Livres
Comment s’amuser en voiture quand on aime bien voyager… – Chut les enfants lisent
Home sweet Home ! Nous sommes rentrés de vacances depuis une petite semaine et j’avoue que cela fait du bien d’être chez soit ! Bien évidemment on adore les vacances, d’autant plus quand elles nous permettent de voir nos familles et nos amis qui vivent loin ! Mais voilà, pour remonter en Normandie (d’où nous sommes originaires) depuis la Côte d’Azur (où nous vivons), nous avons beaucoup de route. Et faire de la route, suppose d’occuper les enfants pour qu’ils se tiennent tranquilles. Pour cela, avant notre départ, j’avais acheté un livre au titre aux belles promesse : Comment s’amuser en voiture quand on aime bien voyager en voiture, mais que c’est un peu long de voyager en voiture… Oui, oui, vous avez bien lu !
Les activités
Il s’agit d’un livre d’activité avec de nombreuses parties mobiles, ce qui évidemment retient particulièrement l’attention des enfants ! La première activité est un tableau de bord sur lequel l’enfant peut noter :
- L’ambiance dans la voiture
- Le niveau de la jauge d’essence
- La vitesse à laquelle on roule
- Le temps qu’on a déjà passé en voiture
- Le temps qu’il fait
- La densité du trafic
- Et l’activité qu’on est en train de pratiquer
Avec cette seule double-page, ma Colombe (3 ans 1/2) était déjà bien occupée ! Elle a observé la route, le ciel, et a posé plein de questions à son papa qui conduisait ! Cela a donné de nombreux échanges sur la vitesse (“Et papa tu roules vite là ?”), sur la quantité d’essence (“Tu sais papa on peut s’arrêter si tu dois remettre de l’essence !) et sur le temps qui passe (“Là papa ça fait 2 heures qu’on est en voiture !” ” Non Colombe, ça fait 15 minutes !”)
L’activité suivante est une activité d’observation. Même si Colombe ne sait pas lire (et que je n’étais pas assise à l’arrière pour lui faire la lecture), elle a aimé observer et décrire le dessin tout en faisant “rouler les petites voitures sur le décor”.
Suivent ensuite des idées de petits jeux à faire avec les autres passagers. La plupart stimule le langage, certains se fondent sur l’observation, d’autres sur la réflexion. Tous n’étaient pas encore accessible à Colombe qui était parfois un peu trop jeune, mais il y avait quand même de quoi faire !
Le livre mêle les jeux humoristiques, comme le “code de la route” à inventer, et jeux d’observations où l’on compte les points en faisant avancer des petites voitures. Tout le livre étant animé par un système de tirettes ou de roues à tourner.
Enfin, le livre se termine avec une pochette d’histoires à inventer en plaçant de petits personnages adorables les uns à côté des autres ! Puis par une grande enveloppe où l’enfant pourra glisser ses souvenirs de voyage.
Mon avis
C’est un livre qui devrait nous occuper très longtemps en voiture. D’abord, longtemps lors de chaque trajet, car il y a tellement d’activités et d’idées que l’on peut en trouver pour tous les goûts mais aussi en fonction des humeurs ! Ensuite il nous occupera longtemps car il est déjà en partie abordable pour ma Colombe qui a 3 ans 1/2, mais il reste de nombreuses parties qui l’intéresseront plus tard, et notamment quand elle saura lire. Bref, c’est un livre qui évolue avec l’enfant !
Yves Hirshfleld, Virginie Chiodo, Comment s’amuser en voiture quand on aime bien voyager en voiture, mais que c’est un peu long de voyager en voiture…, éd. Thomas Jeunesse
Prix : 14,50€
Cet article est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” du blog Devine qui vient bloguer ?
La méthode La Garanderie à la maison
Je n’ai pas l’habitude de vous parler de méthodes pédagogiques ici. Je ne peux pas prétendre donner des conseils sur la manière d’appliquer une méthode ou une autre. Je ne souhaite pas non plus appliquer avec mes enfants une seule méthode de manière rigide car je préfère prendre l’inspiration par-ci par-là au gré des besoins et des envies de mes enfants. C’est pourquoi j’aime faire des découvertes et apporter de nouveaux éléments à nos jeux et nos apprentissages. Lorsque j’ai vu le livre La méthode La Garanderie à la maison de Bénédicte Denizot, j’ai été très intéressée. Je n’avais jamais entendue parler de cette méthode et je me suis dit que ce serait une bonne occasion d’apporter un vent nouveau dans notre quotidien !
