Essayons de consommer sainement

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Dans mon article “Pourquoi je suis devenue écolo” je vous ai parlé de ce qui m’avait motivée à changer mon mode de consommation. Une grossesse qui ne venait pas et un besoin de revenir au naturel ont été les éléments déclencheurs. Puis, je suis tombée enceinte et j’ai continué à essayer de consommer sainement pour ma santé, mais aussi pour celle de mes enfants. Mon mode de consommation a bien évolué depuis les premiers changements, et c’est le résultat de plus de 4 ans de petits efforts faits l’un après l’autre. Alors ne prenez pas peur en me lisant aujourd’hui car si j’avais voulu changer radicalement je pense que je n’aurais pas tenu plus d’un mois. Chaque changement a demandé un effort d’adaptation, mais petit à petit ils sont tous devenus des habitudes et ont laissé la place à d’autres efforts. Et si j’ai appelé cet article “essayons de consommer sainement”, c’est que je n’ai pas la prétention de vous présenter un mode de consommation parfait, mais plutôt mes astuces et réflexions pour faire au mieux. Car de toutes façons rien n’est immuable et il faut sans cesse être vigilant : les industriels ont leur profit comme première préoccupation et malheureusement c’est souvent au détriment de notre santé ou de l’environnement. Lorsqu’un ingrédient ou un composant est interdit pour sa dangerosité, il n’est pas toujours remplacé par un élément moins nocif, mais souvent par un élément qui n’a pas subit suffisamment de tests pour que l’on détermine son impact réel. Je sais que cela fait peur et mais c’est la triste vérité et le plus sain est d’en être conscient. Mais je vous rassure, à force de recherches, j’ai éliminé pas mal de produits industriels, mais j’en ai conservé certains car il existe une industrie respectueuse et responsable !

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Additifs, colorants, agents de texture et E en tous genres !

Dans mon premier article, je vous ai expliqué que mon changement de consommation a débuté par une règle simple : si l’on a besoin d’un doctorat en chimie pour comprendre la liste des ingrédients d’un produit, alors je ne l’achète pas ! J’avoue ne rien comprendre aux étiquettes, et à moins d’entamer de nouvelles études et de devenir chimiste, je crois que je n’y comprendrai jamais rien. Non seulement les termes sont compliqués et se ressemblent tous, mais les industriels inventent régulièrement de nouveaux procédés et utilisent de nouveaux ingrédients, il faut donc faire partie du milieu pour comprendre…

Mon principe d’élimination est donc radical, il exclut aussi des ingrédients sains, mais au moins je suis sûre qu’il ne laisse rien passer de mauvais. Et quand on sait ce qui a découler de ce changement de consommation (pour ceux qui n’ont pas lu mon premier article, la réponse est en conclusion !), on comprend que je respecte encore ce principe plus de 4 ans après l’avoir adopté.

J’avoue ne pas comprendre grand chose, mais en me renseignant, j’appris à éviter systématiquement quelques ingrédients :

  • arômes : dans nos listes d’ingrédients il s’agit d’un terme merveilleux qui peut regrouper le meilleur comme… le pire. Si les arômes utilisés étaient naturels, cela serait précisé, donc la mention “arômes” désigne généralement des arômes de synthèse. Certains sont peut être sans conséquence sur la santé et l’environnement, mais sans information complémentaire, je préfère les éviter.
  • édulcorants, aspartame : les études concernant ces substituts au sucre sont insuffisantes pour prouver leur innocuité. Pire, on les déconseille aux femmes enceintes, ce qui semble plutôt mauvais signe !
  • acide gras trans : on en a beaucoup entendu parler à une époque et les industriels les ont éliminés de leur recettes en le précisant en gros sur les paquets. Actuellement on en entend beaucoup moins parler, et j’ai l’impression de les voir réapparaître sur les étiquettes… Ils sont mauvais pour la santé (augmentent les risques cardiovasculaires).
  • Huile de palme : elle est mauvaise pour la santé si elle est consommée en excès, alors je l’évite. Mais le plus gros problème qu’elle pose est environnemental (déforestation et disparition d’espèces). Deux bonnes raisons de la fuir.
  • E 150d : ce colorant est présent dans de nombreux produits de couleur “caramel” notamment dans le Coca (facile à éliminer de l’alimentation quotidienne). Mais il est aussi présent dans la plupart des vinaigres balsamiques… Je vérifie donc systématiquement les étiquettes de ce vinaigre et pour en trouver un sain, je dois généralement me rabattre sur le vinaigre balsamique bio (et souvent bien plus cher).
  • La cochenille : voilà un colorant tout ce qu’il y a de plus naturel et pour lequel j’ai souvent dit “aucun risque, c’est un colorant naturel, on peut en consommer”. Et finalement j’ai appris que son mode d’extraction utilise des produits nocifs pour la santé qui subsistent en résidus dans le produit final… Bref, il faut se méfier de tout. La cochenille permet une jolie couleur rouge, je préfère maintenant l’éviter et manger des aliments aux couleurs plus fades.

