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Jouer avec des ballons à eau : une activité pour les tout-petits
Non pas qu’elle en avait vraiment besoin car elle semblait heureuse de mâchouiller le même hochet tous les jours en s’exerçant au rouler-bouler sur son petit tapis de jeu ! Mais moi je me lassais parfois un peu (oui j’ose le dire chaque minute passée avec un tout-petit n’est pas forcément passionnante !) et j’avais envie de nouvelles choses.
Même si Olivier se “déplace” déjà, cette activité peut être mise en place avec des bébés très jeunes qui commencent tout juste à saisir les objets (vers 2 ou 3 mois).
Jouer avec des ballons à eau
Un petit cœur blanc : première journée de sensibilisation à l’albinisme
Colombe et moi avons donc réalisé un dessin à 4 mains pour l’occasion :
J’ai découpé le cœur dans un morceau de feuille de mousse blanche et ai dessiné un modèle d’arc-en-ciel (oui je dessine comme un enfant de 4 ans !)
Colombe a reproduit un arc-en-ciel à côté tout autour du mien !
N’hésitez pas à aller vous renseigner sur l’albinisme, particularité génétique causant la blancheur de peau qu’on connaît mais aussi parfois de très lourds troubles oculaires. Les albinos de certains pays d’Afrique sont aussi parfois victimes de violents massacres sous couvert de superstition…
Le moustique-tigre, ce drôle de zèbre !
Cette petite bête nous impose donc quelques changements dans notre mode de vie : par exemple on ne fréquente pas le parc en été, ni l’arrêt de bus près de chez nous parce qu’il y a trop de moustiques… et parfois quand on marche jusqu’à l’arrêt suivant (qui n’est pas infesté, lui), le bus nous passe devant et on peste contre ces nuisibles…
Ah oui ! Notre ami a une notion très large de ce qu’est l’été puisqu’il apparaît au mois de mai, est très envahissant de juin à fin septembre, et qu’il reste présent jusqu’à fin octobre, voire jusqu’en novembre (alors à force de se faire piquer au mois de novembre, on finit vraiment par être blasés !).Alors comment se protéger ?
Quand on vit dans une région infestée :
Les larves de moustique-tigre se développent sur des points d’eaux, il faut donc éviter de laisser des flaques se former près de chez soi, et vider les soucoupes sous les bacs de fleurs, ne pas laisser l’eau stagner dans ses gouttières ou dans des récipients qu’on aurait laissés dehors…
Certaines plantes repoussent les moustiques. De mon expérience, celle qui est la plus efficace est le Pelargonium graveolens (tiens, encore du latin !), que vous pourrez trouver facilement en jardinerie en demandant : “Un géranium anti-moustiques”. Nous en avons maintenant toute une rangée qui constitue une barrière assez efficace sur le bord de notre terrasse, et son odeur de citronnelle n’est pas désagréable.
“Mosquito Fighter” ! À l’attaque ! |
Enfin, parce qu’il n’y a pas mieux qu’une barrière physique, n’hésitez pas à installer des moustiquaires à toutes vos fenêtres. Dans la région on en trouve très facilement pour pas très cher (une dizaine d’euros la moustiquaire au maximum) et certaines sont très pratiques car elles s’ouvrent en deux sur le milieu et se referment seules grâce à un système d’aimants. Nous en avons posé une de ce type sur la porte de notre balcon et Colombe du haut de ses 18 mois pouvait l’ouvrir sans problème (et la moustiquaire se fermait après son passage ! Magique !).
On peut aussi investir dans une moustiquaire à placer sur le berceau de bébé, à suspendre au-dessus d’un lit ou même pour protéger la poussette (à certains endroit, l’arrêt de bus près de chez moi par exemple, ça n’est pas du luxe ! Ah bah si puisqu’on n’y va plus !)
Sur place, beaucoup de communes s’investissent dans la lutte contre les moustiques. Certaines vaporisent des répulsifs sur leurs espaces verts afin de limiter l’invasion. L’acte est tout à fait discutable d’un point de vue écologique (et sanitaire : ces produits sont-ils vraiment inoffensifs pour l’homme ?) mais une invasion de moustiques tigres pourrait être bien plus nocive.
