école
Pomme d’Api, nouvelle formule
Colombe a fait sa première rentrée à l’école la semaine dernière. Elle en rêvait depuis des mois et était bien préparée, alors je ne me suis pas fait de soucis pour elle. Mais j’avais tout de même envie de marquer l’événement en lui offrant un petit cadeau. Quand j’ai vu la petite école en papier offerte dans le magazine Pomme d’Api de ce mois-ci, je me suis dit que c’était le cadeau idéal : un magazine de qualité avec des histoires qui plaisent toujours à ma fille (et même parfois à son petit frère !), et un jouet tout en simplicité et aux couleurs très douces. Cet achat a été l’occasion pour nous de découvrir la nouvelle formule du magazine qui, je dois le dire, m’a vraiment séduite !
À l’occasion de ses 50 ans cette année, Pomme d’Api a adopté une nouvelle formule : le magazine fait appel aux 5 sens de nos petits, il propose de nouvelles rubriques et invitent les enfants à être actifs dans leur lecture. Enfin, soucieux de répondre aux exigences des parents de notre époque, Pomme d’Api leur consacre une partie pour les aider à accompagner leur enfant. Mais laisser moi vous faire la présentation en image !
La couverture colorée présente toujours les héros préférés de nos enfants : ce mois-ci, pour le plus grand plaisir de ma Colombe et de mon Petit O’ qui l’adorent, c’est Petit Ours Brun qui nous invite à ouvrir le magazine ! Et le thème est donné : on va bien entendu parler de la rentrée ! C’est une des choses que j’ai appréciée : le numéro est consacré à un thème et les différentes histoires abordent ce thème de près ou de loin. C’est agréable de pouvoir faire un lien entre les différentes histoires qu’on lit. Dans le cas d’un sujet comme la rentrée des classes, surtout quand c’est la première comme c’est le cas pour ma Colombe, c’est bon de pouvoir aborder le sujet sur plusieurs support et avec plusieurs approches !
Le magazine accorde une part importante à la stimulation visuelle. Par de jolis dessins bien sûr, mais aussi par des photos ! Quand on ouvre Pomme d’Api, on tombe nez à nez avec ses deux petits pirates prêt à l’abordage. Et ce petit bout qui pleure illustre la question “Pourquoi les larmes coulent quand on pleure ?”. Le petit lecteur s’identifie aux enfants qu’il voit en photo et a très envie de découvrir le texte qui l’accompagne !
Les autres sens de l’enfant sont aussi sollicités :
- l’ouïe avec des textes choisis pour leur ton et leur sonorité
- le goût et l’odorat à travers des recettes de cuisines
- le toucher par les activités manuelles proposées
Le magazine conserve ses grands classiques (la grande histoire, Petit Ours Brun, Adélidélo, les petits philos (que Colombe adore !!! c’est toujours l’occasion pour nous de nous questionner sur le monde) ou encore La Famille Noé), et il s’enrichit de nouvelles rubriques :
- Ta langue au chat : des devinettes, des jeux de mots ou de lettres, le tout avec une approche visuelle importante
- Patouille et Gribouille : plusieurs page d’activités à faire seul ou avec papa et maman
- Ouvre grand les yeux : un jeu d’observation à la manière du “cherche et trouve” (ici on adore !!! Et je me suis rendue compte que Colombe était devenue super forte !)
- Dis pomme d’Api : les enfants ont tant de “pourquoi” et de “comment” que Pomme d’Api propose d’y répondre dans chaque numéro
- La petite page pour toi : Le lecteur est invité à passer à l’action : faire un bisou, une caresse, dire “chut”… une page pour se détendre.
Au centre du magazine se trouve un fascicule détachable pour les parents. Il répond aux questions que les parents se posent et invite une lecture avec l’enfant. Dans ce numéro, c’est le vocabulaire autour de l’école qui est abordé. Si certains termes sont bien connus des parents (maîtresse, classe, récréation…), d’autres le sont moins (motricité, NAP…). Le fascicule se termine par une sélection de livre, films ou CD sur le thème du mois. Une bonne idée pour aller plus loin avec son enfant !
Et enfin LA surprise !!!
