Voyages
Les toilettes à Dubaï – À Dada à Dos de chameau !
Parmi les questions qu’on m’a posées sur Dubaï, figurait “À quoi ressemblent les toilettes à Dubaï ?“. Assouvir ses besoins naturels est vital, alors il est tout à fait normal qu’en voyageant, on se demande sur quoi on va s’assoir. D’autant qu’en matière de toilettes la diversité est immense ! Il y a presque autant de modèles de toilettes que de cultures dans le monde. Car oui, aller au toilette est culturel (alors n’allez pas dire que ce blog n’est plus ce qu’il était et qu’il s’abaisse à des sujets bassement primaires -et racoleurs, avouez-le secrètement ça vous intéresse ) ! Mais entrons dans le vif du sujet (si vous me passez l’expression).
À quoi ressemblent les toilettes à Dubaï ?
Dubaï possède le plus grand centre commercial du monde, la plus haute tour du monde et la plus grande roue du monde, mais au risque de vous décevoir, les toilettes à Dubaï n’ont pas grand chose d’exceptionnel. On est bien loin des toilettes chauffantes et autonettoyantes du Japon (quoique dans certains lieux bien garder, on trouve ce genre de toilettes à Dubaï). Mais malgré leur simplicité, elles ont tout de même leur petite originalité : elles sont munies d’une douche ! Bon, ok, on va plutôt parler de douchette, ou “shattaf“.
Cette douchette se trouve sur absolument toutes les toilettes que j’ai pu croiser à Dubaï. Et cela tient à une raison simple : avant d’entammer l’une des 5 prières quotidiennes, les musulmans doivent faire leurs ablutions afin de nettoyer tout leur corps. Vous comprenez donc aisément à quoi sert le shattaf !
Alors la présence de cette douchette sur les toilettes à Dubaï n’est sans doute qu’un détail, mais il m’a permis d’observer quelques comportements qu’on ne verrait pas en Europe :
- Il se peut qu’en entrant dans des toilettes publiques vous trouviez le siège complètement trempé. Soit une personne y a fait ses ablutions avant votre passage, soit la femme de ménage a nettoyé les toilettes aux grandes eaux. En tous cas, rassurez-vous, elles sont propres !
- À la plage, alors que la douche est parfois payante, certains profitent des toilettes pour se laver gratuitement. Et malgré le panneau d’interdition, ça doit être assez fréquent vu la tête de la femme de ménage lorsqu’elle constate que les toilettes ont été inondées.
- Enfin si vous réservez une chambre dans un hôtel des Emirats et que vous regardez la liste des équipements, vous remarquerez sans doute qu’on vous prévient qu’il y aura du papier toilette ! Alors pour nous, ça paraît bizarre de le préciser, mais finalement, beaucoup de gens ici se nettoient à l’eau (ce qui d’ailleurs est plutôt plus propre !).
La propreté des toilettes à Dubaï
Bon, ok, elles n’ont rien de bien exceptionnel ces toilettes mais on peut constater une chose : elles sont propres ! Cela m’a particulièrement frappée lorsque je suis arrivée. Dans les centres commerciaux, les toilettes sont généralement (pour ne pas dire toujours) impécables. D’ailleurs bien souvent il y a une femme de ménage qui ne quitte pas les lieux, et d’ailleurs il arrive souvent qu’elle nettoie les toilettes spécialement avant le passage d’un enfant (le genre de petites attentions envers les enfants qui sont très fréquentes ici). Bref, ici les toilettes les plus sales que j’ai trouvées seraient considérées de “passables” en France.
Enfin, dans les centres commerciaux, les toilettes ont généralement des chasses d’eau automatiques. Cela n’est pas très original et on en trouve en France aussi, mais cela a tout de même bien surpris ma fille les premières fois. En effet à 4 ans 1/2, elle n’était pas suffisamment grande pour bloquer le faiseau qui permet le déclenchement de la chasse d’eau et celle-ci se mettait souvent en route alors que ma fille était encore assise. Cela lui a vallu beaucoup de frayeurs au début !
Je dois aussi avouer que les toilettes publiques sont nombreuses à Dubaï (et gratuites). Il y en a dans les centres commerciaux bien-sûr, mais aussi dans les stations de métro, dans les parcs et parfois même dans certains immeubles qui bordent les promenades touristiques.
Voilà, j’espère avoir rassuré les voyageurs parurésiques et apopathophobes (respectivement ceux qui ont peur des toilettes publiques et ceux qui ont la phobie d’aller à la selle, vous voyez, on apprend des choses, je vous avais dit que cet article serait culturel !), les toilettes à Dubaï sont très accueillantes (enfin suffisamment pour ce qu’on y fait).
J’aime vous lire, n’hésitez pas à réagir en commentaire ! Avez-vous déjà rencontré des toilettes insolites au cours de vos voyages ?
Tout plaquer et partir vivre à l’autre bout du monde avec 30kg de bagages (en famille ^^)
“Chéri ! On me propose un travail à Dubaï, ça te dit qu’on aille y vivre ?”
“Oui !!!! ”
Passé la surprise et l’excitation, il a fallu organiser cette expatriation, préparer bon nombre de papiers, faire les bilans médicaux et surtout… préparer le déménagement !
Certains expatriés sont envoyés dans un pays étranger par leur entreprise, et dans ce cas, l’entreprise en question prend généralement en charge le déménagement. Ça n’était pas notre cas. Nous avons donc évalué les différentes possibilités et étant donné le prix élevé d’un transfert par conteneur (plusieurs milliers d’euros), et les risques que cela entraîne (le conteneur peut notamment rester bloquer plusieurs semaines/mois à la douane et les affaires peuvent s’abîmer à causes des conditions climatiques), nous avons pris une décision radicale. Nous allions déménager avec pour seules affaires les bagages autorisés dans l’avion !
Nous avions droit à 30 kg de bagages par personne en soute, et 7 kg par personne en cabine. Pour une famille de 4, cela représente donc 148 kg d’affaires personnelles et pas un gramme de plus ! Et vous savez quoi ? Le défi a été relevé haut la main !
Mais pas sans effort !
Ranger, vendre, donner, jeter, bref désencombrer efficacement !
L’année dernière nous vivions à Cannes, dans un joli petit appartement que nous adorions, mais que nous avions aussi beaucoup rempli, qui était devenu difficile à ranger et qui ne nous mettait plus autant en joie qu’avant (certains commencent à voir où je veux en venir avec cet article !). Il était plus que temps de faire du tri, et nous avions 3 mois pour organiser notre départ !
Au départ, la situation me paraissait insurmontable, mais sachant que je n’avais pas le choix, j’ai dû trouver une solution. J’avais entendu parler du livre La magie du rangement de Mari Kondo, et je savais qu’elle avait aidé beaucoup de personnes à faire le tri et ranger leur permettait d’entrer dans une nouvelle période de leur vie. Cette méthode me semblait convenir idéalement à notre situation !
Après lecture du livre, j’ai suivi la méthode, peut-être pas à la lettre (c’est sûr j’ai fait quelques transgressions), mais tout de même assez scrupuleusement.
Procéder par type d’objets comme dans la méthode KonMari
Le plus simple a été le tri des vêtements et textiles. Tout ce qui ne me mettait plus en joie, ce qui ne m’allait pas et ce qui était trop chaud pour que je ne m’en serve à Dubaï partait à la collecte de textile de ma ville. Mais voilà ma première transgression : j’ai gardé une petite valise de vêtement plus chaud chez mes parents qui m’attendra à chaque retour en France. Pourtant, la méthode précise bien qu’il ne faut pas vider chez soi pour encombrer chez les autres, mais ma situation rend les choses plus compliquées. Mon mari a effectué le même tri dans ses affaires. Enfin, je n’ai gardé que les habits d’été des enfants car étant encore jeunes et en pleine croissance, leurs habits de l’hiver dernier ne leur iront sans doute plus lorsqu’on retournera en France.
