À Dada à dos de chameau
Voyageons Ludique au Maghreb
Le Maghreb, thème du rendez-vous Voyageons Ludique nous a beaucoup inspirés ce mois-ci. Après avoir dessiné de jolis tatouages au henné (ou presque), j’ai intégré ce thème à notre étude régulière dans le cadre de l’instruction en famille des mes 2 enfants Colombe (5 ans) et Petit O’ (3 ans). Nous ne suivons pas de programme particulier, mais les apprentissages sont rythmés par des activités et des sujets d’étude récurrents. Parmi ces sujets il y a la découverte de nouveaux pays que nous consignons dans notre cahier des pays, et l’apprentissage régulier de poésies. Dans le courant du dernier mois, j’ai donc choisi le thème du Maghreb pour ces 2 sujets d’étude.
Le Maghreb sur notre cahier des pays
Notre cahier des pays est un objet vivant. Nous y mettons les pays des gens que nous connaissons et qui nous sont proches, et je ne veux pas surcharger les enfants d’informations. Même si nous appelons communément “Maghreb”, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, je n’ai choisi d’étudier que les Maroc. Comme à chaque fois, nous avons dessiné le drapeau du pays et recherché sa signification, noté la langue parlé, la capitale, la monnaie…
Colombe et Petit O’ ont d’ailleurs remarqué que comme aux Émirats Arabes Unis que nous avions déjà étudiés, on parle arabe au Maroc et on paye en Dirham !
Le Maghreb en poésie !
Afin d’entraîner notre mémoire (oui, oui, moi aussi j’entretiens ma mémoire, il paraît que c’est un exercice très sain) et d’enrichir notre culture, nous apprenons régulièrement des poésies. Chaque matin pour le petit déjeuner j’installe notre cahier de poésies sur le porte-livre et nous lisons et expliquons une poésie de façon à l’apprendre doucement. Généralement Colombe et Petit O’ mettent une à deux semaines pour apprendre une poésie, nous en apprenons donc souvent 2 par mois.
Au Maghreb (bon, j’avoue au Maghreb comme aux Émirats !) le dromadaire est un animal commun. J’ai donc choisi une poésie pour apprendre à distinguer les dromadaire et les chameaux ! L’auteur de la poésie ne figure pas sur la page parce que je ne l’ai pas trouvé, mais si vous savez qui a écrit cette poésie, dites le moi !
Comme à chaque fois que nous apprenons une poésie, je l’ai écrite sur notre cahier de poésie et les enfants l’ont illustrée. Petit O’ a colorier la page d’illustration en bleu et je l’ai aidé à dessiné un palmier. Colombe a découpé et collé un papier jaune pour faire le sable, puis à l’aide d’un tutoriel sur internet, elle a dessiné un chameau.
Comment s’habiller quand on est une femme à Dubaï
Voici une question que l’on m’a souvent posée et que je me suis posée moi-même avant de venir vivre aux Émirats Arabes Unis : comment s’habiller quand on est une femme à Dubaï ? L’idée que l’on se fait depuis l’Occident est souvent embrouillée entre l’image d’une ville de tous les excès et d’un islam strict. D’un côté, on voit des images de femmes très légèrement vêtues, posant devant les symboles de l’architecture moderne, et d’un autre côté, on nous présente des femmes voilées et on nous parle de règles strictes. Alors quelle version croire et qu’est-ce qu’on met dans sa valise quand on prépare ses vacances à Dubaï ?
Le port du voile à Dubaï
L’habit traditionnel des femmes des Émirats Arabes Unis, est la abaya, une longue robe noire qu’elles portent par dessus leurs vêtements. Elles couvrent leur tête et leurs cheveux avec le sheila, un voile noir, souvent légèrement transparent. Même s’il n’est pas obligatoire de porter la abaya et le sheila, la plupart des femmes émiratis les portent. Elles rivalisent d’ailleurs d’élégance dans les détails avec quelques strass ou perles pour agrémenter leur tenue (tout est toujours fait de manière subtile, cela rend la tenue très élégante et jamais “bling-bling”).
Certaines femmes cachent leur visage par d’un voile noir qui couvre leur nez et leur bouche, ne laissant apparaître que leurs yeux. L’un des plus anciens accessoires de la tenue traditionnelle est une sorte de masque en cuir doré couvrant le front, le nez et la bouche et qui est appelé burqa. À l’origine, ce masque servait à protéger le visage du soleil et du sable du désert. De nos jours, il n’est plus porté que par les femmes âgées.
Mais le voile n’est pas obligatoire aux Émirats Arabes Unis et aucune tenue particulière n’est imposée aux femmes. Ainsi, on croise des femmes musulmanes voilées de toutes les manières possibles, mais aussi des femmes en mini short et en débardeur !
La tenue la plus appropriée à Dubaï
On entend beaucoup de choses sur la manière dont les femmes doivent s’habiller à Dubaï, et tout n’est pas bon à prendre. Je vous conseille de vous méfier des visions un peu extrême, d’un côté comme de l’autre. Ceux qui diront que les femmes doivent sortir couvertes de la tête aux pieds n’ont vraisemblablement pas mis le nez dehors ! Et ceux qui vous assurent que vous pouvez porter n’importe quoi vous exposerons peut-être à quelques complications. En réalité, la manière dont vous pouvez vous vêtir dépend surtout de l’endroit où vous vous trouvez dans la ville.
À la plage, bikini, mini short et crop top sont largement admis, et il en est de même dans les quartiers très touristiques.