Car dans chaque numéro, Pomme d’Api offrira des surprises à ses lecteurs. Ce mois-ci il s’agit d’une petite école en papier à découper et monter soit même (je vous rassure il faut juste une paire de ciseaux et c’est un jeu d’enfant à construire !). Ces derniers jours, cette petite école nous a été très utile ! J’ai d’abord laissé Colombe jouer seule avec, je l’ai observée et j’ai appris beaucoup sur la journée qu’elle venait de passer. Il est parfois difficile pour les enfants de nous raconter leur journée, et parfois ils n’en ont simplement pas envie. Mais quand ils jouent, ils reproduisent souvent des situations qu’ils ont vécues. Il suffit alors de jouer les petites souris et d’observer le jeu discrètement. Cette petite école m’a aussi permis de rassurer Colombe : l’organisation de la rentrée a connu quelques imprévus et elle a parfois manqué de repères. En jouant avec elle, j’ai insisté sur certaines situations et certains repère qu’elle retrouverai à chaque fois.
Les surprises que réserve le magazine sont toujours simples et intelligente. Cela peut être un jouer en papier, comme cette école, ou des histoires supplémentaires (numéro d’octobre), un cahier à l’usage des parents pour savoir comment parler de la mort avec les enfants (novembre), ou encore, le traditionnel numéro de fête (décembre, j’en avais parlé l’an dernier) avec un calendrier de l’avent et 24 histoires à lire en attendant Noël ! Je ne sais pas vous, mais ce programme me fait bien envie !
Votre Pomme d’Api de rentrée est disponible chez votre marchand de journaux pour 5,95€. C’est un outil idéal pour accompagner son enfant dans sa découverte de l’école, ou tout simplement l’aider à se reprendre ses habitudes s’il était déjà scolarisé avant. Ici en tous cas, il nous a été d’une grande utilité !
Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?
La rentrée des mamans
Devant l’école le jour de la rentrée, on voit de drôle de spécimens. On les appelle des mamans. Chacune représentant un modèle différent, elles s’organisent et se complètent. Dans un mouvement plus ou moins chaotique, mais dans lequel chacune (ou presque) sait exactement où est son petit, elles poussent leur progéniture à l’intérieur dans l’antre du savoir nommé “école”. À la suite d’une fine observation, je suis en mesure aujourd’hui de vous décrire les spécimens les plus communs lors de ce grand moment appelé : la rentrée des mamans.
La “plus prête que jamais” :
Ça fait plusieurs semaines qu’elle a calqué son rythme de vie sur celui de l’école. Elle connaît aussi tous le programme de l’année et d’ailleurs avec son petit, ils travaillent déjà sur les acquis à avoir en fin d’année pour qu’il ne soit pas perdu. Elle peut vous réciter par cœur “Tchoupi va à l’école” et “La rentrée des classes pour les nuls”. Ce matin devant l’école elle est sur les starting blocks ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Tu va voir tout va se passer exactement comme dans l’histoire qu’on a lu à la maison !”
L’angoissée :
On la reconnaît à ses lunettes noires qui cachent tant les cernes d’une longue nuit d’insomnie que ses larmes qu’elle ne peut pas retenir. Son enfant est trop petit, et les autres sont trop violents, la vie en communauté est vraiment trop dure et les instits n’ont pas assez de temps à consacrer à chacun. Son tout-petit, sera forcément perdu sans elle (et elle sans lui ?). Pourvu qu’il soit en classe avec son copain et avec la bonne maîtresse ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Bon et surtout s’il y a le moindre problème tu le dis à la maîtresse d’accord ?”
La coach :
Ses enfants, elles les a bien préparés : devoirs de vacances, fournitures scolaires de qualité et vêtements indestructibles sont de rigueur ! Elle arrive à l’école en donnant les consignes : écoute la maîtresse, ne bavarde pas, sois poli et apprend tes leçons. L’école c’est du sérieux ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Souviens toi bien de ce que je t’ai dit : tu écoutes attentivement et tu fais tout ce que la maîtresse te dit !”
La détendue :
Elle est sûre d’elle et de son enfant ! Et de toute façon, “les enfants stressent que si on stresse” ! Le cartable, elle l’a fait ce matin, de toute façon, “il n’y a rien de vital et si on oublie un stylo, ils doivent bien en avoir à l’école”. Elle est confiante pour l’année à venir, et si son petit n’est pas dans la classe de son copain, il s’en fera d’autres, et s’il n’a pas la maîtresse qu’il espérait, il découvrira d’autres horizons ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Tu sais la rentrée c’est un jour comme un autre dans l’année !”