Quand on vient en vacances dans une région infestée :
Porter des vêtements longs et de couleur claire reste le premier réflexe à avoir ! Bien sûr on a plus envie de se balader en débardeur et petit short quand il fait chaud qu’en chemise et pantalon, mais c’est pourtant efficace contre les moustiques. Avec des vêtements en lin ou en voile de coton, on peut tout à fait passer les grosses chaleurs sans trop souffrir. Ok, moi-même je ne respecte pas beaucoup cette recommandation ! Mais si on peut se promener en bikini sur la plage sans risquer de se faire piquer, il vaut mieux être plus couvert quand on fait une randonnée en forêt !
Soucieuse de ma santé, persuadée que les produits cosmétiques, les produits d’entretiens sont pleins de cochonneries, je préfère généralement des solutions naturelles que je trouve souvent tout aussi efficaces. Mais dans ma lutte contre les moustiques-tigres, il a fallu que je me rende à l’évidence, les moyens naturels sont assez peu convaincants… Et les risques encourus par les piqûres de moustiques me paraissent plus important que ceux encouru par l’utilisation ponctuelle de produits potentiellement nocifs. Je range donc mes principes et j’adopte des produits qui marchent, sans trop me soucier de leur composition malheureusement.
Les huiles essentielles ne m’ont jamais convaincue. Elles comportent plusieurs inconvénients : elles ne conviennent pas toujours aux jeunes enfants, ni aux femmes enceintes, ni aux femmes allaitantes (or, depuis que je suis dans la région, j’ai toujours eu un jeune enfant, été enceinte ou allaitante !), et leur efficacité est très limitée dans le temps (environ 20 minutes…).
Les spirales d’encens sont très efficaces. Idéales pour les soirées passées “à la fraîche” sur le balcon, on en allume une et elle brûle toute la soirée, repoussant moustiques et autres petites bêtes. Mais bon on respire du carbone et aussi certainement plein d’autres choses super !
Les prises électriques répulsives sont assez efficaces. Nous ne nous en servons pas tout le temps car là encore, je ne sais pas trop ce que cela peut avoir comme effet sur nous et nos enfants. Mais lorsque le nombre de moustiques devient vraiment très important, nous branchons ces prises chaque nuit afin d’être un peu tranquilles.
Chaque année je fais mon petit tour à la pharmacie où je me procure des produits répulsifs. Il en existe de très efficaces ! Le seul hic c’est que les produits convenant aux bébés ne conviennent pas aux femmes allaitantes (et inversement), dans la famille nous devons donc avoir deux produits différents…
J’utilise donc le Bouclier Insect de Pediakid pour les enfants car sa composition ne m’a pas l’air trop mauvaise (mais je ne suis absolument pas chimiste alors je ne peux être sûre de rien ! D’ailleurs si quelqu’un s’y connaît…)
Pour moi qui allaite, j’utilise le répulsif d’Apaisyl (ok, pour les femmes allaitantes mais pas pour les enfants de moins de 24 mois), en prenant soin de ne pas en mettre sur la poitrine. La sale bête est bien capable de venir me piquer jusque là !
On ne s’en met pas systématiquement, mais lorsqu’on sait qu’on va dans un endroit où il y aura des moustiques on n’hésite pas. Et surtout j’emporte toujours les flacons de produits dans le sac à langer car on ne sait jamais…
J’ai eu l’occasion de tester des bracelets répulsifs une fois, mais leur odeur était trop forte et insupportable ! Peut-être sont-ils efficaces… personne dans mon entourage n’a pu garder le bracelet au poignet suffisamment longtemps pour le dire !
Il existe également toutes sortes de gadgets censés tuer les moustiques, comme ces ventilateurs qui attirent les moustiques pour ensuite les griller sur une grille électrifiée…
Rien de bien convaincant, sauf peut-être…
L’arme du crime ! Disponible sur internet ou dans les magasins de “bazar” pour environ 5€ |
Cette raquette électrifiée !