Les centres commerciaux affichent à l’entrée leur politique en matière d’habillement : épaules et genoux couverts. Mais on peut voir sur l’affichage que la tenue vestimentaire n’est pas mise du côté des règles, et qu’elle est juste suggérée. D’ailleurs les termes sont clairs : “We advise avoiding showing your shoulders and knees” (Nous vous recommandons d’éviter de montrer vos épaules et genoux). Plus qu’une règle, il s’agit d’une recommandation pour ne pas choquer Émiratis et autres personnes originaires du golfe. Et dans les faits cette politique n’est pas stricte : je vois de nombreuses femmes se promener en tenue légère dans les grands centres commerciaux sans jamais avoir de souci. Tant que leur comportement n’est pas provoquant, il n’y a pas de problème. Attention, si se tenir la main entre homme et femme est admis ici, s’embrasser en public est déjà considéré comme une provocation. Enfin, je vous recommande de ne pas vous habiller trop légèrement dans les centres commerciaux pour une raison toute simple : il y fait assez froid à cause de la climatisation !
Les centres administratifs et lieux institutionnels sont plus pointilleux sur la manière de s’habiller des femmes (et des hommes !). La règle est d’avoir les épaules et les genoux couverts (pour les femmes comme pour les hommes !). Et les agents de sécurité veillent au grain ! Mais les premières mises en garde sont toujours faites avec gentillesse, après si vous souhaitez vous opposer et expliquer à l’agent de sécurité que vous trouvez idiot de se couvrir, vous vous exposez sans nul doute à de gros problème…
Enfin, la visite des mosquées impose une tenue plus stricte, avec bras, jambes et tête couvertes. Et cette fois, on ne s’arrête pas aux bras et aux épaules : lors de ma visite de la mosquée Cheikh Sayed d’Abu Dhabi, j’avais choisi une tenue qui me semblait aconvenir, mais finalement, mon pantalon laissant apparaître mes chevilles, on m’a demandé d’enfiler une abaya. Si comme moi, vous n’avez pas la tenue adéquate, pas de soucis, les mosquées ouvertes aux visites mettent des abaya à la disposition de ses visiteuses.
Alors, comment s’habiller quand on est une femme à Dubaï ?
J’ai bien envie de vous dire que vous vous habillez comme vous voulez, mais qu’il faut adapter votre tenue à l’occupation du jour. Si vous êtes touriste, pas besoin d’attention particulière. Dans mon quotidien de femme résidant à Dubaï, j’ai rangé les mini-shorts et jupes courtes que je portais en France, non parce que j’y suis contrainte, mais parce que je ne me sens plus à l’aise dedans. Personnellement, je préfère les tenues un peu plus longues (près du genou) qui me permettent d’être en accord avec les recommandations des centres commerciaux (dans lesquels on passe beaucoup de temps dès qu’il fait un peu chaud, c’est à dire 9 mois de l’année !). Mais je croise de nombreuses femmes, mères de famille ou non, portant des tenues très courtes sans que cela ne choque personne. Quant au fait de couvrir ses épaules, je ne le fais pas par contrainte mais par confort : la climatisation est souvent forte dans les lieux clos et la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur est généralement grande. Même si je porte des débardeurs dans la rue, j’ai toujours avec un moi un petit gilet à enfiler rapidement lorsque j’entre dans le métro ou dans un centre commercial afin de supporter le froid !
Si cet article vous a plu, si vous avez des questions, n’hésitez pas à réagir ! Je répondrai à vos questions et qui sait, cela me donnera peut-être des idées pour de prochains articles !
Les escalators à Dubaï, recommandations particulières
Il n’y a rien de plus banal qu’un escalator dans une centre commercial, et à priori il n’y a aucune raison pour que les escalators soient différents d’un pays à l’autre. D’ailleurs les escalators de Dubaï n’ont strictement rien de particulier. Fin de l’article.
Non, en fait il y a un peu plus à dire. Certes, les escalators à Dubaï sont à peu près les mêmes qu’en France : pas d’originalité particulière, pas de démesure, rien d’exceptionnel. Mais à l’entrée des escalators il y ces recommandations, liées à la vie culturelle du pays, et qui me font toujours sourire !
Comme partout, il est indiqué de tenir la main des enfants, de ne pas entrer avec une poussette, de tenir la rampe…
Mais voilà il est aussi indiqué de faire attention à ne pas laisser sa abaya, l’habit traditionnel des femmes aux Émirats Arabes Unis, se coincer dans les rouages de l’escalator ! Imaginez donc le malaise pour la pauvre femme dont le vêtement se déchirerait en montant les marches…
Et l’interdiction de porter des crocs dans les escalators dubaïotes ? Je ne vous mets pas de lien ici, mais vous n’avez qu’à taper “crocs escalator accident) sur Youtube. Ces chaussures en plastique (portées par la majorité des enfants ici) se coincent facilement dans les marches des escalators, et si le pied reste coincé avec, l’accident devient dramatique.
Comment nous vivons le unschooling et surtout comment nous y sommes arrivés !
“Comment, la famille À Dada ! a encore changé de mode de vie et les enfants usent leurs pantalons sur les bancs de l’école (ou plutôt dans la cours de récréation…) ?” Voilà sans doute ce que vous vous êtes demandés en lisant le titre de cet article. Je vous rassure (ou pas) nos enfants ne vont toujours pas à l’école et nous ne songeons pas à les y envoyer. Mais ça n’est pas pour autant que l’on fait l’école à la maison ! D’ailleurs si vous me lisez depuis un moment vous vous serez peut-être rendu compte que j’utilise très peu ce terme. Lorsque je parle de notre manière d’apprendre, je parle plutôt d’instruction en famille, le terme général aux enfants qui ne vont pas à l’école. Et lorsque je veux être plus précise, je vous parle de unschooling ou de “liberté d’apprendre”.
Qu’est-ce que le unschooling ?
