Occuper son enfant
Amusez-vous – L’art est un jeu d’enfant
“Dis Petit O’, tu te souviens du jour où maman avait mis une grande feuille de papier par terre, qu’elle avait sorti tous nos tubes de peinture et qu’elle nous avait dit : “amusez-vous” ?
– Ah oui ! Je me souviens ! C’était un peu bizarre ! Et même que maman, elle nous a retiré nos vêtements alors que d’habitude elle nous met des tabliers qui nous donne chaud. Elle était quand même super détendue ce jour-là !
-Oui, même qu’au début je n’avais pas bien compris ce qu’elle voulait qu’on fasse ! Je lui avais même demandé et tu te rappelles elle m’avait répondu : “Faites ce que vous voulez, vous êtes libre. Amusez-vous”.
-Bon bah moi au départ j’ai pris les pinceaux, parce que moi j’aime bien les pinceaux. Et j’ai peindu la feuille avec de la peinture !
-Petit O’, on dit j’ai peint.
-Ah. Bah n’empêche que c’était marrant mais c’est plus pratique quand on peint assis à une table parce que là j’avais les pieds sur la feuille et après je me mettais de la peinture dessus… Et puis je glissais aussi un peu, et ça j’ai pas aimé.
-Oui, mais moi ça m’avait donné une idée. J’ai demandé à maman si je pouvais mettre de la peinture sur mes pieds pour faire des empruntes. Et là j’ai été étonnée parce que maman a dit : “Vous faites ce que vous voulez. C’est vous qui choisissez”. Du coup je me suis quand même demandé si elle nous cachait pas quelque chose parce que normalement c’est jamais nous qui décidons !
-Ah bah ça Colombe t’as raison on décide jamais. D’ailleurs je ne sais pas pourquoi parce que nous on a des idées plus drôle que papa et maman. Si on décidais plus on s’amuserait plus ! Tient… Faut que je pense à leur en parler ! Et voilà Colombe, j’ai encore une bonne idée !
-Bah moi j’ai arrêté de demandé à maman ce que j’avais le droit de faire et je me suis occupée de peindre puisqu’elle voulait qu’on fasse tout tout seul. J’ai bien aimé m’en mettre partout, c’était rigolo !
-Moi j’ai bien aimé mélanger les couleurs et vider les pots de peinture.
-Oui, d’ailleurs t’avais mis trop de peinture et la feuille s’est déchirée.
-Et alors ? Je vois pas le problème. D’ailleurs j’ai pas aimé quand maman a changé la feuille. Comme tous les grands artistes je suis incompris. Alors je suis parti.
-Bah moi j’ai continué et puis c’était rigolo parce que je voulais faire des traces de pas en courant sur la feuille et maman, elle m’a aidé à le faire ! Dis Petit O’, tu t’es quand même amusé ?
– Oui, c’était rigolo, surtout au début.
-Et t’as vu Petit O’ ? Depuis qu’on a fait ça, maman elle a accroché nos grandes feuille à la maison. T’es peut-être pas si incompris que tu le penses !”
Cette activité est notre participation au rendez-vous “L’art est un jeu d’enfant” du blog Le pays des merveilles sur le thème libre “Amusez-vous”.
Compter les jours jusqu’à la rentrée
Dans une semaine, Colombe fera sa première rentrée à l’école. Elle s’y prépare activement : elle a visité l’école, elle sait comment y aller (et a essayé de me convaincre hier qu’elle serait tout à fait capable de faire le trajet seule), a choisi son cartable et voulu le remplir. Il ne se passe pas une journée sans qu’elle ne me dise : “C’est aujourd’hui que je vais à l’école ? Non ? Alors c’est demain ?”. Bref, l’impatience est à son comble et c’est assez difficile à gérer à un âge où la notion de temps n’est pas encore précise. J’ai alors repensé à une guirlande pour décompter les jours que j’avais vu sur Le Pays des Merveilles et j’ai proposé à Colombe d’en fabriquer une aussi.
Le matériel :
- une ou plusieurs feuilles de papier coloré (Colombe peint des mètres et des mètres de papier. Je garde ces peintures (sans grand intérêt puisque sa vrai dessin dessus) et m’en sers de papier cadeau ou de base pour nos bricolages comme ici)
- une paire de ciseaux
- un stylo
- une règle
- une agrafeuse
La réalisation :
Après avoir tracé des lignes sur l’envers de la feuille, j’ai demandé à Colombe de couper le papier.
Puis elle a former des anneaux avec les bandes de papier et les a agrafer en les faisant passer les uns dans les autres pour qu’ils forment une guirlande. C’était l’étape la plus difficile car notre agrafeuse est un peu grosse pour les petites mains de Colombe. Je l’ai donc beaucoup aidée.
