Quand ma petite Colombe était toute petite (et encore un peu maintenant), une de mes…
Mon troisième accouchement d’un bébé pas pressé
Avez-vous entendu la nouvelle ? La famille À Dada ! s’est agrandie, accueillant notre Bébé Gaufrette en juillet dernier. Et encore une fois, j’ai accouché d’un bébé pas pressé… quoique…
Encore un bébé qui n’était pas pressé !
J’ai accouché de Colombe à J+5 et de Petit O’ à J+3, et l’obstétricienne qui a pratiqué mon deuxième accouchement m’avait prévenu : après deux dépassements de terme, j’avais beaucoup de chance de dépasser le terme à chaque grossesse.
Pourtant en arrivant au terme de cette troisième grossesse, j’espérais gagner quelques jours… Et malgré mon expérience, le temps m’a paru long ! Et ce troisième bébé ne semblait pas plus pressé d’arriver que les autres ne l’avaient été !
Finalement cette fois encore j’ai gagné un peu de temps, puisque c’est à J+2 que Bébé Gaufrette est arrivée !
Dépassement de terme : de rendez-vous en rendez-vous
Les rendez-vous de dépassement de terme ça me connaît : pour Petit O’ j’en avais eu 3. Alors je sais qu’on y arrive incrédule et qu’on en ressort avec désillusion…
Nous sommes le 15 juillet 2020, jour du terme et j’arrive à l’hôpital en sachant au fond de moi que ça n’était pas encore le moment. Mais j’avais espoir qu’on m’annonce que la dilatation avait commencée. Un mois avant j’étais déjà dilatée à 2, ce qui m’avait valu le faux espoir d’accoucher un peu avant le terme. La sage-femme m’examine : ça n’a pas bougé, je suis toujours à 2. Voilà la désillusion ! Si ça n’a pas bougé en un mois, pourquoi espérer que ça change dans les jours qui viennent ?
Je demande alors à la sage-femme si elle peut essayer de décoller la membrane. La sage-femme n’avait pas réussi à le faire dans les jours qui ont précédé mon deuxième accouchement, mais ses manipulations avaient tout de même aidé le travail à se mettre en route. Cette fois, ça marche ! Je repars chez moi certes, mais avec la membrane décollée et l’espoir d’un travail imminent…
… 17 juillet 2020, 6h00 du matin : pour la première fois de ma vie des contractions me réveillent. Des contractions j’en ai eu dans ma vie : à partir de 18 SA pour les 2 premières grossesses, et à 26 SA pour celle-ci. Mais jamais aucune contraction ne m’avait réveillée. Alors cette fois je sais : même si elles ne sont pas régulières, ces contractions sont le signe d’un début de travail. C’est pour bientôt !
14h : J’ai toujours ces mêmes contractions espacées de 10 à 15 minutes mais très irrégulières. J’arrive à mon deuxième rendez-vous de dépassement avec confiance. La sage-femme m’examine. Et là c’est la douche froide : toujours à 2 ! Ça n’a pas bougé ! La sage-femme me renvoie chez moi en me conseillant de marcher. “Ça peut aider…” et en me disant que si rien ne se passe d’ici-là, j’entrerai à l’hôpital 2 jours après pour un déclenchement le lendemain. Mais en me disant au revoir, elle a un petit sourire qui laisse apercevoir sa pensée : “vous n’aurez pas à attendre pas jusqu’à dimanche”.
Retour à la maison… et appel de la gynéco !
Je rentre encore à la maison. Toute la famille est surprise car cette fois, car mes contractions avaient été plus forte que d’habitude et je pensais vraiment rester à l’hôpital.
La sage-femme m’a dit d’aller marcher… Ma mère me propose donc de les accompagner, mon père et elle, jusqu’au supermarché à quelques centaines de mètres. Nous nous mettons en route, doucement… Le ventre de 9 mois, les 12 kg de plus sur la balance, les poumons compressés, tout ça me ralenti beaucoup et la moindre sortie est devenue un expédition.
Sur le chemin je reçois un message de la gynécologue qui a suivi le début de ma grossesse à Dubaï. Elle se souvient que je devais accoucher ces jours-ci et vient aux nouvelles. En lisant son message, soudain… “Oh !”
Je viens de perdre les eaux, en pleine rue, et je suis en train d’inonder le trottoir !
Ma mère retourne à la maison pour garder Colombe et Petit O’ et pour que mon mari puisse venir me chercher en voiture.
Je reste avec mon père, sur le bord du boulevard, près d’un arrêt de bus très fréquenté et en pleine heure de pointe… Les eaux continuent de se déverser en petit ruisseau sur le trottoir… Niveau discrétion on a fait mieux. Mais par chance, il fait près de 30°, au moins je n’ai pas froid.
Il est 16h30 et dès la rupture de la poche des eaux les contractions se sont intensifiées considérablement et sont devenues très régulières et rapprochées de seulement 5 minutes. Comme ses frères et sœurs, Bébé Gaufrette arrivera avec plusieurs jours de retard, mais le travail semble se mettre en route rapidement. Alors elle est peut-être un peu plus pressée que les autres finalement !
Après 3 contractions, mon mari arrive en voiture. Nous filons aux urgences de la maternité…
07/09/2020 à 16:14
Eh ben tu en as eu du courage. Moi une fois et c’était très dur.
J’ai raconté aussi mon accouchement sur mon blog et c’était pas fameux.
Tu peux le découvrir ici, si le coeur t’en dis : https://ideessoaddict.blogspot.com/2019/12/deroulement-accouchement.html
Si ça peut t’intéresser j’ai publié aujourd’hui cet article ci sur la trottinette Mini de Micro Mobility : bit.ly/3lZKp2P
Bises
Sophie
09/09/2020 à 11:12
Merci pour ton témoignage ! J’irai lire cela tout à l’heure !
ça n’est pas facile de se remettre d’un accouchement difficile. j’ai connu ça pour mon premier accouchement, et heureusement, les 2 suivants ont été bien plus doux !
27/09/2020 à 08:02
[…] en pleine heure de pointe ! Si vous n’avez pas lu ce récit, la séance de rattrapage est ici […]