Voyages
L’Aquarium de Dubai Mall
Lorsqu’on se promène dans Dubai Mall, il est impossible de rater l’aquarium et sa vitre gigantesque (la 2ème plus grande au monde, elle supporte jusqu’à 10 millions de litres d’eau) ! J’emmène régulièrement mes enfants l’admirer de l’extérieur où l’on peut déjà voir les raies, les requins et les plongeurs qui se risquent auprès d’eux. Mais pour une fois, nous avons décidé d’entrer dans le tunnel de l’aquarium de Dubai Mall et de visiter son zoo sous-marin ! Je vous emmène avec nous !
La visite de l’Aquarium de Dubai Mall
Une fois les guichets d’entrée passés, nous avons longé la grande vitre de l’aquarium. Cette grande vitre qu’on voit habituellement derrière des barrières, nous avons enfin pu nous en approcher et la toucher ! Mes enfants ont pris un grand plaisir à observer les animaux, et là où beaucoup passent sans s’arrêter, nous avons profité du spectacle pendant de longues minutes ! Colombe (6 ans) semble même s’être fait un copain puisque ce mérou ne la quittait plus des yeux !
Puis, en contournant la vitre, nous sommes arrivés à l’entrée du tunnel sous-marin où nous nous retrouvons à marcher sous l’eau, survolés par les requins et avec des poissons exotiques comme compagnons de route.
L’ambiance est complètement hors du temps.Nous étions émerveillés ! Et là encore nous avons passé un long moment à admirer les fonds marins comme si nous marchions auprès des poissons. Mais l’attraction qui a le plus impressionné mes enfants est sans nul doute ces deux plongeurs qui nettoyaient l’aquarium !
Une fois le tunnel traversé, nous sortons de l’espace de visite pour nous retrouver dans le centre commercial. Nous montons au 2ème étage visiter le zoo sous-marin (underwater zoo).
Le zoo sous-marin de l’aquarium de Dubai Mall
Au 2ème étage du centre commercial, au-dessus du tunnel, nous entrons dans le zoo sous-marin (underwater zoo). Cette grande pièce aménagée comme une jungle comporte de nombreux bassins et des serres, ainsi que des oiseaux en (semi) liberté. Les chouettes ont un espace de vol limité par des filets (et heureusement vu que l’une d’entre elles a réussi à attraper la robe de ma fille qui a eu une belle frayeur !). Les perroquets, eux, sont libres de leurs mouvements et il est bien spécifié qu’on ne leur a pas coupé les plumes.
Sur l’un des côtés du zoo sous-marin se trouve un sol transparent. De là on peut observer les bassins de soin et cages dans lesquelles les plus courageux plongent avec les requins. Là encore, cette partie du spectacle a fasciné mes enfants !
La visite de l’espace des animaux nocturnes nous a permis d’observer les caméléons de très près.
Nous sommes ensuite retourné dans l’espace de visite des aquariums pour observer des espèces toutes plus colorées les unes que les autres. Et nous avons fini la visite par un petit coucou aux manchots (qui sautaient dans l’eau et faisaient la course beaucoup trop vite pour que j’ai une photo correcte !).
Détails pratiques et avis
L’aquarium de Dubai Mall a beaucoup plu à mes enfants. Ça n’est pas l’aquarium le plus chouette que j’ai visité mais le passage dans le tunnel sous-marin reste très impressionnant !
L’aquarium propose différentes activités. Vous pouvez faire la visite simple comme nous l’avons fait, ou ajouter la visite des locaux de soin des animaux. Les plus valeureux d’entre-vous choisirons peut-être de plonger dans le grand aquarium pour rencontrer les requins !
Les prix dépendent beaucoup de ce que vous choisissez et il y a des promotions constamment. Les sites de réservation de billets en ligne, vous proposeront des offres pour un très bon prix. Et vous pouvez également aller voir les offres directement sur le site de l’aquarium de Dubai Mall.
Accessible en métro ou en voiture (garez-vous dans le parking du centre commercial et n’oubliez pas l’astuce pour ne perdre ni sa voiture, ni ses enfants !).
Kit de survie pour parent épuisé en voyage
En voyage, la place dans les bagages est souvent bien réduite et pourtant on aimerait prendre tellement de jeux pour occuper les trajets qui paraissent souvent bien long pour les enfants. Alors dans ces cas là, les petits jeux de cartes sont parfaits ! C’est exactement le cas de ce jeu de cartes : Kit de survie en voyage pour parent épuisé qui se joue simplement et partout !
