Dubaï
Être maman, c’est vraiment Waouh ?
Dubaï, un jour de la mi-août en plein milieu de journée.
À cette heure-là les gens dotés de bon sens sont chez eux ou au travail à profiter de la douceur de la climatisation. À Dubaï en plein mois d’août, il fait au bas mot 45° à l’ombre. Mais qui dit milieu de journée, dit soleil à son zénith et donc… il n’y a pas d’ombre.
Ce jour-là, une maman s’est dépêchée de parcourir les 300 mètres qui séparent son immeuble de l’entrée du métro. Non seulement elle n’était pas en avance (pour changer) à son rendez-vous, mais elle ne voulait pas vraiment cuire lors de cette traversée. Mais avec 1 enfant de 4 ans qui marche à contre cœur et un autre de 2 ans qui ne veut pas rester dans la poussette, le trajet prend une allure plus compliquée. Finalement après de trop nombreux “dépêche-toi un peu !” et “mais arrête de bouger dans la poussette”, ruisselant, le trio arrive devant les portes du métro.
Une vague de froid s’abat sur eux (vive la clim à 20° quand il fait 50° dehors !). Se disant qu’elle aurait l’air ridicule en annonçant à ses proches qu’elle et ses enfants ont attrapé une pneumonie alors qu’ils vivent au chaud, la mère s’arrête net et prononce 3 mots : “Lunettes, chapeau, gilet”. L’organisation des sorties commence à être rodée et les enfants lui tendent immédiatement leurs lunettes de soleil et leur chapeau qu’elle échange avec les gilets à enfiler !
Elle range les lunettes, ferme le sac, aide le petit à mettre son gilet malgré la ceinture de la poussette, aide la grande à mettre les 15 minuscules boutons de son gilet parce que “c’est plus joli comme ça” et les ouvre parce que “finalement non.”. Elle calme le petit qui s’impatiente, attend que la grande rattrape le côté de la poussette et ils sont enfin prêts à repartir vers le métro.
Arrivés vers l’ascenseur les 2 enfants s’exclament en chœur : ” c’est moi qui appuie !”. Elle rappelle alors la règle : “Celui qui marche a le droit d’appuyer sur les boutons” (je vous avais dit que l’organisation des sorties était rodée !). Le petit réplique : ” Mais moi je voulais marcher !” (bon ok, cette organisation n’est pas rodée du tout, elle est juste complètement bidon !). Elle laisse la grande appuyer, ils entrent dans l’ascenseur et la maman prononce quelques mots en direction de la grande : “1er étage, fermer les portes”. Elle tente de rasseoir le petit dans la poussette et l’empêche trop tard d’appuyer sur le bouton d’ouverture des portes. Machinalement elle appuie sur le bouton fermeture des portes et la grande s’écrit “c’était moi qui appuies”. La maman décide alors d’ignorer tout le monde.
Ils s’engagent alors dans les longs couloirs du métro et croyez-le ou non mais les choses se sont très bien passées ! Il faut dire que sautiller sur les tapis roulant et se laisser pousser rapidement par maman c’est tellement drôle ! Et puis il faut aussi dire que parfois avec les enfants ça se passe bien aussi !
Les portiques d’entrée dans le métro sont en vue, la maman sort sa carte. La grande s’écrit : “c’est moi qui passe la carte !”. La maman lui dit : “alors il faut te mettre du bon côté de la poussette”. La petite s’exécute, la maman lui donne la carte, et le trio se dirige vers le seul portique suffisamment large pour laisser passer une poussette. Le portique est alors assailli par nombre de personnes sortant (donc en sens inverse). La mère doit attendre, la grande à lâché la poussette et s’engage dans la foule qui la bouscule. La mère lui dit de revenir, la petite n’entend pas, les gens ne prêtent pas attention. Les gens sont tous jeunes, minces, valides et sans poussette, ils pourraient utiliser tous les autres portiques, mais non, c’est celui-là qu’ils voulaient. La mère peste en français, mais tout le monde s’en fout, personne ne comprends le français. La mère tire une tronche de dix pieds de long. Les gens comprennent. Ils changent de portique.
La mère rattrape sa fille par le bras, la dirige vers le portique et sur un ton plus qu’irrité lui lance : “aller passe la carte maintenant !”. La petite fille passe la carte et reste sur place. La mère a peur que le portique se referme sur la petite et lui lance : “mais reste pas plantée là !”.
Malgré les 20° la mère s’est pris une nouvelle suée, elle ne ressemble sans doute plus à rien et son gilet porte une belle auréole sous chaque bras.
Arrivés vers l’ascenseur (oui, à Dubaï le métro est aérien, on y accède par un ascenseur) les 2 enfants s’exclament en chœur : ” c’est moi qui appuie !”. Elle rappelle alors la règle : “Celui qui marche a le droit d’appuyer sur les boutons” (je vous avais dit que l’organisation des sorties était rodée !). Le petit réplique : ” Mais moi je voulais marcher !” (bon ok, cette organisation n’est pas rodée du tout, elle est juste complètement bidon !). Vous vous dites que vous avez déjà lu ce paragraphe, mais la maman, elle a déjà vécu cette scène des dizaines de fois (au cours du dernier mois seulement) et elle est heureuse que vous expérimentiez ainsi un peu son quotidien ! Elle laisse la grande appuyer, ils entrent dans l’ascenseur et la maman prononce quelques mots en direction de la grande : “1er étage, fermer les portes”. Elle tente de rasseoir le petit dans la poussette et l’empêche trop tard d’appuyer sur le bouton d’ouverture des portes.