La méthode La Garanderie
L’introduction du livre présente la méthode La Garanderie et son fondateur (Antoine de La Garanderie), un ancien mauvais élève qui a pu progresser lorsque ses enseignants ont compris qu’il n’entendait pas. Il s’est inspiré de ses difficultés pour définir les éléments indispensables pour être attentif aux apprentissages :
- avoir l’intention de restituer un savoir
- représenter les savoirs sous forme d’images, de son ou de mot
- savoir faire appel à ces évocations
La méthode aide les enfants (et leurs parents) à comprendre s’ils sont plutôt visuels, auditifs ou même tactiles, et par de petits jeux, elle leur apprend à créer des schémas d’apprentissages qu’ils finiront par intégrer naturellement dans leur éducation.
Le livre : La méthode La Garanderie à la maison
Le livre propose des activités sous forme de jeu ou d’évocation triées en 4 catégories :
- Jeux pour apprendre avec sa tête
- Jeux pour apprendre avec son corps
- Jeux pour apprendre comme les grands
- Jeux pour apprendre quand on sait lire et écrire
Les jeux s’adresse à des enfants de 3 à 6 ans environ, mais il n’y a jamais d’âge indiqué pour les activités car chaque enfants fait ses acquisitions lorsqu’il est prêt. Certains enfants seront très réceptifs aux apprentissages corporels, alors que d’autres se montreront plus doués dans les exercices d’autonomie. C’est pourquoi le livre rappel qu’il ne faut pas faire pression sur l’enfant, mais juste lui proposer des jeux, et l’assister pour le faire continuer ou au contraire passer à autre chose. Quant au matériel nécessaire (et c’est une des choses qui m’a beaucoup plu dans ce livre), il ne s’agit que d’éléments qu’on possède tous à la maison (crayons, ciseaux, catalogues à découper…).
Notre expérience de la méthode La Garanderie
Voilà plusieurs mois que j’ai reçu ce livre (oui, je suis parfois très longue pour écrire mes articles…) nous avons donc eu l’occasion de nous en servir régulièrement. Il nous a permis d’improviser de petits jeux dans les moments d’ennuis, et Colombe y a toujours pris du plaisir et cela l’a aidé à apprendre de nouvelles choses. C’est grâce à deux petits exercices du livre qu’elle commence à être capable de nommer ses doigts par exemple !
Et il y a les jeux auxquels elle était moins réceptive. Enfin c’est ce que je croyais ! L’un de jeu propose à l’enfant de mémoriser un trajet et de guider l’adulte tout au long du chemin. J’avais décidé de proposer à Colombe d’apprendre le trajet de la maison jusqu’à la crèche (car c’est un trajet qu’elle connaissait déjà bien en fait). Mais à chaque fois que je lui proposais de me montrer par où passer, Colombe se renfermait sur elle-même. Je passais alors à autre chose en lui expliquant que ça n’était pas grave si elle n’en avait pas envie. Et finalement un jour alors que nous nous trouvions dans le centre ville (un endroit où nous allons de temps en temps, mais pas quotidiennement), Colombe m’a d’elle-même dit : “Suis moi maman, je connais le chemin, je vais te montrer !”. J’ai donc obéit à ses ordres et l’ai suivi sans intervenir. Et devinez où elle m’a emmenée ? Au manège qui était 3 rues plus loin ! Tant d’effort méritait une petite récompense !
Bénédicte Denizot, La méthode La Garanderie à la maison, éditions Eyrolles
à partir de 2 ans
prix : 19,90€
Merci aux éditions Eyrolles pour l’envoi de ce livre et la belle découverte de la méthode La Garanderie ! C’est un livre parfait pour trouver une activité pour toute une après-midi ou juste un petit jeu de quelques instants !
Blanche Neige et les 77 nains
En ce moment lorsque nous allons à la médiathèque, nous aimons bien emprunté des livres dans la section des contes. Il y a les contes classiques que Colombe (3 ans 1/2) et Petit O’ (21 mois) découvrent avec plaisir. Et il y a les contes revisités que j’adore emprunter car ils sont souvent revus avec beaucoup d’humour ! C’est en cherchant dans cette section que je suis tombée sur cette pépite : Blanche Neige et les 77 Nains ! Oui 77 vous avez bien lu !
L’histoire commence tout à fait normalement. Blanche Neige ère dans le bois et trouve la maison des nains comme refuge. Mais cette fois, il n’y a pas 7 mais 77 nains ! Blanche Neige est de nature serviable et elle propose son aide aux petits habitants de son nouvel abri. Mais faire la cuisine, la lessive, le ménage et gérer le quotidien de 77 personnes n’est pas de tout repos. Blanche Neige s’épuise peu à peu et lorsque la sorcière arrive avec sa pomme empoisonnée…
Chut ! Je ne vous dis rien !
