Couches lavables
Nos couches lavables pour la nuit
Hier je vous parlais de nos couches lavables dans un long article (ici) mais je ne vous ai parlé que des couches que nous utilisions pendant la journée. En effet, il existe des couches lavables pour la nuit, plus absorbantes et avec un “effet au sec” qui empêche les irritations de la peau. Je n’ai pas utilisé ce système dès la naissance de ma fille il y a 3 ans, (par facilité j’avais opté pour des couches jetables écologiques pour la nuit), mais cela fait plus de 18 mois que je les utilise alors là encore j’ai pas mal de recul.
Nos couches lavables pour la nuit :
J’utilise donc des couches Dodo Bambou de chez Lulunature (en orange sur la photo). Elles ont une face en bambou et coton, et l’autre face en polaire qui donne l’effet au sec. Ses nombreux boutons pressions permettent d’adapter la couche à la taille de l’enfant, de 5 à 15 kg. Pour plus d’absorption, je place un insert (vendu avec la couche) à l’intérieur. Je mets également un voile de protection pour recueillir les selles, et par dessus je mets une culotte de protection Popolini.
La couche est très facile à mettre (encore une fois, Petit Ourson nous sert de modèle !).
Et une fois la culotte de protection placée, c’est vrai qu’elle fait un gros popotin, mais la nuit on dort alors ça ne se voit pas ! (comment ça la nuit on dort ? Vos enfants ne font pas leurs nuit ?! … Les miens non plus je vous rassure !)
Nos couches lavables pour la nuit au quotidien :
Je suis très contente de ces couches. J’en ai 5, ce qui me permet généralement d’en avoir toujours une propre. Pour être sûre de ne pas manquer, il m’arrive de les laver avec le linge de la famille si la poubelle à couche n’est pas suffisamment remplie pour faire une machine. Je les trouve un peu longue à sécher, mais je suis habituée aux langes qui sèchent en un rien de temps, donc je suis certainement difficile. Du point de vue du confort, je n’ai rien à redire. Ma fille a la peau sensible et porter une couche lavable pendant une dizaine d’heures ne l’a jamais irritée, grâce au voile polaire de la couche qui laisse la peau au sec. L’enfant n’étant pas dans l’humidité, on ne peut pas non plus déplorer de réveil par la faute des couches.
Le système a donc fait ses preuves et nous convient parfaitement. Il nous arrive encore de mettre des couches jetables pour la nuit lorsque je suis en retard dans les lessives, mais jamais parce que cela serait plus pratique. Chaque couche coûte une vingtaine d’euros, j’ai donc dépensé 100 € qui ont vite été rentabilisés.
Et chez vous, les enfants sont en couches lavables ? N’hésitez pas à me donner votre point de vue ou à me poser des questions en commentaire !
Nos couches lavables
Après 3 ans d’utilisation, je reviens (enfin !) sur mon expérience des couches lavables. Et je parle bien de mon expérience car je suis bien loin d’être une experte !
C’est pendant ma première grossesse que j’ai décidé d’utiliser des couches lavables : respectueuses de l’environnement, elles sont aussi exemptes de tous les produits nocifs que l’on peut trouver dans les couches jetables (et qui ne sont pas mentionnés dans la liste des composants de ces couches puisque l’affichage de cette liste n’est pas une obligation, comme c’est pratique !), elles sont aussi économiques sur le long terme et on prétend même que les enfants seraient propres plus tôt grâce à elles !
Mon ventre s’arrondissant, j’ai commencé à me renseigner et mon principal outil a été l’excellent livre Les couches lavables, ça change tout de Christelle Beneytout aux éditions La Plage. Dans un tout petit format et pour seulement 5€, ce livre aborde l’essentiel de ce que l’on doit savoir sur les couches lavables. Je m’en sers encore régulièrement, notamment pour la recette du décrassage (fait de retirer les résidus de lessives et de calcaire accumulés au fil des lavages). Pour aller plus loin, certains sites sont vraiment bien faits. Celui que j’ai consulté à mes débuts n’existe plus, mais j’ai trouvé celui-ci qui semble très complet : Les couches lavables.
Après m’être longtemps renseignée sur les différents systèmes existants, j’ai choisi celui avec lequel j’allais commencer selon deux critères : la rapidité de séchage des couches une fois lavées, car j’avais peu de place pour étendre mon linge, et le prix d’achat car je ne me voyais pas dépenser trop sans savoir si les couches lavables me conviendraient vraiment. J’ai donc décidé d’acheter des langes.