Voilà une grande question qui suscite de nombreux débats ! Le unschooling est un concept vivant et même assez personnel, il est donc normal que chacun le vive différemment. Le grand principe du unschooling est la liberté d’apprendre et le respect des élans de curiosité de l’enfant. Cela signifie que l’enfant est maître de ses apprentissages et que les parents ne font que suivre et accompagner l’enfant. Les désaccords sur la définition de unschooling résident donc souvent sur la limite entre “accompagner” et “guider” son enfant. Les unschoolers n’utilisent généralement pas de programme (quoique ça n’est pas tout à fait vrai puisque certains l’utilisent comme ligne directrice pour atteindre un but comme l’obtention d’un diplôme) et certains parents unschoolers affirmeront même qu’utiliser du matériel pédagogique va à l’encontre de la liberté d’apprendre de l’enfant. Je pense que le unschooling va au-delà de ce genre de question. Il ne s’agit pas d’une religion avec ses dogmes, où il serait blasphématoire de faire telle ou telle chose. C’est plutôt une philosophie de vie : oui, selon moi le unschooling n’est pas qu’un système d’enseignement, mais bien un mode de vie car il impacte le quotidien de toute la famille (mais remarquez, vu comme l’école a fait de notre vie de famille un enfer, c’est sans doute aussi un mode de vie…). La définition est donc très large et de nombreuses familles s’y retrouvent. Il y a bien sûr le stéréotype de la famille qui vit pieds nus au fond des bois en communion avec la nature, mais aussi des familles qui vivent en ville dans un système plus traditionnel. L’essence du unschooling ne tient pas tant de la méthode que de l’initiateur du savoir : l’enfant !
Pour une définition plus détaillée du unschooling, je vous suggère cet article du blog Apprendre avec bonheur, ainsi que le visionnage du film de Clara Bellar Être et Devenir.
Le parent unschooler se la coule douce !
Puisque le unschooling, selon la manière dont je le définis, correspond à la liberté d’apprendre et que l’enfant est maître de ses apprentissages, alors il est bien naturel de penser que les parents n’ont absolument rien à faire, non ?
Dans la réalité, ça n’est pas si simple. Si l’enfant est libre d’apprendre ce qui l’intéresse, l’adulte est là pour l’accompagner et répondre à ses questions. Et ça n’est pas toujours une mince affaire ! Bien souvent, l’enfant se passionne pour un sujet que le parent ne maîtrise pas ou connaît très peu. Le parent va alors se documenter avec l’enfant et le guider dans ses recherches (en particulier avec des petits qui ne savent pas lire, cela est sans doute moins vrai lorsque l’enfant devient plus autonome). Le parent peut également préparer des activités et des expériences en rapport avec la passion du moment. Tout cela demande de la préparation, pas mal de travail, et c’est parfois source de frustration (pour le parent), car l’enfant ne va pas nécessairement s’enthousiasmer pour ce que l’on aura préparé ! Et en unschooling, si l’enfant ne trouve pas d’intérêt pour une activité, on ne la lui impose pas. Alors j’arrête tout de suite les mauvaises langues, il ne s’agit pas de faire des enfants capricieux qui ne vont faire que ce qu’ils veulent, mais de ne pas forcer un enfant dans une activité qu’il rejette. On peut alors la présenter différemment, demander à une autre personne de l’introduire, ou tout simplement la mettre de côté afin que l’enfant puisse s’y diriger de lui-même s’il en ressent l’envie. Car en unschooling, on considère que l’enfant a sans doute une bonne raison de ne pas s’intéresser à une chose, même si nous ne saisissons pas cette raison (et qu’il n’est d’ailleurs pas forcément utile de saisir cette raison). Si un jour l’enfant ressent le besoin d’y revenir, alors il le fera naturellement, et s’il n’y vient jamais c’est simplement que cette chose ne lui est pas utile. Il ne s’agit pas d’éveiller la curiosité des enfants en leur proposant une foule d’activités : la curiosité des enfants est naturellement présente, elle n’a pas à être éveillée mais simplement entretenue (et répondre à leur questions suffit pour ça).
Mais le plus gros du travail du parent unschooler est sans doute un travail de lâcher-prise. La plupart des parents unschooler ont sans doute reçu leur instruction à l’école. Nous avons appris à rester calme, assis sur une chaise et à écouter des cours magistraux qui tentaient de nous enseigner des concepts bien éloignés de notre quotidien. Nous avons été conditionnés à croire que les apprentissages ne pouvaient se faire que par la transmission du maître à l’élève, nous avons rarement appris par l’expérience, et plus que tout, nous avons appris que ne pas savoir était un échec. Ainsi, face à nos enfants nous sommes souvent confrontés à cette peur de l’échec par laquelle nous sommes conditionnés : mon enfant va-t-il apprendre à lire si je ne le force pas à s’exercer chaque jour ? Va-t-il avoir un jour l’envie d’apprendre à résoudre une équation à 2 inconnues si je ne l’y contrains pas ? Toutes ces questions sont légitimes, car nous avons souvent davantage appris par contrainte de réussite à l’examen que pour notre enrichissement personnel. Mais si nos enfants ont réellement besoin de ces apprentissages, ils s’y dirigeront naturellement et trouveront la motivation nécessaire pour travailler sans qu’on ne les y pousse. Nos enfants apprendront sans doute à lire, même si leur intérêt naît tardivement. En revanche, certains ne trouveront jamais l’intérêt d’apprendre à résoudre une équation à 2 inconnues, mais finalement, vous souvenez-vous comment on fait ? Cela vous a-t-il déjà été utile ? Bref, le plus gros du travail du parent unschooler est sans doute de se rappeler que l’élan doit venir de l’enfant, que l’on peut avoir confiance en nos enfants pour apprendre tout ce dont ils auront besoin pour leurs projets futurs. Ce lâcher-prise et cette confiance ne sont pas faciles à acquérir, mais on y travaille.
Pourquoi le unschooling ?
Lorsque j’ai annoncé que mes enfants allaient être déscolarisés, je me souviens que quelques personnes m’avaient dit : “Chouette, je te vois bien en unschooling !”. Sur le moment, et alors que je n’y avais pas encore totalement réfléchi, je me demandais si j’allais réussir à laisser toute cette liberté à mes enfants (quand je vous parle de lâcher-prise, je sais de quoi je parle). Finalement, les 2 premiers mois d’instruction en famille se sont faits chez mes parents lorsque nous attendions nos visas pour venir à Dubaï, et nous les avons vécus comme de grandes vacances. Nous avons fait de très nombreuses sorties et les enfants ont beaucoup appris. Notre rythme de vie était celui de la maison, et si nous avions des routines, nous n’avions pas vraiment de contraintes horaires.