En seulement quelques minutes, notre guirlande était prête ! Je l’ai agrafée à un morceau de papier sur lequel j’ai écrit : “Demain je vais à l’école”. Si j’ai choisi cette phrase c’est que nous allons déchirer chaque anneau le soir avant de nous coucher. Le Pays des Merveilles avait fait une “guirlandes des dodos” mais ma Colombe n’a jamais aimé dormir et elle traîne beaucoup pour le coucher en ce moment. Lorsque je lui ai parlé d’une guirlande de dodos, elle m’a tout de suite dit : “Mais je ne veux pas me coucher moi !”. Déchirer un anneau qui symbolise un jour de plus de passé, c’est se donner une motivation pour aller au lit et se dire qu’ainsi le grand jour viendra plus vite (c’est une technique qui a fait ses preuves avec ma fille). Chaque enfant a une sensibilité différente. Ma fille compte les jours terminés, mais d’autres enfants préféreront compter les dodos.
Colombe a tenu à accroché sa guirlande sur le frigo plutôt que dans sa chambre. Et une fois en place, elle m’a demandée de faire une photo d’elle devant son oeuvre ! Cette photo terminera bien évidemment dans son album de souvenir, et un jour (vers l’adolescence quand elle traînera des pieds pour aller en cours !) je lui rappellerai à quel point elle était impatiente d’aller à l’école pour la toute première fois !
Jouer avec des bouchons
Voilà une activité totalement improvisée et que l’on peut facilement reproduire chez soi ! Je suis sûre que comme moi vous avez quelque part un gros stock de bouchons de plastique qui attendent d’être déposés dans les associations qui les collectent ! À cela s’ajoutent deux gros bacs : comme nous avons fait beaucoup de rangement ces derniers jours, nous avons vidé 2 grosses caisses en plastique très solides dont j’ai pu me servir pour cette activité. Enfin, j’ai sorti quelques pinces et une louche que j’avais dans ma cuisine. J’ai déposé le tout sur la terrasse à disposition des enfants et je les ai laissés jouer.
Les enfants ont pris beaucoup de plaisir à attraper les bouchons avec la louche ou avec les pinces, s’entraînant à la motricité fine au passage. Ils ont transvasé les bouchons d’un bac à l’autre, les ont lancé en visant les bacs, ont renversé les bacs par terre puis remis les bouchons dedans. Ils ont même fini par transformer les bacs en baignoire et m’ont affirmé “prendre un bain de bouchons”. Bref, à peu de frais ils se sont amusés pendant de longues minutes. Les bacs resteront sur la terrasse encore quelques jours durant lesquels je suis certaine que les enfants s’inventeront encore de nombreux jeux !
Quelle Histoire Magazine
Vous vous souvenez des petits livres de la collection Quelle Histoire ? Et des Petits Explorateurs, les guides touristiques pour enfants ? J’ai adoré ces deux collections, alors quand j’ai su que les éditions Quelle Histoire lançaient Quelle Histoire Magazine, je suis allée l’acheter tout de suite ! Le n° 1 m’a complètement séduite, mais je n’avais pas eu le temps de vous en parler. Le n° 2 étant encore dans les kiosques, c’est celui que je vais vous présenter. Et pour cette présentation, je serai accompagnée d’Erik Le Rouge, le guerrier viking sans peur !
Quelle Histoire Magazine
Chaque numéro commence par un dossier de plusieurs page sur un sujet donné. Pour le premier numéro c’était la Démocratie, pour le deuxième, c’est la préhistoire (et le troisième numéro abordera le temps des chevaliers, avis aux amateurs !). Chaque dossier est composé de définition de termes, d’explication de concept ou d’action autour du thème (ici, une explication sur l’archéologie et sur l’Afrique en tant que berceau de l’humanité). À chaque fois, il s’agit de textes courts et très clairs : les enfants peuvent choisir de lire un seul paragraphe, une ou plusieurs pages en fonction de leur âge et de leur capacité. Ainsi les plus jeunes ne se découragent pas ! Il y a aussi toujours des petits jeux (cherche et trouve) et même une histoire à écouter en allant sur le site de Quelle Histoire ou en scannant un QR code !
Le chapitre suivant est consacré aux inventions ! Ici on nous présente Marie Curie par une biographie, une bande dessinée et un petit jeu.
Puis vient le chapitre des Petits Explorateurs, et Jeux Olympiques obligent il s’agit d’une présentation de Rio ! La carte présente la ville et les infrastructures pour la compétition, puis, suivent quelques paragraphes autour des JO de manière général, sur la candidature de Paris pour 2024.