Pour plus d’informations : voici un classement des additifs selon leur dangerosité, et sur le même site, vous pouvez retrouver cette liste classée par thème (colorant, conservateur…).

Les fruits, légumes et céréales

L’offre pour manger des fruits, légumes et des céréales sains et dans des conditions respectueuses de l’environnement est devenue très importante. Les épiceries bio et de vrac sont de plus en plus nombreuses, tout comme les AMAPs qui proposent chaque semaine un panier issu de l’agriculture locale qu’ils livrent parfois même sur notre lieu de travail. Après plusieurs essais, nous avons pris l’option du panier bio livré au travail. Chaque semaine je reçois un carton plein de fruits et de légumes variés (certaines AMAP ont tendance à livrer les mêmes fruits ou légumes pendant toute une saison, d’autres en élargissant le nombre d’agriculteurs partenaires parviennent à proposer plus de variété) et je ne me pose pas la question de ce que je vais devoir acheter. Ne consommer que des fruits et légumes frais suppose de cuisiner un peu plus, mais c’est compensé par le temps que nous gagnons en faisant nos courses.

Nous avons fait le choix des légumes frais par élimination. Tout d’abord, nous avons éliminés les aliments surgelés : en médecine traditionnelle chinoise, les aliments ont des propriétés chaudes ou froides qu’ils perdent s’ils ont été congelés (pour plus d’information sur les aliments en médecine chinoise je vous conseille Ces aliments qui nous soignent ). Ayant eu recours à cette médecine à plusieurs moment de notre vie, nous continuons à suivre certains principes et respectons donc cette éviction des aliments surgelés. Nous avons également éliminé les légumes en conserve : vous vous souvenez de l’éviction des BPA dans les biberons ? La loi a prévu une interdiction des BPA par palliers : s’ils ont été éliminés des objets destinés aux enfants (biberons, cuillères…), on pourra en trouver encore pendant quelque temps dans les objets destinés aux adultes, et notamment dans la pellicule de plastique qui entoure l’intérieur des boîtes de conserve… Dans quelques mois il n’y en aura plus, mais des études incriminent déjà les composants utilisés en remplacement des BPA. Il est donc très difficile de savoir ce qu’il y a dans le conditionnement de nos aliments, le plus simple et le plus sûr pour moi est donc d’éliminer ce conditionnement. Voilà pourquoi nous avons choisi de consommer des fruits et légumes frais.

Il y a certains aliments de cette catégorie que je ne consomme plus (ou alors très rarement) pour diverses raisons :

  • Les fruits exotiques : fruit de la passion, fruit du dragon, mais aussi banane ou avocat. Ce sont des fruits qui ne poussent pas dans nos régions, le bilan carbone de leur transport est donc très lourd, et je suppose que pour qu’ils supportent le voyage ils doivent être bourrés de pesticides et conservateurs…
  • Le maïs : la culture du maïs est très gourmande en eau, et si c’était un aliment destiné aux animaux au début du XXème siècle, sa production a largement augmenté quand les gens se sont mis à en manger. Un autre point me pose problème : en 2011 32% de la production de maïs était OGM (source). On peut penser que ça ne représente qu’un tiers des récoltes, mais sans connaître la dangerosité de ces cultures pour notre santé, un tiers me paraît déjà être beaucoup. Je ne mange donc pas de maïs en tant que légume, mais je ne consomme pas non plus de fécule de maïs ou d’amidon de maïs souvent présents dans les listes d’ingrédients.
  • Le soja : En 2011 c’est 75% de la production de soja qui était OGM ! Je n’achète donc pas de produit contenant du soja, bien que ça soit un aliment bien pratique (surtout quand on ne mange pas de viande). La seule exception est la sauce soja : j’aime la cuisine asiatique alors je fais parfois une petite entorse ! (il s’agit de faire au mieux, pas de se priver de tout non plus !)

La viande

Nous ne sommes pas végétariens, et pourtant nous ne mangeons quasiment pas de viande. Il est rare que j’en achète. Tout d’abord parce qu’il suffit de manger de la viande une à deux fois par semaine pour avoir tous les apports protéiniques nécessaires. Non, soyons honnête : en fait, les régimes végétariens sont tout à fait suffisants (j’en reparlerai très prochainement à l’occasion de la présentation d’un livre que je lis en ce moment), et quand on dit que manger de la viande 2 fois par semaine suffit, cela signifie que plus serait peut-être trop.

