l’art est un jeu d’enfant
Leçon sur la peinture rupestre à la préhistoire
Cette année, j’ai décidé de tenir un cahier d’art avec les enfants. Nous étudions un artiste, écrivons sa biographie, collons la reproduction d’une ou plusieurs de ses œuvres et nous essayons à peindre ou dessiner à sa manière. La leçon de cette semaine ne porte pas sur un artiste, mais sur la peinture rupestre à la préhistoire.
Supports et matériel
Pour cette leçon, nous nous sommes principalement appuyés sur le numéro 5 (janvier 2017) de l’excellent magazine Olalar !
Après une explication des techniques de peinture préhistorique et une visite de la grotte de Lascaux en bande dessinée, le magazine nous offre des pochoirs pour réaliser des animaux préhistoriques.
Pour compléter notre étude, nous avons regardé plusieurs vidéos sur la chaîne YouTube “C’est pas sorcier !”
Peindre avec des matériaux naturels
Les hommes préhistoriques peignaient avec des matériaux naturels comme du charbon ou de la terre de différentes couleurs par exemple. C’est donc ce que nous avons essayé de faire aussi. Nous avons pris un morceau du charbon dont nous nous servons pour nos barbecues, ainsi que quelques épices (l’activité a été réalisé en avril 2020, nous étions confinés et ne pouvions pas sortir pour prélever de la terre).
N’ayant pas vraiment envie que la peinture se fasse directement sur mes murs, j’ai étendu une grande feuille sur la table (rouleau de feuille de chez Ikea).
Petit O’ (5 ans) et Colombe (7 ans) ont alors peint à l’aide des pochoirs du magazine et de pinceaux.
Peindre comme à l’époque de la préhistoire
Au départ, je voulais utiliser les pochoirs et des pailles pour souffler la couleur comme cela se faisait à la préhistoire. Mais il commence à faire très chaud dehors à Dubaï, et l’idée de souffler de la poudre de charbon, de curcuma et de paprika dans ma salle à manger m’en a dissuadé.
Nous avons donc dilué curcuma et paprika dans de l’eau, et les enfants ont peint avec leurs bons vieux pinceaux.
Nous avons utilisé le charbon brut, sans le diluer et sans le réduire en poudre. Les enfants ont donc constaté à quel point il était salissant juste en le prenant dans les mains. Nous avons fini par l’enrouler dans un mouchoir pour l’attraper sans trop se salir (surtout afin de ne pas salir la feuille ensuite, car l’idée de se salir les mains pendant une activité manuelle ne me gène pas plus que cela).
Leçon sur la peinture rupestre à la préhistoire
Une fois nos œuvres terminées, nous les avons découpées et collées dans les cahiers d’art des enfants. J’ai ensuite passé un coup de vernis-colle sur la page pour éviter que les épices et le charbon ne déteignent sur la page suivante.
Le cahier d’art des enfants se composent d’une page blanche et d’une page lignée. Face aux œuvres des enfants, j’ai écrit un résumé de tout ce que nous avions appris pendant cette étude. Petit O’ et Colombe apprendront bientôt ce résumé par chœur, pour fixer l’apprentissage, mais aussi pour travailler la mémoire.
Notre sous-main de l’espace – L’art est un jeu d’enfant !
L’art est un jeu d’enfant est LE rendez-vous artistique des enfants organisé par l’excellent blog créatif Le Pays des Merveilles. Le thème de ce mois de février était “L’espace”, et il a bien entendu beaucoup inspirer mes explorateurs en herbe qui se sont fabriqué de jolis sous-mains pour leur bureau
Peindre le fond du sous-main
Pour peindre le fond de leur sous-main, j’ai donné aux enfants de la peinture bleue à mélanger avec de la colle pailletée et à peindre à l’éponge.
Je pense que c’est la partie que les enfants ont préférée ! J’ai remarqué qu’ils apprécient énormément lorsqu’on leur propose de peindre avec un ustensile auquel ils ne sont pas forcément habitués.