Kit de survie en voyage pour parent épuisé
Le kit de survie en voyage pour parent épuisé est un petit jeu de cartes qui propose des défis. Les joueurs n’ont pas besoin de se regarder, de se passer les cartes ou de se déplacer pour jouer, ce qui permet de jouer en voiture, en train ou même en avion.
Chaque carte propose un défi. Certains défis sont plutôt drôles : “toucher son nez du bout de la langue”, “commencer toutes ses phrases par le même mot”, ou “parler avec un accent pendant 3 minutes”. D’autres défis sont plus éducatifs : “réciter une poésie”, “citer 3 capitales”, “épeler un mot choisi par un autre joueur”… Et d’autres défis sont plus reposants pour les parents comme “faire semblant de dormir pendant 5 minutes”
Il y a 54 cartes proposant chacune un défi original, ce qui permet d’occuper même de longs trajets ! Et la plupart des défis peuvent être relevé même par des petits puisque le jeu s’adresse à un public de 4 à 99 ans.
A tour de rôle, les joueurs piochent une carte et réalise le défi. Il n’y a pas de gagnant ni de perdant, le but est juste de s’amuser !
Notre avis sur le kit de survie en voyage
J’ai été séduite par le concept de ce jeu de carte en le voyant en magasin et j’avais hâte de découvrir ces cartes. Je ne suis pas déçue. Les défis sont simples et ce sont parfois des défis auxquels on aurait pu penser sans les cartes, mais avouons-le, sur la route on n’a pas toujours la tête à trouver des défis ! Personnellement je tourne souvent autour de “Lequel d’entre vous pourra trouver le plus de voitures blanches sur la route ?”.
Le format est pratique puisqu’il se glisse dans un petit sac. Les cartes sont résistantes et assez grandes pour la manipulation par de petites mains encore maladroites !
Et bien-sûr, le fait qu’il n’y ait pas de gagnant est un grand plus ! Il n’y a pas pire à gérer que la frustration d’un enfant qui perd alors qu’on est confiné dans une voiture ou que la gentille dame à côté de nous dans le train nous jette des regards noirs !
1, 2, 3… jouez
Cet article est ma participation au rendez-vous 1, 2, 3… jouez organisé par ma copine Maman & Pipelette qui nous propose de présenter un jeu de société 2 fois par mois. Pour retrouver les autres participations :
- Kikafé chez Maman & Pipelette
- Pipolo chez Maman Fatiguée… et Fatigante
- Karuba chez Maman mais pas que…
- Top 7 des jeux de société pour les pré-scolaire chez Maman Pouponne et Papa bricole
- Festival Jeux et Cie d’Épinal chez Mademoiselle Coralie
La ville fantôme d’Al Madam
Le désert est bien mystérieux, et si l’on ose s’y aventurer, on peut y faire des découvertes incroyables ! C’est le cas de la ville fantôme d’Al Madam, abandonnée et en partie ensevelie, ce village offre une ambiance très particulière et le spectacle fascinant de la nature qui reprend ses droits.
Pourquoi Al Madam a été abandonnée ?
La ville d’Al Madam est située dans l’émirat de Sharjah, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Dubaï, près de la frontière avec le Sultanat d’Oman. La ville existe toujours bel et bien, mais à sa limite se trouve le hameau enseveli communément appelé “Al Madam Ghost Town” (ville fantôme d’Al Madam).
L’histoire de ce hameau, et pourquoi il a été abandonné, n’est pas très claire. La ville aurait connu une expansion dans les années 70 ou 80 grâce au trafic généré par les échanges avec le Sultanat d’Oman. Mais ce trafic ayant connu une baisse, ces habitations auraient été abandonnées.
Une autre version prétend que les personnes vivant là auraient été chassées par des Djinns, les génies du désert qui seraient d’ailleurs toujours présents sur le site. Ainsi, certains parlent d’une ambiance glaciale sur le site et d’apparitions étranges. Qu’on y croie ou non, cette version apporte un côté mystérieux et attirant.
Visiter le village fantôme d’Al Madam
Al Madam Ghost Town est assez facile à trouver puisqu’un chemin y mène directement depuis la route principale. Mais comme le chemin est en partie enseveli, et si vous voulez garer votre voiture dans le village (et éviter une longue marche), il faut rouler en 4×4. Mais je vous rassure, le chemin est facile à emprunter, pas besoin d’être un pro de la conduite sur les dunes.