Contrairement à ma première impression, j’ai également réussi à me séparer facilement de toute la puériculture. Au départ, 2 choses me paraissaient difficiles à surmonter : l’attachement sentimental aux objets avec lesquels j’avais couvé mes bébés, et le temps et la logistique nécessaires à la vente d’autant d’objets. Finalement, ma cousine est tombée enceinte de son premier enfant. Je lui ai donc proposé de tout lui donner, ce qu’elle a accepté avec plaisir. Cela lui a rendu service et lui a fait faire des économies, et moi, j’ai été débarrassée, mais en même temps, je sais que toutes ces affaires servent à un bébé qui est cher à mon cœur !
Les livres pour adultes ont été facile à trier. Depuis plusieurs années maintenant mon mari et moi utilisons une liseuse. Nous qui étions si attachés à l’objet livre, au point d’en avoir des centaines, nous étions parvenus à nous détacher. Nous avons donc gardé quelques livres rares qu’on ne trouvera pas sur liseuse, et qui parfois ne sont même plus édités, et nous les avons entreposés chez des proches (ok, encore une transgression). Nous avons vendu le reste de nos livres sur “Gibert Jeunes” et “Momox”. La vente est facile et rapide grâce aux applications mobiles, cela nous a rapporté un peu d’argent pour aider à notre déménagement ! (on parle tout de même de la vente de plus de 400 livres !)
Les livres de mes enfants ainsi que leurs jouets ont été plus difficiles à trier. J’ai choisi une trentaine de livres auxquels mes enfants étaient très attachés, ou qui me semblaient importants pour leurs apprentissages (notre expatriation a aussi signé le début de l’école à la maison), et je les ai mis dans la valise. J’ai gardé d’autres livres de côté afin de pouvoir les retrouver lors de nos séjours en France. Et nous nous sommes séparés d’une partie des livres que nous avons vendu ou tout simplement donné à la crèche. J’ai procédé de la même manière pour les jouets et n’en ai gardé qu’une petite partie. J’ai privilégié les jouets de qualité que les enfants pourront utiliser pendant longtemps. Ce choix n’était pas le plus pratique puisque je me suis retrouvée avec beaucoup de jouets en bois, qui ont largement augmenté le poids des bagages !
Quant à l’équipement de notre appartement, nous avons vendu ou donné tout ce que nous pouvions. Je ne suis restée attachée qu’à une table et un fauteuil que mes parents gardent chez eux.
Mettre sa vie dans des valises
Les valises se sont remplies et organisées au fur et à mesure que le tri se faisait. Mais il faut être honnête, jusqu’à la dernière minute j’ai retiré et ajouté des choses. Donc jusqu’à la dernière minute j’ai pesé consciencieusement nos affaires.
Dans ces valises, il y avait nos vêtements, évidemment. Pliés de manière à ce qu’ils soient tous placés à la verticale pour être trouvés au premier coup d’œil comme expliqué dans le livre de Mari Kondo. Il y avait également tous les jouets des enfants, ainsi que leurs livres. Mon mari et moi avons également pris quelques livres, nos liseuses, tablettes et ordinateurs portables. J’y ai ajouté mes bijoux, quelques affaires à la valeur sentimentales (notamment des souvenirs de notre mariage), et des médicaments et des produits de beauté (seulement ceux qui m’étaient vraiment nécessaires et que je n’étais pas sûre de trouver sur place).
Bien sûr, nous ne sommes pas partis avec tout ce qui nous était nécessaire sur place. Il a fallu racheter tous les meubles (mais les gens vont et viennent à Dubaï alors le marché de l’occasion est très dynamique et fourni), ainsi que toute la vaisselle et une partie du linge de maison. Mais nous avions l’essentiel !
Aujourd’hui, nous avons un appartement meublé et équipé plus intelligemment et de manière plus fonctionnelle qu’avant. Nous avons passé plusieurs mois à faire ce tri radical et à ranger nos affaires dans nos valises, il était hors de question que nous rachetions n’importe quoi juste par envie et sans réfléchir à l’utilité ! Et finalement, même si nous nous refusons beaucoup de petits plaisirs de l’instant en n’achetant pas tout ce qui nous fait envie dans les magasins, cela nous offre une vie plus simple et un environnement plus facile à maintenir en ordre !
Notre expatriation nous a permis d’opérer un changement de vie certain en nous offrant une nouvelle culture, un nouveau climat, une nouvelle langue… Mais aussi et avant toute chose : une nouvelle manière de vivre, de consommer et de ranger !
Et vous, avez-vous lu le livre de Mari Kondo ou entamé le tri qu’elle préconise ? Seriez-vous intéressés par un article sur les rangements mis en place dans notre nouvel appartement et sur notre manière de vivre selon cette méthode au quotidien ? Racontez-moi votre expérience et posez-moi vos questions en commentaire !
Les prises électriques à Dubaï – À Dada à dos de Chameau !
Lorsqu’on voyage, l’une des préoccupations récurrentes est le branchement des appareils électriques ! Et cette question est encore plus vraie lorsqu’on s’expatrie ! Vais-je pouvoir brancher mon ordinateur ? Dois-je acheter des adaptateurs pour utiliser mon matériel électrique ? À Dubaï la question a été très vite réglée !
Les prises électriques à Dubaï
Dubaï utilise un courant à 220v et les prises électriques sont les mêmes qu’en Angleterre : 3 fiches rectangulaires.
Certaines prises peuvent se refermer sur elle-même afin de prendre moins de place dans le transport. Et ça, je trouve cela super pratique !
Et comme en Angleterre, les prises au murs ont un interrupteur qu’il ne faut pas oublier d’allumer pour que les appareils fonctionnent ! Combien de fois me suis-je demandé pourquoi mon aspirateur ne s’allumait pas après l’avoir brancher ? Et la surprise d’un téléphone déchargé le matin parce qu’on a oublié d’appuyer sur l’interrupteur n’est pas arrivée qu’à moi !
Les adaptateurs
Et voilà la bonne surprise de Dubaï (et sur ce point, je pense que Dubaï diffère de l’Angleterre) : nous n’avons pas acheté d’adaptateur pour brancher nos appareils français, mais seulement des multiprises !
Les prises multiples, même celles qu’on trouve dans les toutes petites supérettes de quartier, présentent des trous légèrement plus grands que ceux nécessaires pour faire rentrer les prises locales. Ainsi nos prises françaises aux fiches rondes rentrent sans problème ! Et cela pour le prix d’une simple prise multiple !
La séparation hommes-femmes dans le métro de Dubaï – À Dada à Dos de chameau #3
Voilà maintenant 3 semaines que je partage avec vous des petits détails surprenants de ma vie quotidienne à Dubaï dans ma série d’article intitulée “À Dada à Dos de chameau”, et cela semble vous plaire ! Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler d’un sujet qui m’intriguait lorsque j’étais en France : la séparation des hommes et des femme dans le métro à Dubaï.
Ce qu’on m’avait dit lorsque j’étais en France
Je suis venue vivre à Dubaï sans y avoir jamais mis les pieds avant, je n’avais donc que peu de connaissances du lieu. Dans mon entourage, de nombreuses personnes avaient passé des vacances à Dubaï, avaient vu une émission sur la ville ou bien avaient le cousin de la voisine de leur boucher qui y avait passé une semaine il y a 5 ans. Parmi les “préjugés” entendus sur Dubaï, il y en a un qui m’a particulièrement surprise : les hommes et les femmes ne montent pas dans les mêmes rames dans le métro !
