Parentalité
Juste un petit pouce levé
Juste un petit pouce levé, ça suffit pour redonner la pêche parfois !
Après une énième nuit entrecoupée par les pleurs d’un bébé malade, j’ai eu la désagréable surprise de constater que ma machine à café était en panne ce matin. Mon précieux breuvage noir étant souvent ce qui m’aide à tenir, la journée s’annonçait mal…
Nous sommes donc en fin d’après-midi. J’ai la mine tellement fatiguée que plusieurs personnes n’ont pas manqué de me le faire remarquer. Mais heureusement j’ai pu faire un détour au supermarché où j’ai trouvé du café soluble (le truc immonde que je ne bois jamais) qui m’apportera ma dose de caféine aussitôt arrivée à la maison. J’attends le bus avec ma poussette double bien chargée, mais celui-ci tarde à venir. Je pourrais bien rentrer à pied comme je le fais parfois, mais l’idée de remonter la côte avec mes 30kg de poussette me décourage (oui 30kg, j’ai fait le calcul !).
Petit O’, exténué se met à pleurer. Je décide d’abord de ne pas le prendre car si je l’ai dans les bras quand le bus arrive, jamais je ne pourrai monter la poussette. Mais finalement j’ai mal pour lui. Il est malade et épuisé. Je le prends dans mes bras, le console, le berce. Mais le bus arrive… Poser Petit O’, demander au chauffeur d’ouvrir la porte de derrière, monter la poussette dans le bus, garer la poussette, mettre le frein, bloquer les roues, reprendre Petit O’ qui s’est mis à hurler, sortir la carte de bus, valider la carte de bus, trouver un siège et consoler Bébé. Voilà, je suis assise. Mais pas pour longtemps car je descends dans 3 arrêts. D’ailleurs voilà on y est. Attendre l’arrêt du bus, me lever avec Petit O’ dans les bras, débloquer les roues de la poussette, retirer le frein de la poussette, manœuvrer la poussette à une main jusqu’à la porte, puis sortir doucement la poussette du bus.
Me voilà sur le trottoir. Les portes du bus se ferment et alors qu’il s’apprête à repartir, je croise le regard d’une dame assise au fond du véhicule. Elle me sourit et me montre son pouce levé. Même si j’ai l’air épuisé, elle me montre qu’elle est impressionnée. Même si j’ai le sentiment d’être débordée, elle me dit que j’assure !
Le bus part et moi aussi. Je pousse ma poussette double en tenant mon bébé dans les bras, mais cette fois j’ai un grand sourire au lèvres !
Eh oui ! Il n’y a pas que le café qui donne la pêche !
Malheur
Il y a un peu plus d’un mois, la région dans laquelle je vis subissais une catastrophe naturelle dont elle peine encore à se remettre. Dans les jours qui ont suivis, ma fille de 2 ans et demi a enrichi son vocabulaire d’un nouveau mot :
Malheur
Un mot qu’elle a certainement entendu répété dans la bouche des adultes.
Vivre en paix et en harmonie malgré les différences de chacun me tient particulièrement à cœur. Colombe et Olivier, les prénoms que j’ai choisis pour mes enfants sur ce blog sont des symboles de paix, et ça n’est pas un hasard. Parler des événements à mes enfants me paraît impensable, ils sont bien trop jeunes pour comprendre quoi que ce soit à la situation. Mais j’ai une boule au creux de mon ventre et je ne veux pas la laisser m’envahir. Parce qu’elle pourrait générer de l’angoisse chez mes petits qui ne comprendraient pas pourquoi leur maman a peur. Et parce que je ne veux pas qu’elle affecte ma joie de vivre, car ça serait laisser ces gens gagner. Alors je mets de la couleur dans ma vie, dans mon blog et sur les réseaux sociaux. Je m’efforce de voir en chaque chose un peu d’amour, de douceur, d’espoir, de bonheur… Car ce sont nos meilleures armes.
Depuis vendredi, j’ai décidé de laisser entrer l’esprit de Noël dans mon foyer. Ainsi j’espère que le vocabulaire de ma fille s’enrichira d’un nouveau mot :
Paix
Le salon des parents parfaitement imparfaits -retour sur deux journées intenses !
Si vous me suivez sur Facebook ou Instagram, vous savez que j’ai passé mon dernier week-end au salon des parents parfaitement imparfaits qui se tenait à Sophia Antipolis.
Le salon proposait de nombreuses conférences avec des invités de marque telle Mitsiko Miller (et son blog ici) et des thèmes autour de l’enfant, l’adolescent, les émotions, la communication, la bienveillance, la santé…
En parallèle avaient lieu des ateliers de portage, de langue des signes pour bébé, de musique, de création et de relaxation.
Un programme bien chargé et intense en découvertes et en émotions !
Alors c’est bien gentil toutes ces conférences mais que fait-on des enfants pendant qu’on y assiste ? Eh bien les organisatrices avaient tout prévu (et là on sent que ce sont des mamans !). Un espace garderie d’inspiration Montessori et Piclker avait été aménagé par les assistantes maternelles du “Nido des P’tits Colibris” et les parents pouvaient y déposer leur petit sur simple inscription (à condition d’assister à une conférence). L’espace était vraiment attractif pour les enfants et rassurant pour les parents et le gros plus : cette garderie était gratuite ! J’émettrai juste un petit bémol lié au confort des enfants : le nido se trouvait à l’entrée du salon, et bien que protégé par des paravents, il n’était pas à l’abri de la foule et encore moins du bruit. Ça serait sympa de le placer dans une pièce à part pour la prochaine édition du salon (oui, parce que j’aimerais vraiment qu’il y ait une prochaine édition à ce salon ! Plus que des critiques, j’émets ici des suggestions d’améliorations !).
Pour les plus grands, des ateliers de loisirs créatifs étaient organisés. Il n’était pas question de laisser les enfants le temps d’une conférence, mais ils pouvaient créer tranquillement pendant que les parents découvraient les stands voisins. Des petites tables recouvertes de feuilles, de feutres et de crayons étaient mises à disposition des enfants. Ils pouvaient alors dessiner librement ou participer à un atelier dirigé par une animatrice très agréable et qui a su s’adapter au niveau de chaque enfant ! Et comme vous pouvez le voir, Colombe s’en est donnée à cœur joie !
Côté restauration, les organisatrices nous avaient trouvé une solution extra ! Le traiteur bio Les Oubliés nous proposait pour 10€ un menu complet et délicieux : salade de pâte, ratatouille, légumes d’automne… Et pour le dessert, une tarte au citron meringuée à tomber par terre ! Si vous êtes sur la Côte d’Azur, n’hésitez pas à penser aux Oubliés pour vos prochains évènements !
Au niveau des stands, beaucoup de belles découvertes.
De jolies boutiques :
- La Baleine Rose : c’est une boutique sur internet d’une maman qui a su dénicher pour nous mais surtout pour nos petits, des vêtements, jouets et accessoires respectueux de l’environnement et de l’humain !
- Miss Mam : une jolie boutique à Antibes qui propose de jolis accessoires pour maman et bébé, et une superbe gamme de vêtements pour femmes enceintes et allaitantes !
- I love my kids : cette boutique en ligne vous propose des jouets, accessoires et décorations colorés.