À notre arrivée à Dubaï, les enfants ont eu besoin de temps pour s’habituer aux coutumes locales (comme je l’explique en détails dans cet article). Il a également fallu qu’ils apprennent l’anglais qui est la langue majoritairement parlée ici. À 3 et 5 ans, je ne me voyais pas du tout le leur enseigner par des cours magistraux, alors j’ai dû créer des situations pour les confronter à la langue. Au final, il me restait peu de temps pour penser et préparer des “cours” ou activités correspondant à leur niveau scolaire, alors je ne l’ai pas fait. Mais cela ne m’a pas empêchée de constater qu’ils étoffaient leurs acquis. Nous discutons et lisons beaucoup, nous faisons de nombreux jeux de société, nous faisons également énormément de rencontres au quotidien, et sans qu’on ne fasse d’effort, toutes ces actions participent largement à la stimulation intellectuelle de nos enfants. Alors que j’avais encore dans l’idée de préparer du travail régulier mais que je n’en trouvais pas le temps, j’ai constaté tous les progrès de mes enfants et me suis rendu compte qu’ils apprenaient très bien seuls et à travers le monde ! C’est ainsi que tout naturellement nous avions débuté le unschooling.
Cet article est bien assez long comme ça, alors je vous ferai grâce du détail de notre organisation (car oui on peut pratiquer le unschooling et être organisé !), mais soyez rassurés (ou pas…) cela fera l’objet d’un prochain article ! Mais pour conclure, j’ai surtout l’impression que le unschooling s’est imposé à nous naturellement. Bien que je n’ai pas réussi à lâcher prise totalement, et même si je ne suis pas certaine de continuer en unschooling dans les années à venir (parce que qui peut dire où nous serons et ce que nous ferons dans le futur ? ), c’est pour le moment le mode d’instruction qui nous convient le mieux et qui correspond le mieux à notre envie de ralentir !
Mais dites-moi tout : y a-t-il parmi vous des personnes qui pratiquent le unschooling ? Des personnes que cela intéresse ? Ou au contraire est-ce que vous préférez les méthodes d’enseignement plus classiques et plus dirigées ? J’adore vous lire alors racontez-moi vos expériences, vos interrogations, vos envies…
Les toilettes à Dubaï – À Dada à Dos de chameau !
Parmi les questions qu’on m’a posées sur Dubaï, figurait “À quoi ressemblent les toilettes à Dubaï ?“. Assouvir ses besoins naturels est vital, alors il est tout à fait normal qu’en voyageant, on se demande sur quoi on va s’assoir. D’autant qu’en matière de toilettes la diversité est immense ! Il y a presque autant de modèles de toilettes que de cultures dans le monde. Car oui, aller au toilette est culturel (alors n’allez pas dire que ce blog n’est plus ce qu’il était et qu’il s’abaisse à des sujets bassement primaires -et racoleurs, avouez-le secrètement ça vous intéresse ) ! Mais entrons dans le vif du sujet (si vous me passez l’expression).
À quoi ressemblent les toilettes à Dubaï ?
Dubaï possède le plus grand centre commercial du monde, la plus haute tour du monde et la plus grande roue du monde, mais au risque de vous décevoir, les toilettes à Dubaï n’ont pas grand chose d’exceptionnel. On est bien loin des toilettes chauffantes et autonettoyantes du Japon (quoique dans certains lieux bien garder, on trouve ce genre de toilettes à Dubaï). Mais malgré leur simplicité, elles ont tout de même leur petite originalité : elles sont munies d’une douche ! Bon, ok, on va plutôt parler de douchette, ou “shattaf“.
Cette douchette se trouve sur absolument toutes les toilettes que j’ai pu croiser à Dubaï. Et cela tient à une raison simple : avant d’entammer l’une des 5 prières quotidiennes, les musulmans doivent faire leurs ablutions afin de nettoyer tout leur corps. Vous comprenez donc aisément à quoi sert le shattaf !
Alors la présence de cette douchette sur les toilettes à Dubaï n’est sans doute qu’un détail, mais il m’a permis d’observer quelques comportements qu’on ne verrait pas en Europe :
- Il se peut qu’en entrant dans des toilettes publiques vous trouviez le siège complètement trempé. Soit une personne y a fait ses ablutions avant votre passage, soit la femme de ménage a nettoyé les toilettes aux grandes eaux. En tous cas, rassurez-vous, elles sont propres !
- À la plage, alors que la douche est parfois payante, certains profitent des toilettes pour se laver gratuitement. Et malgré le panneau d’interdition, ça doit être assez fréquent vu la tête de la femme de ménage lorsqu’elle constate que les toilettes ont été inondées.
- Enfin si vous réservez une chambre dans un hôtel des Emirats et que vous regardez la liste des équipements, vous remarquerez sans doute qu’on vous prévient qu’il y aura du papier toilette ! Alors pour nous, ça paraît bizarre de le préciser, mais finalement, beaucoup de gens ici se nettoient à l’eau (ce qui d’ailleurs est plutôt plus propre !).
La propreté des toilettes à Dubaï
Bon, ok, elles n’ont rien de bien exceptionnel ces toilettes mais on peut constater une chose : elles sont propres ! Cela m’a particulièrement frappée lorsque je suis arrivée. Dans les centres commerciaux, les toilettes sont généralement (pour ne pas dire toujours) impécables. D’ailleurs bien souvent il y a une femme de ménage qui ne quitte pas les lieux, et d’ailleurs il arrive souvent qu’elle nettoie les toilettes spécialement avant le passage d’un enfant (le genre de petites attentions envers les enfants qui sont très fréquentes ici). Bref, ici les toilettes les plus sales que j’ai trouvées seraient considérées de “passables” en France.
