Voyageons Ludique
Voyageons Ludique au Maghreb
Le Maghreb, thème du rendez-vous Voyageons Ludique nous a beaucoup inspirés ce mois-ci. Après avoir dessiné de jolis tatouages au henné (ou presque), j’ai intégré ce thème à notre étude régulière dans le cadre de l’instruction en famille des mes 2 enfants Colombe (5 ans) et Petit O’ (3 ans). Nous ne suivons pas de programme particulier, mais les apprentissages sont rythmés par des activités et des sujets d’étude récurrents. Parmi ces sujets il y a la découverte de nouveaux pays que nous consignons dans notre cahier des pays, et l’apprentissage régulier de poésies. Dans le courant du dernier mois, j’ai donc choisi le thème du Maghreb pour ces 2 sujets d’étude.
Le Maghreb sur notre cahier des pays
Notre cahier des pays est un objet vivant. Nous y mettons les pays des gens que nous connaissons et qui nous sont proches, et je ne veux pas surcharger les enfants d’informations. Même si nous appelons communément “Maghreb”, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, je n’ai choisi d’étudier que les Maroc. Comme à chaque fois, nous avons dessiné le drapeau du pays et recherché sa signification, noté la langue parlé, la capitale, la monnaie…
Colombe et Petit O’ ont d’ailleurs remarqué que comme aux Émirats Arabes Unis que nous avions déjà étudiés, on parle arabe au Maroc et on paye en Dirham !
Le Maghreb en poésie !
Afin d’entraîner notre mémoire (oui, oui, moi aussi j’entretiens ma mémoire, il paraît que c’est un exercice très sain) et d’enrichir notre culture, nous apprenons régulièrement des poésies. Chaque matin pour le petit déjeuner j’installe notre cahier de poésies sur le porte-livre et nous lisons et expliquons une poésie de façon à l’apprendre doucement. Généralement Colombe et Petit O’ mettent une à deux semaines pour apprendre une poésie, nous en apprenons donc souvent 2 par mois.
Au Maghreb (bon, j’avoue au Maghreb comme aux Émirats !) le dromadaire est un animal commun. J’ai donc choisi une poésie pour apprendre à distinguer les dromadaire et les chameaux ! L’auteur de la poésie ne figure pas sur la page parce que je ne l’ai pas trouvé, mais si vous savez qui a écrit cette poésie, dites le moi !
Comme à chaque fois que nous apprenons une poésie, je l’ai écrite sur notre cahier de poésie et les enfants l’ont illustrée. Petit O’ a colorier la page d’illustration en bleu et je l’ai aidé à dessiné un palmier. Colombe a découpé et collé un papier jaune pour faire le sable, puis à l’aide d’un tutoriel sur internet, elle a dessiné un chameau.
Nos mains tatouées au henné
Je ne suis pas très régulière dans mes participations au rendez-vous Voyageons Ludique organisé par mes amis du blog Pa’man c’est une longue histoire, mais ce mois-ci, je suis très motivée ! À l’annonce du thème, “Le Maghreb“, j’ai eu plein d’idées, alors j’ai décidé d’en faire le thème d’étude général de notre mois. Et mon premier article concerne une petite activité proposée à Colombe (5 ans) et à Petit O’ (3 ans) afin de se familiariser avec une jolie tradition du Maghreb : le tatouage au henné. Nous avons déjà eu l’occasion de faire embellir nos mains, mais cette fois, j’ai proposé aux enfants de s’entraîner à reproduire des mains tatouées au henné sur une feuille de papier. L’activité est tellement simple que mes 2 enfants peuvent maintenant la préparer en toute autonomie !
Nos mains tatouées au henné : le matériel
Pour faire nos mains tatouées au henné il faut :
- des feuilles blanche ou couleur chaire
- un crayon ou feutre fin marron
- une paire de ciseaux
- des feuilles de couleurs (si vous voulez en faire une carte à offrir ou une affiche)
- de la colle
La réalisation
Je vous l’ai dit, cette activité est tellement simple que les enfants peuvent la réaliser seuls (ou presque pour Petit O’ qui a encore besoin d’un peu d’aide). On commence par tracer le contours de sa main sur une feuille.