Des lieux consacrés aux familles où bien-être et bienveillance sont les maîtres-mots :
- Espace Bien Naître : Floriane est une doula. Avec son camion coloré (cliquez sur le lien de son site pour voir la photo !), elle sillonne les routes de la Côte d’Azur pour accompagner les parents pendant la grossesse et dans leurs débuts en tant que parents. Elle propose également des ateliers de portage, langue des signes avec bébé ou de massage chez vous, ou dans son camion !
- Happinest : à Cagnes-Sur-Mer, un bel espace chaleureux consacré à la famille. Avec ou sans votre enfant, vous pourrez participer à des ateliers, séances de remise en forme ou moments bien-être.
- Les Colibris, école bilingue Montessori : au cœur de Sophia Antipolis, cette école bilingue (français-anglais) enseigne aux enfants de 2 à 12 ans selon la pédagogie Montessori.
- Ventre Rond et Petits Pieds : ce n’est autre que l’association qui est à l’origine du salon (et si je la présente en dernier ça n’est que pour des questions d’ordre alphabétique). L’association organise des ateliers, des rencontres et des actions (comme : Bio pour tous) toujours dans la bienveillance et le respect de l’environnement.
Des rencontres autour de la santé :
- avec des ostéopathes qui recommandent une visite de contrôle après chaque naissance (pour maman et bébé)
- avec une spécialiste des fleurs de Bach
- Eauriginelle : un système de fontaine filtrante améliorant la qualité et le goût de l’eau du robinet. Une démarche bonne pour la santé et pour l’environnement (plus de bouteilles en plastique !).
Des lectures inspirantes :
- Peps, le magazine de la parentalité positive : revue dirigée par Catherine Dumonteil-Kremer, elle présente une “parentalité centrée sur la joie de vivre et le plaisir d’être ensemble”. Pourquoi PEPS ? Pétillant. Énergisant. Palpitant. Soutenant. Vaste programme !
- Grandir autrement, le magazine des parents nature : un accompagnement à la parentalité positive, sans jugement de valeur et dans un respect de l’environnement.
- Psychologie Positive : “Ressentir. Comprendre. Agir” telle est la devise de ce magazine qui nous offre des pistes pour aller bien. Des articles sur les dernières recherches en psychologie positive et en développement et des invités prestigieux (Isabelle Filliozat, Florence Servan-Schreiber…), de quoi faire le plein d’infos pour une vie plus douce !
Comme vous pouvez le constater, ce salon a été très riche en découvertes, et si je passe rapidement ici, je vous présenterai certaines d’entre elles plus en détail dans les prochaines semaines.
Ce salon était définitivement un bon moment. Même s’il nous a beaucoup fatigués (la foule, les néons…) nous nous sentions bien à la fin de ce week-end. Le salon respectait ses principes de bienveillance et de communication tant dans les sujets proposés que dans l’ambiance générale. Nous avons rencontré des personnes très à l’écoute et désireuses de partager leur expérience. C’est la première fois qu’un événement pareil était organisé dans la région, et l’ on souhaiterait vraiment que cela devienne un rendez-vous annuel !
Maman… Super Héros…
Je suis Super Maman À Dada ! Super Héros de classe 82.
Je peux faire manger des légumes à mes enfants (en leur promettant des bonbons), les convaincre de quitter le parc sans violence (en les soudoyant avec un cadeau), les faire s’endormir sans pleur (en les collant au sein). Grâce à mes supers pouvoirs je connais à la minute près l’emploi du temps de chaque membre de la famille, je sais toutes les particularités du régime alimentaire de chacun et je reconnais le moindre signe de faim, de fatigue ou d’envie pressante !
Mais surtout je sais les faire rire, les amuser, les consoler et les aimer comme personne.
Bref, je suis une maman comme les autres !
Peut-être savez-vous que dans moins de 30 jours se tiendra le spot des E-Fluent Mums sur le thème des Super Héros du quotidien : les papas et les mamans !
Pour l’occasion, Parole de Mamans nous proposait de présenter un portrait de nous avec nos accessoires de super héros. L’idée m’a bien plu et c’est inspirée par la super série Hero Corp que j’ai écrit ces quelques lignes.
9 choses que j’aurais aimé connaître avant de commencer la diversification
Il y a un peu plus de 2 ans, Colombe commençait la diversification alimentaire.
Il y a un peu plus de 2 mois, Olivier commençait la diversification alimentaire.
Il y a 2 ans, j’abordais cette nouvelle étape un peu à l’aveugle. En tant que primipare j’avais beaucoup lu, mais il me manquait l’expérience !
Il y a 2 mois, j’étais beaucoup plus sereine, forte de ma maigre expérience que je partage avec vous aujourd’hui !
- Il n’existe pas de méthode universelle. Voilà c’est dit, maintenant chacune se débrouille avec son bébé ? Non, car on peut toujours accepter les conseils et les avis de chacun. Si vous abordez le sujet de la diversification avec votre mère, votre belle-sœur ou la boulangère, elles vous révèleront LA méthode infaillible pour que bébé mange sa purée à heure fixe et qu’il aime tout autant la compote de pomme que le foie de veau ! Oui parce que leur bébé était merveilleux (enfin quand votre mère vous dit ça elle a sûrement raison 😉 ). Vous remarquerez très vite que chacune vous propose une méthode infaillible différente, ce qui devrait vous mettre la puce à l’oreille. Bref, les enfants sont livrés sans leur mode d’emploi et chacun a un fonctionnement différent. Quand on vous explique comment faire avec le vôtre, pas la peine de vous imaginer que tout va enfin aller comme sur des roulettes et que bébé ne vous recrachera plus jamais la purée à la figure, mais ça n’est pas la peine non plus de vous braquer au moindre conseil.
- Pas la peine de tout dire à notre pédiatre ! J’aime beaucoup ma pédiatre, elle est très efficace et nous prend toujours en consultation même en urgence. Mais ma pédiatre a beaucoup de principes quant à l’éducation des enfants et l’alimentation ne fait pas exception. Alors que Colombe avait 6 mois et que je sautais de joie les jours où elle acceptait de manger 30g de purée, ma pédiatre criait au scandale car la petite aurait dû manger au moins 130g ! Qu’importe que Colombe soit allaitée (et donc nourrie suffisamment en dehors des cuillères qu’elle refusait), qu’importe que sa courbe de croissance soit correcte et qu’elle suive un développement normal, les quantités devaient être respectées ! Alors très vite j’ai arrêté de parler “quantité” avec la pédiatre. À ses questions je reste évasive. J’introduis les aliments quand la pédiatre me dit de le faire. Si mon bébé refuse, je ressaye parfois le lendemain, parfois une voire quelques semaines plus tard. Je ne me “prends plus la tête” à essayer de mettre mes bébés dans les normes et les laisse aller à leur rythme ! Et c’est comme ça que Colombe mange aujourd’hui absolument de tout, mais qu’elle a fait traîner sa diversification jusqu’à ses 18 mois ! (pas moyen de lui faire manger des fruits crus avant !)