Le dossier civilisation parle des Vikings et Erik Le Rouge en est super fier ! Erik nous présente son quotidien, sa manière de s’habiller, et même les prénoms que peuvent porter ses amis ! Le dossier est vraiment très complet et abordable pour les enfants grâce aux jolis dessins (comme toujours dans les éditions Quelle Histoire) et comme à chaque fois, il est ponctué de jeux et de bande dessinées.
Erik nous montre alors les portraits du mois, les dernières parutions des éditions Quelle Histoire. Et j’avoue que l’histoire de Dali me tente beaucoup !
Enfin vient la partie que j’ai préférée : l’interview d’un personnage célèbre ! Les enfants envoient les questions qu’ils veulent poser au personnage interviewé le mois suivant, et ils retrouvent les réponses dans le magazine. Comme ce sont des questions d’enfants, elles sont souvent très originale et pleine de légèreté !
Enfin, le magazine se termine par des sujets d’actualité liés à l’histoire, des petits jeux et un lexique reprenant les termes important dans le numéro. Puis, le clou du spectacle, les Paper Toys à fabriquer ! Erik Le Rouge était à découper directement dans le magazine, mais d’autres paper toys sont disponibles sur le site !
Mon avis
Mes enfants sont trop petits pour lire Quelle Histoire Magazine, alors je l’ai acheté pour mon propre plaisir. Mais j’ai tout de même regardé quelques parties avec Colombe (3 ans 1/2). Nous avions déjà parlé de l’Égypte dans le cadre du rendez-vous “voyageons ludique”, le premier numéro du magazine l’a donc beaucoup intéressée car elle revoyait des choses qu’elle connaissait. De mon côté, je l’ai trouvé vraiment très intéressant : oui, j’ai un Master 2 en Histoire et je lis des magazines pour les 7-10 ans, mais c’est la preuve de la qualité de ce magazine, non ? Je le recommande donc car il me semble être une base ludique pour aborder l’histoire. Il est idéal pour les enfants d’école primaire, mais je suis persuadée que certains enfants de maternelle un peu curieux pourraient l’aborder sans difficulté (au moins en partie).
Pierre n’a plus peur du noir
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi le noir faisait si peur ? Pourquoi le noir a-t-il parfois des reflets bleus ? Et est-ce que le noir est une vraie couleur comme le rouge ou le jaune ? Ce sont les questions que pose ce magnifique livre de Michel Pastoureau intitulé Pierre n’a plus peur du noir.
Pierre n’a plus peur du noir
Le livre commence dans la chambre de Pierre au moment du coucher. Même si maman a laissé la porte ouverte, le petit garçon a très peur du noir ! Pierre se pose alors de nombreuses questions : pourquoi le noir fait-il si peur ? Fait-il peur à tout le monde d’ailleurs ? Entre la maison, l’école et le musée, au contact de son papa, sa maman ou son grand-père, Pierre soulève de nombreuses questions autour de la couleur noir qui l’impressionne tant !
Colombe (3 ans 1/2) n’est jamais très rassurée lorsqu’on commence à lire ce livre qui parle de loup et de Barbe Bleue. Mais le noir laisse progressivement place à la couleur, et alors Colombe ne veut plus perdre une miette de l’histoire ! Pour ma part j’ai trouvé la manière d’aborder le sujet vraiment très intéressantes : les questions posées pourraient être celles d’un petit garçon, mais les réponses apportent une réelle ouverture culturelle et incitent à la réflexion. Le petit lecteur apprend qu’il peut voir bien plus que du noir dans cette couleur qui a inspiré beaucoup de grands artistes !
On sent largement le regard de l’expert à travers ce livre. Il faut dire que Michel Pastoureau, l’auteur de Pierre n’a plus peur du noir, est historien et spécialiste d’héraldique et de symboliques des couleurs.
Nos activités pour ne plus avoir peur du noir
Ce livre m’a donné envie de peindre et surtout de peindre en noir ! Cela peut paraître étrange, mais à travers Pierre n’a plus peur du noir on découvre que le noir peut révéler d’autres couleurs ! J’ai donc sorti une petite boîte de peinture à l’eau, des feuilles blanches, quelques pinceaux et j’ai proposé à Colombe de peindre !
J’ai demandé à Colombe de peindre toute sa feuille en noir, mais comme la tâche était un peu longue (et qu’elle ne voulait utiliser que le petit pinceau !), elle a fini par prendre d’autres couleurs et les comparer au noir. Pendant qu’elle faisait cela, je préparais 3 feuilles entièrement peintes en noir. Sur la première, nous avons placé de manière aléatoire différentes teintes de bleus et de violets, puis (à la demande de Colombe) nous avons ajouté du blanc. Sur la seconde nous avons tracé des lignes de couleurs (même de noir) afin de voir lesquels ressortaient le mieux. Enfin sur la dernière, Colombe a collé des étoiles fluorescentes afin que la nuit soit un peu moins noire !