Pour réduire ma consommation de viande, j’ai commencé par ne plus en manger le soir et par la remplacer de plus en plus souvent par du poisson. Et finalement, constatant que le poisson était souvent pollué (notamment aux métaux lourds, nos mers en étant pleines), j’ai réduit également ma consommation de poisson (pas plus d’une fois par semaine) et je me suis penchées sur les recettes végétariennes. Mais même si je n’en ai pas envie tous les jours, j’aime trop mon morceau de steak ou mon petit poisson à la vapeur une fois de temps en temps pour devenir végétarienne. Je continue donc à en consommer, mais seulement de temps à autres, et de manière raisonnée.

La raison me pousse à consommer de la viande bio autant que faire se peut, mais son prix souvent élevé ne me le permet pas toujours. Il y a là encore des aliments que j’ai proscrit :

  • le porc et le poulet : j’exagère en disant que je les ai proscrits car s’ils sont certifiés bio ou qu’ils proviennent d’un élevage raisonné, je n’ai rien contre. Mais ce sont des viandes très consommés et qui ont donné lieu à des élevages intensifs, sans respect de l’animal et utilisant des méthodes nocives pour notre santé. Le porc par exemple est souvent bourré d’antibiotiques (qui évitent la prolifération de maladies propagée par le manque d’espace et les nombreuses blessures que les animaux peuvent se faire). Ces antibiotiques passent dans la viande, et nous les consommons donc à notre tour. Or, cette surconsommation d’antibiotiques, est non seulement absurde puisque nous ne sommes pas malade, mais elle peut nous faire développer une résistance qui rendrait les antibiotiques inefficaces lorsque nous en aurions besoin. Pour toutes les autres viandes, je reste vigilante quant à la provenance et je préfère les viandes issues de petites exploitations. Là encore, l’Amap est un bon moyen de trouver des produits sains, même si toutes ne proposent pas de viandes.
  • le saumon : la Norvège, premier producteur de saumon déconseille à ses femmes enceintes d’en consommer. Le saumon d’élevage vit souvent dans des conditions déplorables tant pour le respect de l’animal que pour la prolifération des maladies ! Les poissons vivent entassés et se blessent entre eux, et là encore on use des antibiotiques à outrance plutôt que de régler le problème à la source : offrir des conditions de vie digne de ce nom à l’animal… En ce qui concerne le saumon sauvage, celui-ci est très dur à trouver. Dans ma vie je n’en ai mangé que 2 fois, mais je m’en souviendrai longtemps car le goût du saumon sauvage n’a rien à voir avec le goût du saumon qu’on mange habituellement (et qui est souvent étiqueté comme saumon sauvage, alors qu’il n’est que “semi sauvage”). J’ai eu l’occasion d’en manger dans un restaurant scandinave et sur un marché scandinave, je n’ai donc aucune idée d’où l’on peut en acheter…

Mes aliments bios

Il y a certains aliments que je consomme toujours bio : les produits laitiers et les œufs. J’ai pris cette habitude très tôt car le livre Ces aliments qui nous soignent affirme qu’ils perdent leurs propriétés (selon la médecine traditionnelle chinoise) s’ils ne sont pas bio. J’ai vite constaté que leur goût était bien meilleur, alors l’effort n’a pas été difficile à faire.

Attention : les normes de l’agriculture biologique ne sont pas les mêmes partout ! Si vous achetez du bio espagnol, il sera moins cher que du bio français, mais il sera aussi moins bio… J’achète donc des produits français (et si possible locaux, et pour cela l’Amap m’est bien utile car c’est elle qui sélectionne les producteurs).

Le cas du sucre

Le sucre blanc n’a pas bonne réputation. Non seulement il excite beaucoup nos enfants, mais sa fabrication pose également des problèmes. J’avais entendu dans une émission que les produits utilisés pour fabriquer le sucre blanc étaient nocifs. Bien qu’on trouve seulement des résidus dans le produit fini, la surconsommation de sucre amène immanquablement à une surconsommation de ces résidus (qui au final deviennent des doses inacceptables). Dans la même émission, on expliquait que le sucre roux était plus mauvais encore car il s’agit d’un sucre blanchi auquel on a ensuite ajouter un arôme et une couleur.

En remplacement, la personne proposait des sucres naturels comme le miel ou le sirop d’agave, mais aussi le sucre intégral. À l’époque où j’ai vu cette émission, je n’avais pas trouvé ce sucre intégral, j’ai donc consommé beaucoup de sirop d’agave. Aujourd’hui, le sucre intégral (ou sucre complet) se trouve dans tous les hypermarchés et les magasins bio, et il est toujours proposé bio ou issu du commerce équitable. Il a donc remplacé le sucre blanc à la maison, même si j’ai encore parfois du mal à trouver le dosage exacte pour mes recettes. C’est un sucre qui a un petit goût de caramel, ou parfois de réglisse (oui, c’est un produit qui a été peu modifié, il est soumis aux saisons, au climat, et le goût peut changer), à la première ouverture du paquet une odeur très particulière se dégage, mais il ne faut surtout pas s’arrêter à ça.