- Le pédiatre de la voisine ne sait pas mieux que le notre. L’autre jour je discutais diversification avec deux autres mamans. Chacune récitait religieusement les consignes données par son pédiatre et elles se sont vite rendues compte que ces conseils ne coïncidaient pas du tout. Un des bébés mangeait beaucoup de solide et un seul biberon par jour, l’autre bébé avait droit à un peu de solide et un biberon après chaque repas…Les deux mamans se sont alors tournées vers moi pour avoir l’avis de ma pédiatre (parce que je suis son porte-parole vous savez !) et ma réponse les a plutôt surprises : “Ben… euh… j’ai plus les quantités en tête… et puis chaque bébé a des besoins différents, alors on adapte en fonction de ce que bébé accepte !”. Le médecin nous donne les recommandations qu’il pense juste pour notre enfant. Et si c’est un excellent médecin, il ne se contente pas d’imprimer une feuille type selon l’âge de l’enfant, mais il évalue ses besoins réels. Un enfant allaité n’aura pas les mêmes besoins qu’un enfant au biberon puisque le lait de sa maman s’adaptera naturellement. Une de mes amies médecin a l’honnêteté d’avouer à ses patients que ses recommandations ne sont fondées que sur des statistiques (on a constaté que les enfants qui ont commencé la diversification à tel âge avaient moins d’allergies…etc…). Elle leur explique que sa méthode n’est autre que celle qu’elle a appliquée pour ses enfants, mais que si ces parents ne s’accordent pas avec elle, elle accepte de discuter et de les aider à choisir ce qui leur conviendra le mieux tout en respectant les besoins de l’enfant. Alors avant de ruer dans les brancards, on parle avec son médecin !
- Les petits pots c’est très sain ! Lorsque Colombe a commencé à manger de la purée, je voulais lui donner tout ce qu’il y avait de meilleur et dans ma tête cela ne pouvait être QUE de la purée maison. Alors j’ai commencé à faire ma petite purée tous les matins, et tous les midis Colombe recrachait ce que je lui mettait dans la bouche. Cela a duré plusieurs semaines. Jusqu’à ce qu’un jour alors que nous partions en pique-nique, j’ai acheté un petit pot de purée toute faite me disant que de toute façon Colombe ne mangeait rien, je n’allais pas me fatiguer à trimbaler une purée maison qu’il allait falloir maintenir à bonne température… Et vous savez quoi ? C’est la première fois que Colombe a mangé du solide ! Et à partir de là, pendant plusieurs mois elle n’a accepté de manger que des petits pots (malgré toute la bonne volonté du monde, je ne pouvais pas faire de purée aussi lisse que celle du commerce). Je me suis donc renseignée sur leur qualité, et n’en déplaise à l’ego des mamans, ils sont bien souvent plus sains que ce que nous proposons à nos petits ! La quantité de pesticide autorisée est très faible (on est quasiment sur du bio), les ingrédients sont dosés au gramme près selon les besoins de chaque âge (alors que nous avons souvent la main lourde sur le sel et sur les protéines !), et la conservation se fait dans un environnement stérilisé (alors que nos cuisines sont des nids à bactéries qui risquent de se retrouver dans les purées de nos bambins…). Alors j’ai laissé mon ego de côté et j’ai donné à Colombe ses petits pots puisque c’est ce qu’elle aimait. Après quelques mois d’alimentation solide, j’ai recommencé à lui proposer des aliments faits maison. Cela m’a permis de lui faire découvrir de nouveaux goûts qu’on ne trouve pas en petits pots, et de soulager notre porte-feuille au passage !
- On délègue ! Car dans les rapports parents/enfant il y a un rapport de force et dans quel autre domaine un enfant peut-il exercer son pouvoir sur ses parents ? Comment ça dans le sommeil, les pleurs, la propreté..? Mais quand il mange pardi ! Ou plutôt quand il ne mange pas, car c’est ça la vraie angoisse des parents à l’heure du repas. Je le crie haut et fort, il ne faut pas faire toute une histoire d’un enfant qui n’avale rien, il ne faut pas s’énerver, il ne faut pas angoisser. Mais passé un certain stade, ces choses-là sont incontrôlables. Quand votre petit refuse d’avaler sa purée ce soir, mais qu’il l’a bien mangée hier et qu’il la mangera bien demain, c’est facile de garder son calme. Mais quand il n’a JAMAIS voulu de sa purée, que les médecins, la belle-mère et toutes les autres mamans de la Terre crient au scandale et à la maltraitance (comment peux-tu laisser ce petit mourir de faim ?) c’est impossible de ne pas faire ressentir son angoisse à son enfant. Et si l’enfant ressent cette angoisse, le repas devient un moment de peur, il se méfie encore plus de ce qu’il y a dans sa cuillère (bah quoi maman elle a peur, pourquoi pas moi ?) et il ouvre encore moins la bouche. Bref, on se trouve dans un cercle vicieux. Alors on n’hésite pas à déléguer : au papa s’il ressent moins d’angoisse à ce sujet, à la belle-mère qui arrive à faire manger du foie de veau à n’importe quel enfant, à la voisine qui s’en contrefiche que notre bébé ne mange pas et qui pour le coup n’a pas une once de stress. Chez nous, c’est la référente de Colombe à la crèche qui l’a aidée à aimer manger. Les premiers morceaux, les premiers fromages, les fruits crus, elle a toujours été la première à réussir l’introduction d’un aliment. Elle n’était pas stressée et ne s’est jamais découragée car son implication émotionnelle était bien moindre que la mienne. Ai-je eu l’impression de râter des premières fois ? À vrai dire j’étais tellement soulagée que ma fille mange que l’idée ne m’a même pas effleuré l’esprit.
- Le repas est un moment familiale. Les enfants apprennent beaucoup par l’exemple, alors s’ils nous voient manger, ils mangeront eux aussi, non ? Colombe a commencé à prendre ses repas avec nous aux alentours de 18 mois, soit au moment où elle a été capable de manger proprement sans notre aide. Avant cela, elle mangeait juste avant nous et restait dans sa chaise pendant que nous prenions notre repas. Je lui donnais alors des petits morceaux de pomme de terre, des grains de riz soufflés, n’importe quoi qu’elle pouvait manger seule. Nous avons gardé la même organisation avec Petit Olivier. Ainsi, bébé partage un moment en famille, et accessoirement, il développe sa motricité fine !
- C’est le moment de laisser bébé faire ses propres découvertes. Je ne vais pas vous le cacher, je suis plutôt une adepte de la propreté pendant les repas. Très jeune on m’a appris à bien me tenir à table et à manger avec mes couverts (je sais même décortiquer mes crevettes avec un couteau et une fourchette, donc y’a un vrai level !). Je ne supporte pas de me mettre de la nourriture sur les mains et j’ai bien du mal à voir les mains et la bouche de mes petits pleines de purée… Et pourtant il a fallu que je prenne un peu sur moi. Quand j’ai laissé mon Petit O’ jouer avec la goutte de soupe tombée sur la tablette, plutôt que de l’essuyer tout de suite, les choses ont été beaucoup plus simples. Aujourd’hui s’il n’a pas envie de manger, je renverse volontairement un peu de son repas sur la tablette afin qu’il découvre son repas tout seul. Et généralement après avoir touché, gratté, tripoté, mis à la bouche, c’est tout naturellement qu’il accepte la cuillère. D’ailleurs si on y pense, quand on présente un jouet à un enfant, on le laisse l’explorer et on ne lui fait pas une lecture du mode d’emploi, si ? Alors on fait de même pendant le repas !