Le village (ou plutôt hameau vu sa taille !) est composé de quelques maisons alignées le long d’une grande rue, et d’une mosquée au bout. Les portes et fenêtres des bâtiments ont complètement disparu, laissant un accès libre à la visite. On peut ainsi entrer dans les maisons, accéder à leurs “jardins”, mais le sable a tellement envahi le lieu, qu’il faut parfois grimper pour accéder à l’intérieur des bâtiments.
On se retrouve à toucher le plafond à l’intérieur des maisons ou à passer d’une maison à l’autre en grimpant sur une dune formée par-dessus le mur de séparation des deux habitations. Cela fait de la visite une véritable aventure pour les enfants et les parents !
Le lieu est impressionnant, magique et très excitant. Mais lors de la visite, aucun de nous n’a senti de présence maligne ou d’ondes négatives. Alors, que les raisons de l’abandon de Al Madam Ghost Town soient économiques ou surnaturelles, elles n’ont pas empêché à notre visite d’avoir un petit goût d’aventure !
Infos pratiques
Al Madam Ghost Town se trouve sur la route E44. Pour y aller, utilisez Waze plutôt que Google Maps.
La visite est gratuite, libre et peut se faire de jour comme de nuit (prévoyez tout de même les lampes-torches !)
N’oubliez pas de prendre de l’eau car vous n’en trouverez pas sur place ! Et bien évidemment, veillez à reprendre tous vos déchets avec vous… le ramassage des ordures ne passe pas par là et par endroits malheureusement ça se voit !
Retrouver son enfant dans le plus grand centre commercial du monde
La semaine dernière je vous ai parlé d’une astuce pour retrouver votre voiture dans le plus grand centre commercial du monde, mais il n’y a pas que notre voiture que l’on risque de perdre dans un espace si grand ! Nos enfants aussi peuvent vite nous échapper, et chercher un petit de moins d’un mètre dans les 800 000 m² de Dubai Mall revient à chercher une aiguille dans une botte de foin ! Mais heureusement, le centre commercial a une solution !
A chaque entrée du centre commercial se trouve une borne qui délivre des bracelets d’identification. Leur utilisation est simple : vous rentrez le prénom de l’enfant, le prénom de l’adulte responsable, et son numéro de téléphone.
Un bracelet autocollant sort alors avec toutes ces informations inscrites, ainsi qu’un QR code.
L’idée est plutôt simple, mais je la trouve sympa. S’il est vrai que lorsque je voyage mes enfants portent toujours une étiquette avec ces informations sur eux. Mais comme nous vivons à Dubaï, je ne leur mets plus d’étiquettes lorsqu’on s’y promène. Et pourtant je sais que si mon Petit O’ se perd, pris dans la panique il ne fera que hurler et ne sera pas capable de dire son propre prénom.
Et vous, vous faites porter des bracelets d’identification à vos enfants ? Que pensez-vous de cette initiative de Dubai Mall ?
L’Oasis d’Al Aïn
En fin d’année, nous avons profité des températures clémentes pour visiter un lieu qui nous faisait envie depuis notre arrivée à Dubaï : l’oasis d’Al Aïn. Cette oasis classée au patrimoine mondial de l’Unesco et située dans un paysage bordé de montagnes nous a clairement dépaysés !
Petit cours de géographie : Al Ain, c’est où ? C’est quoi ?
Al Aïn est une ville du Sud-Est de l’émirat d’Abu Dhabi à la frontière avec le Sultanat d’Oman. Bordée par les montagnes, elle est fondée sur un site comprenant 7 sources (Al Aïn en arabe signifie “la source”) ce qui explique que ses premières traces d’occupation datent de 4000 ans !
Par rapport aux grandes villes comme Dubaï et Abu Dhabi, Al Aïn paraît bien petite. Mais cette oasis est préservée afin de garder son caractère apaisant : la hauteur des constructions est limitée, la ville compte de nombreux parcs. C’est la ville des Émirats où l’on compte le plus de locaux (je vous rappelle qu’à Dubaï ils ne représentent que 15% de la population) et peu d’expat’ occidentaux, ce qui lui donne un caractère beaucoup plus dépaysant.
L’Oasis d’Al Aïn
L’Oasis actuelle est un grand “jardin” au cœur de la ville, parcouru par les canaux d’irrigation et les bassins de rétention qui constituent le système de Falaj (système traditionnel des oasis de la région).