Représenter l’espace
J’ai ensuite demandé aux enfants de représenter l’espace. Colombe (presque 6 ans) n’était pas très inspirée par le thème et n’a pas voulu aller au-delà de notre atmosphère. Elle a donc dessiné un belle arc-en-ciel (parce que les arcs-en-ciel, c’est la vie) et une fée noire (j’insiste sur ce point car cela a été l’occasion de questions de sa part : elle se demandait si les fées pouvaient être noire et s’il y avait des fées de toutes les origines ethniques comme les humains).
Alors que je pensais que Petit O’ (4 ans) voudrait dessiné une fusée, il a décidé de représenter le système solaire. J’ai donc sorti notre “coffret Montessori astronomie” et lui ai proposé les cartes de nomenclature des planètes du système solaire comme modèle.
Une fois toutes les planètes dessinées et découpées, Petit O’ les a collées sur le fond qu’il avait préparé.
J’ai ensuite plastifié les deux feuilles sur lesquelles les enfants avaient collé leurs dessins. Placées sur leur bureau, elles leur servent maintenant de sous-main pour protégés des éventuels coups de crayons maladroits !
Les enfants et moi sommes ravis de ces jolis sous-mains qui apportent beaucoup de couleur à leur table de travail !
L’automne – l’art est un jeu d’enfant
L’automne a pointé le bout de son nez et les réseaux sociaux prennent une teinte orange très jolie. Toutes mes copines ont publié de jolies activités avec des marrons, des pommes de pin, des feuilles mortes… L’automne est une saison très inspirante, et du point de vue des loisirs créatifs, je pense que c’est ma préférée, car il suffit de se baisser pour trouver notre matériel. Seulement voilà, la réalité de l’automne à Dubaï est toute autre : pas de feuilles mortes (ou pas plus que pendant les autres saisons), je doute qu’on puisse trouver un seul marronnier dans cette région du monde, quant aux pommes de pins, elles ne se font pas plus nombreuses ! J’étais donc assez peu inspirée et un peu nostalgique lorsque j’ai découvert le thème du rendez-vous L’art est un jeu d’enfant organisé chaque mois par le blog Le Pays des Merveilles, mais finalement, nous avons trouvé de belles façons de célébrer l’automne.
Notre célébration de l’automne
L’arrivée de l’automne à Dubaï signifie clairement la baisse des températures. Les températures avoisinent facilement les 50 degrés au mois d’août ici, alors quand au début de l’automne, on passe sous la barre des 40 degrés, on a bien l’impression de respirer !
Colombe (5 ans 1/2), Petit O’ (3 ans 1/2) et moi sommes donc sortis fêter l’automne, le jour de l’équinoxe. Nous avons pris nos jolis rubans achetés chez Nature et Découvertes, nos balles de jonglage, et nous sommes allés trouver un coin d’herbe avec un semblant d’ombre pour jouer, danser, et célébrer notre première sortie en extérieur !
Nos activités d’automne
Suite à cette promenade, nous avons rapporté quelques feuilles trouver par terre (les arbres ne perdent pas toutes les feuilles, mais elles se renouvellent donc on en trouve par terre). J’ai donc proposé une activité très simple aux enfants : Créer une guirlande de feuilles décorées à la pastel grasse.
Nous nous sommes d’abord amuser à faire apparaître le relief de la feuille en grattant une craie dessus avec une feuille de papier intercalée. Les enfants ont remarqué les jolis motifs, mais ils ont aussi constaté qu’il est difficile de maintenir la feuille de papier en place.
Puis nous sommes passés à la décoration des feuilles. Certaines venaient juste de tomber, elles étaient bien vertes, solides et plus facile à décorer. Alors que les plus vieilles, toutes marrons étaient plus friables et il fallait être très doux en appuyant la craie grasse.
Une fois toute les feuilles décorées, j’ai passé un fil de coton dans leur tige pour en faire une guirlande, puis nous avons accroché la guirlande sur notre fenêtre.