Et là, une femme qu’elle avait à peine remarquée quand elle était entrée dans l’ascenseur avec eux demanda à la maman sur un ton incroyablement enthousiaste : “Est-ce que c’est vraiment waouh ?
-Euh… comment ça ? Quoi est waouh ?
-Être maman, est-ce que c’est vraiment waouh ?”
Cette femme était elle une nullipare qui débutait sa vie et qui s’imaginait déjà à la tête d’une grande famille, belle, épanouie, pimpante et souriante ? Avait-elle découvert un test de grossesse positif le matin même, qui aurait changé sa vision du monde, transformé la sueur ruisselante sur le front de la maman en tiare de diamant, et les enfants braillards en Bisounours fredonnant la plus joyeuse des mélodies ? Était-elle simplement sous acide pour ne pas remarquer à quel point la maman se sentait plus “arrrrghhh !” que “waouh” à ce moment même ?
Décontenancée, la maman répondit simplement : “Oui, c’est complètement waouh !”
Et en y pensant, être maman c’est waouh ! C’est gniiii ! C’est arggh ! C’est aaaaahhhhh ! C’est snif ! Être maman c’est tous les sentiments du monde décuplés ! Les meilleurs, comme les pires. Mais ça doit quand même être super waouh, puisque même dans les moments les plus “grrr !” les mamans admettrons toujours que c’est la plus grande expérience de leur vie.
Rainforest Cafe Dubaï : manger en pleine jungle !
Lors d’une de nos visites de Dubaï Mall (l’un des plus grands centres commerciaux du Monde) nous avons remarqué le Rainforest Cafe. Je connaissais cette enseigne pour l’avoir vue à Disney Village, mais je n’y avais jamais mangé. Le lieux nous paraissait tellement impressionnant que nous avons vite eu envie d’y prendre un repas. D’autant que ça n’est pas tous les jours qu’on peut se retrouver en pleine forêt au cœur de Dubaï !
L’ambiance du Rainforest Cafe Dubaï
L’ambiance de jungle est très marquée dès l’entrée. Nous passons d’abord par le magasin de jouets (par lequel il faudra aussi ressortir, histoire que les enfants repèrent bien qu’ils pourraient demander un cadeau !), puis l’on emprunte un petit chemin pavé et un gros serpent nous souhaite la bienvenue !
Nous avons tout de suite été pris en charge par notre serveuse qui nous a attribué une table confortable face au temple et à l’aquarium en nous disant que d’ici nous pourrions apprécier les animations.Le temple Inca est situé devant le grand aquarium du centre commercial ce qui le rend très impressionnant et vraiment très beau ! Nous n’avions donc pas à nous plaindre de la vue ! Régulièrement, ce temple s’animait : il s’illuminait et les serpents en pierre se mettaient à rugir et à cracher de la fumée et tous les animaux du restaurant se mettaient à bouger et à crier.
Toutes ces animations mêlées à la vue des requins et raies de l’aquarium étaient très impressionnantes pour les enfants mais aussi pour les adultes ! Ces animations ont lieu à peu près toutes les 15 minutes, on a donc largement le temps de les apprécier pendant son repas. La première fois, Colombe (4 ans 1/2) et Petit O’ (2 ans 1/2) sont restés bouches bées. Les fois suivantes, ils ont eu envie d’aller voir tous les animaux du restaurant.
Nous étions assis juste à côté des ces éléphants animés. Les voir bouger et les entendre barrir a été l’occasion pour les enfants d’apprendre ou de revoir du vocabulaire, notamment en anglais ! Et au fur et à mesure du repas nous avons fait de même avec les autres animaux du restaurant en errant entre les tables ! Il y a d’ailleurs pas mal de place entre les tables, ce qui permet aux enfants de se promener pour admirer le spectacle sous différents points de vues.
L’ambiance générale est vraiment réussi puisqu’elle est présente du sol au plafond !
Le menu et le repas au Rainforest Cafe Dubaï
Comme dans nombres de restaurants à Dubaï, les enfants sont accueillis avec un coloriage et des crayons pour patienter. Ils ont aussi un menu spécial qui je dois le dire est plutôt varié ! Il y a bien sûr les traditionnels hamburgers et nuggets, mais il y a aussi des plats plus originaux comme des beignets de crevettes, et on peut demander du riz ou des légumes à la place des frites.
La carte des adultes est variée également, assez originale et les plats sont bons. Le seul bémol concerne le prix assez élevé. Mais lorsqu’on a l’application The Entertainer qui met des coupons de réductions à disposition, on peut avoir environ 50% sur l’addition.
Notre impression
Les enfants ont adoré ce restaurant et ils auraient très envie d’y retourner ! Ils ont aimé observer les animaux, aller voir l’aquarium et découvrir l’environnement de cette forêt. D’un point de vue pédagogique, cela a donné lieu à de belles conversations et pas mal d’apprentissages.
J’ai aimé l’ambiance : la lumière n’est pas trop violent et elle permet de garder les enfants calmes. Les animations régulières occupent bien les enfants pendant un repas qui peut parfois leur sembler long. Et j’ai aimé l’espace que les enfants avait pour se promener sans déranger dans le restaurant !
Cet article est ma participation au rendez-vous Voyageons Ludique du blog Pa’Man ! C’est une longue histoire…, sur le thème La Forêt.
Les prises électriques à Dubaï – À Dada à dos de Chameau !
Lorsqu’on voyage, l’une des préoccupations récurrentes est le branchement des appareils électriques ! Et cette question est encore plus vraie lorsqu’on s’expatrie ! Vais-je pouvoir brancher mon ordinateur ? Dois-je acheter des adaptateurs pour utiliser mon matériel électrique ? À Dubaï la question a été très vite réglée !