Les grandes allées pavées qui la traversent sont très agréables pour la promenade. On peut traverser l’oasis à pied en une vingtaine de minutes (ou en 2 jours avec de jeunes enfants qui traînent des pieds !). Il y a la possibilité de louer un vélo à l’entrée, et les pavés sont vraiment plats et adaptés à la pratique du vélo, vous n’aurez pas l’impression de faire le Paris-Roubaix je vous rassure ! Sinon pour les moins courageux, il y a la possibilité de prendre un minibus électrique comme on en voit souvent aux Émirats pour aller d’un point à un autre.
Tout au long des allées on trouve des panneaux explicatifs sur les espèces de palmiers, le système de Falaj, la production, l’implantation originelle du site… Nous étions vraiment contents de trouver ces explications car les seuls plans que le gardien avait à sa disposition à l’entrée étaient en arabe (je ne sais pas s’il n’en avait plus en anglais ou si le plan n’existe qu’en arabe cela dit).
Toutes les portes menant aux cultures de l’oasis étaient ouvertes mais nous n’avons pas vraiment osé nous y aventurer. Tout d’abord parce que sur chaque porte figurait un message en arabe accompagné de photos qui nous ont aidé à comprendre que les palmiers étaient traités et que passer dessous nous exposait à des produits chimique. Ensuite, parce que nous n’étions pas bien sûr d’avoir l’autorisation de descendre. Enfin, nous avons remarqué la présence de chiens dans l’oasis. C’était peut-être les animaux des cultivateurs, mais avec deux jeunes enfants, je n’avais pas envie de me retrouver nez à nez avec des animaux errants.
L’éco-centre d’Al Aïn
Le long de l’oasis se trouve l’éco-centre d’Al Aïn, un petit bâtiment très moderne destiné à la découverte des traditions de la région et du système d’irrigation.
L’éco-centre tient en une seule pièce, mais il est très bien organisé. De nombreuses vidéos nous plongent dans la culture de la terre, l’utilisation du palmier pour l’alimentation (dattes) ou pour l’artisanat (palmes tressées), l’habitat traditionnel. Un petit jeu de gestion d’environnement est proposé : il faut choisir un paysage (de la région) et y mettre le système d’irrigation, la végétation et l’habitat adapté. Enfin, un spectacle “son et lumière” de quelques minutes présente l’évolution de la région et l’implantation des populations humaines.
Cet éco-centre était une belle surprise car dans un pays où la technologie est souvent un moyen de se faire remarquer, ici elle était vraiment mise au service du savoir !
Visiter l’oasis d’Al Aïn
Cela faisait un moment que nous voulions découvrir cette oasis, et nous n’avons pas été déçus ! Le lieu est vraiment calme et apaisant (un luxe quand on vit à Dubaï !) mais il est aussi très bien conçu, et idéal pour apprendre aux enfants ce qu’est une oasis ou un système d’irrigation.
Oasis d’Al Aïn
Entrée gratuite
Parking gratuit sur place
Prévoir d’avoir déjà manger, il n’y a qu’une petite cafétéria sur place et pas grand chose directement autour.
Retrouver sa voiture sur le parking d’un centre commercial à Dubaï
C’est bien connu, Dubaï aime le gigantisme ! Ses centres commerciaux sont si grands qu’ils comptent des centaines de magasins (plus d’un millier pour Dubai Mall, le plus grand centre commercial du monde), et Mall of the Emirates abrite même une piste de ski !
Votre première préoccupation en entrant dans un centre commercial si grand sera sans doute de trouver un plan afin de ne pas vous perdre (après un an et demi à Dubai, je me perds encore dans Dubai Mall !). Mais vous avez aussi intérêt à bien vous souvenir de la place de parking sur laquelle vous avez garé votre voiture ! En effet, Dubai Mall comporte plus de 9000 places de parking (et bientôt 5000 de plus !) et Mall of the Emirates en compte 7200 ! Alors si vous ne vous rappelez pas où vous avez garé votre voiture, vous risquez fort de vous retrouver à airer pendant des heures dans la fournaise d’un parking dubaïote ! Je ne parle pas d’expérience ici, mais certains se reconnaîtront ! Car oui, l’été la température peut atteindre 50° (et baisse rarement sous les 20° l’hiver) et ajoutez à cela la chaleur des moteurs de voitures, vous obtenez une chaleur digne de l’enfer !
Mais heureusement, Dubaï pense à tout !