Après une semaine d’observation, j’ai décroché les feuilles et j’ai encouragé les enfants à noter les changements. Les feuilles vertes étaient toujours vertes, mais plus foncées. Toutes les feuilles se sont recroquevillées et sont devenues “craquantes”, et elles étaient pleines de poussière ! (Eh oui, à Dubai l’air est chargé en sable, on n’est pas dans le désert pour rien !).
Notre célébration d’automne n’est pas des plus communes, ses couleurs vivent ne sont pas celles auxquelles nous sommes habitués, mais j’ai voulu fêter l’automne avec mes enfants de la manière qui correspondait le mieux à ce que nous vivons actuellement. Et je pense que c’est réussi. Depuis cette première vraie sortie en journée, chaque jour Colombe, Petit O’ et moi profitons des espaces verts près de chez nous et du bonheur d’être en extérieur !
Et chez vous, comment on fête l’automne ? Vous vous êtes déjà retrouvé à vivre un tel décalage des saisons par rapport à ce dont on a l’habitude ?
À partir d’un livre d’Eric Carle : The artist who painted a blue horse
Ce mois-ci le thème du rendez-vous “L’art est un jeu d’enfant” organisé chaque 1er du mois par le blog Le pays des Merveilles était À partir d’un livre. Je n’ai pas eu longtemps à chercher pour trouver une idée puisque j’avais déjà prévu une activité autour de notre livre préféré du moment : The Artist who painted a blue horse d’Eric Carle (mais si vous savez, l’auteur de La petite chenille qui fait des trous). Dans ce livre, un artiste en herbe nous présente son œuvre : des animaux aux couleurs originales.
L’œuvre de mes petits artistes à partir de The artist who painted a blue horse
Eric Carle a un style d’illustration très particulier grâce auquel on reconnaît facilement ses livres. Il utilise de la peinture dans laquelle il ajoute des mouvements à l’aide d’ustensiles divers, et il se sert également de collages pour marquer les contrastes. J’ai choisi de ne pas faire de collage car cela me semblait un peu compliqué pour Petit O’ (2 ans 1/2) et je préférais me focaliser sur la partie graphisme qui correspond bien à ses envies actuelles.
J’ai donc simplement imprimé des coloriages d’animaux trouvés sur différents sites de coloriages et j’ai proposé aux enfants de les peindre. Pour bien coller au livre, je les ai incités à choisir pour chaque animal une couleur différente de sa couleur naturelle.
Une fois chaque animal peint, et tant que la peinture était bien fraîche, j’ai proposé aux enfants quelques ustensiles pour créer des motifs sur leurs dessins.
Certains animaux n’ont pas résisté à cette étape, car Petit O’ avait tendance à appuyer trop sur ses instruments. Les ustensiles que je leur ai proposés sont surtout des objets de récupération : touillettes fournies avec le café dans les fast foods, couverts en plastiques…
Colombe (4 ans 1/2) avait peint avec une fourchette lors de sa première semaine d’école l’année dernière, et ça l’avait tellement impressionnée qu’elle avait érigée sa maîtresse au rang de personne la plus originale et la plus fantastique du monde (ce qui en tant que maman créative proposant sans cesse des activités à mes enfants m’avait un peu vexée ! Faites des gosses, tiens !). J’ai donc proposé aux enfants de tracer des traits sur leurs dessins avec un couteau et une fourchette. Petit O’ n’ayant jamais fait cette activité, il a été très enthousiaste (ce petit ne va pas à l’école, je resterai à ses yeux la personne la plus originale et la plus fantastique du monde ! et toc !)
Les enfants ont fait ainsi une petite dizaine d’animaux.
Nous avons accroché notre Blue horse dans la chambre des enfants !
Si mes enfants aiment tant ce livre, c’est que c’est le premier livre que je leur ai acheté en anglais à notre arrivée à Dubaï. Nous vivons à Dubaï depuis 3 mois et Colombe et Petit O’ doivent apprendre l’anglais qui est la langue majoritairement parlée ici. Grâce à ce livre ils ont appris le nom de plusieurs animaux, et celui des couleurs principales. Avec notre activité, je voulais introduire de nouveaux noms d’animaux, et pourquoi pas de nouvelles couleurs.