Les prises électriques à Dubaï
Dubaï utilise un courant à 220v et les prises électriques sont les mêmes qu’en Angleterre : 3 fiches rectangulaires.
Certaines prises peuvent se refermer sur elle-même afin de prendre moins de place dans le transport. Et ça, je trouve cela super pratique !
Et comme en Angleterre, les prises au murs ont un interrupteur qu’il ne faut pas oublier d’allumer pour que les appareils fonctionnent ! Combien de fois me suis-je demandé pourquoi mon aspirateur ne s’allumait pas après l’avoir brancher ? Et la surprise d’un téléphone déchargé le matin parce qu’on a oublié d’appuyer sur l’interrupteur n’est pas arrivée qu’à moi !
Les adaptateurs
Et voilà la bonne surprise de Dubaï (et sur ce point, je pense que Dubaï diffère de l’Angleterre) : nous n’avons pas acheté d’adaptateur pour brancher nos appareils français, mais seulement des multiprises !
Les prises multiples, même celles qu’on trouve dans les toutes petites supérettes de quartier, présentent des trous légèrement plus grands que ceux nécessaires pour faire rentrer les prises locales. Ainsi nos prises françaises aux fiches rondes rentrent sans problème ! Et cela pour le prix d’une simple prise multiple !
La séparation hommes-femmes dans le métro de Dubaï – À Dada à Dos de chameau #3
Voilà maintenant 3 semaines que je partage avec vous des petits détails surprenants de ma vie quotidienne à Dubaï dans ma série d’article intitulée “À Dada à Dos de chameau”, et cela semble vous plaire ! Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler d’un sujet qui m’intriguait lorsque j’étais en France : la séparation des hommes et des femme dans le métro à Dubaï.
Ce qu’on m’avait dit lorsque j’étais en France
Je suis venue vivre à Dubaï sans y avoir jamais mis les pieds avant, je n’avais donc que peu de connaissances du lieu. Dans mon entourage, de nombreuses personnes avaient passé des vacances à Dubaï, avaient vu une émission sur la ville ou bien avaient le cousin de la voisine de leur boucher qui y avait passé une semaine il y a 5 ans. Parmi les “préjugés” entendus sur Dubaï, il y en a un qui m’a particulièrement surprise : les hommes et les femmes ne montent pas dans les mêmes rames dans le métro !
La séparation homme-femmes dans le métro de Dubaï
En réalité, le métro de Dubaï est mixte ! Hommes et femmes peuvent donc sans problème voyager dans la même rames, ce qui évite clairement de séparer les familles ! Mais le métro (et le tramway) comprend un espace dédié aux femmes et aux enfants dont l’accès est interdit aux hommes sous peine d’amende. Elle est facilement reconnaissable car sur le quais du métro, son entrée est marquée par un panneau montrant une femme et un enfant, et au sol on remarque aisément la grosse bande rose marquée “Women and children only” (femmes et enfants uniquement)
L’espace réservé aux femmes et aux enfants est séparé des autres zones du métro par une simple ligne rose. Il ne s’agit donc pas de séparer hommes et femmes afin qu’ils ne se fréquentent pas, mais juste de créer un espace plus tranquille pour les femmes et les enfants.
Cet espace permet aux femmes qui voyagent seules de ne pas être gênées par la présence et le regard d’hommes autour. Il permet également aux enfants de ne pas se sentir importunés ou juste mal à l’aise. Comme je l’ai expliqué dans un précédent article, les gens ici se montrent parfois très proches des enfants (jusqu’à les prendre dans les bras sans rien demander) et cela a souvent mis mes enfants mal à l’aise. Lorsque je prends le métro seule avec Colombe et Olivier, je m’installe donc généralement dans cette zone car les hommes les intimident beaucoup plus que les femmes.
Plus qu’une véritable séparation, il s’agit donc d’un espace de tranquillité comme on trouve dans le métro de Tokyo également !
Pour l’anecdote, on reconnaît facilement les touristes qui n’ont pas compris que les autres parties du métro sont mixtes : les femmes sont d’un côté de la ligne rose, et les hommes de l’autre !
Le métro de Dubaï comporte plusieurs classes
Le métro de Dubaï comporte une autre séparation puisqu’il existe plusieurs classes. La classe “silver” (argent) est la classe ordinaire, celle dans laquelle se trouve la zone réservée aux femmes. La classe “gold” (dorée) est la première classe : son entrée est signalée par une ligne dorée, les fauteuils y sont plus grands, et cette fois, la zone est séparée des autres par une porte.
7 Milliards de visages – Chut les enfants lisent…
Avec la rentrée des classes, les rendez-vous blog reprennent, et bien sûr, l’incontournable “Chut, les enfants lisent” organisé par Devine qui vient bloguer ? ne fait pas exception ! Chaque mercredi, ce rendez-vous nous propose de faire découvrir un livre destiné aux enfants que nous avons particulièrement apprécié ! En ce début de mois de septembre, notre vie a beaucoup changé puisque nous vivons maintenant à Dubaï. J’ai donc décidé de vous faire découvrir un livre tout particulier et qui représente bien la nouvelle ville dans laquelle nous vivons : 7 milliards de Visages.
7 milliards de visages
Nous sommes maintenant 7 milliards sur Terre. “Près de sept milliards de personnes… et pas deux semblables !”.
Ce livre nous présente les différences entre les êtres humains dans le monde : nous avons tous un physique différent, nous n’avons pas la même couleur de peau, d’yeux, nous avons des chevelures très différentes.
Nous n’avons pas tous les mêmes croyances ni les mêmes pratiques. Certains croient en un Dieu, d’autres en plusieurs, certains n’y croient pas.