L’esseulée :
Quand son petit entrera dans la classe, elle se retrouvera toute seule… Elle avait adoré les vacances passées avec lui ! Ils ont fait plein de visites, des loisirs créatifs, on lu des tas de livres ! La maison sera bien silencieuse sans lui. D’ailleurs elle ne va peut-être pas retourner à la maison tout de suite après l’avoir déposé, une petite promenade lui fera certainement du bien ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Ne t’inquiète pas je viens te chercher très vite !”
La vacancière :
Après 2 mois non stop avec ses enfants elle va enfin pouvoir souffler ! Verre en terrasse avec les copines, spa, shopping, elle s’est préparée un planning aux petits oignons ! Elle resterait bien dans sa voiture mais elle va quand même accompagner les enfants jusqu’à la porte (oui, elle a un cœur, elle a juste envie de penser enfin à elle !). Son mot pour rassurer ses enfants : “Amuse-toi bien !”
La bonne copine :
C’est simple, elle connaît tout le monde. Quand elle arrive, elle fait une tournée de bisous aux autres mamans et aussi à la maîtresse de l’an dernier. Elle parle des vacances et des activités extrascolaires dans lesquelles elle va inscrire son petit. Et quand elle ne connaît pas une personne ? Elle va à sa rencontre et s’en fait un nouvel ami. Pour peu que son petit soit timide, elle fait elle même les présentation pour qu’il se fasse des copains ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Tu vas voir, tu vas te faire plein de copains !”
La retardataire :
Elle a les cheveux mal peignés et les couettes de sa fille sont un peu de travers. Elle a encore un pied dans les vacances et ce matin elle n’a pas entendu le réveil. Heureusement que les affaires pour la rentrée sont prêtes depuis 2 jours (parce que les autres jours de classe elle arrive en retard aussi, mais elle oublie toujours quelques affaires puisqu’elle ne les prépare jamais la veille) ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Bonne journée ! Vas-y vite !”
L’interrogatrice :
Elle a mille questions à poser. Est-ce qu’on va pouvoir entrer dans l’école ? Combien de temps pourrons-nous rester ? Est-ce que les enfants seront bien couverts pour sortir en récrée ? Elle n’attend pas toujours les réponses à ses questions qu’elle pose nerveusement, comme pour combler un vide. Son mot pour rassurer ses enfants : “Et n’hésite pas à demander à la maîtresse si tu as des questions, d’accord ?”
Le vindicative :
Cette année l’organisation lui semble être vraiment n’importe quoi (l’année dernière aussi d’ailleurs !). Et comment voulez-vous que les enfants s’y retrouvent ? C’est pas en commençant l’année comme ça que les enfants font avoir des repères ! Et ils ont mis son fils avec Untel, donc l’année sera catastrophique ! Son mot pour rassurer ses enfants : “T’inquiètes pas j’irai demander à ce qu’on te change de classe !”
La “complètement perdu” :
Elle attend devant une porte mais finalement, elle n’est pas sûre… Elle va voir une autre porte, cherche son petit sur la liste, va voir une autre liste, une autre porte… Tient elle a trouvé la porte ! Celle avec la liste avec le nom du petit dessus ! Bah ? Ou il est le petit ? Bon bah elle va aller regarder devant les autres portes ! Son mot pour rassurer ses enfants : “Surtout tu suis bien la maîtresse pour ne pas te perdre dans l’école, hein ?”
Finalement quel que soit son profil, chaque maman cherche le meilleur pour son enfant et veut le rassurer ! Et vous, dans quelle catégorie êtes-vous ?
Compter les jours jusqu’à la rentrée
Dans une semaine, Colombe fera sa première rentrée à l’école. Elle s’y prépare activement : elle a visité l’école, elle sait comment y aller (et a essayé de me convaincre hier qu’elle serait tout à fait capable de faire le trajet seule), a choisi son cartable et voulu le remplir. Il ne se passe pas une journée sans qu’elle ne me dise : “C’est aujourd’hui que je vais à l’école ? Non ? Alors c’est demain ?”. Bref, l’impatience est à son comble et c’est assez difficile à gérer à un âge où la notion de temps n’est pas encore précise. J’ai alors repensé à une guirlande pour décompter les jours que j’avais vu sur Le Pays des Merveilles et j’ai proposé à Colombe d’en fabriquer une aussi.