Puis on dessine des fleurs, des lignes, des petits points et autres jolis motifs qui composent traditionnellement les tatouages au henné. Cette partie est un bon exercice de graphisme, de concentration et de patience ! (d’ailleurs on voit bien au résultat final que la patience manque encore à Colombe pour ne pas bâcler son travail !)
Une fois les motifs terminé, il suffit de découper l’empreinte de la main (encore un bon exercice de motricité fine !) et de la coller sur une feuille pour en faire une affiche ou une carte à offrir !
Nos mains tatouées au henné : le résultat
Collées sur une feuille de couleur, nos mains font une jolie carte ou une affiche à accrocher où à offrir.
Comme je l’ai dit plus tôt, l’activité est vraiment facile à faire, et une fois qu’on l’a présentée, les enfants peuvent la faire en toute autonomie. C’est donc une activité idéale pour occuper les enfants pendant les longs repas de famille, les mariages, anniversaires, ou tout simplement à la maison lorsqu’ils s’ennuient !
Et présentée avec quelques décors dorés et des verres de bons thé à la menthe, on se croirait presque au Maroc, non ?
Avez-vous aimé cette activité ? Est-ce qu’elle vous inspire ? Dites-le moi en commentaire, cela me fait toujours plaisir de vous lire ! Et si vous proposez cette activité à vos enfants, vous pouvez aussi m’envoyer des photos, ici ou sur mes réseaux sociaux Facebook et Instagram !
The Key to Dubai
Il y a 4 mois que nous vivons à Dubaï et nous avons encore énormément à découvrir ! Des lieux, mais aussi des pans entiers de la culture émiratie ! Cette culture est d’ailleurs très difficile à saisir car l’immersion est loin d’être totale. En effet, ici, les Émiratis ne composent que 10 ou 15% de la population. Nous sommes donc plus souvent confrontés à la culture indienne ou philippine, deux cultures très représentées ici. Alors pour tenter de mieux connaître la culture locale, dès nos premiers jours ici, j’ai acheté ce livre The Key to Dubai, unlocking the story of a city and its culture de Liliane van der Hoeven. Ce livre est très populaire ici, au point qu’on le trouve non seulement dans toutes les librairies, mais aussi dans les supermarchés et dans les boutiques de souvenirs !
The Key to Dubai
En français, le livre s’appellerait “Les clés de Dubaï, découvrir l’histoire d’une ville et sa culture”. Le projet est vaste et le livre y répond vraiment bien car il est très complet !
Une première partie présente Dubaï au sein des Émirats Arabes Unis : il y a 7 émirats, chacun portant le nom de sa plus grande ville (nous sommes donc ici dans l’émirat de Dubaï, celui d’à côté, le principal, étant celui d’Abu Dhabi). Le pays est jeune, il a été créée en 1971 et a énormément évolué depuis sa création. La religion officielle est l’Islam, la langue officielle est l’arabe (mais c’est l’anglais qui est parlé majoritairement), et la monnaie est le Dirham.
Cette partie continue avec une présentation de l’évolution de la ville de Dubaï, ses constructions et sa ligne d’horizon impressionnante ainsi que les nombreux points d’intérêts tous plus exceptionnels les uns que les autres !
Ensuite viennent des parties sur le désert qui compose tout l’arrière pays, sur la faune et la flore, la culture agricole et la vie des populations nomades.
Enfin, une partie est consacrée à la vie du vieux Dubaï, dans la creek qui a vu naitre la ville. Car avant d’être la mégalopole cosmopolite que l’on connaît, Dubaï était une petite cité de pêcheurs, notamment de pêcheurs de perles !
Une mine d’informations !
Ce livre est une véritable mine d’informations ! Grâce à lui, les enfants et moi avons déjà appris beaucoup sur la ville et sa culture ! Mais il est tellement riche que nous n’en avons pas encore fait le tour ! Je le laisse donc presque toujours à disposition sur notre table des saisons à côté de notre dromadaire et du drapeau du pays !