La séparation homme-femmes dans le métro de Dubaï
En réalité, le métro de Dubaï est mixte ! Hommes et femmes peuvent donc sans problème voyager dans la même rames, ce qui évite clairement de séparer les familles ! Mais le métro (et le tramway) comprend un espace dédié aux femmes et aux enfants dont l’accès est interdit aux hommes sous peine d’amende. Elle est facilement reconnaissable car sur le quais du métro, son entrée est marquée par un panneau montrant une femme et un enfant, et au sol on remarque aisément la grosse bande rose marquée “Women and children only” (femmes et enfants uniquement)
L’espace réservé aux femmes et aux enfants est séparé des autres zones du métro par une simple ligne rose. Il ne s’agit donc pas de séparer hommes et femmes afin qu’ils ne se fréquentent pas, mais juste de créer un espace plus tranquille pour les femmes et les enfants.
Cet espace permet aux femmes qui voyagent seules de ne pas être gênées par la présence et le regard d’hommes autour. Il permet également aux enfants de ne pas se sentir importunés ou juste mal à l’aise. Comme je l’ai expliqué dans un précédent article, les gens ici se montrent parfois très proches des enfants (jusqu’à les prendre dans les bras sans rien demander) et cela a souvent mis mes enfants mal à l’aise. Lorsque je prends le métro seule avec Colombe et Olivier, je m’installe donc généralement dans cette zone car les hommes les intimident beaucoup plus que les femmes.
Plus qu’une véritable séparation, il s’agit donc d’un espace de tranquillité comme on trouve dans le métro de Tokyo également !
Pour l’anecdote, on reconnaît facilement les touristes qui n’ont pas compris que les autres parties du métro sont mixtes : les femmes sont d’un côté de la ligne rose, et les hommes de l’autre !
Le métro de Dubaï comporte plusieurs classes
Le métro de Dubaï comporte une autre séparation puisqu’il existe plusieurs classes. La classe “silver” (argent) est la classe ordinaire, celle dans laquelle se trouve la zone réservée aux femmes. La classe “gold” (dorée) est la première classe : son entrée est signalée par une ligne dorée, les fauteuils y sont plus grands, et cette fois, la zone est séparée des autres par une porte.
Le courrier à Dubaï… -À Dada à dos de chameau #2
À Dada à Dos de chameau est une série d’articles hebdomadaires dans lesquels je vous parle d’un détail de la vie quotidienne dubaïote qui m’aurait intriguée, fait sourire ou pourquoi pas énervée. Aujourd’hui je vais vous parler de la poste et du courrier à Dubaï ! Et je suis certaine que vous vous demandez bien ce que j’ai à vous raconter à ce sujet. Et pourtant dès mes premiers jours ici, un détail m’a frappée (et ça n’est pas peu dire).
Envoyer du courrier de Dubaï
Envoyer du courrier de Dubaï n’est pas très compliqué. Comme dans toutes les grandes villes touristiques, on trouve facilement des cartes postales et les magasins qui en vendent proposent aussi généralement les timbres qui permettent de les envoyer dans le monde entier.
Cependant au moment de les mettre dans une boîte aux lettres, on se rend compte qu’elles sont assez peu nombreuses ici ! On peut alors soit chercher un bureau de poste (ils ne sont pas nombreux non plus, et sont parfois cachés au fin fond d’une zone d’activité !). Mais le plus simple est de flâner dans un quartier touristique car c’est là qu’elles sont plus nombreuses.
Recevoir du courrier à Dubaï
Et voilà ce qui m’a surprise en découvrant notre nouvel appartement à Dubaï : en passant dans l’entrée de l’immeuble, je n’ai pas remarqué de boîtes aux lettres. Je me suis alors demandé si le gardien récupérait le courrier et le distribuait directement dans les appartements, mais non. Et après ma petite investigation :
Il n’y a pas de distribution de courrier à Dubaï !
J’avoue que c’est sans doute un des détails de la vie quotidienne qui m’a le plus marquée moi blogueuse habituée à recevoir de beaux produits par la poste ! .
Les personnes ou entreprises qui veulent recevoir du courrier doivent louer une boîte postale afin de le recevoir. Et pour les particuliers devant recevoir du courrier ponctuellement, la solution la plus simple est de se le faire envoyer au travail. Quant aux achats par correspondance, beaucoup d’enseignes proposent une livraison par coursier. Car si le courrier n’est pas distribué, la livraison à domicile est chose très courante ici à Dubaï !
Mattel Play Town Dubaï : le parc de jeux autour des héros de nos enfants !
Quand on passe l’été à Dubaï avec 2 enfants, les parcs de jeux d’intérieur sont un peu le nerf de la guerre ! Afin d’amuser les petits tout en évitant les grosses chaleurs, nous organisons régulièrement des sorties dans ce genre de parcs. Hier, nous avons donc passé la journée au Mattel Play Town !
Le Mattel Play Town est un parc de jeux aux 5 univers dédiés aux héros préférés de nos enfants (des héros très anglosaxons) : Barney, Thomas and Friends, Sam le Pompier, Angelina Ballerina et Bob le Bricoleur. Certains de ces héros sont bien connus des petits français, d’autres moins. Vivant à Dubaï depuis 2 mois, mes enfants ont eu le temps de découvrir les héros qu’ils ne connaissaient pas avant de visiter ce parc.
Barney
C’est une émission que j’aime beaucoup. Tout d’abord parce qu’à l’âge de 11 ans, j’ai appris l’anglais en la regardant avec ma petite cousine de 2 ans lors d’un séjour au États-Unis. Je suis donc ravie de pouvoir partager ce programme avec mes enfants ici ! J’aime aussi cette émission car elle est plutôt instructive et véhicule de belles valeurs d’amitié, de partage et de respect !
C’est donc sans surprise que je vous annonce que c’est l’univers que j’ai préféré ! En entrant dans cette zone on croirait entrer dans les décors de l’émission. Tout y est, le parc avec les arbres, le petit pont, les bancs, et les zones de jeux, et de l’autre côté, le bâtiment (une ancienne gare dans l’émission si je ne me trompe) avec son panneau indiquant les horaires de trains ! Seul détail : Colombe (4 ans 1/2) m’a fait remarquer qu’il y aurait dû y avoir une cloche à l’extérieur du bâtiment et qu’elle était manquante !
Les activités sont nombreuses dans cet univers. Les enfants peuvent jouer aux jeux du parc, faire des courses sur des petites voitures, se déguiser, jouer avec la longue vue transformée en caléïdoscope ou avec les tapis interactifs (un piano et 2 projections représentant une marre et des feuilles d’automne). Et à l’intérieur, les enfants peuvent jouer du piano et de la batterie, jouer à la dînette, dessiner, ou simplement lire confortablement installés dans les gros fauteuils !
Thomas and Friends
Il me semble que ce dessin animé est connu en France. Il s’agit de Thomas le petit Train. Nous ne le regardions pas en France, mais depuis notre arrivée à Dubaï, Petit O’ (2 ans 1/2) l’apprécie beaucoup. Il était donc fou de joie de pouvoir découvrir cet univers !
L’univers de Thomas est séparé en 2 : d’un côté un cinéma en 4D (images en 3D, fauteuils qui bougent) projetant un épisode du petit train, et de l’autre côté un parcours de jeux avec toboggans géant, piscine à balle, et obstacles rappelant le décor des chemins de fer ! Les enfants ont trouvé de quoi se défouler physiquement, et Papa À Dada ! et moi avons beaucoup apprécié la descente en toboggan !