Après les avoir découpées, j’ai donc accroché les œuvres de mes petits artistes dans leur chambre et cela donne : a black lion, a blue horse, a purple cow, a red sea horse, a sylvery fox, a pink butterfly, a green camel, a red giraffe and a blue ! Voilà du vocabulaire en plus pour mes petits artistes !
Mobile Stalactite – L’art est un jeu d’enfant
Ce mois-ci le thème de L’art est un jeu d’enfant, le rendez-vous artistique du blog Le Pays des Merveilles est “Aglagla il fait froid”. Le thème est bien d’actualité car la France vient de subir une importante vague de froid qui n’a épargné personne. Si si, je vous assure, même ici sur la Côte d’Azur, les températures sont descendues en-dessous de 0°. Nous n’avons pas eu de neige près des côtes, mais les plans d’eau étaient bels et bien gelés. D’ailleurs, voir les poissons nager dans leur bassin sous un couche de glace a généré un grand intérêt pour Colombe (4 ans) et Petit O’ (2 ans). J’ai alors voulu mener l’expérience des guirlandes de glaçons trouvée chez Maman Nougatine, mais je m’y suis prise un peu tard et le redoux était déjà le redoux était déjà là ! Il me fallait donc trouver une nouvelle idée pour le rendez-vous, et de toute évidence, je ne pouvais plus profiter de la météo (vous ne rêvez pas, je suis bien en train de me plaindre des températures plutôt douces de ces derniers jours… ). C’est alors que j’ai trouvé l’idée de ce mobile stalactite chez Kids Craftroom qui me paraissait très simple à faire pour un résultat très joli !
Le matériel
J’ai un peu changé la manière de faire car (pour une fois) je ne souhaitais pas mettre de paillettes sur cette activité (ok, je n’avais pas envie de ramasser des paillettes partout une fois le mobile accroché !). Mais ce que j’ai apprécié dans cette idée c’est qu’elle est facilement réalisable avec du matériel qu’on a tous à la maison !
- du papier aluminium
- de la peinture bleu et des pinceaux
- du fil
- une branche ou un morceau de bois pour servir de base au mobile.
- un ruban
- un tuteur
La réalisation
Avant de proposer l’activité aux enfants, j’ai découpé 5 morceaux de papier aluminium que j’ai ensuite pliés de manière à former un cône.
Puis j’ai proposé aux enfants de peindre ces cônes d’alu avec la peinture. Colombe (4 ans) s’est appliquée à mettre beaucoup de peinture partout et y a passé beaucoup de temps alors que je pensais qu’elle serait plus rapide que son frère. Petit O’ (2 ans) lui était plutôt dans la découverte. Il a bien observer la peinture qui se déposait sur l’aluminium, a essayé de peindre différents endroits du cône pour voir si les sensations étaient les mêmes. Puis il a constaté qu’il avait de la peinture sur les mains et a décidé d’en rajouter un peu et de peindre la tablette de sa chaise haute.
Une fois les cônes peints, il m’a suffit de replier l’extrémité la plus large sur un fil accroché à la branche qui sert de support au mobile. J’ai ajouté un ruban à la branche pour suspendre le mobile et je l’ai accroché sur un tuteur avec du washi tape et je l’ai posé dans les bacs de plantes sur mon balcon.
Dans une ambiance coloré notre mobile apporte un peu de lumière à la décoration de notre terrasse, pour le plus grand bonheur de Maurice (notre nain de jardin) et de Rosy (notre flamant rose) ! Alors, vous aimez ?
Toute ressemblance avec un personnes existantes ou ayant existé ou pas, et ayant la capacité de recouvrir la terre de neige en plein été est purement fortuite.