Maintenant, nos tableaux sont accrochés près du lit de Colombe qui n’a plus peur du noir !
Merci aux éditions Privat pour l’envoi de ce livre magnifique !
Michel Pastoureau, Laurence Le Chau, Pierre n’a plus peur du noir, Éditions Privat, 2016
prix conseillé : 14,90€
Des mini Bilibo ? Qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ?
Si vous connaissez un peu la famille À Dada ! vous savez qu’entre le Bilibo et nous est née une véritable histoire d’amour. Je vous parlais de notre jouet fétiche dans mon article “Un Bilibo ? Qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ?“, et sur Instagram, je poste régulièrement des photos de nous jouant avec ! Alors non, je ne vais pas vous reparler de cette grosse carapace de tortue qui nous fait tourner la tête mais plutôt de ses petits frères et sœurs, les mini Bilibo ! Eh oui, les Bilibo existent en petit !
Des mini Bilibo, mais qu’est-ce que c’est ?
Bon, en général, les gens qui me posent cette question ne connaissent pas le Bilibo. Alors ma réponse est la même pour les deux jouets : ce sont des coques de plastique de couleur, formant une demi-sphère aux bords en forme de vagues et percée de 2 trous. Et pour compléter la définition on peut ajouter qu’il s’agit de jouets (mais si vous avez envie de dire que c’est une corbeille à fruit, personne ne vous en empêche, sauf que dans les mini Bilibo il faudra mettre des mini fruits !).
Une fois le concept expliqué, on m’interroge toujours sur l’intérêt de posséder les Bilibo dans des tailles différentes. Et surtout, puisqu’on ne peut pas s’asseoir dans les mini Bilibo et s’en servir de toupie, on me demande souvent à quoi ils peuvent bien servir !
Mais à quoi ça sert d’avoir des mini Bilibo ?
Comme pour le grand Bilibo, la réponse est : la seule limite à leur utilisation est l’imagination. Et comme l’imagination des enfants est débordante, les mini Bilibo servent à tout finalement ! Alors à la question : “À quoi ça sert d’avoir des mini Bilibo ?” je répondrai : ça sert à élargir le champs des possibles.
Mes petits testeurs habituels, Gros Nounours et Petit Ourson se sont prêtés au jeu, aidés de mes enfants, pour vous montrer quelques unes des possibilités de jeu des mini Bilibo !
Les mini Bilibo sont avant tout de superbes accessoires pour se déguiser. Leur panel de couleur en fera des chapeaux toujours en accord avec votre tenue, et vous permettra d’égayer vos pieds avec ces chaussures du plus bel effet !
Les petits s’inventent d’incroyables aventures avec leur mini Bilibo comme ici : Gros Nounours est venu me voir pour me montrer comme il faisait bien du ski !
On glisse ses doigts dans les trous et c’est parti pour la course d’escargots !
Petit Ourson et Gros Nounours adorent prendre leur goûter dans les mini Bilibo. Ils les retournent, les remplissent de bonbons colorés et grâce à ces jolies coupelles on obtient une table de fête ! Et quand on se promène ? Il suffit de glisser ses petits doigts dans le trous et on obtient une assiette nomade !
Les mini Bilibo développent la motricité fine et la capacité à reconnaître les couleurs. Placez-les les uns à côté des autres et organisez une grande chasse au trésor à la maison avec vos petits ! Le but est de remplir chaque mini Bilibo avec des objets qui correspondent à sa couleur !
Les mini Bilibo sont faits dans un plastique résistant (et recyclable !). On peut donc y jouer partout : à la plage, à la piscine, dans le jardin, dans la neige ou tout simplement tranquillement dans sa chambre !
À la plage, ils servent à creuser, transvaser, transporter le sable et l’eau et même a faire des Châteaux en forme de Bilibo !
Moluk Design
Les mini Bilibo font maintenant partie de nos jouets indispensables tout comme leur grand frère le Bilibo. Nous les avons adoptés il y a plusieurs mois déjà. En grandissant, les enfants ne s’en lassent pas car ils découvrent de nouveaux usages adaptés à leurs besoins et aux acquisitions du moment. En somme comme je vous le disais, la seule limite de ce jeu est l’imagination !
Les mini Bilibo sont vendus par 6, chacun de couleur différente : bleu, vert, jaune, orange, rouge et rose. Il existe deux coffrets différents : un coffret avec 6 mini Bilibo (dès la naissance), et un coffret avec 6 mini Bilibo et le jeu Pixel (dès 4 ans).