Qui ne s’est jamais relevé la nuit pour essayer de repérer un moustique qui est venu lui chatouiller l’oreille ? Et une fois le moustique repéré s’ensuit un ballet charmant d’humain tapant des mains dans le vide et s’écriant : “Je l’ai loupé de peu !”. Avec cette raquette, impossible de manquer son coup, on gagne un temps précieux et accessoirement on ne réveille pas bébé en tapant des mains !
Et lorsqu’on s’est fait piquer ?
La bonne vieille méthode pour apaiser toutes les piqûres de moustiques est d’appliquer du vinaigre sur le bouton avec un morceau de coton. Et quand on sort, j’ai toujours un tube d’Apaisyl dans le sac ! (En plus Apaisil Baby c’est à partir de 3 mois !)
Voici quelques liens pour aller plus loin :
http://www.signalement-moustique.fr/sinformer
http://www.sante.gouv.fr/recommandations-d-utilisation-des-repulsifs-et-biocides-contre-les-moustiques.html
Je reconnais que pour ceux qui ne vivent pas dans une région “infestée”, cet article paraît alarmiste… Mais quand on vit ici, la prévention devient un geste du quotidien, alors j’avais envie de partager mon “expérience” avec ceux qui justement n’habitent pas la région mais voudrait y faire un séjour cette été ! Alors pour résumer, si j’étais vous, dans ma valise je mettrais :
- Des vêtements longs et clairs
- Des produits répulsifs adaptés à chacun
- Des spirales d’encens
- Une raquette électrifiée
- Des prises électriques répulsives
- et… un maillot de bain !!! Le moustique tigre ne va quand même pas vous empêcher de passer de bonnes vacances !!!
Le lit de mes bébés…
À la tête du bébé, un doudou, pas toujours présent car j’hésite encore : “L’habituer à avoir un doudou près de lui me soulagerait un peu, mais en même temps le doudou devient alors une source de stress car le perdre serait un drame aussi terrible que celui de perdre son enfant…”
Et voilà, les yeux indiscrets ont pu faire un petit tour du côté de l’univers des bébés À Dada ! J’espère que cela vous aura plu !!!
Jeu et Création : l’Art est un jeu d’enfant
Voilà un nouveau mois qui commence et avec, un nouveau rendez-vous l’Art est un Jeu d’enfant organisé par Le Pays des Merveilles !
Cette fois le thème (choisi par Féelyli) est : Jeu et Création
Il s’agit donc de créer un jeu pour son enfant.
C’est un thème qui tombe très bien car j’ai récemment fabriqué plusieurs jouets pour Colombe que je ne vous ai pas encore présentés !
Je vous présente donc notre Spy Bottle !
Il s’agit d’une petite bouteille d’observation. Le but est de chercher dans la bouteille, les formes (ici des insectes) figurant sur le modèle.
Le matériel nécessaire :
- une petit bouteille vide
- des autocollants en mousse, on doit avoir chaque autocollant deux fois
- des particules de calage (les paquets commandés sur internet en sont souvent pleins…)
- une feuille de mousse
- un fil de laine
J’ai d’abord collé les autocollants sur la feuille de mousse, et leur double sur les particules de calage.
Désolée pour les photos, voilà ce que c’est que de faire ses DIY tard le soir ! |
- un fil à scoubidou
- des bouchons de différentes couleurs
Et voilà une Colombe extrêmement fière d’offrir à son petit frère un jouet qu’elle a fait elle-même…
Les Instruments, livre sonore (À tout bout de chant #2)
Pour le deuxième rendez-vous “À tout bout de chant” organisé par La Cour des Petits, j’avais envie de vous présenter un livre que nous aimons beaucoup. Et pour preuve, voyez comme notre exemplaire a déjà bien vécu !
Les instruments, aux éditions Galimard Jeunesse
Il s’agit d’un livre sonore pour les tout-petits.
Si j’étais dans le ciel, je décrocherais les étoiles et m’envolerais avec elles !
- nos petites étoiles
- une feuille de papier bleu
- de la peinture à doigt
- de la colle à paillettes
- une photo de Colombe
- de la colle
- des petits bouts de laine
On ne voit pas bien les paillettes sur la photo, mais je les ai intégrées à la peinture. |
Ma césarienne
Pendant ma première grossesse, je ne voulais pas de césarienne. Comme la plupart des femmes je suppose…
Et puis rien ne présageait que j’en aurai une, alors finalement je n’y avais même pas vraiment pensé en fait !