- Ça suffit de grignoter ! Vous l’avez compris, ma Colombe a longtemps mangé des quantités ridiculement petites pendant les repas. Et pourtant elle grandissait normalement. C’est qu’en fait, je l’ai allaité longtemps, et longtemps à la demande. Du coup, ma petite n’avait pas tellement faim arrivée à l’heure du repas si elle avait pris le sein une demi heure avant. Sur le principe cela ne me dérange pas (puisque de toutes façon je fais exactement de même avec Petit Olivier). Mais il arrive un moment où on aimerait que l’allaitement devienne un complément à l’alimentation solide et non l’inverse. Je me suis alors fixé une règle : rien entre les repas et même si bébé a faim, le repas pourra être servi 30 minutes avant l’heure habituelle, mais pas plus. Il y a eu des pleurs, de la fatigue et de l’énervement, mais en quelques jours Colombe a pris un vrai rythme et elle a compris l’intérêt de finir son assiette (elle avait dans les 12 mois). Il en va de même pour les petits gâteaux et les morceaux de pain que certaines donnent aux petits pour tenir : ça n’est pas ça qui les aidera à manger (je parle bien sûr du cas d’un enfant qui ne mange pas à table, si l’enfant a bon appétit d’habitude, cela ne va pas poser problème de lui donner un petit quelque chose une fois de temps à autre).
- Si ça fonctionne, alors pourquoi se priver ? Eh oui parfois il y a des méthodes étonnantes qui permettent de faire manger bébé ! Pour exemple : Colombe a commencé à prendre des repas complets quand je lui ai présenté le dessert en premier. Explication : j’ai mis au monde le seul enfant qui n’aime pas le sucre, la sus-nommée Colombe. Une fois sa purée terminée, elle n’avait plus assez faim pour manger un laitage. Mon astuce a donc été de commencer par le yaourt qu’elle mangeait par faim. Elle mangeait ensuite sa purée de légume avec envie parce que oui son plaisir à elle c’est le chou-fleur et les brocolis ! Des astuces comme ça il en existe des tas, mais je vous les réserve pour un prochain article ^^ Eh oui, il va falloir un peu de patience !
Et vous, comment s’est passé la diversification chez vous ? Plutôt appétit de moineau ou gros mangeur ? Et si c’était à refaire, qu’est-ce que vous aimeriez savoir avant de commencer ?
Elle aurait pourtant été prête pour l’école
Colombe étant née en début d’année 2013, et notre commune n’acceptant les enfants à l’école que s’ils ont 3 ans dans l’année civile en cours au moment de la rentrée (vous mes suivez ?), elle n’entrera à l’école que dans un an.
Et pourtant, elle aurait été prête pour l’école !
C’est du moins ce qui paraît quand on la voit puisque depuis quelques jours nous ne pouvons plus sortir sans qu’on me demande (généralement une petite mamie, on en a beaucoup sur la Côté d’Azur) si elle a préparé son cartable !
Colombe étant plutôt petite pour son âge, ça n’est pas sa taille qui indique qu’elle serait en âge d’aller à l’école. Mais alors, qu’est-ce qui fait penser qu’un enfant est prêt pour l’école ?
- Il est propre : au début de l’été j’ai plusieurs fois entendu : “Il va falloir commencer la propreté pour rentrer à l’école en septembre”. C’est comme si l’acquisition de la propreté avait pour seul but d’être accepté à l’école, et non pas d’être propre sur soi et de ne pas macérer dans un bain de déjections… Sur ce point, Colombe partage sans doute mon dégoût des couches puisqu’elle a été propre très tôt. Ma réponse était donc toute trouvée : “Elle est propre depuis plusieurs mois, mais elle est encore trop jeune pour aller à l’école.”
- Il connaît des chansons : Colombe est un moulin à paroles chantées ! Et c’est ce qui généralement initie nos conversations avec les petites mamies lorsque nous sortons. Dans le bus, au marché, dans les files d’attentes, il n’est pas rare qu’on lui dise : “Que tu chantes bien, tu es prête pour l’école toi !”
- Il s’exprime bien : entre 2 et 3 ans, j’estime qu’un enfant parle bien s’il peut être compris par un membre extérieur à sa famille. C’est le cas de Colombe, qui arrive même à répondre aux questions qu’on lui pose (bon en même temps, les petites mamies tournent toujours autour de “Comment tu t’appelles? Tu as quel âge ? Comment il s’appelle ton petit frère ?”)
- Il est à l’aise dans son corps : Si les petites mamies sont très attachées à la propreté et au langage, elles sont généralement moins regardantes sur la motricité parce que de toutes façons un enfant est bien mieux quand il reste sagement assis dans sa poussette ! Mais elles ne sont pas les seuls à s’intéresser à l’entrée à l’école des enfants. Sur ce point, nous suscitons aussi beaucoup d’intérêt auprès des institutrices elles-mêmes. Et ce qui fait croire à une instit’ qu’un enfant est prêt pour l’école c’est bien souvent qu’il est à l’aise dans son corps. Voilà donc comment ma copine instit’ a déclaré que Colombe aurait été la “candidate idéale pour la section de tout-petits” alors qu’elle la regardait courir, sauter, et faire de la patinette… Et à son regard un peu déçu, je pense qu’elle doit voir passer beaucoup d’élèves patauds et pas très dégourdis au moment de la rentrée (ceci est un petit intermède pour souhaiter une bonne rentrée à tous les instit’ qui me lisent ^^)
- Il sait s’habiller seul : là encore c’est une réflexion d’institutrice. Si habiller nos petits le matin nous prend du temps et de l’énergie, imaginez ce que cela doit être pour les instit’ et les atsem qui gèrent des classes de plus de 20 enfants ! À 2 ans et demi, c’est encore difficile pour Colombe de s’habiller entièrement seule, mais je l’encourage souvent à le faire. Comment ? D’abord en lui montrant, en lui expliquant les gestes quand je l’habille. Mais aussi en la laissant faire et en ne la décourageant pas pour des broutilles : tu as mis ton gilet à l’envers ? Peu importe, on le laisse comme ça parce que ce qui importe c’est que TU as mis ton gilet seule !
Voilà donc la liste de critères qui semblent intéresser nos interlocuteurs quand ils évoquent l’école. Tous font référence à des capacités physiques ou intellectuelles, mais où sont les capacités émotionnelles ? Qui s’intéresse au fait qu’un enfant est suffisamment mature pour s’intégrer au groupe, ou s’il est prêt à quitter sa maman (ou le cocon douillet de la nounou, de la mamie ou de la crèche qui le garde) ? Vraisemblablement pas grand monde. Bien au contraire, lorsqu’un petit peine à quitter sa mère, celle-ci s’entend dire : “L’école lui fera du bien !”. À entendre les gens parler, on oublie qu’avant 3 ans, nos enfants sont encore un peu bébés…
Lorsque j’annonce que Colombe devra attendre encore une année avant d’entrer à l’école, la réaction de notre interlocuteur est généralement la même, il est déçu. Et pourtant de mon côté, je suis plutôt heureuse qu’elle n’y aille pas encore ! Et pour cause :
- À 2 ans et demi, je pense que le rythme de l’école serait encore bien trop fatigant pour ma Colombe. Ses deux jours de crèche chaque semaine la fatigue beaucoup, je n’imagine pas l’effet qu’auraient 5 jours d’école ! Quant au groupe : la vie collectivité n’est facile pour personne, et encore moins pour un jeune enfant. Si elle est fatiguée après une journée passée avec 15 petits copains encadrés par 3 adultes, je n’imagine pas ce que cela serait dans une classe. Alors pour l’instant nous nous contenterons de nos 2 jours de crèche !