Des galets brillants à observer à la lumière
Ce mois-ci, le thème du rendez-vous L’Art est un jeu d’enfant du blog Le Pays des Merveilles était : “Tout ce qui brille” ! Bien évidemment, ce qui brille nous inspire beaucoup ici, d’ailleurs je le dis souvent : “Les paillettes c’est la vie !”. Il restait donc à trouver une idée d’activité. J’ai décidé de fabriquer des galets brillants à observer avec notre boîte lumineuse. Cette boîte est mon alliée pour les temps calmes car observer les objets sous sa douce lumière apaise les enfants. Pour varier les plaisirs et stimuler l’attention des enfants, je change souvent d’objets à observer (des idées ici) et quoi de plus captivant que des objets brillants ! J’ai donc sorti les paillettes et le pistolet à colle et Colombe (3 ans 1/2) et moi nous sommes mises au travail !
Nous avons utilisé deux techniques différentes pour faire nos objets à observer. La première consistait à décalquer une forme (sur du papier cuisson), la peindre avec de la colle pailletée, puis la recouvrir avec la colle chaude du pistolet à colle. Décalquer a été un véritable exercice pour Colombe qui s’est parfois heurtée à des formes encore un peu complexes (et surtout longues à faire) comme le flocon de la photo (que nous n’avons d’ailleurs pas terminé !).
Mais elle s’est bien débrouillée pour réaliser ce papillon que je vous montre en court de réalisation, puis une fois terminé. Je précise que jamais Colombe n’a touché au pistolet à colle car elle est encore bien trop jeune. De mon côté j’ai réalisé une montagne dont j’apprécie le relief (le papier cuisson gondolait lorsqu’on posait la colle pailletée)
La deuxième technique est bien plus simple puisque sur du papier cuisson Colombe posait des petits flocons et des étoiles brillants (initialement il s’agissait de décorations de table), puis elle versait des paillettes, et par dessus je formais des petits galets avec le pistolet à colle.
Nous avons maintenant une belle collection de petits galets à observer, mais aussi pour jouer et construire des univers (ne me dites pas que vous n’avez pas fait le rapprochement entre la couleur de mes paillettes et la Reine des Neiges !), ou juste à faire briller à la lumière du soleil !
Amusez-vous – L’art est un jeu d’enfant
“Dis Petit O’, tu te souviens du jour où maman avait mis une grande feuille de papier par terre, qu’elle avait sorti tous nos tubes de peinture et qu’elle nous avait dit : “amusez-vous” ?
– Ah oui ! Je me souviens ! C’était un peu bizarre ! Et même que maman, elle nous a retiré nos vêtements alors que d’habitude elle nous met des tabliers qui nous donne chaud. Elle était quand même super détendue ce jour-là !
-Oui, même qu’au début je n’avais pas bien compris ce qu’elle voulait qu’on fasse ! Je lui avais même demandé et tu te rappelles elle m’avait répondu : “Faites ce que vous voulez, vous êtes libre. Amusez-vous”.
-Bon bah moi au départ j’ai pris les pinceaux, parce que moi j’aime bien les pinceaux. Et j’ai peindu la feuille avec de la peinture !
-Petit O’, on dit j’ai peint.
-Ah. Bah n’empêche que c’était marrant mais c’est plus pratique quand on peint assis à une table parce que là j’avais les pieds sur la feuille et après je me mettais de la peinture dessus… Et puis je glissais aussi un peu, et ça j’ai pas aimé.
-Oui, mais moi ça m’avait donné une idée. J’ai demandé à maman si je pouvais mettre de la peinture sur mes pieds pour faire des empruntes. Et là j’ai été étonnée parce que maman a dit : “Vous faites ce que vous voulez. C’est vous qui choisissez”. Du coup je me suis quand même demandé si elle nous cachait pas quelque chose parce que normalement c’est jamais nous qui décidons !
-Ah bah ça Colombe t’as raison on décide jamais. D’ailleurs je ne sais pas pourquoi parce que nous on a des idées plus drôle que papa et maman. Si on décidais plus on s’amuserait plus ! Tient… Faut que je pense à leur en parler ! Et voilà Colombe, j’ai encore une bonne idée !