Mes ustensiles de cuisine

Lorsque Colombe était bébé, on m’a plusieurs fois offert des assiettes et des bols en plastique pour son repas. Ils sont très jolis et colorés, mais un détail a éveillé mes soupçons : les emballages ne faisaient pas mention de “vaisselle pour bébé” mais de “dînette pour bébé”. Or, une dînette est un jouet ! Après renseignement, il s’est avéré qu’aucun de ces sets de couverts n’était adapté au repas et que les plastiques utilisés libérent de nombreux composants toxiques lorsqu’on les chauffent (ou qu’on les place au contact de la chaleur). Je me suis un peu renseignée sur les plastiques qu’on peut utiliser en cuisine, mais j’ai vite compris que même pour ceux qui sont de bonne qualité, l’usage alimentaire est à éviter. Comme à mon habitude, j’ai donc supprimer mes ustensiles en plastiques : les enfants mangent dans de petits bols en céramique ou dans les mêmes assiettes que nous. Il faut être très vigilant au départ car l’enfant risque de renverser et casser son bol, mais l’enfant prend vite l’habitude. Colombe a fait tombé un bol une fois, et cette aventure l’a tellement surprise qu’elle n’a plus jamais cherché à toucher à son bol ou son assiette sur la table ! (pour Petit O’ nous sommes en plein dans cette période d’apprentissage !)

J’utilise parfois du silicone, mais là encore il faut être vigilant ! Le silicone doit être de très bonne qualité pour être sain, il est donc hors de question d’acheter des moules pas chers dans une solderie ! Mais certaines marques très réputées sont tout à fait fiables.

En revanche, j’ai encore beaucoup d’effort à faire en ce qui concerne les poêles et casseroles. J’ai encore beaucoup de teflon, qui plus est, pas toujours dans un excellent état. Or, la moindre rayure est mauvaise pour la santé. Ma mission de l’été sera donc de remplacer mes ustensiles (probablement par de l’inox) !

Produits d’entretien

Voilà un domaine dans lequel il a été très facile de tout changer (ou presque) ! Je fabrique mes produits d’entretien moi-même et je les trouve très efficace (même s’il faut ajouter un peu d’huile de coude à chaque fois). Je pense que ce qui nous retient le plus de fabriquer nos produits d’entretien, c’est la peur qu’ils ne soient pas réellement efficace, et cette peur est entretenue par le fait qu’on ne peut pas savoir à l’œil nu, s’ils éliminent bien tous les germes. Par peur on en revient vite à des produits industriels pourtant bourrés de cochonneries (certains sont très allergisants) ou à notre bonne vieille eau de Javel pourtant mauvaise pour la santé…

Mes recettes :

  • Nettoyant multiusage : vinaigre blanc dans lequel j’ai fait macérer des écorces d’agrumes et auquel je rajoute une cuillère de bicarbonate de soude et quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé.
  • Nettoyant sols : eau (2L), quelques copeaux de savons de Marseille, 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé, et 2 gouttes d’une autre huile essentielle pour le parfum (lavande l’hiver, citronnelle contre les moustiques l’été).
  • Nettoyant toilettes : je commence par détartrer ma bouilloire avec du vinaigre blanc, je verse 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude dans les toilettes et je verse le vinaigre qui a servi à nettoyer la bouilloire (il n’y a pas de petites économies !).

Je ne suis pas encore passé au liquide vaisselle maison car j’ai un gros bidon à terminer. Quant à la lessive, j’utilise une lessive écologique (l’Arbre Vert) et je ne pense pas à changer car chaque changement a engendré des poussées d’eczéma chez ma fille. En revanche je n’utilise pas d’assouplissant, à la place je mets 2 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie.

Mes cosmétiques et mes produits d’hygiène

Je termine par mon point faible, car si les étiquettes des aliments sont parfois difficile à décrypter, celles des cosmétiques le sont encore plus ! Fidèle à mon habitude, j’ai éliminé tout ce qui était superflu ! Je ne me maquille plus (ou alors juste pour les grandes occasions !), je ne porte plus de vernis (ou juste du vernis pour enfant à base d’eau, même s’il s’écaille facilement), je n’utilise plus d’après-shampooing depuis plus de 4 ans, et depuis un an je n’utilise plus de shampooing non plus !