- Certains avancent l’argument de la sociabilisation. Colombe allant déjà à la crèche depuis deux ans, elle connaît la collectivité mais dans une certaine mesure puisqu’en crèche les effectifs sont réduits. Cela ne l’empêche pas d’avoir très bien intégré les règles de base (on ne tape pas, n’arrache pas les jouets des mains et on ne s’amuse pas à retirer la tétine de la bouche des bébés même si c’est rigolo de les entendre crier ! ). Cela me semble tout à fait suffisant pour le moment. Elle apprend à vivre avec les autres, à les respecter et à se faire respecter. Et lorsqu’un conflit apparaît il y a toujours un adulte pour aider les enfants à le régler.
- Il nous reste encore beaucoup à explorer à la maison ! Colombe commence à m’aider pour les tâches ménagères (en gros elle se met à l’évier pour la vaisselle, frotte une casserole déjà propre et me laisse une marre d’eau sur le sol !), et elle s’intéresse aussi beaucoup aux évènements du quotidien (le passage du facteur, faire les courses…) il me semble que cela fait partie intégrante de l’éducation et je suis heureuse d’avoir du temps à y consacrer cette année.
- Tous les acquis qu’elle ferait en section de tout-petits, elle peut les faire à la maison. Je ne prétends pas du tout pouvoir me substituer à l’école, ni vouloir faire l’instruction en famille, mais à l’âge de Colombe, je pense encore pouvoir lui apporter autant que l’école. Et ce qu’elle n’apprendra pas avec moi (ou à la crèche, parce qu’on ne s’y tourne pas les pouces ! ) cette année, elle aura bien l’occasion de l’apprendre l’année prochaine en section de petits !
Alors n’en déplaise à tous ceux qui sont déçus que ma Petite-Grande n’aille pas s’asseoir sur les bancs de l’école dans quelques jours, à ceux qui m’ont conseillé de demander une dérogation (ou une faveur ou je ne sais quoi…), ce petit bout de fille restera encore une année bien au chaud avec sa maman. Ça n’est pas trop la couver ni en faire un bébé puisque si je faisais cela elle ne serait pas prête pour l’école. Mais cette année que nous passerons encore ensemble est une occasion formidable d’élargir son horizon. Colombe est devenue une petite fille intéressée par ce qui l’entoure et nous avons la chance d’avoir du temps, nous comptons bien en profiter !
Et chez vous, les enfants sont prêts pour l’école ? Feront-ils une rentrée dès 2 ans et demi ou attendront-ils 3 ans ?
Le jour où ils deviennent pères
Comme toutes les mamans, j’ai passé mes grossesses à lire, apprendre et chercher plus d’informations sur ce qui devait être le plus beau jour de ma vie : la naissance de mes enfants.
Mais si ce jour doit être le plus beau de la vie d’une femme (quoi que c’est tout à fait discutable), qu’en est-il pour les hommes ?
Tout d’abord, le jour J, nous nous rendons à la “maternité” où nous rencontrerons des “sages-femmes”. Voilà, le décor est posé ! Nous entrons dans un univers de femmes, de mères. Et Monsieur est prié de bien vouloir rester en retrait et de porter les valises !En salle d’examen, Monsieur aura le choix : poser les valises, les manteaux ainsi que les habits de Madame sur la petite chaise mise à disposition, ou s’asseoir sur ladite chaise et disparaître sous la pile d’affaires ! Parions qu’il restera debout jusqu’à ce qu’il trouve l’examen trop long !
Puis on nous conduira en salle d’accouchement. Alors la sage-femme dira à Monsieur : “Allez vous mettre en tenue dans la pièce au fond du couloir à gauche et laissez-y vos affaires dans un des casiers. Retrouvez-nous ensuite !”
“Retrouvez-nous ensuite !” et voilà que notre charmante sage-femme est déjà partie en nous tirant par la main (de l’autre main nous tenterons tant bien que mal de fermer la blouse de l’hôpital qui s’ouvre largement à l’arrière, je croyais que ça n’était que des les films, mais cette blouse existe !!!), laissant Monsieur se débrouiller pour savoir où se trouve la salle d’accouchement.
Plus d’un quart d’heure après (et après avoir passé la tête par la porte de 3 salles différentes “Ah non, vous n’êtes pas ma femme… pardon…”), Monsieur arrive à nos côtés et notre “toujours aussi charmante” sage-femme s’exclame : “Ah bah vous voilà Monsieur ! On dit que les femmes mettent du temps à se préparer, mais quand je vois le temps que mettent les papas à chaque fois j’me dis que les hommes ne sont pas mieux !” (Moi j’ai peut-être une explication…)
C’est à ce moment que Monsieur découvre la place qui lui est réservée pour cet accouchement dont la durée est indéterminée : une chaise de jardin en plastique ! (non je ne plaisante pas, c’est du vécu !) Comment retenir Monsieur auprès de nous dans ces conditions ? Entre l’inconfort et le fait de nous voir souffrir, Monsieur s’éclipsera le plus souvent possible vers la machine à café ! Je n’ai jamais vu la machine à café aux abords des salles d’accouchement, mais je l’imagine bien entourée de papas aux regards blasés…
Revenons sur notre souffrance. Le jour de l’accouchement, il s’agit beaucoup de NOUS, Mesdames, et cela se justifie par la souffrance que nous allons ressentir. Et pourtant, Monsieur est beau, grand et fort, prêt à en découdre avec les forces du mal, mais comme Superman affaibli par la Kryptonite, il ne supporte pas de voir souffrir ceux qu’il aime. Notre souffrance, il la voit, la vit et doit la supporter sans trop savoir quoi faire. Alors parfois il fuit un peu… vers la machine à café !
Mais parfois il reste ! Et c’est à ce moment-là que la charmante sage-femme déclare d’un air de victoire (victoire pour nous Mesdames !) : “Bon, ça y est on va vous poser la péridurale ! Allez Monsieur, dehors !”
Neuf mois à nous entendre dire : “Tu seras là, hein ? Avec moi à chaque instant, hein ?” pour se faire jeter comme un malpropre ! Et bien-sûr nous, Mesdames, ne prenons pas sa défense ! Au contraire nous en rajoutons en lui disant : “Bon, tu attends quoi pour sortir ?!”. Monsieur n’y comprend plus rien, et il y a de quoi !
Le travail continue, Monsieur est de nouveau à nos côtés, supportant notre mauvaise humeur, notre angoisse, notre excitation. Bref, Monsieur savoure un dernier instant nos sautes d’humeurs de femmes enceintes (Malheureux, il ne sait pas encore que la délivrance ne sera que pour nous et qu’il subira ces humeurs encore quelques temps !!!).
Puis enfin, le soulagement, le bébé va arriver ! Une armée de personnel soignant entre en scène (enfin une armée de 1 à 5 personnes, mais équipée comme un bataillon d’infanterie !). On prépare le terrain, on dispose les armes : “Allez-y, poussez !”
“Non pas vous Monsieur !”