Le matériel :
- une ou plusieurs feuilles de papier coloré (Colombe peint des mètres et des mètres de papier. Je garde ces peintures (sans grand intérêt puisque sa vrai dessin dessus) et m’en sers de papier cadeau ou de base pour nos bricolages comme ici)
- une paire de ciseaux
- un stylo
- une règle
- une agrafeuse
La réalisation :
Après avoir tracé des lignes sur l’envers de la feuille, j’ai demandé à Colombe de couper le papier.
Puis elle a former des anneaux avec les bandes de papier et les a agrafer en les faisant passer les uns dans les autres pour qu’ils forment une guirlande. C’était l’étape la plus difficile car notre agrafeuse est un peu grosse pour les petites mains de Colombe. Je l’ai donc beaucoup aidée.
En seulement quelques minutes, notre guirlande était prête ! Je l’ai agrafée à un morceau de papier sur lequel j’ai écrit : “Demain je vais à l’école”. Si j’ai choisi cette phrase c’est que nous allons déchirer chaque anneau le soir avant de nous coucher. Le Pays des Merveilles avait fait une “guirlandes des dodos” mais ma Colombe n’a jamais aimé dormir et elle traîne beaucoup pour le coucher en ce moment. Lorsque je lui ai parlé d’une guirlande de dodos, elle m’a tout de suite dit : “Mais je ne veux pas me coucher moi !”. Déchirer un anneau qui symbolise un jour de plus de passé, c’est se donner une motivation pour aller au lit et se dire qu’ainsi le grand jour viendra plus vite (c’est une technique qui a fait ses preuves avec ma fille). Chaque enfant a une sensibilité différente. Ma fille compte les jours terminés, mais d’autres enfants préféreront compter les dodos.
Colombe a tenu à accroché sa guirlande sur le frigo plutôt que dans sa chambre. Et une fois en place, elle m’a demandée de faire une photo d’elle devant son oeuvre ! Cette photo terminera bien évidemment dans son album de souvenir, et un jour (vers l’adolescence quand elle traînera des pieds pour aller en cours !) je lui rappellerai à quel point elle était impatiente d’aller à l’école pour la toute première fois !
Le choix du cartable de maternelle
La rentrée des classes approche ! Il y a d’un côté les mamans qui s’en réjouissent et qui se disent qu’elles vont enfin pouvoir souffler un peu, et de l’autre il y a les nostalgiques qui aimeraient profiter encore des longues journées passées avec leurs enfants ! Qu’importe de quel côté on se place, il y a un impératif auquel on ne peut pas couper : l’achat des fournitures scolaires ! En maternelle, il n’y a pas grand chose à prévoir mais il faut tout de même penser à l’indispensable cartable ! Alors voilà comment j’ai effectué ma sélection !
Mes critères de sélection
Un cartable de qualité
Je n’ai pas l’intention d’acheter un cartable tous les ans, alors je voulais en choisir un de qualité. Mais j’ai été confrontée à un obstacle : tous les cartables de maternelle que je trouvais étaient soient des sacs très peu cher mais de qualité douteuse (et je ne parle même pas des conditions de production…), soient des sacs très résistants mais aussi trop gros et très chers ! Un cartable de maternelle n’a pas besoin d’être très gros puisque son porteur est tout petit, et il n’a pas besoin de renforts puisqu’il ne contiendra au plus qu’un change, un doudou et éventuellement une tétine.
Un prix raisonnable
J’ai tout de même trouvé quelques cartables qui correspondaient à mon premier critère dans des boutiques spécialisées, mais ils étaient à des prix vraiment trop élevés. Même si je ne veux acheter qu’un seul cartable pour la maternelle et que par conséquent il sera utilisé pendant 3 ans, je trouve que 80€ est un prix trop élevé (oui, j’ai sérieusement vu des cartables de maternelle à ce prix). J’avais décidé de mettre entre 30 et 50€ (grand maximum, en cas de très gros coup de cœur) mais je n’ai rien trouvé dans cette fourchette de prix. Ou plutôt, si , il y avait un cartable qui correspondait à tous mes critères, mais ni ma fille ni moi ne le trouvions particulièrement joli.