Nous avons beaucoup aimé ce livre. Enfin… surtout moi ! Je me suis vraiment reconnue dans cette pauvre Blanche Neige qui se plie en 4 pour satisfaire les besoins de chacun et qui fait passer les autres avant elle. Quelle maman n’a pas eu l’impression de ne faire que s’occuper de sa famille et de ne plus avoir un moment pour elle ? Quelle maman n’a pas eu un jour l’envie de tout plaquer juste pour aller dormir ? Ce livre a été pour moi l’occasion de parler avec Colombe de ma condition de maman et du fait que j’ai parfois besoin qu’on s’occupe de moi aussi (du moins qu’on m’aide).
La fin est pleine d’humour et fait plaisir à lire ! On s’identifie facilement à Blanche Neige et finalement on aimerait bien prendre ça place ! Ce livre est à mettre entre les mains de toutes les mamans fatiguées (et de leurs enfants !)
Davide Cali, Raphälle Barbanègre, Blanche Neige et les 77 Nains, ed. Talents Hauts
Cet article est ma participation à Chut les enfants lisent, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?
Purée de Cochons – Chut les enfants lisent
Vous connaissez les 3 petits cochons ? Le conte a été revisité de nombreuses fois, mettant souvent en scène des petits cochons bien farceurs et un loup souvent bêta. L’histoire racontée dans Purée de cochons ne fait pas exception, mais elle va plus loin ! Cette fois le grand méchant ne s’est pas retrouvé pris au piège de la maison de briques, mais il a bel et bien réussi à capturer les 3 petits cochons ! Il rentre alors chez lui et a pour idée de se cuisiner une bonne purée de cochons pour fêter cette belle prise !
Mais voilà : une fois dans la cuisine, alors qu’il s’apprête à commencer sa recette, les petits cochons qui ont plus d’un tour dans leur sac et qui ne sont pas prêts à se laisser manger, vont le faire douter. S’apercevant que le loup ne sait pas lire, car “la lecture c’est bon pour les chouettes à chignon”, ils vont l’envoyer chercher des ingrédients tous plus farfelus les uns que les autres, afin de gagner du temps.
Le loup part donc chercher ce qu’il lui faut pour sa recette, visitant les autres animaux de la forêt. Tous l’encourage à apprendre à lire, lui disant que ça lui serait très utile, mais le loup ne veut pas ! Bon gré mal gré, il se retrouve finalement sur les bancs de l’école entouré d’autres animaux et personnages de contes. Apprendra-t-il a lire ? Que vont devenir les petits cochons ? Ah non ! Je ne vous dit rien, il faudra lire le livre !
Colombe (3 ans 1/2) a adoré cette histoire et s’est prise d’affection pour le loup. Ça n’était pourtant pas gagné d’avance car elle a généralement très peur des loups et ne veut pas lire les histoires qui les concernent. Mais ce loup est attachant, on a un peu de peine à le voir se faire tourner en bourrique par les petits cochons et on admire son courage une fois sur les bancs de l’école. L’histoire montre l’intérêt d’aller à l’école et d’apprendre par soi-même, mais aussi que tout le monde peut apprendre.
L’histoire se passe dans un monde de contes, on retrouve des personnages tels que le Petit Chaperon Rouge, Peau d’âne ou le Chat Botté, et certaines références ne manqueront pas de faire sourire les parents. Le texte est écrit avec beaucoup d’humour, les sonorités sont travaillées et la graphie suit le mouvement des dessins. Les illustrations sont très originales et colorées, elles apportent beaucoup au dynamisme de l’histoire !
Au-delà de la belle découverte littéraire, un détail m’a frappé dans ce livre. Sur le 2ème de couverture se trouve des indications quant au bilan carbone du livre. Didier-Jeunesse s’est engagé à respecter certaines normes pour le respect de la nature, et a même créé un site pour expliquer sa démarche : Didierjeunesse-durable. On y trouve des informations sur les réglementations françaises et internationales, des informations sur les types de papiers utilisés et même un outil pour calculer l’impact du livre sur l’environnement. Il suffit de rentrer le chiffre indiqué dans le livre pour savoir que son impact carbone correspond à x minutes de télévision ou encore x km en TGV… Pour Purée de Cochons le calcul était simple puisque son bilan carbone est de 0g eq. CO2 !!! Alors bravo à cette maison d’édition qui s’engage pour la planète !
Stéphane Servant, Lætitia Le Saux, Purée de Cochons, ed. Didier-Jeunesse, 2016 (12,50€)
Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent” du blog Devine qui vient bloguer ?