Bob The Builder
L’univers de Bob le Bricoleur a énormément plu à Colombe et Petit O’, mais également à Papa À Dada ! Comme beaucoup de papas, lorsqu’ils s’agit de jeux de construction, il est souvent le premier !
Ici, les enfants peuvent jouer avec des briques de mousse (très solides) et construire les murs d’un bâtiment entier. Pour s’aider, ils ont une grues, des tapis roulants à actionner avec des manivelles, des brouettes pour transporter leurs briques. Ils peuvent également jouer avec les différents véhicules présents dans le programme télé ou avec de petites pelleteuses dans un bac à sable.
Cet espace est particulièrement bien fait et les enfants travaillent leur logique, la coordination des mouvements mais aussi le travail d’équipe !
Angelina Ballerina
Voici un dessin animé que nous avons découvert ici : Angelina Ballerina est une jolie petite souris qui pratique la danse classique.
Dans cet espace, les petites filles (et les garçons hein, personne n’est exclu, mais les petits garçons étaient tout de même peu nombreux) peuvent prendre des photos et faire des montages pour être habillées comme leurs personnages préférés, elles peuvent également prendre une leçon de piano, de danse et faire des activités manuelles.
Fireman Sam
Sam le Pompier est un dessin animé que nous ne connaissons pas vraiment, même si je sais qu’il a beaucoup de succès en France. Ça n’était pas un mal puisque cet univers était surtout adapté aux plus grands avec son parcours d’accrobranche assez impressionnant (mais le personnel est très présent et offre volontiers son aide et ses encouragements aux enfants qui en ont besoin). Les petits peuvent tout de même visiter une petite maison en empruntant un parcours semé d’embûches (et de passages tous petits, croyez-moi je suis allées à l’intérieur ça n’était pas du gâteau).
Bien que cette zone ne nous ai pas plus intéressés que cela, j’ai trouvé bien qu’elle soit présente. Elle offre une activité physique intéressante et motivante pour les plus grands (car il n’est pas toujours facile de contenter toute la famille lors des sorties !).
Infos pratiques
Mattel Play Town propose des spectacles tout au long de la journée. Les personnages comme Barney, Bob le bricoleur ou Sam le pompier se produisent sur scène plusieurs fois par jour, il est donc difficile de les manquer ! À l’issue du spectacle, les enfants peuvent se faire prendre en photo avec le personnage et vous pourrez bien-sûr acheter la photo à la sortie du parc (la petite photo coûte environ AED soit, 20€).
L’environnement sonore est très agréable ! L’une des choses que je déteste le plus dans les aires de jeux d’intérieurs est la musique ! Bien souvent l’on doit subir la radio et des musiques pas du tout adaptées aux enfants et au volume bien trop élevé. Ici la musique est celle des émissions présentées et le volume est si bas qu’il est parfois difficile de l’entendre. C’est très reposant d’autant qu’aux heures d’influence, les enfants font déjà bien assez de bruit !
Les boissons et la nourriture sont interdites à l’intérieur (exceptée l’eau qui est autorisée) mais il y a un petit restaurant en self service à l’intérieur du parc. Le prix n’est pas très élevé (il est dans la moyenne pour Dubaï), la est qualité tout à fait acceptable et l’on trouve des plats vraiment sains. Il y a comme toujours des pizzas, hamburgers et mac n cheese, mais on peut aussi commander une soupe, un morceau de poisson et des légumes (pour les légumes nous avons dû attendre qu’on nous les prépare car il semble que nous étions les seuls à en commander !).
J’ai trouvé le personnel très vigilant avec les enfants : tous les escalators sont gardés afin qu’aucun petit ne s’y engage seul, les enfants trouve facilement de l’aide et les animateurs viennent spontanément leur proposer des activités.
Le prix d’entrée :
- 95AED par enfant
- 55 AED par adulte
pour une journée, et toute sortie est définitive. Même si ce prix est assez élevé, il est correct par rapport aux services proposés. Et à Dubaï il n’est pas rare de trouver des réductions pour ce genre d’endroit. Avec une entrée achetée une offerte, on s’en tire pour une journée en famille pour par trop cher.
Mattel Play Town est situé au City Walk, une galerie marchande (partiellement en extérieur) proche de Down Town.
Une excellente journée à Mattel Play Town
Vous l’aurez compris, nous avons passé une excellente journée à Mattel Play Town ! Les enfants étaient heureux de retrouver leurs héros et on trouvé de nombreuses activités pour s’amuser.
Little Explorers Dubai
Voilà un peu plus d’un mois que je vis à Dubaï et je dois avouer que la ville ressemble un peu à un paradis pour les enfants (pour les adultes aussi d’ailleurs, car finalement c’est un peu LA ville du divertissement). La ville ne manque pas d’activités intéressantes pour les enfants, et on y trouve notamment beaucoup d’aires de jeux d’intérieurs, très agréable à fréquenter en été lorsque les températures sont trop élevées dehors. Depuis notre arrivée (il y a un peu plus d’un mois) nous en avons testé plusieurs, mais il y en a une qui a particulièrement retenu mon attention : Little Explorers situé au 2ème étage de Marina Mall.
L’aire de jeu a été pensée sur un principe ludo-éducatif ou “edutainment” (contraction de education et entertainment) afin de proposer aux enfants des jeux qui leur permettrons d’explorer différents milieux et d’enrichir leurs connaissances. Pour ceux qui connaissent la Cité des enfants à Paris, vous remarquerez une grande ressemblance avec ce lieu. Rien de plus normal puisque Little Explorers a été conçu par Universcience (créateurs de la Cité des Enfants) à la demande du groupe émirati Al Futtaim.
Little Explorer Marina Mall propose 4 aires de jeux .
Play area ou aire de jeux
L’air consacrée au jeu est centrée sur le travail de l’équilibre, de la coordination main-oeil, de l’entraînement des réflexes et de la concentration. Elle propose de nombreuses activités : écran tactile simulant les fonds marins, appareil photo permettant de se voir vieillir, jeux de reproduction de suite, planche d’équilibre et même une ligne de course pour comparer sa rapidité à celle des animaux. L’élément le plus attirant de cette aire de jeu est bien sûr la voiture que l’on peut faire semblant de conduire (avec bruit de moteur et klaxon) et dont on peut changer les roues. Tout l’univers automobile est reproduit puisqu’on trouve une pompe à essence (dont le niveau baisse quand on fait le plein de la voiture), mais aussi un panneau montrant un moteur en action…
Space area ou aire de l’espace
Cette partie emmène nos petits à la conquête de l’espace et tout est mis en place pour que le jeu prenne une dimension réelle ! Et pour cause : les enfants peuvent enfiler une combinaison pour aller travailler à l’intérieur d’une navette spatiale ou pour explorer la “pierre de lune” dans une piscine à balles. Là encore, de nombreuses activités sont disponibles, brouettes pour transporter la pierre de lune, jeux interactifs et écrans de contrôle à l’intérieur de la navette, mur d’escalade…
Water area ou jeux d’eau
Observer la formation d’un tourbillon, activer un circuit hydraulique ou comprendre le fonctionnement des écluses, voici quelques une des activités proposées dans l’aire de jeux d’eau. Cet espace propose de nombreux jeux permettant aux enfants de découvrir le fonctionnement et les forces de l’eau.
L’aire des petits
Les tous petits ne sont pas en reste puisque Little explorers propose une aire fermée pour les petits de 6 mois à 3 ans. Les tous petits peuvent alors profiter de nombreux jouets (duplo, puzzle, cubes…) ou parfaire leur motricité sur les modules prévus à cet effet, pendant que les plus grands explorent l’espace principal.