Les mini Bilibo sont créés par Moluk Design, une société suisse qui a imaginé une gamme de jeux originaux, au magnifique design épuré, qui sont compatibles entre eux, et qui font tous énormément appel à l’imagination des enfants ! Je vous invite vivement à aller découvrir cette société pour laquelle j’ai eu un véritable coup de cœur !
Clic, le manuel des petits photographes
Cette semaine dans ma boîte aux lettres j’ai reçu une belle surprise qui tombe à pic pour le défi photo “À Dada et Plein de Photos” que j’ai lancé sur Instagram. Il s’agit du livre Clic, manuel des petits photographes des éditions Eyrolles. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un livre pour initier les enfants à la photographie et ce dès leur plus jeune âge puisqu’il est conseillé à partir de 5 ans !
Clic, manuel des petits photographes
J’ai avant tout été surprise par la richesse de son contenu. Il commence par une présentation de Olaf et Gustaf, les deux petits héros qui vont nous guider à travers la découverte de ce manuel des petits photographes. Puis viennent une définition des termes techniques, un historique de la photographie puis une présentation des appareils photo que l’on utilise de nos jours.
L’essentiel du livre est composé de 10 ateliers sur des sujets différents : devenir photographe animalier, prendre une photo du plus beau monument de la ville ou son dessert favori. À chaque fois le dossier est très complet. Olaf et Gustaf explique (en image) le matériel nécessaire, le comportement à adopter (par exemple être très discret pour photographier des animaux) et même les lois à respecter (le droit à l’image est très bien expliqué, avec même un petit formulaire d’autorisation à faire signer par les personnes qu’on a prises en photo).
Dans chaque atelier, les règles principales de la photographie sont réexpliquées (le choix des couleurs par exemple). Ainsi les petits photographes peuvent réaliser les ateliers dans l’ordre qu’ils désirent. Cette méthode a aussi l’avantage de répéter et donc de faire assimiler les savoirs essentiels.
J’émettrai tout de même une critique par rapport au contenu de ce livre. L’un des ateliers s’appelle : “Deviens un véritable paparazzi” et explique aux enfants comment prendre des photos volées en surprenant ses parents au saut du lit. Tout d’abord je dois vous avouer que mon père était photographe professionnel (et là vous regardez toutes les photos de mon blog et vous vous dites que je ne lui fais pas vraiment honneur !). S’il y a bien une catégorie de photographe qui ternit l’image de la profession, c’est bien celle-là. Je ne crois pas qu’apprendre à nos enfants à bafouer l’intimité soit une très bonne idée. De plus, on passe des années à essayer de garder nos enfants au lit le plus tard possible le matin, ça n’est pas pour qu’un livre leur apprenne à régler leur réveil pour venir nous réveiller en fanfare !
Tant que mes enfants sont petits et que nous lirons ce livre ensemble, je ne leur lirai pas ce chapitre. Quand ils seront plus grands j’aborderai le sujet avec eux en leur expliquant ce que j’en pense. Mais cela n’enlève rien à la qualité globale de ce manuel des petits photographes qui est vraiment bien fait. Je suis en désaccord avec le choix de cet atelier, mais ça n’est que mon opinion.
Enfin, le livre se termine sur un diplôme du photographe en herbe et sur la proposition d’un projet 52 (soit une photo chaque semaine pendant un an) pour encourager les enfants à continuer et à progresser. Et le petit plus : on peut télécharger des fichiers imprimables sur le site des éditions Eyrolles (avec un code qui se trouve dans le livre) pour aller plus loin dans l’activité !
J’ai particulièrement aimé le fait que ce livre incite les enfants à être actifs. Il ne s’agit pas seulement d’un manuel qui explique la technique, mais bien d’une incitation à pratiquer la photo. Ainsi à la fin de chaque atelier on trouve un espace sur lequel l’enfant peut coller ses plus jolis clichés à la manière d’un album photo. Ainsi, ce livre devient un véritable souvenir de la progression de nos petits photographes !
Et ma petite photographe en herbe alors ?
J’en ai parlé au début de cet article, j’ai lancé un défi photo sur mon compte Instagram. Ce défi s’appelle “À Dada et plein de photos” et son principe est simple : afin d’inviter les enfants à observer, leur apprendre du vocabulaire et pourquoi pas faire naître chez eux la passion de la photographie, j’ai proposé une trentaine de thème à illustrer. Les thèmes peuvent être traités sans ordre défini, les photos peuvent être floues ou mal cadrées. L’essentiel est que les enfants y prennent plaisir ! Publiez ensuite la photo sur votre compte Instagram en faisant apparaître #AdadaEtPleinDePhotos, le nom et l’âge des petits photographes, et surtout n’oubliez pas de me taguer (@adadaetaudodo) afin que je ne rate aucun cliché !
