Histoire
Leçon sur la peinture rupestre à la préhistoire
Cette année, j’ai décidé de tenir un cahier d’art avec les enfants. Nous étudions un artiste, écrivons sa biographie, collons la reproduction d’une ou plusieurs de ses œuvres et nous essayons à peindre ou dessiner à sa manière. La leçon de cette semaine ne porte pas sur un artiste, mais sur la peinture rupestre à la préhistoire.
Supports et matériel
Pour cette leçon, nous nous sommes principalement appuyés sur le numéro 5 (janvier 2017) de l’excellent magazine Olalar !
Après une explication des techniques de peinture préhistorique et une visite de la grotte de Lascaux en bande dessinée, le magazine nous offre des pochoirs pour réaliser des animaux préhistoriques.
Pour compléter notre étude, nous avons regardé plusieurs vidéos sur la chaîne YouTube “C’est pas sorcier !”
Peindre avec des matériaux naturels
Les hommes préhistoriques peignaient avec des matériaux naturels comme du charbon ou de la terre de différentes couleurs par exemple. C’est donc ce que nous avons essayé de faire aussi. Nous avons pris un morceau du charbon dont nous nous servons pour nos barbecues, ainsi que quelques épices (l’activité a été réalisé en avril 2020, nous étions confinés et ne pouvions pas sortir pour prélever de la terre).
N’ayant pas vraiment envie que la peinture se fasse directement sur mes murs, j’ai étendu une grande feuille sur la table (rouleau de feuille de chez Ikea).
Petit O’ (5 ans) et Colombe (7 ans) ont alors peint à l’aide des pochoirs du magazine et de pinceaux.
Peindre comme à l’époque de la préhistoire
Au départ, je voulais utiliser les pochoirs et des pailles pour souffler la couleur comme cela se faisait à la préhistoire. Mais il commence à faire très chaud dehors à Dubaï, et l’idée de souffler de la poudre de charbon, de curcuma et de paprika dans ma salle à manger m’en a dissuadé.
Nous avons donc dilué curcuma et paprika dans de l’eau, et les enfants ont peint avec leurs bons vieux pinceaux.
Nous avons utilisé le charbon brut, sans le diluer et sans le réduire en poudre. Les enfants ont donc constaté à quel point il était salissant juste en le prenant dans les mains. Nous avons fini par l’enrouler dans un mouchoir pour l’attraper sans trop se salir (surtout afin de ne pas salir la feuille ensuite, car l’idée de se salir les mains pendant une activité manuelle ne me gène pas plus que cela).
Leçon sur la peinture rupestre à la préhistoire
Une fois nos œuvres terminées, nous les avons découpées et collées dans les cahiers d’art des enfants. J’ai ensuite passé un coup de vernis-colle sur la page pour éviter que les épices et le charbon ne déteignent sur la page suivante.
Le cahier d’art des enfants se composent d’une page blanche et d’une page lignée. Face aux œuvres des enfants, j’ai écrit un résumé de tout ce que nous avions appris pendant cette étude. Petit O’ et Colombe apprendront bientôt ce résumé par chœur, pour fixer l’apprentissage, mais aussi pour travailler la mémoire.