Il y a des centaines de manières d’écrire et environ 200 langues différentes, mais au final nous avons tous le besoin de nous exprimer.
7 milliards de visages nous présente nos différences, mais aussi nos ressemblances. Car si nous sommes tous uniques, nous sommes tous des êtres humains et nos besoins sont très semblables. Nous jouons tous, mais juste pas de la même manière.
Nous sommes 7 milliards, avec nos ressemblances et nos différences qui rendent le monde plus beau !
Notre avis sur 7 milliards de visages
Nous vivons à Dubaï, ville d’un million et demi d’habitants dont 95 % sont des étrangers. Ici, toutes les nationalités du monde sont représentées, ou presque… Lorsqu’on se promène dans les rues nous croisons des femmes entièrement voilée de noir, des femmes en sari aux couleurs chatoyantes, des femmes en pantalon et simple T-shirt, et des femmes en robe courte au décolleté plongeant… Nous croisons des hommes et des enfants à la peau noire, très bronzée ou même très très claire. Nous entendons parler arabe, anglais, philippin… et nous parlons français…
Notre vie ici ressemble tellement à ce livre ! Alors nous le lisons régulièrement. Colombe (4 ans et demi) en profite pour me demander pourquoi certaines femmes ici on le visage complètement caché. Petit O’ me demande pourquoi il n’y a pas d’église dont on entendrait les cloches comme chez grand-père et grand-mère, et il me fait remarquer qu’à la place on entend le muezzin chanter ! 7 milliards de visage est toujours l’occasion pour nous de discuter de notre nouvelle vie, des différences entre nous et les gens que nous croisons quotidiennement et de l’enrichissement que ces différences nous apportent ! Car imaginez un monde dans lequel tout le monde se ressemblerait !
Peter Spier, 7 milliards de visages, L’école des loisirs
à partir de 5€
conseillé à partir de 7 ans pour une lecture seul, on peu le proposer à des enfants beaucoup plus jeunes s’ils sont accompagnés.
Le courrier à Dubaï… -À Dada à dos de chameau #2
À Dada à Dos de chameau est une série d’articles hebdomadaires dans lesquels je vous parle d’un détail de la vie quotidienne dubaïote qui m’aurait intriguée, fait sourire ou pourquoi pas énervée. Aujourd’hui je vais vous parler de la poste et du courrier à Dubaï ! Et je suis certaine que vous vous demandez bien ce que j’ai à vous raconter à ce sujet. Et pourtant dès mes premiers jours ici, un détail m’a frappée (et ça n’est pas peu dire).
Envoyer du courrier de Dubaï
Envoyer du courrier de Dubaï n’est pas très compliqué. Comme dans toutes les grandes villes touristiques, on trouve facilement des cartes postales et les magasins qui en vendent proposent aussi généralement les timbres qui permettent de les envoyer dans le monde entier.
Cependant au moment de les mettre dans une boîte aux lettres, on se rend compte qu’elles sont assez peu nombreuses ici ! On peut alors soit chercher un bureau de poste (ils ne sont pas nombreux non plus, et sont parfois cachés au fin fond d’une zone d’activité !). Mais le plus simple est de flâner dans un quartier touristique car c’est là qu’elles sont plus nombreuses.
Recevoir du courrier à Dubaï
Et voilà ce qui m’a surprise en découvrant notre nouvel appartement à Dubaï : en passant dans l’entrée de l’immeuble, je n’ai pas remarqué de boîtes aux lettres. Je me suis alors demandé si le gardien récupérait le courrier et le distribuait directement dans les appartements, mais non. Et après ma petite investigation :
Il n’y a pas de distribution de courrier à Dubaï !
J’avoue que c’est sans doute un des détails de la vie quotidienne qui m’a le plus marquée moi blogueuse habituée à recevoir de beaux produits par la poste ! .
Les personnes ou entreprises qui veulent recevoir du courrier doivent louer une boîte postale afin de le recevoir. Et pour les particuliers devant recevoir du courrier ponctuellement, la solution la plus simple est de se le faire envoyer au travail. Quant aux achats par correspondance, beaucoup d’enseignes proposent une livraison par coursier. Car si le courrier n’est pas distribué, la livraison à domicile est chose très courante ici à Dubaï !
Les antennes relais à Dubaï – À Dada à Dos de Chameau ! #1
Je sais que vous aimez suivre mes aventures à Dubaï depuis mon arrivée ! Alors je vous propose d’inaugurer maintenant une nouvelle série d’articles dans lesquels je partagerais des détails insolites et éléments de mon quotidien qui m’auront intriguée ou fait sourire ! Et tout naturellement, cette série d’article s’appellera À Dada à Dos de Chameau ! (du nom de la catégorie de tous les articles qui parent de Dubaï sur le blog)
Pour commencer, je vous propose de vous faire découvrir un élément discret du paysage dubaïote. Un palmier…
À première vue, rien d’exceptionnel et l’on trouve des milliers de palmiers à Dubaï… Oui, mais celui-là est un peu particulier… Si, si, regardez bien !
Ce palmier n’est autre qu’une antenne relais pour le réseau de téléphonie mobile ! Toutes les antennes relais de Dubaï ne sont pas camouflées de la sorte, mais on trouve tout de même pas mal de ces palmiers antennes si l’on observe bien le paysage. Voilà une idée plutôt originale et jolie pour intégrer les antennes relais au paysage !
Mattel Play Town Dubaï : le parc de jeux autour des héros de nos enfants !
Quand on passe l’été à Dubaï avec 2 enfants, les parcs de jeux d’intérieur sont un peu le nerf de la guerre ! Afin d’amuser les petits tout en évitant les grosses chaleurs, nous organisons régulièrement des sorties dans ce genre de parcs. Hier, nous avons donc passé la journée au Mattel Play Town !