  • Le no-poo : on peut tout à fait laver ses cheveux sans shampooing et cela fait un an que je procède ainsi. Je n’ai pas de conseil à vous donner car j’ai encore du mal à trouver un équilibre et que de toutes manières cet équilibre est très personnel. Mais pour celles qui se disent qu’avec des cheveux courts, peut-être, mais avec des cheveux longs ça doit être une vraie galère, sachez que j’ai les cheveux très très longs (en bas du dos), ça n’est donc pas un problème. J’ai encore du mal à trouver une recette qui me convient, mais il y a quelques semaines après avoir lavé mes cheveux avec un shampooing du commerce, j’ai eu l’impression d’avoir passé ma tête au détergeant et ça n’était franchement pas agréable. L’équilibre est donc difficile à trouver, mais je ne reviendrai pas au shampooing classique. Si vous voulez débuter le no-poo, je vous laisse consulter le dossier de Antigone XXI sur le sujet.
  • Le savon : pour le corps, j’utilise ce qu’il y a de plus simple, un savon naturel et sans parfum (savon de Marseille, savon d’Alep…) et bien sûr en pain, et non en gel ! Et non, ça ne dessèche pas la peau !
  • Pour l’hydratation de la peau : une noix de beurre de karité pur et bio dans le bain. En fondant, elle laissera une pellicule sur la peau.
  • Pour l’hydratation des cheveux : de l’huile de coco bio. Ici elle hydrate les cheveux de toute la famille et elle est très efficace pour démêler les boucles pleines de nœuds de ma fille. Elle nous permet d’éviter les produits démêlants efficaces mais pleins de cochonneries.
  • Les protections féminines réutilisables : Depuis plus de 4 ans je suis passée à la cup. J’ai la chance d’en avoir trouvé une qui me convenait dès le premier essais et j’ai jamais ressenti d’inconfort. Pour compléter, j’utilise des protèges slips lavables. Il faut s’habituer au fait qu’il ne sont pas collés au sous-vêtement et qu’ils peuvent tourner, mais globalement ils tiennent bien. Et ça n’est qu’un petit soucis quand on pense à la pollution générée par la production des protections jetables (et de leur traitement une fois jetées), mais aussi au danger qu’elles représentent pour la santé (risque de choc toxique, ce risque est minime, mais il existe, une adolescente est d’ailleurs décédée il y a quelques mois…). Dernier point en faveur des protections lavables : leur prix. Une coupe menstruelle coûte une quinzaine d’Euros et peut être utilisée pendant 10 ans.
  • Les couches : ici les enfants sont en couches lavables, du moins la majeur partie du temps. Il m’arrive de leur faire porter des couches jetables, mais alors je choisi des couches écologiques, plus respectueuses de l’environnement et contenant moins de produits nocifs (oui, même dans les couches il se peut qu’il y en ait, mais ça vous ne le saurez pas, puisque les fabricants n’ont pas l’obligation d’afficher la composition de leur produit !). Je vous dit tout sur nos couches pour la journée ici, et sur celles de la nuit ici.

Je me rends compte en écrivant ces lignes que j’ai déjà pas mal d’astuces, mais il y a des points faibles. Aucun produit naturel n’a su soulager l’eczéma de ma fille, j’utilise donc des produits achetés en parapharmacie (ici) qui me semblent de bonne qualité et qui sont de toute façon les seuls à soulager ma fille. Un autre point faible est le dentifrice : il paraît que certains sont pleins de mauvais ingrédients, mais je n’ai pas la capacité pour me rendre compte. Quant aux méthodes naturelles que j’ai testées, je les ai trouvées irritantes pour ma bouche…

Cet article est déjà bien assez long, même si je pourrais rajouter beaucoup de choses ou rentrer plus en détails pour d’autres. Je vous encourage à me donner vos astuces en commentaire ou à me solliciter si vous voulez que j’aborde un sujet plus en détail (à condition que vous soyez patients, car il me faudrait alors faire beaucoup de recherches, et de toutes façon, je n’écris jamais mes articles très rapidement).

Gardez à l’esprit que cet article n’est là que pour faire un état des lieux de ma manière de consommer. Je ne prétends donner de leçon à personne, chacun agit à sa manière, selon ses moyens, ses capacités (en temps, en argent, en énergie), et mon mode de consommation n’a rien d’immuable. Au gré de mes découvertes, il se peut que je devienne plus stricte sur certains points et plus souple sur d’autres. Comme je l’ai dit en introduction, les industriels changent souvent leurs procédés, il se peut donc qu’un produit qui était bon avant ne le soit plus, ou l’inverse. Le seul conseil que je peux éventuellement donner :

Si vous désirez changer pour un mode de vie plus sain, ne vous imposez aucun changement radical, mais procédez par étape. Commencez par ce qui vous semble le plus simple. Chaque étape est un effort et quand cet effort devient une habitude, on peut passer à l’étape suivante.