La sorcière des écrans – Chut les enfants lisent
C’est d’un livre un peu particulier dont je vais vous parler aujourd’hui puisqu’il aborde un sujet de société qui, il me semble, n’est pas beaucoup traité dans les livres destinés aux enfants. Le livre s’intitule La sorcière des écrans. Il s’agit d’un livre-CD des éditions VOolume qui met les enfants en garde contre les dangers des écrans.
L’histoire
La sorcière des écrans est un conte dans un conte, puisque l’histoire commence chez Théo, un petit garçon qui ne voudrait faire que jouer aux jeux vidéo, et sa maman lui raconte l’histoire du prince Léo qui se laissait emprisonner par les écrans. Le conte que la maman raconte est une version revisitée de La belle au bois dormant. À sa naissance, les fées se sont penchées sur le berceau de Léo pour lui transmettre des dons, mais la sorcière des écrans, nouvellement apparue dans le royaume, n’a pas été invitée. Elle va alors se pencher sur le berceau de Léo et lui prédire un avenir sombre, enfermé dans un monde virtuel. La suite du conte est très noire, et lorsque la maman finit de raconter son histoire, Théo est bien décidé à limiter son temps passé sur ses jeux vidéo.
Malheureusement, j’ai trouvé que le titre de ce livre ne tient pas ses promesses. Alors qu’on nous annonce une sorcière des écrans, la sorcière du livre ne parle que de jeux vidéo. Les allusions sont claires et on reconnaît de nombreux jeux vidéos célèbres, même s’ils ne sont pas cités. Ce point me déçoit particulièrement car il se trouve que de tous les écrans, les jeux vidéo ne sont pas ceux qui me font le plus peur pour mes enfants. Alors que devant la télévision les enfants sont complètement passifs et semblent comme hypnotisés, les jeux vidéo les forcent à interagir et donc à être actifs.
Mais le livre véhicule tout de même des valeurs qui me semblent importantes, et celle du travail en est une essentielle dans l’histoire. En effet, lorsque les fées se penchent sur le berceau du petit prince, chacune lui prédit de belles choses en lui rappelant toujours qu’elles n’arriveront que s’il s’en donne la peine. Le livre rappelle aux enfants qu’il n’y a pas de don sans travail et que les choses ne se font pas toutes seules !
Les illustrations
C’est clairement le point fort de La sorcière des écrans ! Les illustrations de Laura Giraud sont vraiment très belles. Elles font passer beaucoup d’émotions et savent nous transporter dans l’histoire du petit prince Léo. Le lecteur vit aussi bien les moments les plus joyeux que les heures sombres du garçon. Certains dessins sont même impressionnants pour les enfants : les représentations de Léo et de sa maman à la fin de l’histoire par exemple. Le dessin a saisi toute la fatigue et la vieillesse des personnages.
Le CD audio
Sur le CD on peut écouter l’histoire racontée par l’auteur elle-même, sur fond de musique. La narration est douce, Pauline Pucciano prend différentes voix pour rendre l’histoire vivante. Les musiques de Philippe Guerrieri sont agréables à écouter et ponctuent bien l’histoire. Les paroles complètent et renforcent le morale de l’histoire qui est de ne pas laisser passer sa vie, mais de la vivre activement. J’aurais tout de même préféré que la dernière chanson (qui insiste sur ce thème) soit un peu plus entraînante…
En conclusion
La sorcière des écrans est un bon livre qui véhicule une morale que j’apprécie. Je regrette tout de même qu’elle diabolise tant les jeux vidéo et ne fasse pas mention des autres écrans (tablettes, téléphones portables (et réseaux sociaux !), télévisions) qui occupent tant les enfants quand ils grandissent ! En tant que parent connecté, issu d’une génération biberonnée aux jeux vidéo et aux dessins animés (et ayant tout de même réussi à vivre sa vie, faire des études et trouver un travail…), je ne veux pas que mes enfants diabolisent les écrans. Ils feront partie de leur vie plus encore qu’ils ne font partie de la nôtre, alors je veux leur apprendre à les utiliser correctement et à ne pas se laisser happer. La sorcière des écrans est un bon support car même si je lui ai trouvé quelques défauts, il valorise le travail, l’effort personnel, et fait comprendre qu’il faut se donner des limites à l’utilisation des écrans. C’est donc un bon livre, à lire avec son enfant !
Pauline Pucciano, Laura Giraud, Philippe Guerrieri, La sorcière des écrans, ed. VOolume
à partir de 7 ans (accompagner l’enfant pour les premières lectures)
prix : 15 €
Même si j’ai émis des critiques, je tiens à préciser que j’ai aimé ce livre ! Je remercie les éditions VOolume de me l’avoir envoyé !