Le Mattel Play Town est un parc de jeux aux 5 univers dédiés aux héros préférés de nos enfants (des héros très anglosaxons) : Barney, Thomas and Friends, Sam le Pompier, Angelina Ballerina et Bob le Bricoleur. Certains de ces héros sont bien connus des petits français, d’autres moins. Vivant à Dubaï depuis 2 mois, mes enfants ont eu le temps de découvrir les héros qu’ils ne connaissaient pas avant de visiter ce parc.
Barney
C’est une émission que j’aime beaucoup. Tout d’abord parce qu’à l’âge de 11 ans, j’ai appris l’anglais en la regardant avec ma petite cousine de 2 ans lors d’un séjour au États-Unis. Je suis donc ravie de pouvoir partager ce programme avec mes enfants ici ! J’aime aussi cette émission car elle est plutôt instructive et véhicule de belles valeurs d’amitié, de partage et de respect !
C’est donc sans surprise que je vous annonce que c’est l’univers que j’ai préféré ! En entrant dans cette zone on croirait entrer dans les décors de l’émission. Tout y est, le parc avec les arbres, le petit pont, les bancs, et les zones de jeux, et de l’autre côté, le bâtiment (une ancienne gare dans l’émission si je ne me trompe) avec son panneau indiquant les horaires de trains ! Seul détail : Colombe (4 ans 1/2) m’a fait remarquer qu’il y aurait dû y avoir une cloche à l’extérieur du bâtiment et qu’elle était manquante !
Les activités sont nombreuses dans cet univers. Les enfants peuvent jouer aux jeux du parc, faire des courses sur des petites voitures, se déguiser, jouer avec la longue vue transformée en caléïdoscope ou avec les tapis interactifs (un piano et 2 projections représentant une marre et des feuilles d’automne). Et à l’intérieur, les enfants peuvent jouer du piano et de la batterie, jouer à la dînette, dessiner, ou simplement lire confortablement installés dans les gros fauteuils !
Thomas and Friends
Il me semble que ce dessin animé est connu en France. Il s’agit de Thomas le petit Train. Nous ne le regardions pas en France, mais depuis notre arrivée à Dubaï, Petit O’ (2 ans 1/2) l’apprécie beaucoup. Il était donc fou de joie de pouvoir découvrir cet univers !
L’univers de Thomas est séparé en 2 : d’un côté un cinéma en 4D (images en 3D, fauteuils qui bougent) projetant un épisode du petit train, et de l’autre côté un parcours de jeux avec toboggans géant, piscine à balle, et obstacles rappelant le décor des chemins de fer ! Les enfants ont trouvé de quoi se défouler physiquement, et Papa À Dada ! et moi avons beaucoup apprécié la descente en toboggan !
Bob The Builder
L’univers de Bob le Bricoleur a énormément plu à Colombe et Petit O’, mais également à Papa À Dada ! Comme beaucoup de papas, lorsqu’ils s’agit de jeux de construction, il est souvent le premier !
Ici, les enfants peuvent jouer avec des briques de mousse (très solides) et construire les murs d’un bâtiment entier. Pour s’aider, ils ont une grues, des tapis roulants à actionner avec des manivelles, des brouettes pour transporter leurs briques. Ils peuvent également jouer avec les différents véhicules présents dans le programme télé ou avec de petites pelleteuses dans un bac à sable.
Cet espace est particulièrement bien fait et les enfants travaillent leur logique, la coordination des mouvements mais aussi le travail d’équipe !
Angelina Ballerina
Voici un dessin animé que nous avons découvert ici : Angelina Ballerina est une jolie petite souris qui pratique la danse classique.
Dans cet espace, les petites filles (et les garçons hein, personne n’est exclu, mais les petits garçons étaient tout de même peu nombreux) peuvent prendre des photos et faire des montages pour être habillées comme leurs personnages préférés, elles peuvent également prendre une leçon de piano, de danse et faire des activités manuelles.
Fireman Sam
Sam le Pompier est un dessin animé que nous ne connaissons pas vraiment, même si je sais qu’il a beaucoup de succès en France. Ça n’était pas un mal puisque cet univers était surtout adapté aux plus grands avec son parcours d’accrobranche assez impressionnant (mais le personnel est très présent et offre volontiers son aide et ses encouragements aux enfants qui en ont besoin). Les petits peuvent tout de même visiter une petite maison en empruntant un parcours semé d’embûches (et de passages tous petits, croyez-moi je suis allées à l’intérieur ça n’était pas du gâteau).
Bien que cette zone ne nous ai pas plus intéressés que cela, j’ai trouvé bien qu’elle soit présente. Elle offre une activité physique intéressante et motivante pour les plus grands (car il n’est pas toujours facile de contenter toute la famille lors des sorties !).
Infos pratiques
Mattel Play Town propose des spectacles tout au long de la journée. Les personnages comme Barney, Bob le bricoleur ou Sam le pompier se produisent sur scène plusieurs fois par jour, il est donc difficile de les manquer ! À l’issue du spectacle, les enfants peuvent se faire prendre en photo avec le personnage et vous pourrez bien-sûr acheter la photo à la sortie du parc (la petite photo coûte environ AED soit, 20€).
L’environnement sonore est très agréable ! L’une des choses que je déteste le plus dans les aires de jeux d’intérieurs est la musique ! Bien souvent l’on doit subir la radio et des musiques pas du tout adaptées aux enfants et au volume bien trop élevé. Ici la musique est celle des émissions présentées et le volume est si bas qu’il est parfois difficile de l’entendre. C’est très reposant d’autant qu’aux heures d’influence, les enfants font déjà bien assez de bruit !