Ce livre ne semble pas avoir été traduit en français, en tous cas je ne l’ai pas trouvé. Mais il est trouvable facilement sur internet, vous n’aurez donc aucun problème à vous le faire livre en France ! Et si vous le souhaitez, une édition “The Key to Abu Dhabi” existe aussi. Je ne l’ai pas achetée car la plupart des pages sont exactement les mêmes que celle de l’édition de Dubaï.
Liliane Van der Hoeven, The Key to Dubai, Explorer, 2015
Cet article est notre participation au rendez-vous Voyageons Ludique sur le thème “Fais-nous visiter ta région” nos autres participations sont ici et ici.
Notre cahier des pays – Les Émirats Arabes Unis et la France
Il y a quelques mois, deux gros changements ont eu lieu dans notre vie de famille. Nous avons quitté la France, notre pays d’origine, pour nous installer à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, et nous avons déscolarisé nos enfants, prenant la décision de faire leur instruction en famille. Mon projet pédagogique pour Colombe (4 ans et demi) et Petit O’ (2 ans 1/2) est donc naturellement impacté par notre quotidien de famille expatriée (surtout dans une ville cosmopolite comme Dubaï). Ainsi je pense qu’il est normal que mes enfants soient sensibilisés très tôt à la géographie. Car finalement, leur famille vit en France, et eux vivent aux Émirats entourés de petits copains originaires de tous les pays du monde ! La connaissance du monde fait partie de leur quotidien.
C’est en lisant l’excellent Grand Guide des pédagogies alternatives, j’ai été attirée par l’idée issue de la pédagogie Freinet de tenir un cahier ou journal en famille. J’ai donc décidé de commencer un cahier des pays dans lequel nous allons consacrer une double page à chaque pays dans lequel nous avons vécu, ou que nous avons visité, mais aussi aux pays d’où sont originaires nos bons amis. L’utilisation de ce cahier des pays est complété par le grand planisphère que nous avons accroché dans le salon à la hauteur des enfants. Ainsi, Colombe et Petit O’ sont capables de placer tous les pays qui se trouvent dans ce cahier.
C’est donc tout naturellement que nous avons réalisé les pages des Émirats Arabes Unis et de la France !
Pour chaque pays : nous dessinons son drapeau et cherchons la signification du choix des couleurs. Nous collons une petite carte (décalquée sur notre planisphère, ainsi les proportions sont les mêmes. N’ayant pas acheté de papier calque lorsque j’en ai trouvé, j’ai fini par décalqué les pays avec du papiers cuisson !). Nous indiquons la langue du pays, sa capitale, la monnaie utilisée et ce qui nous y rattache.
Attention, ce cahier des pays n’a pas pour but à terme de référencer tous les pays du monde ! Nous y ajouterons les pays que nous aurons visités, ou dont nous aurons fréquenté des ressortissants suffisamment pour qu’ils nous familiarisent un peu avec leur culture. Nous y mettrons les pays d’origine des gens qui nous sont importants. Et lorsque les enfants grandiront, s’ils se passionnent pour la culture d’un pays, il rentrera également dans le cahier. Mais le but de ce cahier est vraiment de faire naître la curiosité de mes enfants pour les autres, les autres pays, les autres cultures. De les amener à se demander d’où viennent les gens qui les entourent, et de se rendre compte que nous avons tous un ou même plusieurs pays, langues, monnaies, drapeaux qui symbolisent notre appartenance à un groupe !
Cet article est ma participation au rendez-vous Voyageons Ludique sur le thème “Fais-nous découvrir ta région”. Nous vous avons donc naturellement fait découvrir les Émirats Arabes Unis et la France, les 2 pays (ou région du monde !) auxquels Colombe et Petit O’ peuvent se rattacher !
Rainforest Cafe Dubaï : manger en pleine jungle !
Lors d’une de nos visites de Dubaï Mall (l’un des plus grands centres commerciaux du Monde) nous avons remarqué le Rainforest Cafe. Je connaissais cette enseigne pour l’avoir vue à Disney Village, mais je n’y avais jamais mangé. Le lieux nous paraissait tellement impressionnant que nous avons vite eu envie d’y prendre un repas. D’autant que ça n’est pas tous les jours qu’on peut se retrouver en pleine forêt au cœur de Dubaï !