Cet article est ma participation à Chut les enfants lisent, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?
Pomme d’Api, nouvelle formule
Colombe a fait sa première rentrée à l’école la semaine dernière. Elle en rêvait depuis des mois et était bien préparée, alors je ne me suis pas fait de soucis pour elle. Mais j’avais tout de même envie de marquer l’événement en lui offrant un petit cadeau. Quand j’ai vu la petite école en papier offerte dans le magazine Pomme d’Api de ce mois-ci, je me suis dit que c’était le cadeau idéal : un magazine de qualité avec des histoires qui plaisent toujours à ma fille (et même parfois à son petit frère !), et un jouet tout en simplicité et aux couleurs très douces. Cet achat a été l’occasion pour nous de découvrir la nouvelle formule du magazine qui, je dois le dire, m’a vraiment séduite !
À l’occasion de ses 50 ans cette année, Pomme d’Api a adopté une nouvelle formule : le magazine fait appel aux 5 sens de nos petits, il propose de nouvelles rubriques et invitent les enfants à être actifs dans leur lecture. Enfin, soucieux de répondre aux exigences des parents de notre époque, Pomme d’Api leur consacre une partie pour les aider à accompagner leur enfant. Mais laisser moi vous faire la présentation en image !
La couverture colorée présente toujours les héros préférés de nos enfants : ce mois-ci, pour le plus grand plaisir de ma Colombe et de mon Petit O’ qui l’adorent, c’est Petit Ours Brun qui nous invite à ouvrir le magazine ! Et le thème est donné : on va bien entendu parler de la rentrée ! C’est une des choses que j’ai appréciée : le numéro est consacré à un thème et les différentes histoires abordent ce thème de près ou de loin. C’est agréable de pouvoir faire un lien entre les différentes histoires qu’on lit. Dans le cas d’un sujet comme la rentrée des classes, surtout quand c’est la première comme c’est le cas pour ma Colombe, c’est bon de pouvoir aborder le sujet sur plusieurs support et avec plusieurs approches !
Le magazine accorde une part importante à la stimulation visuelle. Par de jolis dessins bien sûr, mais aussi par des photos ! Quand on ouvre Pomme d’Api, on tombe nez à nez avec ses deux petits pirates prêt à l’abordage. Et ce petit bout qui pleure illustre la question “Pourquoi les larmes coulent quand on pleure ?”. Le petit lecteur s’identifie aux enfants qu’il voit en photo et a très envie de découvrir le texte qui l’accompagne !
Les autres sens de l’enfant sont aussi sollicités :
- l’ouïe avec des textes choisis pour leur ton et leur sonorité
- le goût et l’odorat à travers des recettes de cuisines
- le toucher par les activités manuelles proposées
Le magazine conserve ses grands classiques (la grande histoire, Petit Ours Brun, Adélidélo, les petits philos (que Colombe adore !!! c’est toujours l’occasion pour nous de nous questionner sur le monde) ou encore La Famille Noé), et il s’enrichit de nouvelles rubriques :
- Ta langue au chat : des devinettes, des jeux de mots ou de lettres, le tout avec une approche visuelle importante
- Patouille et Gribouille : plusieurs page d’activités à faire seul ou avec papa et maman
- Ouvre grand les yeux : un jeu d’observation à la manière du “cherche et trouve” (ici on adore !!! Et je me suis rendue compte que Colombe était devenue super forte !)
- Dis pomme d’Api : les enfants ont tant de “pourquoi” et de “comment” que Pomme d’Api propose d’y répondre dans chaque numéro
- La petite page pour toi : Le lecteur est invité à passer à l’action : faire un bisou, une caresse, dire “chut”… une page pour se détendre.
Au centre du magazine se trouve un fascicule détachable pour les parents. Il répond aux questions que les parents se posent et invite une lecture avec l’enfant. Dans ce numéro, c’est le vocabulaire autour de l’école qui est abordé. Si certains termes sont bien connus des parents (maîtresse, classe, récréation…), d’autres le sont moins (motricité, NAP…). Le fascicule se termine par une sélection de livre, films ou CD sur le thème du mois. Une bonne idée pour aller plus loin avec son enfant !
Et enfin LA surprise !!!