Un cartable neutre
Je vous l’ai dit, j’ai acheté le cartable de ma fille pour qu’elle le garde toute la maternelle. J’ai donc voulu un cartable sans licence. Ma fille a des sacs Reine des Neiges, Hello Kitty et autres, mais je réserve leur usage aux loisirs. Les modes passent, ma fille se lassera un jour de tout ça (oui, oui ! Même de la Reine des Neiges !) alors je voulais son cartable le plus neutre possible pour qu’elle ne puisse pas me dire un jour : “C’est nul, c’est pour les bébés ça !”.
Pas de prénom inscrit dessus
Je vois beaucoup d’enfants avec un cartable sur lequel est inscrit leur prénom. Sur le principe je trouve cela adorable et c’est une belle manière de personnaliser ses affaires. Mais dans les faits je ne peux m’empêcher de penser qu’une personne malveillante peut appeler l’enfant et gagner sa confiance juste parce qu’elle aura vu son prénom sur son sac. On peut toujours répéter à nos enfants de ne pas parler à un inconnu, mais dans leur tête une personne qui connaît leur prénom n’est peut-être pas un inconnu. Quant à surveiller nos enfants, c’est vrai. Mais ce genre de drames peuvent se produire en une seconde : il suffit que le bébé pleure, que le petit frère tombe. On détourne son attention quelques secondes et son enfant a disparu ! Alors je ne tente pas le diable. (ceci n’est qu’une opinion personnelle et je respecte totalement ceux qui choisissent un sac avec le prénom de leur enfant. Je voulais juste exposer mon point de vue)
Et ce cartable alors ?
C’est en discutant avec mon amie Queen Mama qu’elle m’a conseillée de faire un tour sur le site Edisac qui propose des sacs de grandes marques et de qualité à des prix raisonnables. Et c’est là que j’ai trouvé mon bonheur ! Un joli petit cartable rose et violet de la marque Kickers à 30 €. Je n’ai jamais été déçue par la qualité des chaussures et des sacs de la marque Kickers, alors j’étais en confiance de ce point de vue. Encore une fois, cette marque tient ses promesses puisque le cartable semble résistant. Il est fait proprement et pas une couture ne dépasse. Il se ferme à l’aide d’aimant, ce qui est bien plus simple que des boutons ou des pressions pour un petit enfant. On peut le porté par la poignée ou le mettre sur ses épaules, et sur le dos (à l’abri des regards malveillant) on peut insérer une petite étiquette avec le nom de l’enfant.
Ce cartable réunit tous mes critères et il plaît énormément à ma fille qui ne désire plus qu’une seule chose : l’emporter à l’école ! Il va falloir attendre encore quelques jours !
Ma “petite” grande
Je ne suis pourtant pas du genre sentimentale et généralement j’apprécie plutôt de voir mes enfants grandir, mais là j’ai eu un pincement au cœur lorsque j’ai vu ma “petite” grande. Habituellement, la voir grandir me procure plus de fierté que de nostalgie, mais à ce moment précis j’ai senti qu’on quittait une époque. Alors je l’ai prise en photo !
Depuis quelques semaines, ma “petite” grande a découvert l’école. Pas de rentrée anticipée pour elle, mais une matinée en immersion avec ses copains de la crèche, et une visite des locaux avec moi. À chaque fois, elle ne voulait plus partir. À chaque fois, elle se sentait fière qu’on lui ait ouvert les portes de cette école qu’elle regarde avec envie depuis des mois ! Elle m’a expliqué que les “grands” (les élèves qui sont en petite section cette année) lui ont montré la table des dessins, qu’ils lui ont donné la main pour faire la ronde, qu’elle a bien écouté mais qu’elle a quand même un petit peu touché à tout !