Les boissons et la nourriture sont interdites à l’intérieur (exceptée l’eau qui est autorisée) mais il y a un petit restaurant en self service à l’intérieur du parc. Le prix n’est pas très élevé (il est dans la moyenne pour Dubaï), la est qualité tout à fait acceptable et l’on trouve des plats vraiment sains. Il y a comme toujours des pizzas, hamburgers et mac n cheese, mais on peut aussi commander une soupe, un morceau de poisson et des légumes (pour les légumes nous avons dû attendre qu’on nous les prépare car il semble que nous étions les seuls à en commander !).
J’ai trouvé le personnel très vigilant avec les enfants : tous les escalators sont gardés afin qu’aucun petit ne s’y engage seul, les enfants trouve facilement de l’aide et les animateurs viennent spontanément leur proposer des activités.
Le prix d’entrée :
- 95AED par enfant
- 55 AED par adulte
pour une journée, et toute sortie est définitive. Même si ce prix est assez élevé, il est correct par rapport aux services proposés. Et à Dubaï il n’est pas rare de trouver des réductions pour ce genre d’endroit. Avec une entrée achetée une offerte, on s’en tire pour une journée en famille pour par trop cher.
Mattel Play Town est situé au City Walk, une galerie marchande (partiellement en extérieur) proche de Down Town.
Une excellente journée à Mattel Play Town
Vous l’aurez compris, nous avons passé une excellente journée à Mattel Play Town ! Les enfants étaient heureux de retrouver leurs héros et on trouvé de nombreuses activités pour s’amuser.
Little Explorers Dubai
Voilà un peu plus d’un mois que je vis à Dubaï et je dois avouer que la ville ressemble un peu à un paradis pour les enfants (pour les adultes aussi d’ailleurs, car finalement c’est un peu LA ville du divertissement). La ville ne manque pas d’activités intéressantes pour les enfants, et on y trouve notamment beaucoup d’aires de jeux d’intérieurs, très agréable à fréquenter en été lorsque les températures sont trop élevées dehors. Depuis notre arrivée (il y a un peu plus d’un mois) nous en avons testé plusieurs, mais il y en a une qui a particulièrement retenu mon attention : Little Explorers situé au 2ème étage de Marina Mall.
L’aire de jeu a été pensée sur un principe ludo-éducatif ou “edutainment” (contraction de education et entertainment) afin de proposer aux enfants des jeux qui leur permettrons d’explorer différents milieux et d’enrichir leurs connaissances. Pour ceux qui connaissent la Cité des enfants à Paris, vous remarquerez une grande ressemblance avec ce lieu. Rien de plus normal puisque Little Explorers a été conçu par Universcience (créateurs de la Cité des Enfants) à la demande du groupe émirati Al Futtaim.
Little Explorer Marina Mall propose 4 aires de jeux .
Play area ou aire de jeux
L’air consacrée au jeu est centrée sur le travail de l’équilibre, de la coordination main-oeil, de l’entraînement des réflexes et de la concentration. Elle propose de nombreuses activités : écran tactile simulant les fonds marins, appareil photo permettant de se voir vieillir, jeux de reproduction de suite, planche d’équilibre et même une ligne de course pour comparer sa rapidité à celle des animaux. L’élément le plus attirant de cette aire de jeu est bien sûr la voiture que l’on peut faire semblant de conduire (avec bruit de moteur et klaxon) et dont on peut changer les roues. Tout l’univers automobile est reproduit puisqu’on trouve une pompe à essence (dont le niveau baisse quand on fait le plein de la voiture), mais aussi un panneau montrant un moteur en action…
Space area ou aire de l’espace
Cette partie emmène nos petits à la conquête de l’espace et tout est mis en place pour que le jeu prenne une dimension réelle ! Et pour cause : les enfants peuvent enfiler une combinaison pour aller travailler à l’intérieur d’une navette spatiale ou pour explorer la “pierre de lune” dans une piscine à balles. Là encore, de nombreuses activités sont disponibles, brouettes pour transporter la pierre de lune, jeux interactifs et écrans de contrôle à l’intérieur de la navette, mur d’escalade…
Water area ou jeux d’eau
Observer la formation d’un tourbillon, activer un circuit hydraulique ou comprendre le fonctionnement des écluses, voici quelques une des activités proposées dans l’aire de jeux d’eau. Cet espace propose de nombreux jeux permettant aux enfants de découvrir le fonctionnement et les forces de l’eau.
L’aire des petits
Les tous petits ne sont pas en reste puisque Little explorers propose une aire fermée pour les petits de 6 mois à 3 ans. Les tous petits peuvent alors profiter de nombreux jouets (duplo, puzzle, cubes…) ou parfaire leur motricité sur les modules prévus à cet effet, pendant que les plus grands explorent l’espace principal.
L’atelier ou Workshop
Au centre de l’espace se trouve l’atelier. Des activités manuelles y sont organisées pour les enfants qui viennent au camp d’été (beaucoup d’aire de jeux proposent des camps d’été ici) ainsi que pour les enfants qui prennent le pass à la journée. Les enfants peuvent également venir y jouer aux Lego (d’ailleurs Little Explorer se trouve juste à côté d’un Lego Store et on peu parfois bénéficier de réductions chez l’un en achetant chez l’autre).
Les ateliers proposés sont assez simples, mais ils ont plu aux enfants et c’est l’essentiel. Et surtout, il semble que les activités soient renouvelées régulièrement.