Mall of the Emirates et Dubai Mall sont tous deux équipés du système “Park assist” pour vous aider à retrouver votre voiture.
Des écrans tactiles sont présents aux entrées des parkings. Il vous suffit d’entrer votre numéro de plaque d’immatriculation et en quelques secondes, l’ordinateur vous montrera votre voiture ! Vous aurez aussi la possibilité de la localiser sur un plan ET de localiser votre propre position pour déterminer votre itinéraire !
Je trouve ce système vraiment pratique. Même si j’ai pour habitude de prendre en photo le numéro de la place de parking lorsque nous arrivons au centre commercial, le “park assist” permet de tracer l’itinéraire à prendre, et surtout d’indiquer la porte la plus proche de la voiture ! Car quand il fait chaud, vous allez tout faire pour limiter vos déplacement en extérieur !
Alors n’oubliez pas votre numéro de plaque d’immatriculation ou notez-la quelque part, cela pourrait vous éviter des heures de marche la prochaine fois que vous oublierez où vous êtes garé !
Nos indispensables pour un pique-nic zéro déchet
Dans la famille A Dada ! cela fait déjà plusieurs années que nous essayons de consommer de manière raisonnée, tant pour notre santé que pour l’environnement. Cela passe naturellement par la réduction de nos déchets, et comme nous mangeons assez souvent dehors, nous nous sommes équipés pour que nos sorties se fassent en mode zéro déchet !
Nos boîtes à goûter biodégradables !
Nos boîtes à goûter sont sans doute l’élément le plus en accord avec le terme de “zéro déchet” puisque lorsque nous ne les utiliserons plus, nous pourrons les mettre au compost ! En effet, j’ai récemment acheté deux boîtes de la marque Beatrix New York, en fibre de riz. Je les ai choisies justement pour leur matériaux : nous ne mangeons jamais dans du plastique, ce qui élimine de nos possibilités la plupart des boîtes à goûter du marché.
Ces boîtes sont solides, d’une taille tout à fait raisonnable pour le repas ou le goûter d’un jeune enfant et elles ne fuient pas. Elles sont munies d’un petit séparateur pour les aliments et d’un élastique pour garantir leur fermeture. Je les trouve un peu difficile à ouvrir par de petits enfants, mais à l’usage ça n’est pas un gros problème puisque mes enfants ont toujours la possibilité de demander à un adulte de les aider.
Nos gourdes en inox
L’indispensable de nos sorties, c’est incontestablement la gourde en inox ! Il fait très chaud à Dubaï (20 degrés l’hiver, jusqu’à 50 en été !) alors nous avons toujours de l’eau avec nous. Là encore je ne suis pas favorable à l’utilisation du plastique alors j’ai acheté des gourdes en inox. Malheureusement, les gourdes que j’ai achetées l’année dernière ne se révèlent pas d’une très grande qualité et elles commencent à fuire. Je me suis donc remise en quête d’une marque de gourde en inox (disponible à Dubaï)…
Nos gourdes de compotes réutilisables
Voilà où mon principe de “pas de plastique” atteint ses limites ! Mais il faut bien avouer que les gourdes de compotes sont super pratiques ! En revanche je ne suis pas vraiment fan des déchets que cela génère (puisque la plupart des centres de recyclage ne recycle pas ces gourdes de compote). Alors les gourdes réutilisables Squiz sont LA solution. Elles sont en plastique, certes, mais elles sont réutilisables en moyenne une cinquantaine de fois (ce nombre varie en fonction de la manière dont on va entretenir la gourde) et sont fabriqués avec des matériaux non toxiques. On peut y mettre compote, soupe, purée, smoothies… ce qui permet de varier les plaisirs !
Des couverts de voyages
Il faut être honnête, nous mangeons plus souvent au restaurant que nous ne faisons de pique-nic. Il faut dire qu’à Dubaï, manger au restaurant n’est pas toujours plus cher que de préparer son repas soi-même. L’offre est très étendue. On trouve bien-sûr les géants du fast-food, mais aussi des enseignes qui proposent des repas bien plus équilibrés pour un prix correct. Mais entre les barquettes jetables et les couverts en plastique utilisés dans toutes ces enseignes, on se rend vite compte que le prix à payer est celui des déchets générés.
C’est pour cela que nous avons acheté des petits couverts de voyage et que nous refusons les couverts jetables qu’on nous propose. Chaque enfant a sa petite boîte avec une cuillère, une fourchette et une paire de baquettes (auxquels nous avons ajouté un couteau). Et nous utilisons ces petits couverts également lorsque nous allons dans des restaurants plus classiques, qui malheureusement ne proposent que rarement des couverts adaptés aux mains des petits !