Depuis quelques semaines, ma “petite” grande a compris qu’un nouveau monde s’ouvre à elle, et elle a hâte que ça commence. Elle me réclame de plus en plus “d’activités d’écoles”, elle me répète qu’elle fera du bon travail. Et elle a du mal à comprendre que ce sont les vacances et que l’école est fermée. Et le jour de la photo, c’est elle qui m’avait guidé jusqu’à ces escaliers. Elle s’est arrêtée en haut et m’a décrit ce qu’elle voyait, m’a expliqué qu’on pourrait aller là ou encore là-bas pour voir ça… À ce moment précis je l’ai vue grande. C’en est fini de mon petit bébé, et depuis longtemps je le sais, mais cette fois j’ai une grande fille devant moi !
Mais heureusement pour ne pas me donner l’impression qu’elle grandit trop vite, ma grande fille va rentrer en section de petits !
Elle aurait pourtant été prête pour l’école
Colombe étant née en début d’année 2013, et notre commune n’acceptant les enfants à l’école que s’ils ont 3 ans dans l’année civile en cours au moment de la rentrée (vous mes suivez ?), elle n’entrera à l’école que dans un an.
Et pourtant, elle aurait été prête pour l’école !
C’est du moins ce qui paraît quand on la voit puisque depuis quelques jours nous ne pouvons plus sortir sans qu’on me demande (généralement une petite mamie, on en a beaucoup sur la Côté d’Azur) si elle a préparé son cartable !
Colombe étant plutôt petite pour son âge, ça n’est pas sa taille qui indique qu’elle serait en âge d’aller à l’école. Mais alors, qu’est-ce qui fait penser qu’un enfant est prêt pour l’école ?
- Il est propre : au début de l’été j’ai plusieurs fois entendu : “Il va falloir commencer la propreté pour rentrer à l’école en septembre”. C’est comme si l’acquisition de la propreté avait pour seul but d’être accepté à l’école, et non pas d’être propre sur soi et de ne pas macérer dans un bain de déjections… Sur ce point, Colombe partage sans doute mon dégoût des couches puisqu’elle a été propre très tôt. Ma réponse était donc toute trouvée : “Elle est propre depuis plusieurs mois, mais elle est encore trop jeune pour aller à l’école.”
- Il connaît des chansons : Colombe est un moulin à paroles chantées ! Et c’est ce qui généralement initie nos conversations avec les petites mamies lorsque nous sortons. Dans le bus, au marché, dans les files d’attentes, il n’est pas rare qu’on lui dise : “Que tu chantes bien, tu es prête pour l’école toi !”
- Il s’exprime bien : entre 2 et 3 ans, j’estime qu’un enfant parle bien s’il peut être compris par un membre extérieur à sa famille. C’est le cas de Colombe, qui arrive même à répondre aux questions qu’on lui pose (bon en même temps, les petites mamies tournent toujours autour de “Comment tu t’appelles? Tu as quel âge ? Comment il s’appelle ton petit frère ?”)
- Il est à l’aise dans son corps : Si les petites mamies sont très attachées à la propreté et au langage, elles sont généralement moins regardantes sur la motricité parce que de toutes façons un enfant est bien mieux quand il reste sagement assis dans sa poussette ! Mais elles ne sont pas les seuls à s’intéresser à l’entrée à l’école des enfants. Sur ce point, nous suscitons aussi beaucoup d’intérêt auprès des institutrices elles-mêmes. Et ce qui fait croire à une instit’ qu’un enfant est prêt pour l’école c’est bien souvent qu’il est à l’aise dans son corps. Voilà donc comment ma copine instit’ a déclaré que Colombe aurait été la “candidate idéale pour la section de tout-petits” alors qu’elle la regardait courir, sauter, et faire de la patinette… Et à son regard un peu déçu, je pense qu’elle doit voir passer beaucoup d’élèves patauds et pas très dégourdis au moment de la rentrée (ceci est un petit intermède pour souhaiter une bonne rentrée à tous les instit’ qui me lisent ^^)
- Il sait s’habiller seul : là encore c’est une réflexion d’institutrice. Si habiller nos petits le matin nous prend du temps et de l’énergie, imaginez ce que cela doit être pour les instit’ et les atsem qui gèrent des classes de plus de 20 enfants ! À 2 ans et demi, c’est encore difficile pour Colombe de s’habiller entièrement seule, mais je l’encourage souvent à le faire. Comment ? D’abord en lui montrant, en lui expliquant les gestes quand je l’habille. Mais aussi en la laissant faire et en ne la décourageant pas pour des broutilles : tu as mis ton gilet à l’envers ? Peu importe, on le laisse comme ça parce que ce qui importe c’est que TU as mis ton gilet seule !