Monsieur va alors voir des choses qu’il aurait préféré ignorer. Nous allons lui broyer la main, le couvrir d’injures et lui dire que tout est de sa faute et que plus jamais il n’aura la permission de nous toucher ! S’il a le malheur de poser une petite question, la charmante sage-femme s’énervera et lui criera : “Quelle question idiote ! Laissez nous faire, Monsieur ! Nous connaissons parfaitement notre travail !”
Bref, Monsieur est devenu un punching ball humain !!!
Et finalement, on pose le bébé sur notre ventre… Monsieur a un air béat, un peu idiot mais tellement craquant… Et même notre charmante sage-femme se radoucit : “Vous voulez couper le cordon Monsieur ?”. Après un long moment, l’auxiliaire de puériculture va voir Monsieur : “Prenez le bébé Monsieur, nous allons le peser et l’habiller ensemble.”
Tout est redevenu calme, les gens sont gentils ensemble… Nous avons enfin atterri au pays des Bisounours et nous contemplons Monsieur sur son petit nuage, un ange dans les bras…
Monsieur est devenu Papa !
En ce jour de fête des pères, je voulais aborder la place qu’ils ont pour la naissance de leur enfant car il me semble qu’on leur demande de prendre beaucoup sur eux et qu’on ne fait pas grand chose pour les mettre à l’aise. Certains détails de cet article sont le fruit de mon imagination, d’autres sont vécus (la chaise en plastique c’est du vécu !! Je n’aurais jamais osé inventer ça !) ou des événements racontés par des amis. Les maternités dans lesquelles cela s’est passé ne sont pas de mauvaises maternités, elles sont mêmes souvent très réputées. Certaines offrent une qualité de soin incroyable pour les mamans, mais elles oublient beaucoup les papas qui ne sont souvent considérés que comme des béquilles !
Alors aux mamans, mais surtout au personnel soignant : cela serait bien d’aider les papas à trouver leur place pendant l’accouchement. Et s’ils n’ont rien à faire là, vous le dites, ils dégagent et on appelle notre mère ! Mais je sais que vous aimez quand les papas s’investissent ! Rappelez-vous que dans la vraie vie ils ne sont pas toujours aussi patauds. C’est un moment tout aussi pénible pour eux que pour nous et pour dissiper leur malaise, il suffit peut-être de leur montrer comment nous soulager et de leur parler un peu plus gentiment !
Alors à tous les Papas et tous les futurs Papas :
Bonne Fête !
Et merci 😉
Ma césarienne
Pendant ma première grossesse, je ne voulais pas de césarienne. Comme la plupart des femmes je suppose…
Et puis rien ne présageait que j’en aurai une, alors finalement je n’y avais même pas vraiment pensé en fait !
Et puis l’accouchement…
J’ai perdu les eaux quelques jours après le terme. J’ai eu des contractions dans la demi-heure mais le travail n’avançait pas…
Après 19h passées à l’hôpital j’étais dilatée à 3, on m’a enfin posé la péridurale ! Le soulagement !
Et puis ça a été encore assez long…
Encore 9h après on commençait à me préparer pour une césarienne en me disant qu’on allait essayer la voie basse, mais qu’on se préparait à l’urgence… Moi, je n’en pouvais plus. La péridurale ne faisait plus d’effet, on attendait que l’anesthésiste refasse “une dose”. J’étais à bout de forces. J’ai répondu “allez-y, préparez”.
Une heure après, j’avais de la fièvre. Mon bébé était en souffrance. Je rentrais au bloc.
On a sorti mon bébé, on me l’a montré, on l’a transféré en réanimation dans un autre hôpital. Mais quelques heures après on a su que notre fille allait bien et qu’on l’aurait auprès de nous dès le lendemain.
Je me sentais seule sans mon bébé, mais la peur était derrière nous alors tout irait bien.
Je n’ai pas du tout mal vécu cette césarienne.
Certainement parce que l’équipe médicale a été formidable. Les sages-femmes, les auxiliaires de puériculture, le médecin, l’équipe de la salle de réveil… tous ont fait leur maximum pour m’expliquer les choses, me rassurer et me soutenir malgré l’absence de Papa à Dada qui lui est resté bien seul en salle d’attente.
Aussi parce que la séparation d’avec mon bébé avait été très difficile et l’intervention chirurgicale me paraissait être un détail à côté. Ou plutôt, c’était ce qui avait sauvé mon bébé. Finalement cette césarienne, elle était salvatrice ! Je la voyais comme une chance. J’avais l’impression d’avoir tout fait pour mon bébé : j’avais donné toutes mes forces, j’avais suivi tous les conseils, et j’avais mis mon accouchement rêvé de côté. Mon bébé était dans mes bras et j’étais heureuse.
Mais le temps passait et en parlant avec d’autres femmes j’ai commencé à entendre des réflexions surprenantes…
“Ah moi, jamais je n’aurais accepté de césarienne !”
Alors dans l’urgence on accepte pas une césarienne, on nous la fait et on sort le bébé le plus vite possible !
Et quand elle est programmée c’est souvent parce qu’un accouchement par voie basse serait risqué. Alors non, on ne met pas son bébé en danger, c’est notre première responsabilité de parent !
“Oh ! on pratique trop de césarienne, c’est de la complaisance pour le médecin qui veut rentrer chez lui plus tôt”
Je ne connais personnellement aucune femme ayant eu une césarienne de complaisance, alors je ne sais pas si cela se fait si souvent que ça. Par contre ma césarienne a eu lieu vers 6h du matin. On a fait venir à l’hôpital tout le personnel d’astreinte qui dormait tranquillement chez lui. Non, ça n’était pas de la complaisance !
La pire : “Ah ! Tu n’as pas réussi à mettre ton bébé au monde seule !”
Dans la liste des choses que j’ai réussies : j’ai eu mon bac du premier coup, j’ai appris à parler deux langues étrangères, et même, un jour j’ai réussi à faire un soufflé qui n’est pas aussitôt retombé lamentablement. Par contre, mettre un bébé au monde par voie basse… Ça ne compte pas comme réussite ça, mesdames. C’est de la chance en fait. Parfois la nature fait son travail, parfois non.
Une naissance qui se passe bien et naturellement n’est pas que le fruit d’une bonne préparation : la chance y est pour beaucoup. Il faut que le col se dilate correctement, que le bébé s’engage bien, qu’aucune infection ne survienne pendant l’accouchement… et beaucoup d’autres paramètres… J’ai mis mon deuxième enfant au monde par voie basse. Ce que j’en pense ? La nature a été clémente avec nous pour ce deuxième accouchement qui m’a demandé beaucoup moins d’énergie que le premier. Pousser pendant 20 minutes demande moins de ressources que de supporter des contractions pendant 20 heures…
J’ai vite arrêté de parler avec ces femmes nocives. Certaines mères se mettent en compétition pour n’importe quel prétexte… qu’elles restent entre elles si ça les amuse !
Mais maintenant je comprends que des mères vivent mal leur césarienne, si on leur bourre le crâne avec des idioties ! Et puis il y a l’équipe médicale qui est parfois maladroite… À la naissance de Petit Olivier on m’a dit : “Ça pourra être un peu long car c’est un premier accouchement !” PAR VOIE BASSE !!!! Vous avez oublié une partie de la phrase !!! Parce que non ça n’était pas mon premier accouchement !!! Je savais bien ce que voulait dire la sage-femme à ce moment-là : le corps a une mémoire et s’il a déjà vécu un accouchement par voie basse, il se souviendra comment faire et mettra certainement moins de temps. C’est pour cela qu’on constate souvent qu’un deuxième accouchement est moins long que le premier. Dans mon cas, le corps n’était jamais allé jusqu’au bout, il allait donc être confronté à la nouveauté.