Car dans chaque numéro, Pomme d’Api offrira des surprises à ses lecteurs. Ce mois-ci il s’agit d’une petite école en papier à découper et monter soit même (je vous rassure il faut juste une paire de ciseaux et c’est un jeu d’enfant à construire !). Ces derniers jours, cette petite école nous a été très utile ! J’ai d’abord laissé Colombe jouer seule avec, je l’ai observée et j’ai appris beaucoup sur la journée qu’elle venait de passer. Il est parfois difficile pour les enfants de nous raconter leur journée, et parfois ils n’en ont simplement pas envie. Mais quand ils jouent, ils reproduisent souvent des situations qu’ils ont vécues. Il suffit alors de jouer les petites souris et d’observer le jeu discrètement. Cette petite école m’a aussi permis de rassurer Colombe : l’organisation de la rentrée a connu quelques imprévus et elle a parfois manqué de repères. En jouant avec elle, j’ai insisté sur certaines situations et certains repère qu’elle retrouverai à chaque fois.
Les surprises que réserve le magazine sont toujours simples et intelligente. Cela peut être un jouer en papier, comme cette école, ou des histoires supplémentaires (numéro d’octobre), un cahier à l’usage des parents pour savoir comment parler de la mort avec les enfants (novembre), ou encore, le traditionnel numéro de fête (décembre, j’en avais parlé l’an dernier) avec un calendrier de l’avent et 24 histoires à lire en attendant Noël ! Je ne sais pas vous, mais ce programme me fait bien envie !
Votre Pomme d’Api de rentrée est disponible chez votre marchand de journaux pour 5,95€. C’est un outil idéal pour accompagner son enfant dans sa découverte de l’école, ou tout simplement l’aider à se reprendre ses habitudes s’il était déjà scolarisé avant. Ici en tous cas, il nous a été d’une grande utilité !
Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?
Le cycle du papillon – jouet en feutrine
Je vous ai parlé de mes mésaventures avec les chenilles, et si vous me suivez sur Instagram vous savez sans doute que le sujet est devenu une obsession (mais je trouve plusieurs chenilles sur mes plantes chaque jour, mon basilic a rendu l’âme et ma menthe s’apprête à être dévorée à son tour). J’en tire mon parti en observant un peu la vie des chenilles avec mes enfants, mais je ne suis pas maso au point de les laisser terminer leur cycle sur mes plants. Alors pour expliqué le cycle du papillon aux enfants, j’ai ressorti l’excellent La Chenille qui fait des trous d’Eric Carle. J’avais aussi très envie d’objets représentant ce cycle que les enfants pouvaient manipuler, et j’ai d’abord pensé à ces reproductions en plastique très réalistes que Maman Nougatine avait présentées. Finalement, je suis tombée en admiration devant la réalisation de Cendrilène du blog Chez Kids Story qui a réalisé le cycle du papillon en feutrine sur le modèle de La Chenille qui fait des trous. Cette reproduction allait dans la continuité du livre que nous avons lu et relu (oui, je le connais par cœur !), et comme j’adore fabriquer des jouets pour mes enfants, elle était aussi une bonne occasion de me faire plaisir.
Je vous montre donc aujourd’hui ma version du cycle du papillon inspirée de l’œuvre d’Eric Carle. N’y cherchez pas une grande originalité par rapport à la version de Cendrilène car j’avoue avoir beaucoup copié tant ses petits jouets m’avaient séduite ! Les différences résident essentiellement dans le matériel : je n’avais pas de pompons à disposition pour faire la chenille et le corps du papillon, alors j’ai fait de simples tubes de tissu rouge et vert, serrés par des morceaux de fil de laine par endroits. Quant aux couleurs, là encore elles peuvent être un peu différentes de celles choisies par Cendrilène car j’ai fait avec la feutrine que j’avais à ma disposition à la maison.
Pour que les enfants puissent jouer, j’ai accroché au mur un morceau de bois flotté ramassé à la plage et j’ai fixé deux morceaux de velcro double place. C’est que j’ai trouvé chez Castorama (on le trouve souvent près des caisses et il existe en plusieurs couleurs). Il se découpe à la main (enfin avec pas mal de force quand même) et est repositionnable à souhait !
Les enfants adorent jouer avec ce cycle du papillon. Ils rejouent l’histoire qu’ils connaissent si bien, s’amusent à faire avancer la chenille à la manière des chenilles que nous avons observées sur notre terrasse, et font virevolter le papillon à travers notre appartement ! Cette reproduction est vraiment une réussite pour nous et je suis heureuse de m’être mise au travail !
Je tiens évidemment à remercier Cendrilène pour cette magnifique idée, et si vous ne connaissez pas encore son blog, alors allez la découvrir car vous verrez qu’elle fait toujours un travail magnifique !
Activité nature : observer les chenilles
Comme chaque été, les chenilles ont envahi mes plantes ! Chaque année je tente tout mon possible pour les chasser par des moyens naturels, et chaque année j’échoue. Ou plutôt, je me retrouve à prendre les chenilles une par une et à les retirer de mes plantes… C’est assez long et fastidieux, mais depuis l’année dernière j’en profite pour faire découvrir les chenilles à ma Colombe.