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26 commentaires sur “Essayons de consommer sainement

    Maelivia a dit :
    17/06/2016 à 10:41

    Ton article est un mine d’or. Je suis encore loin de tes résultats pour ce qui est de consommer sainement, mais je chemine peu à peu vers une vie plus respectueuse de l’environnement et d’une alimentation plus saine. Je retiendrai pas mal de piste que tu as abordé. Merci pour le partage de ton expérience.

      mamanadada a répondu :
      17/06/2016 à 11:08

      Avec plaisir ! C’est toujours agréable de partager !
      Ne prends pas peur, comme je le dis, mon mode de consommation est le résultat de 4 ans de petits changements successifs ! D’ailleurs si tu as des conseils, n’hésite pas !

        Maelivia a dit :
        18/06/2016 à 13:17

        J’ai commencé à me poser des questions sur ce que je mangeais il y a un peu plus d’un an. Je souffrais de migraines chroniques et un ostéopathe m’avait laissé entendre que cela pouvait venir du foie, donc de l’alimentation. Ce que m’a confirmé un diététicienne. C’est difficile de changer radicalement d’alimentation et encore plus de mode de vie. Tu le dis bien dans ton article, ça prend du temps. Récemment, je me suis achetée un bouquin qui m’aide à mieux choisir mes produits alimentaires: “Le bon choix au supermarché” du collectif La Nutrition. Certaines grandes marques alimentaires, les produits de supermarchés et même certaines marques bio ont été mises au ban d’essai sur le point de vue nutritionnel, diététique et surtout tout ce qui concerne les additifs. Il y a parfois de sacrés surprises. Je ne fais plus mes listes de courses sans 😉

    Le Rire des Anges a dit :
    17/06/2016 à 10:53

    Il est parfait cet article! Je suis en pleine réflexion sur le sujet (en terme d’alimentation nous avons diminué et éliminé certain produit) par contre il fait que je me pense sur les produits d’entretien et les produits de beautés…
    Mais je le fais en douceur parce qu il faut faire suivre toute la petites famille!! 😉

      mamanadada a répondu :
      17/06/2016 à 11:11

      Tu as raison de le faire en douceur. J’ai la chance d’avoir un mari qui est très motivé et volontaire, mais nous mêmes nous préférons faire les choses petit à petit ! Des changements trop radicaux risqueraient d’être démotivants et d’avoir l’effet inverse !
      Les produits d’entretien et les cosmétiques me semblaient très difficiles à remplacer. Finalement les changements se sont fait très facilement pour les produits d’entretien (bon, je frotte quand même plus qu’avec les produits agressifs du commerce !). Pour les cosmétiques, je tatonne encore, mais je me penche sur la question !
      Bon courage !

    Weena a dit :
    17/06/2016 à 12:02

    ouhaou, trop d’info d’un coup XD
    Je suis en train de faire la migration vers une meilleur consommation : moins de déchets, moins de produits toxique, moins de viande, consommer plus frais et local.
    On a un maraîcher bio juste à coté qui propose des paniers de légumes et pour la viande, à terme, on voudrait un grand congélateur pour acheté en gros chez des exploitants choisis avec soins 😉
    Les cosmétiques et les produits d’entretiens, je me tourne vers le bio.
    Pour le sucre roux, il faut que je re-regarde, il me semble qu’il y en a un qui est bien du sucre moins raffiné que le blanc et non pas un blanc recoloré …

      mamanadada a répondu :
      17/06/2016 à 12:11

      J’avais un peu peur que ça fasse trop d’un coup et j’ai hésité à publier l’article sous cette forme. Et je me suis dit qu’ainsi je pouvais laisser la possibilité à mes lecteurs de cerner mon mode de consommation de manière globale et de me poser des questions ou de m’inciter à aborder plus en détail un point en particulier !
      Manger bio c’est déjà un pas énorme !
      Attention aux cosmétiques bio car certains comportent tout autant de cochonneries que les non bio. En cosmétique les conservateurs sont souvent dangereux et les produits bio (ou frais comme Lush) ont le droit d’en utiliser 🙁
      Les vrais sucres roux sont normalement appelés “sucre intégral” ou “sucre complet” c’est celui que j’utilise ! 😉

    sourismaman a dit :
    17/06/2016 à 12:38

    j’ai adoré lire ton billet avec des belles pistes explicatives, on va se rejoindre très prochainement ma cop via nos billets 🙂 en tout cas merci à toi, car j’ai noté des idées que je n’avais pas encore entreprise comme le shampoing par exemple 🙂 des bisous

      mamanadada a répondu :
      17/06/2016 à 13:44

      J’attends ton billet avec impatience ! Bisous !