L’atelier ou Workshop
Au centre de l’espace se trouve l’atelier. Des activités manuelles y sont organisées pour les enfants qui viennent au camp d’été (beaucoup d’aire de jeux proposent des camps d’été ici) ainsi que pour les enfants qui prennent le pass à la journée. Les enfants peuvent également venir y jouer aux Lego (d’ailleurs Little Explorer se trouve juste à côté d’un Lego Store et on peu parfois bénéficier de réductions chez l’un en achetant chez l’autre).
Les ateliers proposés sont assez simples, mais ils ont plu aux enfants et c’est l’essentiel. Et surtout, il semble que les activités soient renouvelées régulièrement.
Little explorers, l’aire de jeux qui a un petit plus
Comme je vous l’ai dit plus tôt, nous avons visité plusieurs aires de jeux depuis notre arrivée à Dubaï (arrivés fin juin, les températures ne nous permettent pas de sortir !). Mais Little Explorers est celle que nous avons préférées jusque-là. Alors que les autres aires de jeux proposent essentiellement des activités physiques, Little Explorers permet aux enfants de se familiariser avec les sciences tout en jouant.
Le personnel a également fait la différence : chacun des membres a travaillé plusieurs années en Kindergarden (équivalent des classes de maternelle) et ça se sent. C’est la seule aire de jeux dans laquelle les animateurs m’ont fait des réflexions intéressantes sur mes enfants et sur l’environnement de jeu. Les animateurs sont très disponibles pour aider les enfants (ou les parents), mais ils savent également se tenir à l’écart afin de ne pas perturber les jeux et découvertes des enfants (et c’est un point que j’ai particulièrement aimé !). Ils veillent à la sécurité des enfants sans pour autant mettre trop de limites.
Enfin, les enfants sont libres de déplacer la plupart des jouets et modules afin de les mélanger et de multiplier les expériences. Ainsi lors de notre dernière visite, après avoir longtemps sauté dans la piscine à balles, un groupe d’enfant a décidé de la vider puis de la remplir de nouveau et ont inventé un parcours à traverser avec leurs brouettes pleines de balles. Alors que la piscine était quasiment vide, d’autres enfants ont pris de grosses plaques carrées et on inventé un jeu d’équilibre sur les quelques balles qui restaient. L’activité s’est déroulée dans le calme, les enfants gérant parfaitement ce système d’autogestion !
Les tarifs
Une heure dans l’espace principal (soit les 3 zones d’activités, et sans accès à l’aire des petits) coûte 75 AED (soit environ 18euros); il est donc bien plus rentable de prendre une entrée à la journée à 140AED (environ 35euros) qui donne un accès illimité aux 3 zones d’activités (on peut sortir de Little Explorer pour manger le midi), l’accès gratuit pour un adulte accompagnant, un atelier de 30 minutes et une boisson chaude.
Little Explorers propose également un système de Drop and play : vous déposez votre enfant et le laissez jouer sous la surveillance du personnel pendant que vous allez faire vos courses par exemple !
article écrit en août 2017, les informations sont donc susceptibles de changer.
Il existe un autre centre Little Explorers à Dubaï au Mirdif City Center.
Colombe et Olivier découvrent Dubaï
Il y a quelques jours sur ma page Facebook et mon compte Instagram (pour ne rien râter, abonnez-vous !), je vous proposais de me poser toutes les questions qui vous passaient par la tête à propos de Dubaï. Vous m’avez posé tant de questions que j’ai décidé de les classer par catégories et d’écrire plusieurs article afin de vous épargner une lecture trop longue ! Et comme ce blog est avant tout centré sur mes enfants, je vais répondre avant tout aux questions que vous m’avez les concernant.
Est-ce que les enfants sont heureux de découvrir une nouvelle ville/culture ?
Petit O’ n’a que 2 ans et demi, il est donc difficile de dire s’il est vraiment heureux de découvrir une nouvelle ville et une nouvelle culture, ou s’il est tout simplement heureux de vivre comme il l’a toujours été. Cependant, en arrivant ici, il a eu une tendance à rester agrippé à moi (j’en reparlerai pour répondre à la prochaine question) et je remarque que cette tendance diminue. Il était devenu craintif après nos premiers jours passés ici, mais il semble rassuré maintenant. Il a aussi tendance à repousser les gens qui lui parlent anglais. Mais il continue tout de même à apprendre du vocabulaire anglais chaque jour… Et surtout, il réclame chaque jour à aller “au mall” (centre commercial) car il a bien compris qu’il allait y trouver plein de jeux supers !
Colombe qui a 4 ans mesure bien plus l’ampleur du changement et elle semble l’accueillir avec joie. Elle observe beaucoup l’environnement, s’intéresse à tout ce qu’on lui explique sur la ville de Dubaï et sur les Émirats Arabes Unis en général. Elle connaît maintenant le nom de plusieurs gratte-ciel ainsi que leurs particularités architecturales. Elle nous pose également des questions sur la culture car certains détails inhabituels pour nous l’ont marquée. Colombe est une petite fille qui aime observer et apprendre, elle est curieuse de savoir et n’hésite pas à nous poser des questions. Elle a aussi très envie d’aller vers les autres ! D’ailleurs, il y a quelques semaines, elle a demandé à aller passer une journée seule dans un centre aéré. Elle était bien consciente qu’elle ne parlait pas anglais et que cela serait une difficulté, mais cela ne l’a pas arrêtée ! Et en rentrant le soir, elle était ravie de cette nouvelle expérience, qu’elle a bien-sûr recommencé quelques jours plus tard !
Est-ce que les enfants se sont bien adaptés ?
Nous n’étions jamais venus à Dubaï auparavant et la vie ici a été une découverte tant pour nos enfants que pour nous. Nous avons donc eu quelques surprises, des comportements que nous n’avions pas anticipés et qui nous ont parfois désarmés. Ainsi lorsque nous nous promenions avec Colombe et Petit O’ les premiers jours, il n’était pas rare qu’on nous arrête pour nous dire qu’ils étaient mignons. Jusque-là, rien d’exceptionnel, mais les gens se montrent souvent très proches des enfants sans même demander l’autorisation. Il est même arrivé que certains prennent mes enfants dans les bras (vous imaginez l’angoisse pour l’enfant à qui on dit de ne jamais parler aux inconnus ?) ou qu’ils les prennent en photo ! (moi qui ne mets même pas mes enfants en photo sur mon propre blog, pour le coup, c’est moi que ça angoisse !) Les premières fois, ne nous y attendant pas, nous avons été plutôt désarçonnés. Maintenant nous avons beaucoup plus l’habitude et nous anticipons mieux ! (plus personne ne prend mes enfants dans les bras et je guette le moindre appareil photo dirigé en direction de mes petits !)
Colombe a pas mal d’assurance, alors un simple regard de papa et maman suffisait à la rassurer. Petit O’, lui a été apeuré par ce comportement et sa première réaction a été plutôt violente. Lorsque des inconnus s’approchaient un peu trop de lui, il se mettait à leur dire : “Tu touches pas moi toi !”. Le ton n’était pas très aimable, mais au moins j’étais contente qu’il ne reste pas prostré à accepter une situation qui lui faisait peur. Il a commencé à avoir peur des hommes et à rejeter toute personne qui parlait anglais (soit la quasi totalité des gens qui vivent ici !). Il a également fait beaucoup de cauchemars et a commencé à me coller énormément. Avec le temps Papa À Dada ! et moi avons appris à mieux anticiper les “approches” des adultes ici. J’ai également expliqué aux personnes qui travaillent à la supérette de mon quartier, que si ma fille adore parler et pratiquer son anglais, mon fils n’était pas prêt à s’ouvrir aux autres et qu’il faudrait lui laisser le temps.