Nos sacs à sandwichs faits maison !
Il me restait encore un point (et pas des moindres !) à améliorer au niveau de notre production de déchets : l’utilisation du papier aluminium pour emballer nos sandwichs ! Je n’utilise du papier alu que pour cela (je ne cuisine pas avec et ne m’en sers pas pour protéger les aliments dans le frigo). Mais je n’avais rien pour le remplacer lors de nos sorties. Alors motivée par le Go Green Challenge de mon amie Maman Boucle d’Or et son Petit Ours, je me suis décidée à coudre des sacs à sandwichs.
J’ai encore pas mal de tissu imperméable que j’avais acheté pour fabriquer les couches lavables de mes enfants (et ici) alors j’ai décidé de m’en servir pour fabriquer de petits sacs pour transporter nos sandwichs. Nos petits sacs rectangulaires fermés par un scratch peuvent maintenant accueillir nos sandwichs, mais aussi des petits gâteaux, des chips, des morceaux de fruits… tout ce qu’on voudra bien y mettre. Pour le moment j’en ai cousu 2 petits (surtout destinés aux enfants), mais comme il me reste du tissu, je vais en coudre de plus grands pour toute la famille !
Et maintenant on fait quoi ?
Le prochain point pour réduire nos déchets sera d’éliminer les pailles en plastique. Nous n’en utilisons absolument pas à la maison, mais on nous en distribue lorsqu’on mange à l’extérieur. Nous avons acheté des pailles en inox rétractables (et donc super pratiques à emporter partout) lors d’une campagne participative mais elles nous ne les recevrons que dans quelques mois… En attendant, je pense que je vais aller nous en acheter en bambou.
Il faudrait aussi que je pense à prendre systématiquement une petite serviette en tissu pour pouvoir refuser celle en papier qu’on nous distribue.
Et vous, où en êtes vous dans la réduction de vos déchets ? Quelles sont vos astuces pour produire moins de déchets quand vous manger à l’extérieur ? J’adore vous lire et échanger avec vous, venez me donner vos idées en commentaires !
Et si cet article vous a plu, n’oubliez pas de le partager !
Une tempête de sable à Dubaï – À Dada à dos de chameau !
Je vous ai déjà parlé de la poussière envahissante à Dubaï, mais je n’ai jamais parlé des tempêtes de sables ! Parce que si nous avons tant de poussière dans nos appartement et nos balcons, c’est qu’elle vient bien de quelque part. Et lorsque le vent souffle vraiment, il emporte avec lui le désert entier pour le déverser dans la ville !
Une tempête de sable à Dubaï
Une tempête de sable se reconnaît par un brouillard tellement épais qu’on ne distingue pas les grattes ciels à 500 m !
Le sol (et les murs, les balcons, les voitures, et tout ce qui se trouve dehors) est recouvert de sable. S’il s’agit généralement d’une fine couche de poussière qui est sans cesse balayée par le vent. Mais par endroit, on trouve des amoncellements de sable. Et bien évidemment, on déplace ce sable avec nous dans tous les lieux dans lesquels nous rentrons. Pour tout dire, même les couloirs du métro de Dubaï, habituellement d’une propreté irréprochable, se retrouve recouvert d’une fine couche de poussière.
Et on fait quoi pendant une tempête de sable ?
L’idéal est de rester chez soi. Mais voilà, quand le brouillard dure plusieurs jours, on ne peut pas s’arrêter de vivre !
Avec les enfants, je limite les déplacements à l’essentiel, et j’annule toute activité qui nécessite d’être dehors. Et pour l’habillement, nous nous adaptons aux allures de film post-apocalyptique qui règnent dehors, en arborant masques antiparticules et lunettes de soleil.
Malgré les protections, de fines particules de sable parviennent à nous atteindre. On a l’impression d’en avoir partout : dans le nez, les oreilles, la gorge, les yeux… On finit par avoir le cuir chevelu gratte et la peau qui tiraille. Bref, sortir par vent de sable est une vraie joie !
Douce France – À Travers leurs yeux d’enfants…
Ce mois-ci, j’ai choisi le thème de notre rendez-vous À travers leurs yeux d’enfants… par rapport à notre propre expérience. Après 9 mois d’expatriation à Dubaï, nous sommes retournés en France pour la première fois et j’avais envie de connaître le regard que mes enfants portent sur leur pays d’origine. Voilà pourquoi le thème était “Douce France“.