-Bah moi j’ai arrêté de demandé à maman ce que j’avais le droit de faire et je me suis occupée de peindre puisqu’elle voulait qu’on fasse tout tout seul. J’ai bien aimé m’en mettre partout, c’était rigolo !
-Moi j’ai bien aimé mélanger les couleurs et vider les pots de peinture.
-Oui, d’ailleurs t’avais mis trop de peinture et la feuille s’est déchirée.
-Et alors ? Je vois pas le problème. D’ailleurs j’ai pas aimé quand maman a changé la feuille. Comme tous les grands artistes je suis incompris. Alors je suis parti.
-Bah moi j’ai continué et puis c’était rigolo parce que je voulais faire des traces de pas en courant sur la feuille et maman, elle m’a aidé à le faire ! Dis Petit O’, tu t’es quand même amusé ?
– Oui, c’était rigolo, surtout au début.
-Et t’as vu Petit O’ ? Depuis qu’on a fait ça, maman elle a accroché nos grandes feuille à la maison. T’es peut-être pas si incompris que tu le penses !”
Cette activité est notre participation au rendez-vous “L’art est un jeu d’enfant” du blog Le pays des merveilles sur le thème libre “Amusez-vous”.
Pâte à modeler pailletée aux couleurs de Carnaval -L’art est un jeu d’enfant
Février est traditionnellement le mois du Carnaval, et c’est justement le thème du rendez-vous L’Art est un Jeu d’enfant organisé par le blog Le Pays des Merveilles. Le Carnaval étant fêté dans de très nombreux endroits du Monde, cela laissait beaucoup de possibilités. Séduite par les couleurs chatoyantes du Carnaval de la Nouvelle Orléans, j’ai décidé de suivre cette idée et j’ai choisi une activité toute simple, inspirée par Maman Nougatine, et qui réunit les deux grandes passions de ma Colombe en ce moment : la pâte à modeler et les paillettes ! Le lien avec le thème du Carnaval se trouve dans le choix des couleurs, le vert (symbole de paix et de foi), le violet (symbole de justice) et normalement le doré (symbole de pouvoir), mais n’ayant pas cette teinte de pâte à modeler, j’ai utilisé du blanc.
J’ai préparé la pâte en la mélangeant avec des paillettes bleu et des paillettes blanches et je l’ai disposée en petites boules sur un plateau, accompagnée de petits strass et d’étoiles dans un récipient.
J’ai alors laissé Colombe (3 ans) complètement libre dans son activité. Les dernières vacances ont été fatigantes, le mois de janvier est un peu long et nous n’avons pas été épargnés par les microbes, je pense qu’elle a plus besoin de s’amuser en ce moment que de suivre des consignes ou d’essayer de nouveaux exercices !
Elle s’est donc emparée de la pâte, l’a malaxée et décorée avec les petites étoiles et les “diamants” mis à sa disposition.
Elle a fabriquer un beau gâteau d’anniversaire, car il se trouve que dans la famille À Dada ! c’est toujours l’anniversaire ou le “non-anniversaire” de quelqu’un !
Colombe a mélangé les couleurs, joué avec des instruments comme mon vieux couteau suisse spécial pâte à modeler ou des emporte-pièces.
L’activité a occupé Colombe pendant 45 bonnes minutes durant lesquelles elle a modelé, patouillé, inventé, rêver…
À la fin de l’activité nous n’avions aucune production artistique, sauf 3 petits pots de cette jolie pâte aux couleurs entremêlée. Mais avec cette activité nous avons surtout célébré l’art de s’amuser !
Léger comme une plume – L’art est un jeu d’enfant
Quand j’ai appris le thème de L’art est un jeu d’enfant du mois de décembre, j’ai tout de suite été inspirée !
Léger comme une plume
Je ne sais pas si c’est la légèreté ou la douceur qui m’attirait, mais ce sujet m’a bien plu !