L’ambiance du Rainforest Cafe Dubaï
L’ambiance de jungle est très marquée dès l’entrée. Nous passons d’abord par le magasin de jouets (par lequel il faudra aussi ressortir, histoire que les enfants repèrent bien qu’ils pourraient demander un cadeau !), puis l’on emprunte un petit chemin pavé et un gros serpent nous souhaite la bienvenue !
Nous avons tout de suite été pris en charge par notre serveuse qui nous a attribué une table confortable face au temple et à l’aquarium en nous disant que d’ici nous pourrions apprécier les animations.Le temple Inca est situé devant le grand aquarium du centre commercial ce qui le rend très impressionnant et vraiment très beau ! Nous n’avions donc pas à nous plaindre de la vue ! Régulièrement, ce temple s’animait : il s’illuminait et les serpents en pierre se mettaient à rugir et à cracher de la fumée et tous les animaux du restaurant se mettaient à bouger et à crier.
Toutes ces animations mêlées à la vue des requins et raies de l’aquarium étaient très impressionnantes pour les enfants mais aussi pour les adultes ! Ces animations ont lieu à peu près toutes les 15 minutes, on a donc largement le temps de les apprécier pendant son repas. La première fois, Colombe (4 ans 1/2) et Petit O’ (2 ans 1/2) sont restés bouches bées. Les fois suivantes, ils ont eu envie d’aller voir tous les animaux du restaurant.
Nous étions assis juste à côté des ces éléphants animés. Les voir bouger et les entendre barrir a été l’occasion pour les enfants d’apprendre ou de revoir du vocabulaire, notamment en anglais ! Et au fur et à mesure du repas nous avons fait de même avec les autres animaux du restaurant en errant entre les tables ! Il y a d’ailleurs pas mal de place entre les tables, ce qui permet aux enfants de se promener pour admirer le spectacle sous différents points de vues.
L’ambiance générale est vraiment réussi puisqu’elle est présente du sol au plafond !
Le menu et le repas au Rainforest Cafe Dubaï
Comme dans nombres de restaurants à Dubaï, les enfants sont accueillis avec un coloriage et des crayons pour patienter. Ils ont aussi un menu spécial qui je dois le dire est plutôt varié ! Il y a bien sûr les traditionnels hamburgers et nuggets, mais il y a aussi des plats plus originaux comme des beignets de crevettes, et on peut demander du riz ou des légumes à la place des frites.
La carte des adultes est variée également, assez originale et les plats sont bons. Le seul bémol concerne le prix assez élevé. Mais lorsqu’on a l’application The Entertainer qui met des coupons de réductions à disposition, on peut avoir environ 50% sur l’addition.
Notre impression
Les enfants ont adoré ce restaurant et ils auraient très envie d’y retourner ! Ils ont aimé observer les animaux, aller voir l’aquarium et découvrir l’environnement de cette forêt. D’un point de vue pédagogique, cela a donné lieu à de belles conversations et pas mal d’apprentissages.
J’ai aimé l’ambiance : la lumière n’est pas trop violent et elle permet de garder les enfants calmes. Les animations régulières occupent bien les enfants pendant un repas qui peut parfois leur sembler long. Et j’ai aimé l’espace que les enfants avait pour se promener sans déranger dans le restaurant !
Cet article est ma participation au rendez-vous Voyageons Ludique du blog Pa’Man ! C’est une longue histoire…, sur le thème La Forêt.
Bac sensoriel de la Reine des Neiges – Voyageons Ludique
Ce mois-ci, le rendez-vous Souris… Maman, nous proposait d’explorer les neiges éternelles pour son rendez-vous Voyageons Ludique. Le choix de l’activité s’est imposé de lui-même car pour Noël, Colombe a reçu une boîte de figurines de la Reine des Neiges ! Comme les enfants jouent toujours beaucoup avec les bacs sensoriels que je leur propose, j’ai décidé de leur proposer ce jeu sous la forme de bac, comme je l’avais fait pour Le monde de Némo. Alors certes, les neiges de la princesse Elsa ne sont pas éternelles, mais pour cette fois j’avais plus envie de faire plaisir à mes enfants, plutôt que de tenter de leur inculquer des notions de géographie ! Alors voici notre bac sensoriel de la Reine des Neiges !