Colombe et moi avons donc choisi un thème qui correspondait à un des ateliers : “légumes d’été”. Nous avons lu ensemble l’atelier de photographie culinaire et nous nous sommes mises au travail ! Sur un plateau, j’ai préparé quelques légumes que Colombe a soigneusement disposé sur la table après avoir vérifié que notre nappe contrasterait joliment avec nos légumes. Elle a ajouté quelques accessoires pour mettre les légumes en valeur (des feuilles de basilic citronné). Débout sur une chaise (et même sur la table à la fin !), Colombe a pris de nombreuses photos. J’en ai sélectionné 2 !
Et voilà le travail ! Ma petite artiste prend de plus en plus de plaisir à faire ses photos ! Et si vous voulez que vos petits deviennent de vrais petits photographes, n’hésitez pas à nous rejoindre pour le challenge photo, et bien sûr à leur offrir ce super manuel !
Lumi Poullaouec, Clic, Le Manuel des petits photographes, éditions Eyrolles (16,90€)
Merci aux éditions Eyrolles de m’avoir envoyé ce livre et pour la confiance qu’ils m’accordent !
Notre bac sensoriel “Le monde de Némo”
À la maison, nous adorons regarder “Le monde de Némo” ! Colombe apprécie l’aventure de Dory et Marin, et elle aime découvrir les espèces marines. Petit O’ aime regarder les poissons dans un océan plein de couleur. Et moi, j’aime cette belle histoire pleine d’humour. Très récemment, les enfants ont reçu ces petits poissons Dory et Marin qui nage quand on les plonge dans l’eau ! Ce sont des “Robo Fish” de Splash Toys. Je n’ai donc pas pu résister à l’idée de leur faire un bac sensoriel “Le monde de Némo” pour rejouer l’épopée de ces deux poissons si attachant !
Pour créer ce bac sensoriel “Le monde de Némo”, je me suis inspirée de plusieurs scène du film et j’ai recréé quelques éléments :
- L’anémone dans laquelle vivent Marin et Némo : 3 ballons de baudruche verts remplis de haricots secs (pour les lester) auxquels j’ai accroché du bolduc.
- Les méduses qui piquent Marin et Dory : 5 ballons de baudruche roses et blancs très peu gonflés.
- Les tortues qui font traverser l’océan à Marin et Dory : quelques morceau de mousse colorée découpés en forme de tortues.
- Le courant qui emporte nos deux héros lorsqu’ils quittent les tortues (ou celui qu’ils suivent avec les tortues) : un grand chausse-pied.
- Sydney, où ils retrouvent Némo : une assiette en carton découpée pour symboliser l’Opéra !
- Et bien sûr pour l’océan : de l’eau avec une pointe de colorant bleu ainsi que des coquillages et des morceaux de verre poli ramassés sur la plage.
Colombe et Olivier adore voir leurs poissons s’animer quand on les plonge dans l’eau et ils se sont beaucoup amuser à les faire nager dans leur nouveau bac !
Marin semblait apprécier son anémone puisqu’il y retournait régulièrement ! Mais il est aussi parti explorer les fonds marins avec Colombe qui lui présentait des coquillages. Enfin, il s’est amusé comme un petit fou à descendre le courant/toboggan et a même essayé de le remonter !
Dory, elle, a été un peu plus intrépide ! Elle est allée rejoindre les méduses plusieurs fois, malgré les recommandations de Colombe. Colombe a eu beau crier : “Non Dory, ne vas pas dans les méduses !”, Dory n’en faisait qu’à sa tête et y retournait à chaque fois. C’est sans doute dû à son problème de perte de mémoire immédiate !
Heureusement, elle s’est beaucoup plue aussi à jouer sur les tortues. Comme dans le film, Dory se couchait sur une tortue et se laissait portée par celle-ci. Mais très vite, un battement de nageoire la replongeait dans l’eau, et elle continuait son exploration en solo !
Vous l’aurez compris, ce bac sensoriel “Le monde de Némo” a énormément plu aux petits, notamment à Colombe (3 ans 1/2) qui a rejoué toute l’aventure ! Petit O’ (18 mois) était plutôt dans l’exploration de l’eau et des éléments du décor que dans le jeu, mais il rigolait beaucoup en voyant ses petits poissons en plastique s’animer ! Le jeu a donc duré longtemps, très longtemps, le temps pour nos aventuriers d’atteindre Sydney !
Livres sur les animaux aux éditions Usborne -Chut les enfants lisent
Voici venu le dernier rendez-vous “Chut les enfants lisent” avant la pause estivale. Pour l’occasion j’ai choisi de vous présenter 2 livres que nous avons depuis peu et qui vont certainement nous accompagner tout au long de l’été tant ils sont complets ! Le premier est destiné à mon Petit Olivier qui a 18 mois et le second à ma Colombe qui a presque 3 ans et demi, et tous deux sont édités par les Éditions Usborne. C’est une maison d’édition que j’aime beaucoup et dont j’ai déjà parlé ici.