C’est ce genre de réflexions qui contribuent à empêcher certaines femmes de bien vivre leur césarienne. Et c’est à ces femmes que je veux m’adresser aujourd’hui en racontant mon expérience. Bien entendu, toutes les césariennes ne se font pas dans l’urgence, toutes ne sont pas faites parce que la vie du bébé est en danger ! Et vous savez quoi ? C’est tant mieux ! Je ne regrette qu’une chose par rapport à ma césarienne : qu’on ne l’ai pas faite plus tôt ! On aurait alors sorti un bébé tout rose un peu secoué et on me l’aurait posé sur la poitrine pour l’accueillir dans notre monde ! À la place on a sorti ma fille, violette, ne respirant pas, on l’a allongée sur une table froide et on lui a enfoncé des tuyaux dans la bouche ! Tu parles d’un accueil ! Ne laissez pas les gens vous faire culpabiliser. Ça n’est pas une honte de mettre au monde par césarienne.
Et contrairement à ce que beaucoup de gens croient (et j’étais la première à croire ça, je ne sais pas d’où vient cette légende), on peut accoucher par voie basse après une césarienne. Il faut réunir certaines conditions : une bonne cicatrisation (un an minimum entre la naissance du premier enfant et la conception du deuxième, ce qui fait moins de deux ans d’écart entre les enfants, on se classe donc encore dans la catégorie des “enfants rapprochés”), un bébé qui se “présente bien” (pas de bébé en siège) et un accouchement déclenché naturellement (ce que je ne savais pas avant la naissance après terme de Petit O’ c’est qu’on pouvait quand même donner un petit coup de pouce pour que l’accouchement ne traine pas en longueur !)
N’hésitez pas à réfléchir à votre projet de naissance et à en parler avec l’équipe pour que tout soit bien clair. Juste avant d’entrer en salle de naissance pour Petit Olivier, je me souviens avoir tout récapitulé avec le médecin : on allait tenter la voie basse, mais si les choses trainaient en longueur, on n’attendrait pas de détresse fœtale pour sortir le bébé !
J’avais commencé la rédaction de cet article alors que j’attendais encore Petit Olivier, au moment où je revivais cette attente du dépassement de terme. Ce moment où pesait sur moi le spectre de mon premier accouchement et où finalement je commençais à souhaiter une césarienne programmée afin d’éviter tous les tracas d’une naissance dans l’urgence. Finalement, tout s’est bien passé et j’ai laissé cet article dans mes brouillons car avec mon nouveau statut de maman de deux enfants rapprochés, la césarienne ne faisait plus partie de mes préoccupations quotidiennes.
Et puis il y a eu cet article : Trois vérités sur les femmes qui accouchent par césarienne. Ça m’a fait du bien de le lire et je me suis dit que mon expérience pouvait toucher d’autres femmes !
L’article de Maman Raconte “Ma césarienne et moi !” est aussi un article que j’avais apprécié. Elle a une autre vision des choses puisque sa césarienne avait été programmée, mais elle aborde aussi des aspects dont je ne parle pas ici comme la douleur après l’opération (franchement on s’en remet !) ou l’allaitement (oui c’est possible ! j’ai allaité Colombe pendant 13 mois, mais vous n’êtes pas obligé d’en faire autant ^^). Alors n’hésitez pas à aller lire son article !À toutes celles qui ont peur d’une césarienne imminente et à celles qui culpabilisent d’avoir mis leur bébé au monde de cette manière j’ai envie de dire ce que je me suis répétée entre le bloc opératoire et la salle de réveil :
Ça n’est pas l’histoire dont j’ai rêvé, mais maintenant c’est notre histoire et c’est ce qui la rend précieuse !
Ma Meilleure Amie
Et pourtant je n’oublie pas les autres !
Celle qui est venue passer une semaine à la maison pendant ma grossesse et a changé toutes les couches, a donné tous les bains, a fait tout le travail fatigant afin que je me repose !
Celle qui me dit : “J’adore tes articles ! D’ailleurs j’ai commencé à faire un quiet book !”
Celle qui un matin alors que j’arrivais au parc et que je constatais que j’avais oublié de coiffer ma fille, de prendre une bouteille d’eau, de lui dire d’aller au toilette avant de partir… et j’en passe… m’a dit : “Mais déjà tu es sortie avec les deux enfants ! C’est extraordinaire ! Ta fille n’a pas besoin d’être coiffer pour courir, de l’eau on en a, et si elle veut faire pipi elle ira discrètement dans un petit coin !”
Celle qui a toujours le sourire et qui est heureuse, mais qui a quand même oser se confier dernièrement sur sa fatigue. Parce que les faux-semblants ne servent à rien entre amies.
Celle qui vient d’un autre pays et me fait découvrir plein d’articles de puériculture super top, et plein de plats savoureux !
Celle qui m’a écoutée à la naissance de ma fille alors que je sais qu’elle n’en avait pas du tout le temps.
Celle qui ne veut pas d’enfants et qui en voyant les miens m’a dit : “Ça fait presque envie !”
Celle qui quand je n’allais pas bien ne m’a pas demandé comment j’allais mais m’a dit : “Viens, on se fait un restau !”
Celle qui m’a dit que j’avais l’air épanouie depuis que je suis devenue maman (un compliment c’est toujours bon à prendre ^^).
Et il y en a encore plein d’autres…
Alors à toutes mes amies (et aussi à ma machine à laver, hein !) :
Le séjour à la maternité : la vie de princesse !
- Une princesse n’accepte pas n’importe qui en son royaume ! Bon, c’est une question de choix, mais limiter les visites semble quand même une bonne idée.
D’abord parce qu’on est souvent un peu fatiguée entre l’accouchement et les nuits un peu courtes, du coup, on n’est pas toujours en super forme pour recevoir le voisin de la cousine de notre grand-mère. Personnellement j’ai restreint la liste aux grands-parents, oncles et tantes, et quelques amis très proches. Les autres sont venus nous voir alors que nous étions rentrés à la maison, ou alors c’est nous qui sommes allés les voir quand nous étions prêts.
Si j’ai limité les visites, c’était aussi pour respecter le calme dont mes bébés avaient besoin. Pas facile pour un tout-petit de se retrouver dans un berceau au milieu d’un hall de gare… J’ai pu vérifier cela lors de mon dernier séjour à la maternité. La femme qui occupait la chambre à côté de la mienne (nous l’appellerons Sidonie) recevait de la visite tous les jours. Toutes les nuits, son bébé était très agité et pleurait beaucoup. Mais le 1er janvier, toute la famille de Sidonie, ainsi que ses voisins, ses amis et sa boulangère, semblent s’être succédés dans sa chambre. Petit Olivier et moi avons bien profité du brouhaha créé par les allers et venus, puisque les deux chambres n’étaient séparées que par une fine porte de bois. Et immanquablement, la nuit suivante, Petit Olivier a fait écho au bébé de Sidonie, en se mettant à pleurer, lui qui était pourtant si sage les autres nuits (Ah ! Oui, parce que je ne vous ai pas dit, mais il est merveilleux mon fils !) - Une princesse ne laisse pas ses plus beaux joyaux entre les mains de n’importe qui ! Votre plus beau trésor, c’est bien sûr votre bébé. Ce petit être tout rose, tout fragile, vient de vivre un moment fatiguant et certainement très angoissant (imaginez vous tranquille dans un bon bain à la température parfaite, sans prévenir quelqu’un vide l’eau du bain et vous tombez avec dans les tuyaux, ça ne vous ferait pas un choc à vous ?). Après ça, ce dont votre bébé a besoin, c’est de l’odeur et de la chaleur de sa maman, pas d’être passé de bras en bras. Je connais certaines femmes qui ont été très strictes là-dessus et n’ont laissé personne à part leur mari prendre leur bébé. D’après leurs dires, elles étaient très contentes de leur choix et ont constaté que leur bébé était très calme et détendu.