Voilà donc la liste de critères qui semblent intéresser nos interlocuteurs quand ils évoquent l’école. Tous font référence à des capacités physiques ou intellectuelles, mais où sont les capacités émotionnelles ? Qui s’intéresse au fait qu’un enfant est suffisamment mature pour s’intégrer au groupe, ou s’il est prêt à quitter sa maman (ou le cocon douillet de la nounou, de la mamie ou de la crèche qui le garde) ? Vraisemblablement pas grand monde. Bien au contraire, lorsqu’un petit peine à quitter sa mère, celle-ci s’entend dire : “L’école lui fera du bien !”. À entendre les gens parler, on oublie qu’avant 3 ans, nos enfants sont encore un peu bébés…
Lorsque j’annonce que Colombe devra attendre encore une année avant d’entrer à l’école, la réaction de notre interlocuteur est généralement la même, il est déçu. Et pourtant de mon côté, je suis plutôt heureuse qu’elle n’y aille pas encore ! Et pour cause :
- À 2 ans et demi, je pense que le rythme de l’école serait encore bien trop fatigant pour ma Colombe. Ses deux jours de crèche chaque semaine la fatigue beaucoup, je n’imagine pas l’effet qu’auraient 5 jours d’école ! Quant au groupe : la vie collectivité n’est facile pour personne, et encore moins pour un jeune enfant. Si elle est fatiguée après une journée passée avec 15 petits copains encadrés par 3 adultes, je n’imagine pas ce que cela serait dans une classe. Alors pour l’instant nous nous contenterons de nos 2 jours de crèche !
- Certains avancent l’argument de la sociabilisation. Colombe allant déjà à la crèche depuis deux ans, elle connaît la collectivité mais dans une certaine mesure puisqu’en crèche les effectifs sont réduits. Cela ne l’empêche pas d’avoir très bien intégré les règles de base (on ne tape pas, n’arrache pas les jouets des mains et on ne s’amuse pas à retirer la tétine de la bouche des bébés même si c’est rigolo de les entendre crier ! ). Cela me semble tout à fait suffisant pour le moment. Elle apprend à vivre avec les autres, à les respecter et à se faire respecter. Et lorsqu’un conflit apparaît il y a toujours un adulte pour aider les enfants à le régler.
- Il nous reste encore beaucoup à explorer à la maison ! Colombe commence à m’aider pour les tâches ménagères (en gros elle se met à l’évier pour la vaisselle, frotte une casserole déjà propre et me laisse une marre d’eau sur le sol !), et elle s’intéresse aussi beaucoup aux évènements du quotidien (le passage du facteur, faire les courses…) il me semble que cela fait partie intégrante de l’éducation et je suis heureuse d’avoir du temps à y consacrer cette année.
- Tous les acquis qu’elle ferait en section de tout-petits, elle peut les faire à la maison. Je ne prétends pas du tout pouvoir me substituer à l’école, ni vouloir faire l’instruction en famille, mais à l’âge de Colombe, je pense encore pouvoir lui apporter autant que l’école. Et ce qu’elle n’apprendra pas avec moi (ou à la crèche, parce qu’on ne s’y tourne pas les pouces ! ) cette année, elle aura bien l’occasion de l’apprendre l’année prochaine en section de petits !
Alors n’en déplaise à tous ceux qui sont déçus que ma Petite-Grande n’aille pas s’asseoir sur les bancs de l’école dans quelques jours, à ceux qui m’ont conseillé de demander une dérogation (ou une faveur ou je ne sais quoi…), ce petit bout de fille restera encore une année bien au chaud avec sa maman. Ça n’est pas trop la couver ni en faire un bébé puisque si je faisais cela elle ne serait pas prête pour l’école. Mais cette année que nous passerons encore ensemble est une occasion formidable d’élargir son horizon. Colombe est devenue une petite fille intéressée par ce qui l’entoure et nous avons la chance d’avoir du temps, nous comptons bien en profiter !
Et chez vous, les enfants sont prêts pour l’école ? Feront-ils une rentrée dès 2 ans et demi ou attendront-ils 3 ans ?
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