J’ai recouvert le bac d’un morceau de ouatine pour faire la neige. Le château d’Elsa est symbolisé par quelques arcs de notre tout nouvel arc-en-ciel de Grimms (Père Noël a été généreux). Sur le “sol” j’ai parsemé quelques uns de nos galets brillants dont les couleurs vont parfaitement dans le thème ! Pour les blocs de glace que Kristof découpe au départ, j’ai posé quelques glaçons en plastique (je ne les ai pas fait congeler avant car mes petits n’aiment généralement pas manipuler des objets froids). Enfin, pour créer un lac gelé, j’ai recouvert un morceau de carton avec du papier aluminium.
Comme à chaque fois que je leur prépare un bac sensoriel, Colombe (3 ans 1/2) et Petit O’ ( 2 ans) étaient ravis ! Ils se sont inventé de nombreuses histoires, ont rejoué l’histoire originale et ont recréé des amitiés entre les personnages. Tout cela entrecoupé d’assauts de Guimauve (oui, le monstre de la Reine des Neiges s’appelle “Guimauve”, j’ai vérifié !) interprété par la douce voie de Petit o’ : “Bouaaaaaargh !”
Si vous cherchez d’autres idées pour faire un bac sensoriel de la Reine des Neiges, je vous conseille d’aller voir celui du blog Humeurs Créatives.
Une carte postale d’Irlande – Voyageons ludique
Ce mois-ci, Voyageons Ludique, le rendez-vous de Souris Maman nous emmène en Irlande ! Pour moi, c’était l’occasion de replonger dans les photos d’un voyage que j’avais fait en 2003, de redécouvrir les paysages et les photos d’enseignes Guinness qui me plaisaient tant ! À l’époque j’avais fait le tour de l’Irlande en voiture, dormant dans les auberges de jeunesse et les campings qu’on trouvait sur notre route (et le camping en Irlande pour les fêtes de fin d’année, il n’y fait pas très chaud !). Cela reste un très beau souvenir de jeunesse !
Le Comptoir Irlandais nous met dans l’ambiance
Un nouveau voyage en Irlande n’est pas prévu pour le moment, même s’il me ferait très plaisir. Alors pour retrouver l’ambiance chaleureuse de ce beau pays, j’ai fait un petit tour au Comptoir Irlandais. Comme son nom l’indique, c’est un magasin dans lequel on trouve toutes sortes de produits venant d’Irlande : de la bière et du whisky (hihi ! bien sûr !) mais aussi de magnifiques pulls, du thé, des mugs très britanniques, des confiseries improbables en France ! Cette enseigne compte 45 magasins en France et certains d’entre eux proposent un service très particulier : poster une carte postale comme si elle venait d’Irlande !
Une carte postale d’Irlande !
Dans certains Comptoir Irlandais, dont celui de Rouen où je me suis rendue, on peut trouver une jolie boîte aux lettres toute verte dans laquelle on peut poster une carte postale d’Irlande faire comme si elle venait vraiment de là-bas ! Et tout y est : les cartes postales aux paysages d’Irlande et les timbres ! Les boîtes aux lettres sont relevées une fois par semaine et les cartes transitent par la poste centrale de Cork avant d’atteindre leur destination !
Curieuse de nature, j’ai voulu essayer, et comme ce rendez-vous est toujours l’occasion de partager, j’ai écrit un petit mot aux copines ! Une semaine après l’envoi, Souris… maman, Je ne suis pas une super maman… mais j’y travaille, et moi avons reçu nos cartes postales d’Irlande.
Et voilà, le temps d’une carte postale, j’ai pu replonger dans mes souvenirs ! Je remercie le Comptoir Irlandais de Rouen pour son accueil et ses explications (malgré mes enfants impatients d’aller au parc !) et si vous avez l’une de ces boutiques près de chez vous, je vous invite à y faire un tour. Dépaysement garantit !