Avec notre vigilance et de l’écoute, les cauchemars de Petit O’ ont complètement cessé. Il ne se montre presque jamais plus agressif envers les gens qui l’abordent (il dit “laisse moi !” et va se réfugier derrière mes jambes qu’il agrippe fermement !), et il commence à s’ouvrir à certaines personnes que nous voyons régulièrement.
Avant de clore ce petit chapitre, je tiens à préciser que je n’émets aucun jugement quant au comportement de ces personnes. Nous n’avons pas grandi dans la même culture et n’avons pas les mêmes coutumes et habitudes. Les gens ici sont vraiment très gentils, et il nous suffit de dire que nos enfants ne sont pas habitués à parler aux inconnus pour qu’on les laisse tranquille.
Quel est le rythme scolaire ? Comment vas-tu faire pour l’éducation de tes enfants ?
Le rythme scolaire est assez variable ici. Dubaï est composée à 85% d’étrangers et il existe de nombreuses écoles représentant des pays différents (dont plusieurs écoles françaises). Mais globalement, le rythme semble calqué sur le rythme américain : l’école se termine en début d’après-midi et le reste de la journée est consacrée aux loisirs.
Mais je ne suis sans doute pas la mieux placée pour parler de ce rythme puisque j’ai décidé de ne pas inscrire mes enfants à l’école. Si vous vous souvenez, la première année d’école de Colombe n’avait pas été très concluante (un rythme trop soutenu pour un petit enfant, et des adultes bornés…). Et l’école à Dubaï coûte cher (5 000 à 10 000 euros l’année pour chaque enfant), même l’école française ! (Car oui, l’école française est payante à l’étranger même pour les petits français (sauf quelques exceptions qui se battent d’ailleurs pour garder cette gratuité)). Ayant une formation dans l’enseignement, j’ai décidé de prendre en charge moi-même l’instruction de mes enfants, du moins le temps de la maternelle.
Colombe a arrêté l’école mi-avril, entamant ainsi notre nouvelle vie d’instruction en famille. Nous avons passé les mois de mai et juin en Normandie chez mes parents où nous avons alternés entre sorties instructives, et leçons informelles dispensées par ma maman (qui a 35 ans d’expérience en tant qu’institutrice en maternelle, alors niveau gommettes et coloriage, elle est vachement calée !).
Maintenant que nous sommes à Dubaï, nous expérimentons pour trouver notre rythme. Et nous profitons des grosses chaleur pour travailler au frais dans l’appartement. Nous nous asseyons au bureau pour des activités manuelles, des jeux de constructions, des jeux de société le matin. Le début d’après-midi est souvent consacré à la lecture et au repos. Et en fin d’après-midi, nous nous risquons hors des l’appartement pour prendre un peu l’air, aussi chaud soit-il. Tout cela est rythmé par les tâches ménagères et rituels quotidiens auxquels j’essaye d’associer les enfants.
Afin de ne pas rester enfermés sur nous mêmes, j’ai inscrit les enfants à des activités “extrascolaire” et je recherche des groupes de mamans d’enfants du même âge.
Comptes-tu apprendre l’anglais à tes enfants ?
L’une des raisons pour lesquelles nous voulions partir vivre à l’étranger, était que nos enfants apprendraient plus rapidement une langue étrangère.
Bien que de culture arabe, Dubaï est si cosmopolite que la langue parlée au quotidien est bien l’anglais (en un mois et demi de vie ici j’ai dû apprendre 2 mots d’arabe seulement). Tous les échanges ici se font en anglais, tous les panneaux sont écrit en arabe et en anglais, et nous avons beaucoup de chaînes de télévision en anglais. Je n’ai donc pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour que mes enfants apprennent cette langue. Nous avons acheté quelques petits livres pour acquérir un peu de vocabulaire, mais les enfants apprennent déjà beaucoup dans notre quotidien.
Chaque jours, Colombe et Petit O’ échangent quelques mots avec le gardien de notre immeuble, quelques autres avec la caissière du supermarché. Ils apprennent les chansons qu’ils entendent à la télévision et les expressions de leur prof de gym. En somme, le quotidien sera sans doute leur meilleur enseignant !
J’espère que cet article vous a plu, et que j’ai pu répondre à toutes vos questions ! Si vous vous en posez d’autres, n’hésitez pas à les noter en commentaire. J’y répondrai ici, et peut être dans un prochain article !
L’arrivée à Dubaï
Dans mon dernier article, je vous racontais les préparatifs de notre expatriation à Dubaï, ainsi que l’arrivée à l’aéroport. Nous voici donc devant la porte d’embarquement, Colombe, Petit O’ et moi, et on appelle enfin les familles à embarquer.
L’embarquement
Nous voyagions sur Emirates Airlines et comme dans beaucoup de compagnies, les familles avec de jeunes enfants sont appelées à embarquer avant les autres passagers. Cela permet aux petits de traverser les couloirs sans être bousculés et aux parents d’avoir le temps d’asseoir les enfants et de ranger les bagages tranquillement.
Bizarrement, lorsque l’appelle des familles retenti, c’est toute la salle d’embarquement qui se lève… Je prends donc mes deux enfants, mon sacs à dos, leurs sacs à dos et ma valise et je commence à faire la queue pour l’embarquement. Par chance (ou juste parce qu’en fait c’est normal, c’est moi qu’on a appelé !) on me dirige vers une file plus rapide. Je commence donc à faire la queue avec un enfant dans chaque main, et les papiers bah… Comme je peux. Je lâche la main de Colombe une seconde, elle décide d’aller chatouiller son frère. Là je perds patience et je m’énerve… Oui, j’étais sous tension…
Nous avons finalement pu embarquer. L’avion n’était pas rempli (nous arrivions à Dubaï pendant le Ramadan et en plus à une période de grosse chaleur, donc pas vraiment la saison où il y a le plus de touristes), je n’ai donc eu aucun mal à ranger mes bagages.
Le vol
J’ai assis Colombe près du hublot pour qu’elle profite de la vue pendant le décollage, Petit O’ côté couloir et je me suis mise entre deux. Après notre périple, Petit O’ était épuisé et avant même que les portes de l’avion ne se ferment, il s’était endormi ! Colombe et moi avons donc profité tranquillement du décollage.
Je n’ai pas grand chose de spécial à dire sur le vol. Nous voyagions sur la compagnie Emirates Airlines, qui est réputée la meilleure au monde actuellement, et j’avoue que le service était à la hauteur. Les hôtesses étaient charmantes et très attentionnées. Comme il y avait beaucoup de place à l’arrière, elles ont proposé à certains passager d’aller s’y reposer (et de s’allonger sur les rangées du milieu). Les enfants ont eu des petits coloriages, des casques audio à leur taille, et nous avons eu une photo souvenir de notre voyage. Les hôtesses ont été très gentilles avec les enfants et même très compréhensives avec Petit O’ qui après 6h d’avion à rester calme n’a pas voulu s’attacher pour l’atterrissage (je vous rassure on a réussi à l’attacher, mais calmement et sans le gronder !). Et quand elles ont su que nous emménagions à Dubaï, celles qui y vivaient m’ont donné quelques conseils pour notre installation et nos prochaines visites.
J’avais prévu des livres et des jeux, mais on avait un catalogue de films tellement grand à notre disposition que les enfants n’ont voulu faire quasiment que cela. Il y avait des films en anglais et en arabe, des grosses productions américaines comme des films de Bollywood et même des émissions de télévision. Colombe et Petit O’ ont été ravis de regarder Pat Patrouille en boucle, mais aussi Docteur LaPeluche, Némo, et plein d’autres dessins animés nouveaux pour nous ! De mon côté j’ai commencé à regarder Lala Land, mais interrompue toutes les 2 minutes par des : “T’as vu maman Chase il est monté en haut de la tour de contrôle” ou “Le papa de Némo il est triste parce qu’il a perdu son fils”, je n’ai pas accroché.