J’ai acheté une quarantaine de langes de 80 x 80 cm ainsi que 5 culottes de protection Popolini, une boîte de 100 feuilles de protections, et 2 attaches pour lange “Snappi”. Le tout m’a coûté une centaine d’euros (je ne vous mets pas le détail car les prix ont sans doute changé et j’avais pris le temps d’un long comparatif afin d’arriver au meilleur prix). Grâce à un bon entretien, les culottes de protection sont toujours en très bon état, mais il a fallu que j’en achète 10 de plus lorsque Colombe a grandi. Mon stock actuel compte donc 5 culottes taille S, 5 en taille M et 5 en taille L (très peu utilisé puisque Colombe a été propre avant ses 2 ans). J’ai également racheté des boîtes de feuilles de protections puisqu’on les met à la poubelle avec les selles, mais comme on peut les laver plusieurs fois sans qu’elles ne s’abîment, je n’ai pas eu à en racheter trop souvent. Enfin, une des attaches pour lange s’est cassée après 2 ans et demi de bon et loyaux service (ce qui pour moins de 3 Euros reste un bon rapport qualité/prix), j’en ai racheté 3 afin d’en avoir en stock. Enfin, beaucoup de mes langes se sont abîmés par ma faute (un peu paresseuse, je les ai passés plusieurs fois au sèche linge). 40 langes étant bien plus qu’il n’en fallait pour un seul enfant, j’ai pu jeter les plus troués sans avoir besoin d’en racheter de nouveaux.
Matériel nécessaire pour un change :
Sur la photo vous pouvez voir un voile de protection pour retenir les selles et une attache pour lange en haut, une culotte de protection et un lange plié en bas.
Plier un lange pour en faire une couche :
Avant d’être utilisé comme couche, le lange doit être plié d’une manière qui lui permet d’épouser la morphologie de l’enfant. J’effectue ce pliage avant de ranger mes langes près de la table à langer, ils sont donc prêt à l’utilisation à chaque change. Voici donc comment plier un lange :
Plier le lange en deux. Je place toujours l’étiquette sur le côté droit, ainsi une fois le pliage terminé elle se retrouve dans la partie qui absorbe l’urine et ne risque pas de gratter l’enfant.
Attraper le coin en bas à gauche (uniquement sur l’épaisseur du dessus) et la place en bas à droite afin de former un triangle.
Retourner le lange en veillant à ne pas défaire le pliage.
Plier la partie qui fait un rectangle deux fois. On peut placer un insert absorbant à l’intérieur du pli.
Pour stocker le lange, je plie les bords vers le centre et plie le rectangle en deux.
Mettre le lange sur le bébé :
Sur le lange préalablement plié, on pose un voile de protection qui permettra de récupérer les selles.
On pose alors bébé sur le lange (ici c’est Petit Ourson qui sert de modèle !).
On rabat la partie centrale du lange sur le bébé.
Rabattre les côtés du lange pour le fermer (vous ajusterez la taille du lange en refermant le pli sous les fesses).
Fermer le lange à l’aide de l’attache pour lange puis mettez la culotte de protection par-dessus afin de garantir l’imperméabilité !
Petit Ourson est vraiment petit alors la couche paraît grosse sur lui, comme elle le serait sur un nouveau né. Mais plus l’enfant grandit et moins la couche lui fait de grosses fesses. Elle n’entrave pas non plus les mouvements de l’enfant. Mes deux enfants ont toujours porté des langes et aucun n’a eu de retard moteur notable, ils ne semblaient pas non plus gênés. Ce système n’est pas le plus absorbant qui existe, il faut donc changer les couches souvent (par période, j’ai pu changer les couches toutes les heures, mais c’était pour que mes enfants aient constamment une couche sèche). Cela paraît contraignant, mais il y a un avantage : l’enfant ressent immédiatement lorsqu’il fait pipi et bien souvent les enfants en couches lavables sont propres très tôt. Pour Colombe c’était tout juste avant 2 ans, pour Petit O’, on verra bien…
Les parents qui ne connaissent pas les couches lavables sont souvent rebutés par le fait de devoir nettoyer après les selles, ou de subir de fortes odeurs à cause des couches qui attendent d’être lavées. En réalité je trouve qu’on est bien moins confronté aux selles et aux odeurs qu’avec des couches jetables. Pour les selles, on les recueille dans le voile de protection et on les jette dans les toilettes, ainsi pas d’odeur et on n’a pas à mettre les mains dedans ! C’est ce que l’on voit sur la photo ci-dessous (oui, Petit Ourson fait caca des petites perles de couleur !). Quant au stockage avant le lavage, il suffit de rincer les couches à l’eau avant de les mettre dans une poubelle en plastique fermée (dans laquelle on peut ajouter un peu d’huiles essentielles) et on ne subit aucune odeur. J’ai pu faire une comparaison avec les couches jetables très récemment puisque j’en ai utilisé pendant une semaine complète : une seule couche jetable remplie de selles sent beaucoup plus fort que 2 jours de couches lavables qui attendent de passer en machine !
Ce système nous a toujours convenu. Il est parfois critiqué car il est plus long à mettre sur l’enfant que des couches préformées, et c’est vrai que ça a parfois été du sport pour les mettre sur mon fils, mais jamais rien d’insurmontable. J’utilise ces couches même en balade à condition qu’on ne parte pas plus de deux heures, et sans oublier de prendre un petit sac de transport étanche en plus des langes propres ! En revanche l’absorption est trop limitée pour un usage la nuit. J’ai donc longtemps utilisé des couches jetables écologiques, jusqu’au jour où j’ai décidé d’investir dans un système pour la nuit. Mais ça… je vous le raconterai bientôt !
Et chez vous, les enfants sont en couches lavables ? N’hésitez pas à me donner votre point de vue ou à me poser des questions en commentaire !