Les enfants n’ont pas vraiment participé au rendez-vous ce mois-ci (même s’ils ont visité la boutique avec moi) : nos vacances de la Toussaint ont été très chargées et fatigantes, le rythme de l’école est également difficile, alors nous faisons un peu moins d’activités à la maison ces temps-ci !
It’s a small world – Le Monde des poupées
Au début des vacances de La Toussaint nous avons emmené les enfants à Disneyland Paris. C’était une grande première pour eux et ils ont été ébahis ! Tous les manèges, la rencontre avec les personnages, les spectacles et l’ambiance générale du lieu leur a mis des étoiles dans les yeux ! Mais il y a une attraction qui leur a plu tout particulièrement : “It’s a small world”, le Monde des poupées ! Mais si, vous savez cette attraction à la musique entêtante ! Colombe et Petit O’ ont tellement aimé se promener en barque à travers le monde et admirer toutes ces poupées vêtues de costumes de chaque pays et région de la Terre, que nous avons fait ce manège 2 fois ! Et on en redemande ! Une fois notre séjour terminé, Colombe fredonnait encore la musique (ce qui n’est pas surprenant, cette musique pourrait obtenir le prix de la musique qui reste le plus longtemps en tête !). Mais voilà à force de “Lalala it’s a small small world…” j’en ai eu un peu marre de chanter en yaourt. Alors je suis allée chercher des vidéos sur internet afin d’apprendre les paroles !
Un peu d’histoire !
Avant de vous parler de la chanson (si si, vous ne rêvez pas c’est bien de cette chanson tant redoutée que je vais vous parler !), j’ai envie de vous parler de l’histoire de cette attraction, car elle n’a pas été créée par hasard. La compagnie PepsiCo sponsorisait le pavillon de l’UNICEF pour la Foire Universelle de New York en 1964-1965 et elle a fait appel aux équipes de Disney pour concevoir une attraction qui collerait au principe : “La paix au travers de la compréhension”. C’est ainsi qu’est né ce voyage en bateau à travers le monde ! À la fin de la Foire Universelle, l’attraction avait connu un succès tel que Disney l’a déplacée dans son parc Disneyland (en Californie). Et aujourd’hui, elle est présente dans tous les parcs Disney du monde !
L’attraction
Le visiteur monte dans une grande barque (environ 4 personnes par rangée) et traverse le Monde au rythme de la musique. Chaque continent est représenté et les poupées sont habillés avec les plus beaux habits des régions du monde présentes :
- La Scandinavie,
- Les Îles britanniques,
- L’Europe occidentale,
- L’Europe de l’Est,
- Le Moyen-Orient,
- L’Asie,
- L’Afrique,
- L’Antarctique,
- L’Amérique du Sud,
- L’Australie et les îles du Pacifique Sud,
- L’Amérique et le Canada.
Le dernier tableau réuni les enfants de tous les pays, tous habillés dans leur costume traditionnel, mais tous de blanc vêtus. On y constate une certaine uniformité qui renforce le message de paix de ce manège : qu’importe d’où l’on vient on se ressemble tous, et finalement le monde est tout petit !
La chanson
À l’origine, Walt Disney voulait que la bande son de l’attraction soit composée des hymnes nationaux des pays représentés chantés par des enfants. Mais cela aurait créée une cacophonie insupportable. Il a donc été décidé que l’attraction se déroulerait au son d’une mélodie unique dont les paroles seraient chantés dans des langues différentes en fonction des tableaux présentés. Ce choix fut très judicieux car lorsqu’on vogue à travers l’attraction le changement de langue de la chanson se fait tout en douceur et sans qu’on s’en aperçoive réellement. Et si cette chanson reste en tête des jours et des jours durant, c’est qu’elle a été écrite dans ce but ! Les compositeurs, les frères Sherman, sont des grands noms de la chanson dans l’univers Disney puisqu’en plus de “It’s a small world”, ils ont également composé la musique de Mary Poppins, Les Aristochats et Le livre de la Jungle !
Les paroles sont un message de paix et c’est en cela que cette attraction est si touchante. Mais je vous laisse les découvrir par vous même !