    Lo a dit :
    17/06/2016 à 15:42

    super article! je le partage dans mon prochain florilège de la blogosphère 😉
    je crois que nous sommes sur la même longueur d’ondes!

      mamanadada a répondu :
      17/06/2016 à 20:46

      Merci pour le florilège ! Tu m’enverras le lien ?
      C’est mon 2ème article sur ce thème et ce qui me rassure en lisant les commentaires c’est qu’on semble être nombreuses à être sur la même longueur d’onde !

    Claire Rêves de fripouilles a dit :
    18/06/2016 à 10:30

    Je me reconnais beaucoup dans ton article, j’essaye de faire attention aux produits que j’achète (bio, locaux, peu de viande, poissons pêchés à la ligne, produits ménages maison ou “bios”…..), récemment je suis passée aussi à la cup, c’est génial, c’est dommage qu’on en parle pas plus souvent c’est tellement plus pratique que les protections “classiques” en plus du bienfait pour nos corps et pour la planète! Bref bravo pour ce changement de mode de vie et merci pour cet article que je vais partager avec grand plaisir sur ma page blog et ma page perso !!!

      mamanadada a répondu :
      20/06/2016 à 12:26

      Bravo à toi aussi et merci pour le partages !
      C’est drôle j’ai l’impression qu’on parle beaucoup de la cup, mais j’ai peut être cette impression car ce sont des sujets qui m’intéresse et que je vais chercher par moi-même.

    Calouve a dit :
    19/06/2016 à 22:16

    Ton article est super intéressant!
    Je l’ai mis en favoris, car comme tu le dis, il faut y aller par étapes, du coup, j’y reviendrais régulièrement pour m’aider!
    Certaines choses dans ton article me rassurent, je me dis que je suis sur la bonne voie (le lait, les oeufs, l’aspartame, l’huile de palme
    Pour beaucoup, j’ai encore pas mal de progrès à faire, même si je fais de plus en plus attention.
    Merci beaucoup en tout cas, ton article est inspirant!

      mamanadada a répondu :
      20/06/2016 à 11:58

      Merci à toi pour ton retour ! Ça me fait tellement plaisir de voir qu’on est nombreux à vouloir adopter un mode de vie plus sain et plus raisonné. Bien sûr nous en sommes tous à des stades différents (et comparé à certains, moi aussi j’ai des progrès à faire !), mais l’important c’est la volonté !
      N’oublie pas, c’est petit à petit qu’on obtient des résultats !

    Emilie a dit :
    25/06/2016 à 07:14

    Nous aussi on essaie de bien consommer mais pas toujours facile! Est-ce que tu aurais des exemples de menus à nous conseiller ou des recettes faciles? Je suis preneuse.
    Bise

      mamanadada a répondu :
      26/06/2016 à 13:16

      L’important c’est de choisir de bons produits et avec les fruits et légumes bio tu as déjà une bonne base ! Toi en plus tu as la chance de pouvoir les faire pousser dans ton jardin c’est génial !
      Tape “recette” dans le moteur de recherche de mon blog ou vas dans l’onglet cuisine, tu trouveras quelques recettes sympas. Et pour une recette originale et de saison je te conseille ma pizza 100% légumes ! Tu fais la pâte avec des courgettes ou du choux fleur, c’est super bon !
      http://adadaetaudodo.com/pate-pizza-en-legumes-sans-gluten/

    BERNARD a dit :
    05/07/2016 à 14:17

    Bonjour,
    j’aime bien ton article. c’est enrichissant et éducatif en même temps. c’est vrai tout ce qui écrit et j’affirme.
    les produits ne sont pas seulement avaler pour remplir le ventre, mais il faut savoir toutefois le bien-être et la santé qu’ils apportent.
    Ce qui est vraiment intéressant également ce que, vous avez rajouté quelques astuces pour bien-être féminine. LIKE
    http://dago-agrosourcing.bio/

    Gabrielle a dit :
    29/07/2016 à 23:10

    Hey. C’est vrai que j’avais eu un moment de choc quand tu m’avais dit à l’époque “on n’a pas de shampooing”. Mdr. Pour ma part, j’ai fait un voyage en Crète cette année et on a visité un producteur d’olives et d’huile d’olives. Il nous a fait part de nombreuses choses. La première, c’est de fuir l’huile d’olive en bouteille plastique. Il se trouve que naturellement, tout produit qui se trouve dans une bouteille en plastique va au fur et à mesure incorporer des éléments de cet emballage, et cela est d’autant plus valable avec l’huile d’olive. Il m’a également indiqué que l’huile d’olive en bouteille en verre, n’a en fait aucune réelle date de péremption, l’huile va juste évoluer et devenir un peu plus caractérielle point de vue du goût. Il a donc dit que le mieux était l’huile en bouteille en verre ou celle en bidons car ces bidons sont spécifiques pour conserver de l’huile. Autre détail, depuis quelques temps, y’a une nouvelle tendance dans les huiles, c’est de marquer en tout petit “huiles venant de l’Union Européenne et de l’extérieur”. L’autre jour, à mon supermarché, j’ai pu constater que même des marques réputées, et pas forcément bon marché se fournissaient donc en dehors de l’Union Européenne. Cela reste évasif. Même l’huile bio était concernée, j’étais sidérée. Déjà que je suis choquée de savoir que 90% des cornichons en France viennent d’Inde, il n’y a plus qu’un seul producteur de cornichons en France…