Enfin, dans les centres commerciaux, les toilettes ont généralement des chasses d’eau automatiques. Cela n’est pas très original et on en trouve en France aussi, mais cela a tout de même bien surpris ma fille les premières fois. En effet à 4 ans 1/2, elle n’était pas suffisamment grande pour bloquer le faiseau qui permet le déclenchement de la chasse d’eau et celle-ci se mettait souvent en route alors que ma fille était encore assise. Cela lui a vallu beaucoup de frayeurs au début !
Je dois aussi avouer que les toilettes publiques sont nombreuses à Dubaï (et gratuites). Il y en a dans les centres commerciaux bien-sûr, mais aussi dans les stations de métro, dans les parcs et parfois même dans certains immeubles qui bordent les promenades touristiques.
Voilà, j’espère avoir rassuré les voyageurs parurésiques et apopathophobes (respectivement ceux qui ont peur des toilettes publiques et ceux qui ont la phobie d’aller à la selle, vous voyez, on apprend des choses, je vous avais dit que cet article serait culturel !), les toilettes à Dubaï sont très accueillantes (enfin suffisamment pour ce qu’on y fait).
J’aime vous lire, n’hésitez pas à réagir en commentaire ! Avez-vous déjà rencontré des toilettes insolites au cours de vos voyages ?
Lumière ! – À travers leurs yeux d’enfants…
Le mois dernier, alors que je cherchais désespérément un thème intéressant pour notre rendez-vous À travers leurs yeux d’enfants… j’ai décidé de demander à Petit O’ (3 ans). C’était en fin de journée et nous étions tous les deux installés sur mon lit, alors c’est tout naturellement qu’il m’a répondu : “On a qu’à prendre ta lampe en photo !”. Si je trouvais le thème “lampe de chevet” un peu réducteur et peu propice à l’imagination, en revanche, je me suis dit que “Lumière” pourrait être un thème inspirant ! Et pour cause, la lumière, cela fait un moment que nous l’observons et que nous l’immortalisons en image car une de nos passions à Dubaï est d’observer les levers et les couchers de soleil qui y sont magnifiques !
Notre interprétation de Lumière
Comme je le disais, nous aimons observer les couchers de soleil (et les levers quand nous nous levons tôt ! ) et j’encourage parfois les enfants à le prendre en photo. Voici donc 2 photos de couchers de soleil prises par Colombre (4 ans 1/2), le premier est pris depuis une station de métro de Dubaï, et le second sur la plage, face à ce qui sera (une fois terminée) la plus grande roue au monde !
Notre sortie à Dubai Garden Glow a également beaucoup inspiré les enfants (et moi aussi, il n’y a qu’à voir le nombre de photos dans mon article !). Petit O’ (3 ans) a eu une très bonne idée de sujet à photographier : les illuminations du parc et la lune brillante à côté. Comme souvent, il s’est précipité pour prendre la photo et l’image est plutôt floue. Je l’ai donc aidé à rester stable pour prendre une seconde photo.
Colombe a été inspirée elle aussi. Elle a choisi de prendre en photo une structure représentant des nénuphars. Quand elle a réalisé que sa première photo n’était pas bien cadrée, elle s’est déplacée pour en prendre une seconde, et le résultat est vraiment pas mal !
Vos interprétations de “Lumière ! “
Ce mois-ci il n’y a pas eu beaucoup de participations, sans doute à cause des fêtes et des microbes qui ont l’air d’avoir touché pas mal de petits français ! Mais les deux familles qui ont participé ont été très inspirées et ça vaut le détour !
Tout d’abord, chez Extraordinaire Maman Pivert, Petit Poussin a proposer d’illustrer le thème avec des photos d’une de leur nombreuses visites à Disneyland Paris (ce sont de gros gros fans !!! ). Cela donne un article plein de jolies photos et une belle visite ! Mais cette idée “lumineuse” de Petit Poussin a aussi donné envie à Maman Pivert de participer ! Voici donc “Lumière” à travers ses yeux d’enfants, car quand on est à Disneyland Paris, on redevient un enfant !
La deuxième famille qui a participé est celle du blog “Rêves de Fripouilles“. Et là, ils ont carrément mis le paquet en organisant une séance de “light painting”. Si vous ne connaissez pas, il s’agit de peindre avec de la lumière, mais je ne vous en dis pas plus, l’article explique très bien le principe et les photos sont chouettes !
Le prochain rendez-vous
Merci encore aux participants de ce mois-ci, mais aussi de tous le rendez-vous depuis sa création. Je sais qu’il n’est pas toujours facile de trouver le temps pour participer et je suis touchée à chaque fois que vous le faites. J’ai moi-même pris beaucoup de temps pour écrire cet article, alors le thème du mois prochain a déjà été choisi par les membres du groupe Facebook (n’hésitez pas à rejoindre le groupe si vous voulez participer). Il s’agit donc de “Roule Galette !” un thème gourmand qui me plaît bien !
Dubai Garden Glow
À Dubaï, d’octobre à avril on peut aller visiter le parc Dubai Garden Glow. Il s’agit d’un parc de structures illuminées toutes plus belles les unes que les autres ! Nous y avons fait une promenade absolument magique et nous en avons pris plein les yeux ! Les enfants étaient subjugués et à chaque fois qu’ils posaient leur regard quelque part, ils s’exclamaient : “Et là ! Regardez comme c’est beau !”.
Si je suis plutôt bavarde d’habitude, cet article fera exception car avouons-le, les images parlent d’elles-mêmes !