“Au bout du Pole Nord ou sur l’Équateur,
On a toujours l’air de venir d’ailleurs,
Mais quand on fait le tour de nos joies, nos ennuis,
On a tous la même vie !
Car le monde est tout petit !
Devant le ciel on se dit
Que nous sommes des fourmis,
Le monde est petit.”
Extrait des paroles écrite par les frères Robert et Richard Sherman
Et si vous voulez découvrir les paroles complètes dans toutes les langues représentées dans l’attraction, je vous laisse regarder cette vidéo :
Les paroles complètes en français et en anglais se trouvent ici :
Et si vous voulez voir l’attraction comme si vous y étiez, c’est ici :
J’espère que la promenade vous aura plu et que vous ne m’en voudrez pas trop de vous avoir mis cette chanson dans la tête ! Mes enfants ont tellement aimé l’attraction que nous la chantons tous les jours et que nous regardons des vidéos dès que nous en avons l’occasion ! J’ai cherché à acheter un CD avec la musique, mais ce sont de vieilles éditions qui coûtent un peu cher maintenant, alors ça attendra ! Et entendre mes enfants chanter ce message de fraternité me fait oublier tous les CD du monde !
Enfin, je voulais vous partager l’hypothèse émise par le blog Le Monde de Disney : la musique est diffusée sans interruption pendant 16h par jour dans chacun des parcs à thème Disney du Monde, ce qui fait, par le jeu des fuseaux horaires, qu’elle est diffusée 24h sur 24h et ce depuis 1983 (ouverture de Disneyland à Tokyo). C’est un beau symbole d’espoir de considérer que ce message de paix et de fraternité est potentiellement la musique la plus diffusée actuellement !
Cet article est ma participation au rendez-vous À tout bout d’chant du blog La cour des petits.
Les autres participations au rendez-vous :
- La cour des Petits : Un magnifique livre-CD pour chanter avec les petits
- Les P’tits garçons poussent comme des champignons : “Ecoute… c’est pas pareil !”
- Les idées du samedi : Les comptines en ligne chez un spécialiste de la chanson enfantine
- Le Pays des Merveilles : “Mon grand livre-disque des comptines” aux éditions Didier jeunesse
Activité pour apprendre à se situer dans le Monde -Voyageons Ludique
Avec cette nouvelle année scolaire que a redémarré, nous reprenons le rendez-vous Voyageons Ludique proposé par ma copine Souris… Maman. Et cette fois, le sujet sur lequel nous devions plancher était : “Voyageons à travers le Monde”. J’ai d’abord pensé à fabriquer un petit passeport pour Colombe (3 ans 1/2) et à lui présenter un planisphère pour l’aider à situer les pays dont nous avions déjà parlé l’an dernier, mais je me suis vite rendue compte que toutes ces notions de localisation était très abstraite pour Colombe ! D’ailleurs lorsque j’ai demandé à Colombe ce qu’était le Monde ou encore la France, elle était incapable de me répondre précisément. Elle sait que nous habitons Cannes, mais elle a du mal à comprendre quelles sont ses limites et à quoi cela correspond vraiment. Alors je me suis inspirée d’une activité qu’on retrouve sur beaucoup de blog américain : “Me on the map”, littéralement “moi sur le carte”. Cette activité consiste à présenter à l’enfant une représentation de son habitat à différents niveaux (maison, ville, région) emboîtés les uns dans les autres à la manière de poupées gigognes.
L’activité pour apprendre à se situer dans le Monde
C’est moi qui ai fabriqué ce petit jouet car Colombe me semblait un peu trop jeune pour réaliser les dessins elle-même. J’ai donc coupé des cercles dans des papiers de couleurs différentes et tous légèrement plus grand que le précédent. À L’intérieur de ces cercles j’ai représenté les différents niveau de localisation en les dessinant au recto et en indiquant leur nom au verso. J’ai ensuite plastifié chaque cercle, et je les ai reliés entre eux à l’aide d’un fil passé dans un petit trou que j’ai fait.
J’ai organisé les lieux comme suit :
- Moi
- Ma maison
- Ma ville
- Ma région/mon département
- Mon pays
- Mon continent
- Le Monde
Et Colombe sait-elle se situer dans le monde maintenant ?