      mamanadada a répondu :
      30/07/2016 à 09:40

      Hihi ! À cause du shampooing, tu as dû te dire que tu allais passer de supers vacances chez tes copains crados !!!
      Cela fait des années que je n’achète plus l’huile qu’en bouteille en verre. Il y a quelques années j’avais acheté une bouteille en plastique et après quelques semaines elle a eu un goût rance, pire, on aurait dit de l’huile de moteur (oui car l’UE est un territoire merveilleux dans lequel on autorise une certaine quantité d’huile de moteur dans les huiles alimentaires !)… Je n’ai plus jamais acheté d’huile dans un contenant en plastique. Mais j’avoue ne pas faire attention à la provenance. J’y serai plus sensible maintenant merci !

        Gabrielle a dit :
        30/07/2016 à 10:03

        C’est surtout que ce n’est pas très commun. Je connaissais bien évidemment les shampooing aux oeufs, au lait de coco etc, mais la plupart des gens font ça de manière occasionnelle. C’est quelque chose qui, comme la javel, est passé dans les habitudes, cela ne nous effleure même pas une vie sans, pourtant… Je suis sûre que c’est tout à fait faisable. J’ai surtout été étonnée, pas révoltée mdr
        Pour l’huile d’olive. J’avoue être une grosse folle sur les provenances. D’une j’ai tendance effectivement à bannir tous les produits à partir du moment où y’a marqué huile de palme ou bien huiles végétales (ce qui signifie huile de palme en fait). Comme la législation oblige à indiquer les provenances globales, ils contournent comme ça la loi. Genre, on vous dit que ça vient pas d’Europe mais pas d’où exactement. Y’a des chances que ces huiles viennent des pays du Maghreb, mais comme les cornichons viennent d’Inde, je me dis que je serais bien étonnée de l’origine des olives. Comme tu en parles dans ton article, je regarde les provenances des produits, et aucun intérêt à faire venir des produits que l’on peut produire chez nous. Je ne me suis toujours pas remises des pommes venant du Vénézuela ou je ne sais plus quel pays de l’Amérique du Sud… vendus en supermarché en Normandie… oui ils ont osé. MÉCREANTSSSSSS

          mamanadada a répondu :
          30/07/2016 à 10:09

          Je fais très attention aux provenances pour les fruits et légumes, car comme tu dis, des pommes du Vénézuela en Normandie c’est hallucinant ! Dans le même genre, les herbes de Provence vendues sous ce nom viennent souvent d’Europe de l’Est… Je fais aussi attention à l’huile de palme (ou huile végétale), mais qu’est ce que c’est difficile de l’éviter parfois !!!
          Mais comme tu dis ils jouent avec les lois et c’est très difficile de connaître une provenance exacte !

            Gabrielle a dit :
            30/07/2016 à 10:52

            Oui, j’avoue que l’huile de palme est partout. De temps en temps, voulant me faire un petit plaisir, j’ai bien envie de m’acheter des biscuits (j’en mange quasiment plus mais de temps en temps le petit plaisir c’est sympa), et là, paf, huile de palme partout. Le pire je crois, c’est quand je veux m’acheter des cookies… c’est quasi mission impossible de trouver sans huile de palme. Donc bon, je prends autre chose et je glane des recettes par ci par là parce que finalement on est mieux à les faire nous même.
            Le gros problème de l’industrie agro alimentaire, c’est que les produits viennent de différents pays, transitent par un autre avant d’être transformés dans un autre pour finalement être conditionné dans un dernier. Donc en gros, ta nourriture a fait des milliers de kilomètres en Europe. Yahoo. Des fois, je me dis qu’on marche sur la tête

            mamanadada a répondu :
            31/07/2016 à 17:50

            Pour les cookies, je te conseille de regarder du côté de la marque Bonne Maman. Bon, ok je ne sais pas s’ils font des cookies, mais généralement leurs produits ont une composition saine. Ça n’est pas la marque la moins chère mais de temps en temps, ça fait pas de mal à se faire plaisir !

    […] partie de mes priorités ! (si vous l’ignoriez, la séance de rattrapage se trouve ici et ici). Alors lorsque les éditions Terre Vivante m’ont présenté le Calendrier 2017 des fruits et […]

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