Notre visite de Dubai Garden Glow
Le parc est divisé en plusieurs sections thématiques : l’amour, les oiseaux, le monde Arabe, la “Happiness street” (ou rue du Bonheur), le monde des bonbons…
Info pratiques
Dubai Garden Glow est couplé avec Dubai Dinosaur park, l’entrée coûte 60 AED (environ 15 € et l’entrée est gratuite pour les moins de 3 ans) et vaut pour les 2 parcs.
Le parc est ouvert de 16h à 0h. Dubai Garden Glow ayant plus d’intérêt de nuit, je vous conseille de commencer par visiter Dubai Dinosaur Park tant qu’il fait jour (cela sera aussi beaucoup moins impressionnant pour les petits !). Sachant que la nuit tombe vers 18h à Dubai, cela vous laisse le temps d’apprécié la partie des dinosaures, mais aussi de profité des illuminations avant que les petits ne soient trop fatigués.
Le parc est accessible en métro à condition de marcher un peu. Vous pouvez y accéder en traversant Zabeel Park (mais l’accès au parc coûte 5 AED, payable avec votre carte de métro) ce qui est la solution la plus sécurisée. Sinon, vous pouvez suivre les rues, mais vous allez alors devoir longer une grosse artère (et ici on parle de 2 fois 6 voies !). Si vous décidez de vous y rendre en voiture, pas de problème, le parking se trouve juste devant l’entrée.
La nourriture est autorisée dans le parc, mais à part le “food court” (salle de restauration en intérieur) on ne trouvera pas beaucoup d’endroits pour pique-niquer. Le food-court offre la possibilité d’acheter un repas, mais il n’y a que des fast-food. Dans le parc on peut également trouver de nombreuses échoppes pour acheter à manger (et cette fois cela sera un peu moins gras-mais juste un peu moins !).
Dubai Garden Glow comporte également une partie appelée Ice Park. C’est la seule partie couverte du parc et elle abrite des sculptures de glace. Nous n’avons pas visité cette partie pour plusieurs raisons, dont le prix de l’accès (40 AED (10€) par personne si mes souvenirs sont bons). Et la visite de Dubai Garden Glow et de Dubai Dinosaure park suffisent largement à contenter les enfants. Mais si vous hésité à la visiter, pas de soucis, l’entrée pour cette partie se prend à l’intérieur du parc, vous pouvez donc aviser pendant votre visite.
Et vous, avez-vous déjà visité ce parc ou un parc dans le genre ? Racontez-moi ça en commentaire, cela me fait toujours plaisir de vous lire !
Dubai Dinosaur Park
Amateurs de dinosaures, je connais exactement l’endroit qu’il vous faut pour vous en mettre plein la vue ! À Dubaï, d’octobre à avril, vous pouvez visiter le Dubai Dinosaur Park, parc en plein air rempli de dinosaures ! Alors pour ceux qui se prennent à rêver le plus, je vous arrête tout de suite, les dinosaures ne sont que des automates, hein. On est à Dubaï et la ville est connue pour son goût du spectaculaire, certes, mais redonner vie aux dinosaures n’est pas encore au programme !
À notre arrivée, Petit O’ (3 ans) dormait sur le dos de Papa À Dada ! Colombe et moi en avons donc profité pour faire une séance photo dans les nombreux décors prévus à cet effet : des oeufs de dinosaures dans lesquels on peut rentrer entièrement, ou même un dinosaure qui fait semblant de nous avaler. Le résultat est très drôle et plutôt impressionnant pour les petits !
C’est à la fin de notre séance photo que Petit O’ a choisi de se réveiller, et la magie a opéré ! Imaginez-vous, à 3 ans, alors que vous adorez les dinosaures, vous vous réveillez au milieu de plusieurs espèces plus vraies que nature ! Notre garçon est resté bouche bée !
La visite du Dubai Dinosaur Park
Petit O’ descendu du porte-bébé, nous avons entamé la visite du parc. Les dinosaures sont présenter part période chronologique. Bien que le passage d’une période à l’autre ne soit pas toujours facilement identifiable pour un petit, les enfants plus âgés les repèreront facilement. Chaque dinosaure est présenté avec une fiche descriptive indiquant ses noms scientifique et vulgarisé ainsi que leur signification, ses caractéritiques et son milieu de vie. La présentation est donc plutôt cohérente et instructive.
La plupart des dinosaures présentés sont des automates et ils sont plutôt réussis ! Ils ne se mettent à bouger et grogner que lorsqu’on s’approche d’eux, et cela nous a beaucoup surpris la première fois ! Il faut dire que Petit O’ s’était approché d’un dinosaure dont la tête était à peu près à la hauteur de la sienne, il a donc pris le rugissement en pleine tête !
La promenade au milieu des dinosaures est très agréable (et instructive) et par moment on se croirait presque dans Jurassic parc, entouré de bêtes immenses dans leur habitat naturel !
Dubai Dinosaur Park est situé à proximité de Downtown, le centre de Dubai qui regroupe les plus hauts gratte-ciel. Selon le point de vue, on peut alors s’amuser à prendre de magnifiques photos des reptiles géants avec la ligne d’horizon de la mégapole derrière eux !
Info pratiques
Dubai Dinosaur Park est couplé avec Dubai Garden Glow, l’entrée coûte 60 AED (environ 15 € et l’entrée est gratuite pour les moins de 3 ans) et vaut pour les 2 parcs.
Le parc est ouvert de 16h à 0h. Dubai Garden Glow ayant plus d’intérêt de nuit, je vous conseille de commencer par visiter Dubai Dinosaur Park tant qu’il fait jour (cela sera aussi beaucoup moins impressionnant pour les petits !). Sachant que la nuit tombe vers 18h à Dubai, cela vous laisse le temps d’apprécié la partie des dinosaures, mais aussi de profité des illuminations avant que les petits ne soient trop fatigués.
Le parc est accessible en métro à condition de marcher un peu. Vous pouvez y accéder en traversant Zabeel Park (mais l’accès au parc coûte 5 AED, payable avec votre carte de métro) ce qui est la solution la plus sécurisée. Sinon, vous pouvez suivre les rues, mais vous allez alors devoir longer une grosse artère (et ici on parle de 2 fois 6 voies !). Si vous décidez de vous y rendre en voiture, pas de problème, le parking se trouve juste devant l’entrée.