Coucou ! Les maisons des animaux
J’ai acheté ce livre pour mon Petit O’ qui est un grand amoureux des animaux ! Il ne résiste pas lorsqu’il en voit dans la rue, dans les parcs animaliers, et bien-sûr dans les livres ! Il commence à bien savoir associer chaque animal à son cri, alors j’ai trouvé intéressant et original de lui présenter l’habitat des animaux ! J’ai l’impression que c’est un sujet qu’on retrouve assez peu dans les livres pour les petits. C’est d’ailleurs la première fois qu’on aborde le thème, alors même Colombe s’y est intéressée et a appris beaucoup de vocabulaire.
Par un jeu de volets et de petits trous, le livre invite les petits lecteurs à découvrir les différentes maisons des animaux. Les premières présentées sont celles qui sont construites par l’homme, comme l’écurie ou la ruche, ce qui permet d’introduire (pour les plus grands) la notion d’animal domestique et d’animal sauvage. Ensuite, viennent les habitats que l’on trouve dans la nature : on comprend que certains animaux se trouvent une cachette, alors que d’autres entreprennent de grandes constructions !
Si les plus petits ne saisiront pas encore tout, ils s’amusent déjà beaucoup à “caché-trouvé” en soulevant les petits volets, ou en retrouvant les mêmes détails d’une image à l’autre grâce aux petits trous dans les pages.
C’est un livre à la fois ludique et éducatif, et ses couleurs chatoyantes attirent beaucoup les petits. Ce livre est très complet et peut avoir plusieurs niveaux de lecture. Avec Petit Olivier, nous nous contentons souvent de jouer avec les volets, je lui apprends le nom des animaux et des habitats les plus simples. Colombe, elle apprend beaucoup sur la vie des animaux et sur les classifications que l’on peut faire. Bref, un livre qui dure dans le temps et dans lequel on apprend beaucoup !
Cherche et Trouve sous la mer
Cela faisait un moment que j’avais envie de ce livre, alors lorsque La Bibiothèque de Mathy a organisé un concours j’ai tenté ma chance et le sort m’a été favorable ! J’étais donc ravie de recevoir le colis de Mathy il y a quelques jours (d’autant que Mathy nous avait glissé plein de petites surprises avec ! ). Colombe et moi avons tout de suite eu envie de nous plonger dedans (c’est le terme adéquat !) et depuis nous le lisons et le relisons dès qu’on a un moment de calme !
Il s’agit donc d’un “cherche et trouve”, livre généralement très apprécié des enfants et idéal pour une occupation calme à la maison ou en voyage ! Celui-ci présente 15 scènes toutes sur le thème de la mer et toutes très différentes. Très colorées, elles nous emmènent à la découverte des baleines, des hippocampes ou encore des crustacés ! Sur chaque image des personnages indiquent les détails à trouver. Ces détails sont très divers et permettent généralement à l’enfant d’enrichir son vocabulaire. Ils sont souvent bien cachés (mais pas trop quand même, car il faut quand même que l’enfant les trouve pour ne pas se lasser), alors ce jeu occuper longtemps !
Le livre est tellement complet, que le chercher et trouve commence dès la couverture ! Toutes les réponses sont indiquées à la fin du livre (pratique quand on est pas très douée comme moi !). Là encore il s’agit d’un livre très coloré et ludique. À 3 ans, ma fille peut faire certaines recherche sans aide, et je dois l’aider pour d’autres (notamment pour la définition des termes). Ce livre lui plaît beaucoup et je pense qu’il lui plaira longtemps car il me semble là encore s’adresser à une tranche d’âge assez large.
Ces deux livres vont donc sans doute nous accompagner tout au long de l’été, lors de nos trajets ou pour les temps calmes du début d’après-midi. Ils seront un support pour découvrir la nature et la mer !
Merci encore à La Bibliothèque de Mathy et aux Éditions Usborne pour le concours qui m’a fait gagner le “cherche et trouve sous la mer”. Merci également à Yolina du blog Devine qui vient bloguer ? pour l’organisation du rendez-vous “Chut les enfants lisent” tout au long de l’année, et très bonnes vacances d’été à tous* !