À peine le temps de dire ouf (en fait si on a eu le temps, le vol dure 6h30 quand même) et nous étions arrivés à Dubaï.
L’arrivée à Dubaï
Une fois l’avion atterri, il nous restait tout de même quelques étapes avant de retrouver enfin Papa À Dada ! Entre la fatigue, l’impatience et pour moi le stress d’entrer dans un tout nouveau pays (qui plus est avec un visa et pas en simple touriste) cette étape nous a paru bien longue.
Il a d’abord fallu traverser le long, très long couloir entre l’avion et la douane. Pour tout vous dire j’ai eu l’impression de marcher plusieurs kilomètres. Heureusement nous étions aidés par les tapis roulants, mais il me fallait tout de même gérer Petit O’ qui allait dans toutes les directions et tombait quand il tirait trop fort (son sac à dos était relié à moi par une laisse) et Colombe qui s’amusait sur les tapis roulant ! Je crois que ce spectacle a fait rire plus d’un passager !
Enfin arrivée devant la douane, on m’interpelle et me dit d’aller tout au fond (encore de la marche !) pour passer avec les passagers de classe affaire ! Voilà mon premier contact avec Dubaï : ici lorsque vous vous présentez avec des enfants, on fera tout pour vous rendre la vie facile. Et notamment vous passerez en priorité.
Nous arrivons donc au guichet de la douane réservé à la classe affaire et effectivement il n’y a personne devant nous (et on nous ouvre même tout le chemin en zigzag afin que je n’ai pas à le parcourir avec mes enfants et mes valises !). Je donne nos passeports et nos visas. Pour les enfants tout est ok. Moi, il faut que je regarde une caméra sans bouger ni le visage ni les yeux. Avez vous déjà essayer de fixer une caméra pendant que vos enfants sont en train de se balancer sur une barrière pour l’un et d’escalader un poteau de l’autre côté de la douane pour l’autre ? Non ? Moi oui ! La dame de la douane est restée impassible. Mais malgré son voile intégral, j’ai bien vu aux yeux de la dame qui attendait derrière nous que cela la faisait beaucoup rire ! Voilà ma deuxième rencontre avec Dubaï : ici les gens ne s’énervent pas du comportement des enfants, ils s’en amusent.
On récupère les bagages
Nous avons passé la douane ! Un dernier contrôle au rayon X se présente. Cette fois on ne me demande pas de retirer les appareils électroniques. Je pose donc tous mes sacs sur le tapis roulant et nous passons le portique de sécurité. Tout va bien, mais la dame à l’écran de contrôle me dit “C’est quoi tous ces papiers dans votre gros sac ? Des billets ? De l’argent ?” moi : “euh… non… des livres et des coloriages pour les enfants…” (Cela dit j’aurai préféré des billets !)
Nous arrivons devant le tapis roulant pour récupérer nos bagages en soute. Je commence à guetter avec la peur que nos valises soient perdus ou complètement abîmées (parce qu’avouons-le c’est quand même beaucoup demander à une valise, même de bonne qualité, que de lui faire traverser le monde chargée comme un mulet). J’aperçois une valise, puis la deuxième, la troisième, le sac. Bref ils sont tous arrivés en même temps. J’assois les enfants sur un banc avec ordre de ne pas bouger puis je récupère les bagages, les pose sur un charriot, je vois Colombe qui fait l’idiote, je lui ordonne de se rasseoir, je finis de poser les bagages sur le charriot en me demandant si celui-ci va supporter la charge et si je vais réussir à le pousser…
Je cherche la sortie et demande mon chemin à une personne de l’aéroport. Je lui demande si j’ai encore beaucoup à marcher. Il me regarde avec un peu de pitié et me dit : “Un peu oui…”.
J’accroche le harnais de Petit O’ à mon poignet, j’ordonne à Colombe de rester près de moi et je leur explique que dans quelques minutes nous serons avec papa et que mieux ils se comporterons, plus vite on arrivera. Nous faisons quelques dizaines de mètres non sans mal car le charriot est lourd (près de 120kg de bagages) et nous voyons enfin les portes de sorties ! J’entame un dernier élan lorsqu’un homme m’interpelle, me demande de changer de direction et me dit ! “X Rays”. Mon sourire vient de partir. Je suis fatiguée, angoissée à l’idée de perdre un des enfants et trop impatiente de retrouver mon mari. J’arrête donc mon charriot devant l’appareil à rayons X, je prends mes enfants par la main et dis aux deux hommes qui se trouvent là : “Désolée, mais c’est trop lourd, je ne pourrais pas tenir les enfants en place et descendre les valises seules”. Et voilà comment ces charmants messieurs ont retiré et remis toutes mes valises sur mon charriot ! (et toc !)
Le dernier contrôle est passé, nous pouvons repartir mais les enfants ne veulent plus marcher. Je les installe donc tous deux sur le charriot par dessus les valises (face à moi et entre mes bras, je pouvais les rattraper au moindre problème je vous rassure) et j’ai maintenant 150 kg à pousser… Mais il ne reste que quelques mètres et nous passerons les portes qui nous permettrons de voir Papa À Dada !
Les retrouvailles avec Papa À Dada !
Le voilà, nous l’apercevons enfin. Il passe la barrière et vient nous rejoindre. Il prend les enfants dans les bras et ils ont tous 3 un grand sourire. Papa À Dada ! et moi nous serrons dans les bras rapidement. Pas de grand baiser, les gestes d’affections ne sont pas tolérés en public ici. Se prendre dans les bras est déjà limite, mais nous sommes à l’aéroport, c’est un lieu de retrouvailles et les gens peuvent comprendre.
Nous entamons alors le retour vers notre nouvel appartement et notre nouvelle vie, mais ça… c’est une autre histoire !
Le départ pour Dubaï
Voilà presque un mois que Colombe, Petit O’ et moi avons rejoint Papa À Dada ! à Dubaï. Comme je vous l’expliquais ici, nous ne sommes pas partis tous ensemble puisqu’au début du contrat de travail de mon mari, il était le seul à avoir un visa de résident. Plutôt que d’entrer dans le pays avec un visa touristique que nous aurions converti en visa de résident, nous avons décidé que les enfants et moi resterions en France le temps que Papa À Dada ! s’occupe de toutes les démarches administratives. Notre séparation aura duré 2 mois quasiment jour pour jour. Ça n’était pas si long quand on y repense, mais pour ma Colombe qui a 4 ans, et plus encore pour mon Petit O’ qui n’a que 2 ans 1/2 ça a sans nul doute été une éternité ! Le 22 juin 2017, visa d’entrée en poche, le grand départ est arrivé !
Les valises et la préparation du voyage
La préparation des valises a été une très grande étape. Grande par son importance, mais aussi par sa durée car j’ai commencé à planifier la composition de nos valises environ 4 mois avant le départ ! D’ailleurs elle fût tellement importante que j’y consacrerai un article. Il faut dire que nos valises allaient nous servir pour déménager, et non juste pour partir quelques jours où quelques mois. Car lorsque nous avons pris la décision de partir vivre à Dubaï, nous avons également décidé de ne pas faire partir nos affaires par conteneur. Nous avons vendu tous nos meubles en France, stocker chez des proches les affaires auxquelles on tenait mais qu’on ne pouvait pas emporter, et nous avons évalué ce qui nous semblait nécessaire pour notre nouvelle vie. Nous n’avons cependant pas fait un tri drastique et nous avons gardé beaucoup d’objets qui ne nous étaient pas nécessaires mais qui nous rendaient heureux (ceux qui connaissent Mari Kondo auront reconnu sa philosophie !).