Notre interprétation de Douce France
Colombe a avant tout remarqué les drapeaux français accrochés aux bâtiments officiels. Malheureusement, nous ne les avons pas pris en photo, n’ayant pas toujours le temps de nous arrêter, ou n’ayant pas l’appareil photo à portée de main.
Mais le séjour nous a donné l’occasion de faire quelques photos de détails qui ont marqués mes petits expat’ maintenant plus habitués à la vie dans le désert qu’à la vie dans la campagne normande ! Il y a eu :
Le salon de Grand-mère éclairé par une jolie lumière…
De gros nuages gris au-dessus de Rouen (mais pas de pluie !)…
Des petites bêtes, de l’herbe bien verte et de jolies fleurs…
Une averse et un ciel bleu en même temps…
La tour des archives de Rouen… Colombe s’est longuement demandé si elle était aussi grande que la Burj Khalifa ! Mais finalement, non. Elle en est presque sûre !
Et surtout pendant notre séjour en France, Colombe (5 ans) et Petit O’ (3 ans) ont profité de la nature et du jardin ! Je leur ai acheté une combinaison anti-pluie et des bottes qui leur ont permis de sortir qu’importe la météo. Et ils étaient ravis ! Ils ont sauté dans les flaques, se sont roulés dans l’herbe et ont joué avec la terre. De longues heures de jeux qui leur ont permis de prendre un bon bol d’air !
Vos interprétations de “Douce France”
Chez Extraordinaire maman Pivert, Petit Poussin a eu une idée qui me séduit beaucoup !
Chez Mon joli petit Bureau, Emmy qui est une enfant expat aussi a choisi un joli symbole français !
Chez Rêves de Fripouille, les enfants nous emmènent dans faire de belles promenades et nous montre leur vision de la douceur de vivre à la française ! Et même maman s’est prêtée au jeu !
J’en profite pour m’excuser auprès de toutes les mamans qui ont eu la chanson “Douce France” dans la tête (et dont je fais partie) ce mois-ci. Mais finalement c’est plutôt une jolie chanson, non ?
Le prochain rendez-vous
Pour le rendez-vous du 20 mai, j’ai de nouveau demandé à un enfant de choisir ! Ce sont donc les enfants de Claire du blog Rêve de Fripouilles qui ont décidé du thème : les insectes ! Avec l’arrivée des beaux jours ils vont revenir, et j’espère que cela va inspirer nos photographes en herbe !
Comment s’habiller quand on est une femme à Dubaï
Voici une question que l’on m’a souvent posée et que je me suis posée moi-même avant de venir vivre aux Émirats Arabes Unis : comment s’habiller quand on est une femme à Dubaï ? L’idée que l’on se fait depuis l’Occident est souvent embrouillée entre l’image d’une ville de tous les excès et d’un islam strict. D’un côté, on voit des images de femmes très légèrement vêtues, posant devant les symboles de l’architecture moderne, et d’un autre côté, on nous présente des femmes voilées et on nous parle de règles strictes. Alors quelle version croire et qu’est-ce qu’on met dans sa valise quand on prépare ses vacances à Dubaï ?
Le port du voile à Dubaï
L’habit traditionnel des femmes des Émirats Arabes Unis, est la abaya, une longue robe noire qu’elles portent par dessus leurs vêtements. Elles couvrent leur tête et leurs cheveux avec le sheila, un voile noir, souvent légèrement transparent. Même s’il n’est pas obligatoire de porter la abaya et le sheila, la plupart des femmes émiratis les portent. Elles rivalisent d’ailleurs d’élégance dans les détails avec quelques strass ou perles pour agrémenter leur tenue (tout est toujours fait de manière subtile, cela rend la tenue très élégante et jamais “bling-bling”).
Certaines femmes cachent leur visage par d’un voile noir qui couvre leur nez et leur bouche, ne laissant apparaître que leurs yeux. L’un des plus anciens accessoires de la tenue traditionnelle est une sorte de masque en cuir doré couvrant le front, le nez et la bouche et qui est appelé burqa. À l’origine, ce masque servait à protéger le visage du soleil et du sable du désert. De nos jours, il n’est plus porté que par les femmes âgées.