Little explorers, l’aire de jeux qui a un petit plus
Comme je vous l’ai dit plus tôt, nous avons visité plusieurs aires de jeux depuis notre arrivée à Dubaï (arrivés fin juin, les températures ne nous permettent pas de sortir !). Mais Little Explorers est celle que nous avons préférées jusque-là. Alors que les autres aires de jeux proposent essentiellement des activités physiques, Little Explorers permet aux enfants de se familiariser avec les sciences tout en jouant.
Le personnel a également fait la différence : chacun des membres a travaillé plusieurs années en Kindergarden (équivalent des classes de maternelle) et ça se sent. C’est la seule aire de jeux dans laquelle les animateurs m’ont fait des réflexions intéressantes sur mes enfants et sur l’environnement de jeu. Les animateurs sont très disponibles pour aider les enfants (ou les parents), mais ils savent également se tenir à l’écart afin de ne pas perturber les jeux et découvertes des enfants (et c’est un point que j’ai particulièrement aimé !). Ils veillent à la sécurité des enfants sans pour autant mettre trop de limites.
Enfin, les enfants sont libres de déplacer la plupart des jouets et modules afin de les mélanger et de multiplier les expériences. Ainsi lors de notre dernière visite, après avoir longtemps sauté dans la piscine à balles, un groupe d’enfant a décidé de la vider puis de la remplir de nouveau et ont inventé un parcours à traverser avec leurs brouettes pleines de balles. Alors que la piscine était quasiment vide, d’autres enfants ont pris de grosses plaques carrées et on inventé un jeu d’équilibre sur les quelques balles qui restaient. L’activité s’est déroulée dans le calme, les enfants gérant parfaitement ce système d’autogestion !
Les tarifs
Une heure dans l’espace principal (soit les 3 zones d’activités, et sans accès à l’aire des petits) coûte 75 AED (soit environ 18euros); il est donc bien plus rentable de prendre une entrée à la journée à 140AED (environ 35euros) qui donne un accès illimité aux 3 zones d’activités (on peut sortir de Little Explorer pour manger le midi), l’accès gratuit pour un adulte accompagnant, un atelier de 30 minutes et une boisson chaude.
Little Explorers propose également un système de Drop and play : vous déposez votre enfant et le laissez jouer sous la surveillance du personnel pendant que vous allez faire vos courses par exemple !
article écrit en août 2017, les informations sont donc susceptibles de changer.
Il existe un autre centre Little Explorers à Dubaï au Mirdif City Center.
Colombe et Olivier découvrent Dubaï
Il y a quelques jours sur ma page Facebook et mon compte Instagram (pour ne rien râter, abonnez-vous !), je vous proposais de me poser toutes les questions qui vous passaient par la tête à propos de Dubaï. Vous m’avez posé tant de questions que j’ai décidé de les classer par catégories et d’écrire plusieurs article afin de vous épargner une lecture trop longue ! Et comme ce blog est avant tout centré sur mes enfants, je vais répondre avant tout aux questions que vous m’avez les concernant.
Est-ce que les enfants sont heureux de découvrir une nouvelle ville/culture ?
Petit O’ n’a que 2 ans et demi, il est donc difficile de dire s’il est vraiment heureux de découvrir une nouvelle ville et une nouvelle culture, ou s’il est tout simplement heureux de vivre comme il l’a toujours été. Cependant, en arrivant ici, il a eu une tendance à rester agrippé à moi (j’en reparlerai pour répondre à la prochaine question) et je remarque que cette tendance diminue. Il était devenu craintif après nos premiers jours passés ici, mais il semble rassuré maintenant. Il a aussi tendance à repousser les gens qui lui parlent anglais. Mais il continue tout de même à apprendre du vocabulaire anglais chaque jour… Et surtout, il réclame chaque jour à aller “au mall” (centre commercial) car il a bien compris qu’il allait y trouver plein de jeux supers !
Colombe qui a 4 ans mesure bien plus l’ampleur du changement et elle semble l’accueillir avec joie. Elle observe beaucoup l’environnement, s’intéresse à tout ce qu’on lui explique sur la ville de Dubaï et sur les Émirats Arabes Unis en général. Elle connaît maintenant le nom de plusieurs gratte-ciel ainsi que leurs particularités architecturales. Elle nous pose également des questions sur la culture car certains détails inhabituels pour nous l’ont marquée. Colombe est une petite fille qui aime observer et apprendre, elle est curieuse de savoir et n’hésite pas à nous poser des questions. Elle a aussi très envie d’aller vers les autres ! D’ailleurs, il y a quelques semaines, elle a demandé à aller passer une journée seule dans un centre aéré. Elle était bien consciente qu’elle ne parlait pas anglais et que cela serait une difficulté, mais cela ne l’a pas arrêtée ! Et en rentrant le soir, elle était ravie de cette nouvelle expérience, qu’elle a bien-sûr recommencé quelques jours plus tard !
Est-ce que les enfants se sont bien adaptés ?
Nous n’étions jamais venus à Dubaï auparavant et la vie ici a été une découverte tant pour nos enfants que pour nous. Nous avons donc eu quelques surprises, des comportements que nous n’avions pas anticipés et qui nous ont parfois désarmés. Ainsi lorsque nous nous promenions avec Colombe et Petit O’ les premiers jours, il n’était pas rare qu’on nous arrête pour nous dire qu’ils étaient mignons. Jusque-là, rien d’exceptionnel, mais les gens se montrent souvent très proches des enfants sans même demander l’autorisation. Il est même arrivé que certains prennent mes enfants dans les bras (vous imaginez l’angoisse pour l’enfant à qui on dit de ne jamais parler aux inconnus ?) ou qu’ils les prennent en photo ! (moi qui ne mets même pas mes enfants en photo sur mon propre blog, pour le coup, c’est moi que ça angoisse !) Les premières fois, ne nous y attendant pas, nous avons été plutôt désarçonnés. Maintenant nous avons beaucoup plus l’habitude et nous anticipons mieux ! (plus personne ne prend mes enfants dans les bras et je guette le moindre appareil photo dirigé en direction de mes petits !)