*Le rendez-vous prend une pause pour l’été, mais pas mon blog 😉
Nos cadeaux pour le personnel de la crèche
Même si mes enfants ne vont pas encore à l’école, ils sont plus ou moins soumis au calendrier scolaire à la crèche et par leurs activités. Il est donc temps pour nous de confectionner les cadeaux pour le personnel de la crèche qui s’est si bien occupé de Colombe et de Petit O’ cette année. Comme cette année était la dernière année de crèche pour ma Colombe, j’avais envie de gâter toutes les personnes qui ont été importantes lors de son passage, et elles sont nombreuses. Il y a les 4 directrices (oui, c’est une grosse crèche !), une puéricultrice de l’unité de Colombe qui s’est beaucoup occupée d’elle, la puéricultrice référente de Colombe depuis son arrivée en collectivité et celle de Petit O’ (qui auront toutes deux un cadeau un peu plus gros !). Enfin, Colombe étant inscrite à un atelier d’éveil musical, nous n’oublions pas son professeur.
Nous voilà donc avec pas moins de 8 cadeaux à réaliser !!! (Généralement je fais un cadeau pour la puéricultrice et je fais des gâteaux pour le reste de l’équipe, mais ma Colombe a passé de si bons moments dans sa crèche et je l’ai vue faire de tels progrès grâce au personnel que j’avais envie de remercier tout le monde !)
Cette année, nous avons réalisé des Tote bags. J’adore ces petits sacs en tissus qui se glissent dans le sac à main et qui sont parfois si jolis ! J’en ai toute une collection et j’avais envie d’en fabriquer pour les offrir. J’ai donc acheté un lot de 10 Tote bags vierges et de la peinture textile Pébéo spécialement adaptée aux enfants et utilisable avec les mains. Il nous a fallu plusieurs matinées pour réaliser les 8 sacs prévus : j’avais prévu des motifs assez précis pour chaque sac et Colombe n’avait pas vraiment de liberté de création alors sa patience a été grandement limitée. J’ai bien senti qu’elle aurait aimé s’exprimer un peu plus, mais lorsque je lui montrais les modèles que j’avais choisi et que je lui expliquais que c’était pour Unetelle, sa volonté de faire plaisir reprenait le dessus !
J’aime beaucoup cette peinture textile de la marque Pébéo. Elle peut être utilisée par les enfants et surtout on peut l’appliquer directement avec les mains ! J’ai utilisé des morceaux de carton que j’ai glissé dans le sac pour que la peinture ne marque pas les deux côtés et il vaut mieux prendre un vieux chiffon pour essuyer les mains du petit artiste, mais ce sont à peu près les seules précautions à prendre. La texture de la peinture est vraiment agréable et s’étale sans problème sur le tissu. Quant aux couleurs, je les ai trouvé plutôt jolies. Sur ce point mon seul regret est qu’elles ne se mélange pas toujours comme on l’attend. J’ai voulu faire du rose en mélangeant du rouge et du blanc et j’ai obtenu un rouge orangé à la place. Mais ce point me semble vraiment secondaire tant cette peinture est agréable à utiliser !
Pour les directrices, que nous avons plusieurs fois croisées à la médiathèque dans le courant de l’année, nous avons reproduit des couvertures de livres pour enfant. La Chenille qui fait des trous (d’Eric Carle) , ou Un Petit trou dans une pomme (de Giorgio Vanetti), Petit-Jaune et Petit-Bleu (de Leo Lionni) et 1 fish, 2 fish, red fish, blu fish (du Dr Seuss). Pour la réalisation des couvertures, je me suis inspirées de photos que j’ai réépinglées sur mon tableau Pinterest “empreintes”.
Pour les puéricultrices, chacun des enfants a fait un dessin. Petit O’ a fait des coccinelles avec les empreintes de ses mains. Colombe a fait une plage avec un crabe pour l’une, et un paon (animal observé lors de la sortie de fin d’année avec la crèche !) pour l’autre puéricultrice. Colombe a réalisé le maximum de détail seule, mais je l’ai beaucoup assistée afin de ne pas avoir de traces de doigts partout sur les sacs !
Enfin pour sa prof de musique, j’ai dessiné une portée et Colombe a dessiné les notes du bout des doigts (et oui, les notes ont été dessinées au hasard !).
Comme je vous le disais, les deux puéricultrices référentes de chacun de mes enfants auront un cadeau un peu plus gros. Dans chaque tote bag, je glisserai le nécessaire au 1er apéro de l’été : une bouteille de limonade, un paquet de chips, une cagette de tomates cerises et un petit éventail pour se rafraîchir ! Pour un rendu plus joli, j’ai fabriqué mes propres étiquettes à l’aide de peintures faites par Colombe (elle rempli des mètres de papier avec sa peinture, je les garde et en fait des papiers cadeaux ou des petites étiquettes comme ici !) sur lesquelles j’ai inscrit “1er apéro de l’été” !
Et vous quoi de prévu comme cadeau de fin d’année ?
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