Pour ma part, je n’ai pas été aussi stricte, mais j’ai là aussi limité le nombre de personnes autorisés à prendre mes petits dans les bras. Je ne me voyais tout de même pas refuser aux mamies le droit de prendre leur nouveau petit fils pour lui faire quelques bisous ! - Une princesse dirige son royaume d’un ton affirmé ! N’allez pas croire que j’ai été un tyran avec le personnel. Loin de là ! Je n’ai aucune compétence médicale et n’ai absolument pas la prétention de donner des conseils sur comment prendre une température ou comment faire une prise de sang à un nouveau né. En revanche, ce nouveau né c’est le mien et je sais ce qui est bon pour lui et comment le rassurer. C’est ainsi que pendant un examen durant lequel Olivier pleurait, je me suis fait une petite place près du pédiatre et ai commencé à caresser la tête de mon bébé tout en lui parlant, ce qui l’a calmé aussitôt (bon, ce geste, je ne l’ai pas inventé, j’avais vu mon médecin traitant le faire avec Colombe).
Lorsque Colombe est née, je n’ai parfois pas su m’affirmer suffisamment et je le regrette. Notamment pour le bain. On me demandait de savonner ma fille avant de la mettre dans l’eau, mais cela la faisait pleurer car elle avait froid. Pour mon fils, j’ai pris les devants. Alors que la puéricultrice était venue pour le premier bain, je n’ai savonné Olivier qu’une fois que je l’avais mis dans l’eau, avec pour toute explication un simple : “J’ai l’habitude de faire comme ça.” (c’est sûr que cette explication passe mieux quand on est déjà maman !) - Une princesse ne laisse pas passer la critique ! Ce séjour à la maternité signifie que vous êtes devenue maman, et vous le verrez quand on est maman on se fait beaucoup critiquer (ah bon, toi tu lui donnes un bain à 37° ? Moi je le donne à 36,6°, c’est la seule température qui lui permettra d’avoir un bon développement et de trouver un emploi plus tard !). Mais la critique, vous aurez tout le temps de l’expérimenter plus tard. Là, c’est votre moment, à vous, à votre bébé (et au papa aussi ^^), alors on coupe court à toute discussion si c’est pour se faire critiquer. Et si c’est vraiment trop dur, on demande au papa d’intervenir.
Alors que je venais d’accoucher de Colombe, une infirmière et une aide soignante (que nous appellerons Anastasie et Javotte) ont fait ce charmant commentaire devant la porte de ma chambre : “Non mais la 105 c’est n’importe quoi, je ne sais pas comment elle va s’en sortir quand elle sera seule chez elle !”. Donc voilà, la 105 (moi) en larme, parce que ce jour-là j’étais épuisée, mon bébé avait beaucoup pleuré pendant le bain (le fameux savon avant de rentrer dans l’eau !), et d’abord j’allais pas être seule en rentrant chez moi ! Et je n’ai osé rien dire… Pourtant j’aurais dû car le travail du personnel d’une maternité consiste aussi à soutenir les jeunes mamans ! Mais je vous rassure, à part ces deux-là, tout le reste du personnel a été formidable.
Petit message pour Anastasie et Javotte : Je m’en suis très bien sortie avec Colombe en rentrant “seule” chez moi. Merci ! - Une princesse s’entoure des meilleurs conseillers ! Que ce soit votre premier bébé ou non, il y aura des choses nouvelles, des choses que vous aviez oubliées, des choses qui fonctionnaient pourtant tellement bien avec le grand ! Tout simplement parce que c’est un autre bébé, ce sont d’autres questions qui se poseront à vous. Alors n’hésitez pas à demander de l’aide et des conseils. Poser la même question à toutes les personnes qui passent le pas de votre porte n’est pas ridicule, puisqu’à coup sûr vous obtiendrez presque à chaque fois une réponse différente ! Non, je ne plaisante pas !C’est ainsi qu’un matin, au bord du désespoir, mais toujours déterminée à donner le sein à ma fille qui ne parvenait pas à le prendre, une aide soignante (que nous appellerons Constance) m’a conseillé une position dont personne ne m’avait parlé. On semblait avoir tout essayé, les infirmières s’étaient succédées auprès de moi, mais rien n’y avait fait. Et puis, il y a eu Constance qui me voyait pour la première fois, qui n’avait pas entendu parlé de moi pendant la semaine puisqu’elle ne travaillait que le week-end. Avec son regard nouveau, Constance m’a aidé à mettre l’allaitement en place !
Et la sage-femme (que nous appellerons Candice) qui était là le dernier jour de mon séjour pour Olivier. Pendant tout le séjour, on m’a laissée me débrouiller pour l’allaitement, car on voyait que je maitrisais la chose (j’ai réalisé à ce moment là que cela ne faisait que 9 mois que j’avais arrêté). Mais le dernier jour, je n’arrivais pas à soulager ma poitrine incroyablement tendue. J’ai appelé cette sage-femme et elle m’a donné plein de conseils, plein de “remèdes de grand-mère” qui me sont encore utiles aujourd’hui (promis j’en ferai un petit article ^^)
N’ayant pas peur de demander, vous ne passerez pas pour une idiote, juste pour une maman qui fait de son mieux. Et gardez bien en tête que lorsque vous serez rentrée chez vous, vous n’aurez pas tout ce monde pour vous conseiller, alors le séjour est le moment où jamais de poser ses questions ! - Une princesse est bien entourée ! Car finalement ce séjour de princesse, c’est le moment de poser les bases d’une nouvelle histoire à 3, 4, 5… Alors on profite pleinement du papa, on apprend à devenir parent avec lui. On savoure la première rencontre des ainés avec le nouveau venu et on grave leur regard à jamais dans notre mémoire. On n’hésite pas à faire venir les personnes dont on a besoin (Anastasie et Javotte avait viré ma maman de la chambre un matin sous prétexte que ça n’était pas encore l’heure des visites ! Mais bon sang Anastasie et Javotte, un peu de cœur, j’avais besoin de ma mère auprès de moi ce matin là !). On se repose et on apprécie cette chance d’avoir une bulle, un cocon pour nous protéger encore quelques jours avant de laisser son bébé venir dans le “vrai” monde.
Il ne s’agit là que de quelques conseils, et libre à chacun de faire à sa manière. Car selon nos besoins et celui de notre bébé, mais aussi selon la maternité et le personnel affecté à notre chambre, le séjour sera très différent.
Alors bon séjour !
Et si vous avez quelques conseils pour passer un bon séjour à la maternité, n’hésitez pas à les partager en commentaire !
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