La nourriture est autorisée dans le parc, mais à part le “food court” (salle de restauration en intérieur) on ne trouvera pas beaucoup d’endroits pour pique-niquer. Le food-court offre la possibilité d’acheter un repas, mais il n’y a que des fast-food. Dans le parc on peut également trouver de nombreuses échoppes pour acheter à manger (et cette fois cela sera un peu moins gras-mais juste un peu moins !).
Notre avis sur Dubai Dinosaur Park
En tant que parent, j’ai été très agréablement surprise. L’ambiance est sympa et instructive. J’ai apprécié le prix abordable. Je recommande vivement cette sortie pour tous les petits et les grands amateurs de dinosaures de passage à Dubaï !
Petit O’ et Colombe ont été très impressionnés par cette visite, au point que plusieurs semaines après, ils en parlent toujours beaucoup et voudraient bien y retourner ! Depuis, nous parlons encore plus de dinosaures à la maison, nous lisons et relisons le livre préféré de Petit O’ et nous recréons le parc avec les petites figurines de dino apportées par le Père Noël.
Et chez vous, il y a des amateurs de dinosaures ? Vous avez déjà visité ce parc ou un parc dans le genre ? Racontez-moi ça en commentaire, cela me fait toujours plaisir de vous lire !
Tout plaquer et partir vivre à l’autre bout du monde avec 30kg de bagages (en famille ^^)
“Chéri ! On me propose un travail à Dubaï, ça te dit qu’on aille y vivre ?”
“Oui !!!! ”
Passé la surprise et l’excitation, il a fallu organiser cette expatriation, préparer bon nombre de papiers, faire les bilans médicaux et surtout… préparer le déménagement !
Certains expatriés sont envoyés dans un pays étranger par leur entreprise, et dans ce cas, l’entreprise en question prend généralement en charge le déménagement. Ça n’était pas notre cas. Nous avons donc évalué les différentes possibilités et étant donné le prix élevé d’un transfert par conteneur (plusieurs milliers d’euros), et les risques que cela entraîne (le conteneur peut notamment rester bloquer plusieurs semaines/mois à la douane et les affaires peuvent s’abîmer à causes des conditions climatiques), nous avons pris une décision radicale. Nous allions déménager avec pour seules affaires les bagages autorisés dans l’avion !
Nous avions droit à 30 kg de bagages par personne en soute, et 7 kg par personne en cabine. Pour une famille de 4, cela représente donc 148 kg d’affaires personnelles et pas un gramme de plus ! Et vous savez quoi ? Le défi a été relevé haut la main !
Mais pas sans effort !
Ranger, vendre, donner, jeter, bref désencombrer efficacement !
L’année dernière nous vivions à Cannes, dans un joli petit appartement que nous adorions, mais que nous avions aussi beaucoup rempli, qui était devenu difficile à ranger et qui ne nous mettait plus autant en joie qu’avant (certains commencent à voir où je veux en venir avec cet article !). Il était plus que temps de faire du tri, et nous avions 3 mois pour organiser notre départ !
Au départ, la situation me paraissait insurmontable, mais sachant que je n’avais pas le choix, j’ai dû trouver une solution. J’avais entendu parler du livre La magie du rangement de Mari Kondo, et je savais qu’elle avait aidé beaucoup de personnes à faire le tri et ranger leur permettait d’entrer dans une nouvelle période de leur vie. Cette méthode me semblait convenir idéalement à notre situation !
Après lecture du livre, j’ai suivi la méthode, peut-être pas à la lettre (c’est sûr j’ai fait quelques transgressions), mais tout de même assez scrupuleusement.
Procéder par type d’objets comme dans la méthode KonMari
Le plus simple a été le tri des vêtements et textiles. Tout ce qui ne me mettait plus en joie, ce qui ne m’allait pas et ce qui était trop chaud pour que je ne m’en serve à Dubaï partait à la collecte de textile de ma ville. Mais voilà ma première transgression : j’ai gardé une petite valise de vêtement plus chaud chez mes parents qui m’attendra à chaque retour en France. Pourtant, la méthode précise bien qu’il ne faut pas vider chez soi pour encombrer chez les autres, mais ma situation rend les choses plus compliquées. Mon mari a effectué le même tri dans ses affaires. Enfin, je n’ai gardé que les habits d’été des enfants car étant encore jeunes et en pleine croissance, leurs habits de l’hiver dernier ne leur iront sans doute plus lorsqu’on retournera en France.
Contrairement à ma première impression, j’ai également réussi à me séparer facilement de toute la puériculture. Au départ, 2 choses me paraissaient difficiles à surmonter : l’attachement sentimental aux objets avec lesquels j’avais couvé mes bébés, et le temps et la logistique nécessaires à la vente d’autant d’objets. Finalement, ma cousine est tombée enceinte de son premier enfant. Je lui ai donc proposé de tout lui donner, ce qu’elle a accepté avec plaisir. Cela lui a rendu service et lui a fait faire des économies, et moi, j’ai été débarrassée, mais en même temps, je sais que toutes ces affaires servent à un bébé qui est cher à mon cœur !
Les livres pour adultes ont été facile à trier. Depuis plusieurs années maintenant mon mari et moi utilisons une liseuse. Nous qui étions si attachés à l’objet livre, au point d’en avoir des centaines, nous étions parvenus à nous détacher. Nous avons donc gardé quelques livres rares qu’on ne trouvera pas sur liseuse, et qui parfois ne sont même plus édités, et nous les avons entreposés chez des proches (ok, encore une transgression). Nous avons vendu le reste de nos livres sur “Gibert Jeunes” et “Momox”. La vente est facile et rapide grâce aux applications mobiles, cela nous a rapporté un peu d’argent pour aider à notre déménagement ! (on parle tout de même de la vente de plus de 400 livres !)