Mais le voile n’est pas obligatoire aux Émirats Arabes Unis et aucune tenue particulière n’est imposée aux femmes. Ainsi, on croise des femmes musulmanes voilées de toutes les manières possibles, mais aussi des femmes en mini short et en débardeur !
La tenue la plus appropriée à Dubaï
On entend beaucoup de choses sur la manière dont les femmes doivent s’habiller à Dubaï, et tout n’est pas bon à prendre. Je vous conseille de vous méfier des visions un peu extrême, d’un côté comme de l’autre. Ceux qui diront que les femmes doivent sortir couvertes de la tête aux pieds n’ont vraisemblablement pas mis le nez dehors ! Et ceux qui vous assurent que vous pouvez porter n’importe quoi vous exposerons peut-être à quelques complications. En réalité, la manière dont vous pouvez vous vêtir dépend surtout de l’endroit où vous vous trouvez dans la ville.
À la plage, bikini, mini short et crop top sont largement admis, et il en est de même dans les quartiers très touristiques.
Les centres commerciaux affichent à l’entrée leur politique en matière d’habillement : épaules et genoux couverts. Mais on peut voir sur l’affichage que la tenue vestimentaire n’est pas mise du côté des règles, et qu’elle est juste suggérée. D’ailleurs les termes sont clairs : “We advise avoiding showing your shoulders and knees” (Nous vous recommandons d’éviter de montrer vos épaules et genoux). Plus qu’une règle, il s’agit d’une recommandation pour ne pas choquer Émiratis et autres personnes originaires du golfe. Et dans les faits cette politique n’est pas stricte : je vois de nombreuses femmes se promener en tenue légère dans les grands centres commerciaux sans jamais avoir de souci. Tant que leur comportement n’est pas provoquant, il n’y a pas de problème. Attention, si se tenir la main entre homme et femme est admis ici, s’embrasser en public est déjà considéré comme une provocation. Enfin, je vous recommande de ne pas vous habiller trop légèrement dans les centres commerciaux pour une raison toute simple : il y fait assez froid à cause de la climatisation !
Les centres administratifs et lieux institutionnels sont plus pointilleux sur la manière de s’habiller des femmes (et des hommes !). La règle est d’avoir les épaules et les genoux couverts (pour les femmes comme pour les hommes !). Et les agents de sécurité veillent au grain ! Mais les premières mises en garde sont toujours faites avec gentillesse, après si vous souhaitez vous opposer et expliquer à l’agent de sécurité que vous trouvez idiot de se couvrir, vous vous exposez sans nul doute à de gros problème…
Enfin, la visite des mosquées impose une tenue plus stricte, avec bras, jambes et tête couvertes. Et cette fois, on ne s’arrête pas aux bras et aux épaules : lors de ma visite de la mosquée Cheikh Sayed d’Abu Dhabi, j’avais choisi une tenue qui me semblait aconvenir, mais finalement, mon pantalon laissant apparaître mes chevilles, on m’a demandé d’enfiler une abaya. Si comme moi, vous n’avez pas la tenue adéquate, pas de soucis, les mosquées ouvertes aux visites mettent des abaya à la disposition de ses visiteuses.
Alors, comment s’habiller quand on est une femme à Dubaï ?
J’ai bien envie de vous dire que vous vous habillez comme vous voulez, mais qu’il faut adapter votre tenue à l’occupation du jour. Si vous êtes touriste, pas besoin d’attention particulière. Dans mon quotidien de femme résidant à Dubaï, j’ai rangé les mini-shorts et jupes courtes que je portais en France, non parce que j’y suis contrainte, mais parce que je ne me sens plus à l’aise dedans. Personnellement, je préfère les tenues un peu plus longues (près du genou) qui me permettent d’être en accord avec les recommandations des centres commerciaux (dans lesquels on passe beaucoup de temps dès qu’il fait un peu chaud, c’est à dire 9 mois de l’année !). Mais je croise de nombreuses femmes, mères de famille ou non, portant des tenues très courtes sans que cela ne choque personne. Quant au fait de couvrir ses épaules, je ne le fais pas par contrainte mais par confort : la climatisation est souvent forte dans les lieux clos et la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur est généralement grande. Même si je porte des débardeurs dans la rue, j’ai toujours avec un moi un petit gilet à enfiler rapidement lorsque j’entre dans le métro ou dans un centre commercial afin de supporter le froid !
Si cet article vous a plu, si vous avez des questions, n’hésitez pas à réagir ! Je répondrai à vos questions et qui sait, cela me donnera peut-être des idées pour de prochains articles !