4 mois avant le départ, j’ai commencé à vendre nos meubles, à trier nos vêtements, à trier et vendre nos livres et ceux des enfants, et bien-sûr à trier les jouets des enfants. J’ai mis de côté tous les jouets et les livres des enfants qu’il me semblait indispensable d’emporter, et je les ai pesés ! En effet, nous allions emporter toutes nos affaires avec nous dans l’avions, et il nous fallait respecter le poids maximum autorisé par la compagnie, soit 30kg en soute et 7kg en cabine par personne.
2 mois avant le départ, nous quittions notre appartement de Cannes pour rejoindre nos familles en Normandie, et Papa À Dada ! partait pour Dubaï. Là, nous ne vivions plus qu’avec nos valises “provisoires”, c’est à dire nos valises avec nos habits pour Dubaï, mais aussi nos habits un peu plus chauds pour passer le printemps en France.
1 semaine avant le départ je préparais enfin les valises définitives. J’ai de nouveau trié nos habits : les habits légers dans nos valises pour partir, les habits plus chauds, les pulls et les manteaux dans des valises dans la cave de mes parents pour nos prochains séjour en Normandie ! J’ai ensuite ajouté les jouets et les livres des enfants, les stocks de médicaments et de crèmes que je n’étais pas certaines de retrouver à Dubaï, et quelques affaires qui nous tenaient à cœur. Pendant une semaine, j’ai rempli, vidé, transvaser d’une valise à l’autre et surtout pesé, pesé, pesé… Je pesais sur le pèse personne de mes parents (cet objet ignoble qui m’avait rajouté 2 kg quand je me suis pesée le premier jour !) et avec un petit pèse valise. J’avais noté le poids de chaque bagage afin d’équilibrer la charge le mieux possible.
Après une semaine de pesées régulières, une valise cassée à la veille du départ, et de nouveaux tris effectués, j’ai bouclé nos bagages ! Nous avions un peu plus de 90kg en soute (oui nous avions un léger excédent) répartis en 3 grosses valises et un sac de sport, et une vingtaine de kilos en cabine dans une valise et mon sac à langer.
Le départ pour l’aéroport
Nous avions tant de bagages que nous n’aurions pas pu les mettre dans la voiture de mes parents et tous rentrer ensuite ! Des amis de mes parents sont donc venus chercher nos valises la veille du départ et nous nous sommes retrouvés sur le chemin de l’aéroport au petit matin. L’avantage de partir très tôt c’est que les enfants ont dormi pendant tout le trajet. Et moi, j’ai profité des paysages de campagne et j’ai lu tous les petits mots que vous m’envoyiez sur Facebook ou Instagram pour me souhaiter bon voyage !
Arrivés 3h avant le décollage, j’ai pu faire enregistrer les bagages tranquillement (enfin ouvrir les valises pour transvaser quelques trucs afin qu’aucune valise ne dépasse les 30 kg autorisés) sans même attendre mon tour tant nous étions peu nombreux. Nous avons pris le temps d’un dernier café ensemble, puis est venu le moment de nous dire au revoir. La séparation a été accompagnée de quelques larmes, et je suis partie, déchirée entre la tristesse de laisser mes parents avec qui je venais de passer 2 mois super, et le bonheur de revoir enfin mon mari…
Seule dans l’aéroport avec 2 enfants !
Voilà la partie que je redoutais le plus : celle où je me retrouvais seule dans l’aéroport avec 2 enfants de 4 ans et 2 ans 1/2 et 120 kg de bagages. J’avais d’ailleurs tout prévu pour me simplifier la vie. Avant tout j’avais habillé les enfants avec des vêtements très colorés afin de les voir de loin et au dépend du bon goût !
Je leur ai également accroché une étiquette (de bagages !) à la ceinture avec dessus leur nom, prénom, adresse (à Dubaï tant qu’à faire), mon numéro de portable français et le numéro de portable de leur papa à Dubaï (parce qu’ils pouvaient tout autant se perdre en France qu’aux Émirats !).
Enfin, j’avais équipé mon Petit O’ d’un sac à dos attaché à un laisse (oui, oui !) afin de ne surtout pas le perdre. Petit O’ avait alors du mal à donner la main en promenade (ça va un peu mieux maintenant) et je ne pouvais pas m’encombrer d’une poussette en plus de ma valise. Garder cette “laisse” attachée à mon poignet était la sécurité d’avoir toujours mon garçon près de moi, même s’il décidait d’aller explorer quelque recoin de l’aéroport.
Nous voilà donc partis tous les 3 dans l’aéroport. Première étape : la douane. Il n’y avait trop de monde donc nous n’avons pas beaucoup attendu. Nous avons ensuite dû passer toutes les affaires aux rayons X, et c’est là que l’épreuve commence. Retirer le sac de chaque enfant, retirer tous les objets électroniques des sacs, tenir le petit, passer au détecteur, reprendre tous les sacs, remettre les objets électroniques dedans, courir après le petit qui veut jouer au loup, me rendre compte que je n’ai pas repris mon sac à main, rattacher le petit…
Nous avons fait un passage au Duty free pour acheter un bonne bouteille de whisky comme cadeau de la fête des pères pour Papa À Dada ! Eh oui, l’alcool n’est pas facile à trouver à Dubaï et surtout il est cher ! Eh puis en achetant la bouteille au Duty free son poids ne comptait pas dans le poids de mes bagages ! (eh pas folle la guêpe !).
Puis nous avons fait un passage au McDonald pour prendre un deuxième petit-déjeuner. Il était presque 10h et le petit-déjeuner avalé à 5h du matin nous semblait bien loin ! Donner la main à Colombe, surveiller Petit O’ accroché à sa laisse, porter le plateau un peu lourd de l’autre main, chercher une place, en trouver une, allant dans cette direction en veillant à ne pas trop tirer Petit O’ qui va à l’opposé. Zut il est tombé ! Ne pas perdre l’équilibre, demander à Colombe de l’aider à se relever, entendre Petit O’ dire “mais lâche moi”, lui expliquer que sa soeur veut juste l’aider, le laisser se relever tout seul quitte à ce qu’il tire sur la laisse, tenter encore de ne pas perdre l’équilibre, constaté que la table convoitée est maintenant prise…
Nous avons finalement réussi à manger ! Nous décidions alors de faire un passage aux toilettes. Je vous épargne les détails de cette aventure. Mais avez vous déjà remarqué comme les toilettes des lieux publics sont étroites ? Finalement c’est quand on y va à 3 avec une valise et 3 sacs qu’on le réalise vraiment !
Enfin nous nous installons près de la porte d’embarquement. Il y a déjà des personnes qui attendent alors je tente de tenir les enfants un peu en place. Mais je sens leur besoin de bouger, et plus je les retiens, plus ils bouillonnent. Ils sautent sur place et parle plus en plus fort. Alors nous allons à la fenêtre pour voir les avions de près. Cela les intéresser quelques minutes, puis ils recommencent à avoir envie de chahuter. Alors on trouve un coin avec un peu d’espace. Je les laisse courir et faire du bruit. Les personnes autour n’ont pas l’air toutes ravies, mais lorsque nous serons tous enfermés dans l’avion pendant 7h, elles me remercieront sans doute d’avoir laissé mes enfants se défouler !
Arrive enfin l’appelle pour l’embarquement… Mais ça, je vous le raconterai la prochaine fois !
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