Les livres de mes enfants ainsi que leurs jouets ont été plus difficiles à trier. J’ai choisi une trentaine de livres auxquels mes enfants étaient très attachés, ou qui me semblaient importants pour leurs apprentissages (notre expatriation a aussi signé le début de l’école à la maison), et je les ai mis dans la valise. J’ai gardé d’autres livres de côté afin de pouvoir les retrouver lors de nos séjours en France. Et nous nous sommes séparés d’une partie des livres que nous avons vendu ou tout simplement donné à la crèche. J’ai procédé de la même manière pour les jouets et n’en ai gardé qu’une petite partie. J’ai privilégié les jouets de qualité que les enfants pourront utiliser pendant longtemps. Ce choix n’était pas le plus pratique puisque je me suis retrouvée avec beaucoup de jouets en bois, qui ont largement augmenté le poids des bagages !
Quant à l’équipement de notre appartement, nous avons vendu ou donné tout ce que nous pouvions. Je ne suis restée attachée qu’à une table et un fauteuil que mes parents gardent chez eux.
Mettre sa vie dans des valises
Les valises se sont remplies et organisées au fur et à mesure que le tri se faisait. Mais il faut être honnête, jusqu’à la dernière minute j’ai retiré et ajouté des choses. Donc jusqu’à la dernière minute j’ai pesé consciencieusement nos affaires.
Dans ces valises, il y avait nos vêtements, évidemment. Pliés de manière à ce qu’ils soient tous placés à la verticale pour être trouvés au premier coup d’œil comme expliqué dans le livre de Mari Kondo. Il y avait également tous les jouets des enfants, ainsi que leurs livres. Mon mari et moi avons également pris quelques livres, nos liseuses, tablettes et ordinateurs portables. J’y ai ajouté mes bijoux, quelques affaires à la valeur sentimentales (notamment des souvenirs de notre mariage), et des médicaments et des produits de beauté (seulement ceux qui m’étaient vraiment nécessaires et que je n’étais pas sûre de trouver sur place).
Bien sûr, nous ne sommes pas partis avec tout ce qui nous était nécessaire sur place. Il a fallu racheter tous les meubles (mais les gens vont et viennent à Dubaï alors le marché de l’occasion est très dynamique et fourni), ainsi que toute la vaisselle et une partie du linge de maison. Mais nous avions l’essentiel !
Aujourd’hui, nous avons un appartement meublé et équipé plus intelligemment et de manière plus fonctionnelle qu’avant. Nous avons passé plusieurs mois à faire ce tri radical et à ranger nos affaires dans nos valises, il était hors de question que nous rachetions n’importe quoi juste par envie et sans réfléchir à l’utilité ! Et finalement, même si nous nous refusons beaucoup de petits plaisirs de l’instant en n’achetant pas tout ce qui nous fait envie dans les magasins, cela nous offre une vie plus simple et un environnement plus facile à maintenir en ordre !
Notre expatriation nous a permis d’opérer un changement de vie certain en nous offrant une nouvelle culture, un nouveau climat, une nouvelle langue… Mais aussi et avant toute chose : une nouvelle manière de vivre, de consommer et de ranger !
Et vous, avez-vous lu le livre de Mari Kondo ou entamé le tri qu’elle préconise ? Seriez-vous intéressés par un article sur les rangements mis en place dans notre nouvel appartement et sur notre manière de vivre selon cette méthode au quotidien ? Racontez-moi votre expérience et posez-moi vos questions en commentaire !
À Dubaï on parle anglais ! – À Dada à Dos de Chameau !
Voilà une question qui m’a été posée lorsque je suis arrivée à Dubaï : mais quelle langue parle-t-on à Dubaï ?
Dubaï est située aux Émirats Arabes Unis, pays dont la langue officielle est l’arabe. Mais ça n’est pourtant pas la langue la plus communément parlée à ici. La ville est peuplée à près de 85 % d’étrangers, et son activité principale est sans doute le tourisme. Alors pour des questions pratiques, l’anglais a été adopté pour le quotidien.
À Dubaï, il est donc d’usage de se parler en anglais. Dans les magasins, personne ne s’adressera à vous en arabe (d’ailleurs la plupart des vendeurs dans les magasins ne parlent pas arabes, ces postes n’étant généralement pas occupés par des locaux). En tous cas, moi qui suis blonde, à la peau claire, on ne me parle jamais en arabe, après, si vous avez le teint plutôt mâte, il se peut qu’on vous aborde en arabe. Mais pas d’inquiétude, vous pouvez répondre en anglais car à peu près tout le monde le parle.
Le meilleur moyen de se rendre compte de l’étendu de l’anglais ici est certainement d’aller dans une librairie. Les livres qu’on y trouve sont majoritairement en anglais ! Généralement un rayon est consacré aux livres en arabe, mais guère plus. Quant aux livres dans une autre langue, il faudra trouver une librairie spécialisée !
En revanche, les affichages sont systématiquement dans les deux langues, et bien sûr, l’arabe apparaît en premier ! Les panneaux de signalisation, mais aussi les affichages pour énumérer les règles à respecter dans un lieu. Quant aux affiches publicitaires dans les rues, elles sont souvent placardées 2 fois : une fois en anglais, une fois en arabe !
L’arabe utilisant un alphabet que je ne déchiffre pas, il ne m’est pas possible de l’apprendre grâce aux affichages. Et comme je l’ai expliqué plus haut, tout le monde parle anglais (langue que je parlais déjà avant de venir ici), je n’ai donc jamais l’occasion d’apprendre l’arabe. Sauf peut-être…
…dans les métro ! Les annonces vocales sont toujours diffusées en arabe, puis en anglais. Voilà pourquoi les deux seules choses que je sais dire en arabe sont :
“Les portes s’ouvrent”
et
“Les portes se ferment” !