Nous avons commencé par observer ces petites bêtes. Colombe a remarqué qu’elles n’avaient pas de pattes tout le long de leur corps ou même qu’elles n’étaient pas toutes pareil. Même si toutes les chenilles qui élisent domicile sur notre terrasse sont vertes, certaines ont de longs poils, alors que d’autres ont un corps bien lisse. Elle a aussi remarqué que les chenilles pouvaient parfaitement tenir la tête en bas ! Colombe a également remarqué que les chenilles ne mangent pas n’importe quoi : l’année dernière elles avaient beaucoup apprécié mes géraniums citronnés, alors qu’elles n’ont pas touché à mon papyrus ! Mais ce qu’elles aiment par dessus-tout, c’est mon basilic et ma menthe (et comment je me fais mon mojito mon thé à la menthe moi maintenant ? !)
Suite à ces observations, j’ai acheté l’excellent livre d’Eric Carle La Chenille qui fait des trous. Dès la première lecture, Colombe (2 ans 1/2 à l’époque) a adoré ce livre et elle m’a demandé de le lire tous les jours, plusieurs fois par jour, et même parfois plusieurs fois de suite ! Aujourd’hui, à 3 ans 1/2, Colombe réclame ce livre bien moins souvent, mais elle aime toujours le lire. D’ailleurs elle le connaît par choeur ! Petit O’ (19 mois) commence à l’apprécier aussi !
Ce livre présente le cycle d’évolution de la chenille en suivant les jours de la semaine. Il peut être un support pour la reconnaissance des couleurs et permet aussi à l’enfant d’apprendre à compter et à dénombrer. Bref, ce livre est une mine d’or pour les apprentissages !
Même si j’aimerais que notre observation des chenilles ne dure pas trop (eh oui, car tant qu’on peut les observer c’est qu’elles détruisent mes plantes !), nous aimons beaucoup lire l’histoire de la chenille et je parie que vous allez encore en entendre parler !
Cet article est ma participation au rendez-vous L’enfant et la Nature du blog 1 maman 2 filles
Quelle Histoire Magazine
Vous vous souvenez des petits livres de la collection Quelle Histoire ? Et des Petits Explorateurs, les guides touristiques pour enfants ? J’ai adoré ces deux collections, alors quand j’ai su que les éditions Quelle Histoire lançaient Quelle Histoire Magazine, je suis allée l’acheter tout de suite ! Le n° 1 m’a complètement séduite, mais je n’avais pas eu le temps de vous en parler. Le n° 2 étant encore dans les kiosques, c’est celui que je vais vous présenter. Et pour cette présentation, je serai accompagnée d’Erik Le Rouge, le guerrier viking sans peur !
Quelle Histoire Magazine
Chaque numéro commence par un dossier de plusieurs page sur un sujet donné. Pour le premier numéro c’était la Démocratie, pour le deuxième, c’est la préhistoire (et le troisième numéro abordera le temps des chevaliers, avis aux amateurs !). Chaque dossier est composé de définition de termes, d’explication de concept ou d’action autour du thème (ici, une explication sur l’archéologie et sur l’Afrique en tant que berceau de l’humanité). À chaque fois, il s’agit de textes courts et très clairs : les enfants peuvent choisir de lire un seul paragraphe, une ou plusieurs pages en fonction de leur âge et de leur capacité. Ainsi les plus jeunes ne se découragent pas ! Il y a aussi toujours des petits jeux (cherche et trouve) et même une histoire à écouter en allant sur le site de Quelle Histoire ou en scannant un QR code !
Le chapitre suivant est consacré aux inventions ! Ici on nous présente Marie Curie par une biographie, une bande dessinée et un petit jeu.
Puis vient le chapitre des Petits Explorateurs, et Jeux Olympiques obligent il s’agit d’une présentation de Rio ! La carte présente la ville et les infrastructures pour la compétition, puis, suivent quelques paragraphes autour des JO de manière général, sur la candidature de Paris pour 2024.
Le dossier civilisation parle des Vikings et Erik Le Rouge en est super fier ! Erik nous présente son quotidien, sa manière de s’habiller, et même les prénoms que peuvent porter ses amis ! Le dossier est vraiment très complet et abordable pour les enfants grâce aux jolis dessins (comme toujours dans les éditions Quelle Histoire) et comme à chaque fois, il est ponctué de jeux et de bande dessinées.
Erik nous montre alors les portraits du mois, les dernières parutions des éditions Quelle Histoire. Et j’avoue que l’histoire de Dali me tente beaucoup !
