladie cœliaque était souvent cause d’infertilité, je voulais explorer cette possibilité. Mais avec tous les changements que nous opérions, cela s’est avéré bien difficile. Nous avons tout de même beaucoup diminué notre consommation.
Nous n’oublierons jamais notre premier passage au supermarché après avoir pris cette décision. Nous avons passé presque 20 minutes au rayon boulangerie avant de trouver un pain de mie ne contenant aucun autre ingrédient que de la farine, de l’eau, de la levure et du sel ! Mais on a trouvé ! Et après avoir passé 2 fois plus de temps qu’à notre habitude au supermarché, notre caddie était environ 4 fois moins rempli ! Ce changement de mode de vie a immédiatement entraîné une baisse des dépenses ! Mais on se demandait quand même ce qu’on allait manger… Heureusement, nous avions un super primeur chez qui nous avons fait le plein de fruits et de légumes !
Côté beauté, il fallait également opérer un changement car on sait à quel point les produits cosmétiques sont parfois remplis de cochonneries ! Mais là j’étais complètement perdue. Autant pour l’alimentation, il suffisait de consommer le moins de produits industriels possible et de faire soi-même le plus de choses, autant je ne me sentais pas les compétences pour faire moi-même mes cosmétiques, et je ne me voyais pas arrêter de me laver (ça vous rassure, hein ! Mon histoire ne se termine pas dans une yourte sans eau courante au fond d’un bois) ! J’ai tout de même décidé de me passer de ce qui ne m’était pas indispensable : je ne me maquillais plus que lorsque cela était vraiment nécessaire (certaines circonstances au travail, ou aux mariages…), j’ai jeté tous mes vernis à ongle (et je me suis retrouvé bien embêtée à chaque fois que j’ai filé mes collants après !), j’ai arrêté l’après-shampoing (un shampoing ça suffit non ?), j’ai remplacé mon déodorant par une pierre d’alun naturelle (et les gens ne m’ont pas fuient pour autant !) et j’ai commencé à me laver avec un savon en pain au lieu d’un gel douche (ayant la réputation de contenir plus de cochonneries). Mais de ce point de vue, je n’avais que très peu de connaissances (bon, ok, c’est encore le cas) alors je faisais au mieux.
Environ 4 mois se sont écoulés. 4 mois durant lesquels j’ai perdu quelques kilos alors que pourtant je me faisais plaisir en mangeant des gâteaux ou du chocolat. 4 mois durant lesquels j’ai eu l’impression d’avoir une énergie dingue ! Et à la fin de ces 4 mois, j’ai eu “du retard”… Je n’avais pas du tout envie de faire de test de grossesse. J’en avais fait tellement qui m’avaient rendue malheureuse. Et je n’avais pas envie d’y croire non plus, parce que je n’avais pas envie d’être déçue. Et de toutes façons j’allais être déçue alors il ne fallait pas que je fasse ce test. Mais les jours passaient et il a bien fallu que je le fasse. Et… Je n’ai pas été déçue. Surprise, émue, incrédule, heureuse, oui, mais pas déçue !
Si aujourd’hui je vous explique pourquoi je suis devenue écolo, ça n’est pas parce que je pense détenir la solution miracle pour tomber enceinte. Non, il n’existe pas de solution miracle. Il existe des problèmes différents, et certains n’ont pas de solution malheureusement. Je ne cherche pas non plus à culpabiliser les personnes qui ne seraient pas sensibles à la composition de ce qu’ils consomment ou ceux qui aimeraient changer de mode de consommation, mais qui n’y parviennent pas. Chacun fait comme il peut avec ses moyens, du mieux qu’il peut et en son âme et conscience.
Si j’écris cet article c’est parce qu’on ma demandé d’expliquer mon mode de consommation actuel, mais je ne m’imaginais pas le faire sans avoir expliqué mes motivations. Alors voilà mes motivations. Certains pourront bien dire que mon infertilité n’étaient que psychologique et que mon truc de pseudo bobo-écolo n’a pas pu avoir d’effet sur mon corps mais qu’il m’a juste fait prendre confiance en moi… Ils diront bien ce qu’ils voudront, mais je parie très cher qu’ils n’ont jamais vécu personnellement ce problème d’infertilité (hein, parce que le “c’est psychologique” qu’on te balance en pleine tronche pour te faire culpabiliser encore plus, je pourrai faire tout un article dessus !) ! Je reste persuadé que ces quelques changement dans mon mode de consommation on opéré un changement dans mon corps et dans celui de mon mari qui nous a permis de devenir parents, et cela sans passer par des traitements douloureux et difficiles à vivre.
Est-ce que cela marchera avec tout le monde ? Je suis persuadée que non, puisque chaque infertilité a ses propres causes. Mais est-ce que cela vaut le coup d’essayer ? Certainement. Au moins parce que faire attention à ce que l’on consomme ne peut être que bénéfique pour la santé en général.
Aujourd’hui mon mode de consommation a évolué et il fera l’objet d’un autre article, mais il est devenu plus stricte encore (et plus sain !). Cela peut paraître beaucoup, ou faire peur, mais en réalité il a changé petit à petit. Au fur et à mesure, un effort devenait une habitude et rendait possible un nouvel effort. Ma motivation est ma santé et celle de ma famille, et si je ne faiblis pas c’est que j’ai toujours une pensée en tête : sans une consommation saine, je ne serai peut-être pas devenue mère *!
*et ce blog n’aurait jamais vu le jour ! On peut finir sur une note d’humour quand même !