Pour l’activité réalisée avec Colombe, j’ai voulu commencer les décorations de Noël et lui ai proposé de faire des attrapes-soleil composés de plumes blanches.
Matériel nécessaire :
- Des assiettes en carton
- du papier autocollant transparent (celui qu’on peut utiliser pour recouvrir des livres)
- quelques petites étoiles à l’effet irrisé
Pour cela, j’ai découpé un cercle dans des assiettes en carton et j’y ai fixé du papier autocollant transparent. Dans une autre assiette, j’ai disposer quelques plumes et des petites étoiles.
Après avoir brièvement expliqué à ma Colombe qu’elle devait coller les plumes et les étoiles sur le papier autocollant, elle s’est mise au travail.
J’ai ensuite recouvert le papier autocollant d’un autre papier transparent (et quand on voit les bulles que j’ai laissé, on se dit que j’ai bien fait d’acheter une plastifieuse !), et j’ai collé nos attrapes-soleil sur nos fenêtres !
Alors, que pensez-vous du résultat ?
Comme j’avais envie que mon Petit O’ commence à participer à ce rendez-vous artistique, je lui ai proposé un petit sac sensoriel fait à l’image de ces attrapes-soleil.
Matériel nécessaire :
- une pochette plastique
- du scotch résistant
- quelques plumes
- des petites étoiles à l’effet irrisé
Après avoir mis plumes et étoiles dans la pochette, j’ai scellé celle-ci bien solidement et l’ai confié à mon petit garçon pour qu’il touche, écoute et observe…
Ce mois de décembre commence donc sous le signe de la légèreté, de la blancheur et de la pureté. Je vous souhaite donc à tous une belle période de l’Avent et une joyeuse préparation des fêtes de fin d’année !
Les animaux de la forêt -L’Art est un jeu d’enfant ! (+fichiers imprimables)
Le thème de L’Art est un jeu d’enfant, le rendez-vous organisé par Le Pays des Merveilles, était :
Les animaux de la forêt
Ce thème a donc avant tout donné lieu à de belles promenades dans la nature ! Et l’inspiration n’a pas été bien difficile à trouver : pour le nouveau rendez-vous de Souris…Maman, nous sommes allés sur l’île Sainte Marguerite. Et c’est là que Colombe a fait sa première rencontre avec le Land Art, puisque chaque année l’île accueille les “Rencontres Internationales de Land Art” (cette année, l’artiste Nils Udo était à l’honneur).
Alors au cours de nos balades, nous avons ramassé toutes sortes de feuilles, de fleurs et de brins d’herbes, et nous nous sommes essayées au Land Art. Si vous apercevez des petits animaux faits de brindilles sur le bord d’un chemin, il se peut que ce soit notre œuvre !
Regardez bien attentivement, et vous verrez un hérisson !
Un chien ? Un loup ? Euh…
Oh, bah là c’est clair, c’est un renard ! Non ?
Afin de ne pas limiter nos créations à nos promenades, j’ai proposé à Colombe de rapporter nos “trésors des chemins” à la maison. Après les avoir disposés sur un plateau, je lui ai donné deux supports plastifiés sur lesquels j’ai dessiner un hérisson sans pics, et un escargot sans coquille. Nous avons complété les dessins ensemble, puis je l’ai laissée faire seule.
Nous avons passé l’activité à chanter “Petit escargot porte sur son dos…” (D’ailleurs si vous connaissez une chanson sur les hérissons, je suis preneuse !), à réinventer des maisons pour notre escargot et à trouver des pics pour notre hérisson. Petit hérisson qui a d’ailleurs fini caché sous les feuilles, Colombe voulant lui faire une maison à lui aussi !
Depuis, le plateau est disponible (enfin il est en lieu sûr) et Colombe sait qu’elle peut me le demander lorsqu’elle en a envie (parce qu’avec Olivier qui marche à quatre pattes, les petits bouts de feuilles partout, très peu pour moi !).
Si les supports vous intéressent, vous pouvez les télécharger en cliquant ici (escargot) et là (hérisson).