Enfin vient la partie que j’ai préférée : l’interview d’un personnage célèbre ! Les enfants envoient les questions qu’ils veulent poser au personnage interviewé le mois suivant, et ils retrouvent les réponses dans le magazine. Comme ce sont des questions d’enfants, elles sont souvent très originale et pleine de légèreté !
Enfin, le magazine se termine par des sujets d’actualité liés à l’histoire, des petits jeux et un lexique reprenant les termes important dans le numéro. Puis, le clou du spectacle, les Paper Toys à fabriquer ! Erik Le Rouge était à découper directement dans le magazine, mais d’autres paper toys sont disponibles sur le site !
Mon avis
Mes enfants sont trop petits pour lire Quelle Histoire Magazine, alors je l’ai acheté pour mon propre plaisir. Mais j’ai tout de même regardé quelques parties avec Colombe (3 ans 1/2). Nous avions déjà parlé de l’Égypte dans le cadre du rendez-vous “voyageons ludique”, le premier numéro du magazine l’a donc beaucoup intéressée car elle revoyait des choses qu’elle connaissait. De mon côté, je l’ai trouvé vraiment très intéressant : oui, j’ai un Master 2 en Histoire et je lis des magazines pour les 7-10 ans, mais c’est la preuve de la qualité de ce magazine, non ? Je le recommande donc car il me semble être une base ludique pour aborder l’histoire. Il est idéal pour les enfants d’école primaire, mais je suis persuadée que certains enfants de maternelle un peu curieux pourraient l’aborder sans difficulté (au moins en partie).
Pierre n’a plus peur du noir
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi le noir faisait si peur ? Pourquoi le noir a-t-il parfois des reflets bleus ? Et est-ce que le noir est une vraie couleur comme le rouge ou le jaune ? Ce sont les questions que pose ce magnifique livre de Michel Pastoureau intitulé Pierre n’a plus peur du noir.
Pierre n’a plus peur du noir
Le livre commence dans la chambre de Pierre au moment du coucher. Même si maman a laissé la porte ouverte, le petit garçon a très peur du noir ! Pierre se pose alors de nombreuses questions : pourquoi le noir fait-il si peur ? Fait-il peur à tout le monde d’ailleurs ? Entre la maison, l’école et le musée, au contact de son papa, sa maman ou son grand-père, Pierre soulève de nombreuses questions autour de la couleur noir qui l’impressionne tant !
Colombe (3 ans 1/2) n’est jamais très rassurée lorsqu’on commence à lire ce livre qui parle de loup et de Barbe Bleue. Mais le noir laisse progressivement place à la couleur, et alors Colombe ne veut plus perdre une miette de l’histoire ! Pour ma part j’ai trouvé la manière d’aborder le sujet vraiment très intéressantes : les questions posées pourraient être celles d’un petit garçon, mais les réponses apportent une réelle ouverture culturelle et incitent à la réflexion. Le petit lecteur apprend qu’il peut voir bien plus que du noir dans cette couleur qui a inspiré beaucoup de grands artistes !
On sent largement le regard de l’expert à travers ce livre. Il faut dire que Michel Pastoureau, l’auteur de Pierre n’a plus peur du noir, est historien et spécialiste d’héraldique et de symboliques des couleurs.
Nos activités pour ne plus avoir peur du noir
Ce livre m’a donné envie de peindre et surtout de peindre en noir ! Cela peut paraître étrange, mais à travers Pierre n’a plus peur du noir on découvre que le noir peut révéler d’autres couleurs ! J’ai donc sorti une petite boîte de peinture à l’eau, des feuilles blanches, quelques pinceaux et j’ai proposé à Colombe de peindre !
J’ai demandé à Colombe de peindre toute sa feuille en noir, mais comme la tâche était un peu longue (et qu’elle ne voulait utiliser que le petit pinceau !), elle a fini par prendre d’autres couleurs et les comparer au noir. Pendant qu’elle faisait cela, je préparais 3 feuilles entièrement peintes en noir. Sur la première, nous avons placé de manière aléatoire différentes teintes de bleus et de violets, puis (à la demande de Colombe) nous avons ajouté du blanc. Sur la seconde nous avons tracé des lignes de couleurs (même de noir) afin de voir lesquels ressortaient le mieux. Enfin sur la dernière, Colombe a collé des étoiles fluorescentes afin que la nuit soit un peu moins noire !
Maintenant, nos tableaux sont accrochés près du lit de Colombe qui n’a plus peur du noir !
Merci aux éditions Privat pour l’envoi de ce livre magnifique !
Michel Pastoureau, Laurence Le Chau, Pierre n’a plus peur du noir, Éditions Privat, 2016
prix conseillé : 14,90€