Les différents niveaux de localisation restent difficiles à comprendre pour Colombe. Cela fait longtemps qu’elle sait dans quelle ville nous vivons, mais elle a du mal à comprendre que ses grands-parents vivent dans une autre ville et que celle-ci est très loin. Pour l’aider, je lui rappelle les longues heures passés en voiture à chaque fois que nous leur rendons visite ! Mais ce petit jeu lui permet d’apprendre l’ordre de grandeur, même si sa représentation est encore un peu floue !
Et après on fait quoi ?
J’ai beaucoup aimé ce sujet car le monde et ses différents découpages n’est pas une chose facile à comprendre pour un enfant. Je pense que l’on va aborder le sujet encore longtemps et je souhaite aller plus loin. Je pense investir dans un joli atlas pour enfant afin de situer les lieux dont on parler dans les prochains rendez-vous !
Créer des visages à la manière de Picasso
Ce mois-ci, Voyageons Ludique, le rendez-vous de Souris Maman nous emmène en emmène en Espagne. Je vous l’avoue tout de suite, c’est un pays que je connais mal ! Mais je n’ai pas pris part au rendez-vous depuis deux mois et je ne voulais pas faire faux bon une fois de plus. Alors j’ai choisi d’aborder le thème à travers un artiste que j’aime bien : Pablo Picasso.
Pour l’anecdote, je suis allée à Madrid quand j’étais étudiante. J’y étais pour un séminaire et j’avais peu de temps libre, mais je voulais absolument voir Guernica. Alors un matin je me suis levée aux aurores et j’ai fait l’ouverture du musée du Prado. J’ai pris tout mon temps pour la visite et c’est arrivée à la fin que j’ai ouvert mon guide touristique, m’étonnant de ne pas avoir vu le tableau de Picasso. J’ai donc vite compris mon erreur : Guernica est exposé au musée Reina Sofia. J’ai quitté le Prado, me suis rendue au Reina Sofia le plus vite possible, j’ai visité ce musée au pas de course et j’ai finalement vu Guernica. Je suis entrée dans une grande salle (enfin c’est le souvenir que j’en ai) et la toile était là ! Mon étourderie m’aura au moins permis de visiter un peu plus que je ne pensais possible dans le temps qui m’était imparti !
Revenons-en à notre activité ! Après avoir présenté quelques tableau de Picasso à Colombe(mais pas Guernica car à 3 ans, c’est peut-être un peu sombre comme tableau), je lui ai fait remarqué que le peintre présentait des yeux de côté, d’autres de face, qu’il y avait des bouches qui semblaient trop petites, que les couleurs étaient très nombreuses et tout cela sur un même tableau. Pour ma petite de 3 ans ça a été l’occasion de parler de perspective et de point de vue (bon, on a juste aborder le sujet, hein !). Je lui ai alors proposé de faire des portraits sur le même modèle.
Matériel nécessaire :
- des magazines à découper
- des ciseaux
- de la colle
- des crayons de couleur ou des feutres
Réalisation :
Comme nous étions prises par le temps, c’est moi qui ai cherché et découpé les éléments dans les magazines. J’ai donc présenté des yeux, des nez, des bouches et des oreilles à Colombe et lui ai proposé de les coller sur une feuille pour former un visage.
Et c’est à 4 mains que nous avons créé nos visages. En plus de l’exercice de collage, ça a été l’occasion de revoir les parties du visage (enfin ça a été utile pour Petit O’ (17 mois) plus que pour Colombe), et de travailler le vocabulaire (parce que “un oeil”, “des yeux” mine de rien ça n’est pas si facile à maîtriser).
La conclusion de ma Colombe est : “Ils sont bizarres ces visages. Moi je n’ai jamais vu de visages comme ça.” . Je suppose qu’elle sous entend que ces représentations sont loin de la réalité, mais au moins cette activité l’aura amenée à se poser quelques question. Nous avons passer un bon moment et je pense que je vais ajouter une petite “boîte à visages” dans notre boîte à découper : je laisserai des magazines à la disposition de Colombe pour qu’elle y découpe des éléments et nous jouerons à créer de nouveaux personnages !