Colombe a pas mal d’assurance, alors un simple regard de papa et maman suffisait à la rassurer. Petit O’, lui a été apeuré par ce comportement et sa première réaction a été plutôt violente. Lorsque des inconnus s’approchaient un peu trop de lui, il se mettait à leur dire : “Tu touches pas moi toi !”. Le ton n’était pas très aimable, mais au moins j’étais contente qu’il ne reste pas prostré à accepter une situation qui lui faisait peur. Il a commencé à avoir peur des hommes et à rejeter toute personne qui parlait anglais (soit la quasi totalité des gens qui vivent ici !). Il a également fait beaucoup de cauchemars et a commencé à me coller énormément. Avec le temps Papa À Dada ! et moi avons appris à mieux anticiper les “approches” des adultes ici. J’ai également expliqué aux personnes qui travaillent à la supérette de mon quartier, que si ma fille adore parler et pratiquer son anglais, mon fils n’était pas prêt à s’ouvrir aux autres et qu’il faudrait lui laisser le temps.
Avec notre vigilance et de l’écoute, les cauchemars de Petit O’ ont complètement cessé. Il ne se montre presque jamais plus agressif envers les gens qui l’abordent (il dit “laisse moi !” et va se réfugier derrière mes jambes qu’il agrippe fermement !), et il commence à s’ouvrir à certaines personnes que nous voyons régulièrement.
Avant de clore ce petit chapitre, je tiens à préciser que je n’émets aucun jugement quant au comportement de ces personnes. Nous n’avons pas grandi dans la même culture et n’avons pas les mêmes coutumes et habitudes. Les gens ici sont vraiment très gentils, et il nous suffit de dire que nos enfants ne sont pas habitués à parler aux inconnus pour qu’on les laisse tranquille.
Quel est le rythme scolaire ? Comment vas-tu faire pour l’éducation de tes enfants ?
Le rythme scolaire est assez variable ici. Dubaï est composée à 85% d’étrangers et il existe de nombreuses écoles représentant des pays différents (dont plusieurs écoles françaises). Mais globalement, le rythme semble calqué sur le rythme américain : l’école se termine en début d’après-midi et le reste de la journée est consacrée aux loisirs.
Mais je ne suis sans doute pas la mieux placée pour parler de ce rythme puisque j’ai décidé de ne pas inscrire mes enfants à l’école. Si vous vous souvenez, la première année d’école de Colombe n’avait pas été très concluante (un rythme trop soutenu pour un petit enfant, et des adultes bornés…). Et l’école à Dubaï coûte cher (5 000 à 10 000 euros l’année pour chaque enfant), même l’école française ! (Car oui, l’école française est payante à l’étranger même pour les petits français (sauf quelques exceptions qui se battent d’ailleurs pour garder cette gratuité)). Ayant une formation dans l’enseignement, j’ai décidé de prendre en charge moi-même l’instruction de mes enfants, du moins le temps de la maternelle.
Colombe a arrêté l’école mi-avril, entamant ainsi notre nouvelle vie d’instruction en famille. Nous avons passé les mois de mai et juin en Normandie chez mes parents où nous avons alternés entre sorties instructives, et leçons informelles dispensées par ma maman (qui a 35 ans d’expérience en tant qu’institutrice en maternelle, alors niveau gommettes et coloriage, elle est vachement calée !).
Maintenant que nous sommes à Dubaï, nous expérimentons pour trouver notre rythme. Et nous profitons des grosses chaleur pour travailler au frais dans l’appartement. Nous nous asseyons au bureau pour des activités manuelles, des jeux de constructions, des jeux de société le matin. Le début d’après-midi est souvent consacré à la lecture et au repos. Et en fin d’après-midi, nous nous risquons hors des l’appartement pour prendre un peu l’air, aussi chaud soit-il. Tout cela est rythmé par les tâches ménagères et rituels quotidiens auxquels j’essaye d’associer les enfants.
Afin de ne pas rester enfermés sur nous mêmes, j’ai inscrit les enfants à des activités “extrascolaire” et je recherche des groupes de mamans d’enfants du même âge.
Comptes-tu apprendre l’anglais à tes enfants ?
L’une des raisons pour lesquelles nous voulions partir vivre à l’étranger, était que nos enfants apprendraient plus rapidement une langue étrangère.
Bien que de culture arabe, Dubaï est si cosmopolite que la langue parlée au quotidien est bien l’anglais (en un mois et demi de vie ici j’ai dû apprendre 2 mots d’arabe seulement). Tous les échanges ici se font en anglais, tous les panneaux sont écrit en arabe et en anglais, et nous avons beaucoup de chaînes de télévision en anglais. Je n’ai donc pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour que mes enfants apprennent cette langue. Nous avons acheté quelques petits livres pour acquérir un peu de vocabulaire, mais les enfants apprennent déjà beaucoup dans notre quotidien.
Chaque jours, Colombe et Petit O’ échangent quelques mots avec le gardien de notre immeuble, quelques autres avec la caissière du supermarché. Ils apprennent les chansons qu’ils entendent à la télévision et les expressions de leur prof de gym. En somme, le quotidien sera sans doute leur meilleur enseignant !
J’espère que cet article vous a plu, et que j’ai pu répondre à toutes vos questions ! Si vous vous en posez d’autres, n’hésitez pas à les noter en commentaire. J’y répondrai ici, et peut être dans un prochain article !
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