Et puis l’accouchement…
J’ai perdu les eaux quelques jours après le terme. J’ai eu des contractions dans la demi-heure mais le travail n’avançait pas…
Après 19h passées à l’hôpital j’étais dilatée à 3, on m’a enfin posé la péridurale ! Le soulagement !
Et puis ça a été encore assez long…
Encore 9h après on commençait à me préparer pour une césarienne en me disant qu’on allait essayer la voie basse, mais qu’on se préparait à l’urgence… Moi, je n’en pouvais plus. La péridurale ne faisait plus d’effet, on attendait que l’anesthésiste refasse “une dose”. J’étais à bout de forces. J’ai répondu “allez-y, préparez”.
Une heure après, j’avais de la fièvre. Mon bébé était en souffrance. Je rentrais au bloc.
On a sorti mon bébé, on me l’a montré, on l’a transféré en réanimation dans un autre hôpital. Mais quelques heures après on a su que notre fille allait bien et qu’on l’aurait auprès de nous dès le lendemain.
Je me sentais seule sans mon bébé, mais la peur était derrière nous alors tout irait bien.
Je n’ai pas du tout mal vécu cette césarienne.
Certainement parce que l’équipe médicale a été formidable. Les sages-femmes, les auxiliaires de puériculture, le médecin, l’équipe de la salle de réveil… tous ont fait leur maximum pour m’expliquer les choses, me rassurer et me soutenir malgré l’absence de Papa à Dada qui lui est resté bien seul en salle d’attente.
Aussi parce que la séparation d’avec mon bébé avait été très difficile et l’intervention chirurgicale me paraissait être un détail à côté. Ou plutôt, c’était ce qui avait sauvé mon bébé. Finalement cette césarienne, elle était salvatrice ! Je la voyais comme une chance. J’avais l’impression d’avoir tout fait pour mon bébé : j’avais donné toutes mes forces, j’avais suivi tous les conseils, et j’avais mis mon accouchement rêvé de côté. Mon bébé était dans mes bras et j’étais heureuse.
Mais le temps passait et en parlant avec d’autres femmes j’ai commencé à entendre des réflexions surprenantes…
“Ah moi, jamais je n’aurais accepté de césarienne !”
Alors dans l’urgence on accepte pas une césarienne, on nous la fait et on sort le bébé le plus vite possible !
Et quand elle est programmée c’est souvent parce qu’un accouchement par voie basse serait risqué. Alors non, on ne met pas son bébé en danger, c’est notre première responsabilité de parent !
“Oh ! on pratique trop de césarienne, c’est de la complaisance pour le médecin qui veut rentrer chez lui plus tôt”
Je ne connais personnellement aucune femme ayant eu une césarienne de complaisance, alors je ne sais pas si cela se fait si souvent que ça. Par contre ma césarienne a eu lieu vers 6h du matin. On a fait venir à l’hôpital tout le personnel d’astreinte qui dormait tranquillement chez lui. Non, ça n’était pas de la complaisance !
La pire : “Ah ! Tu n’as pas réussi à mettre ton bébé au monde seule !”
Dans la liste des choses que j’ai réussies : j’ai eu mon bac du premier coup, j’ai appris à parler deux langues étrangères, et même, un jour j’ai réussi à faire un soufflé qui n’est pas aussitôt retombé lamentablement. Par contre, mettre un bébé au monde par voie basse… Ça ne compte pas comme réussite ça, mesdames. C’est de la chance en fait. Parfois la nature fait son travail, parfois non.
Une naissance qui se passe bien et naturellement n’est pas que le fruit d’une bonne préparation : la chance y est pour beaucoup. Il faut que le col se dilate correctement, que le bébé s’engage bien, qu’aucune infection ne survienne pendant l’accouchement… et beaucoup d’autres paramètres… J’ai mis mon deuxième enfant au monde par voie basse. Ce que j’en pense ? La nature a été clémente avec nous pour ce deuxième accouchement qui m’a demandé beaucoup moins d’énergie que le premier. Pousser pendant 20 minutes demande moins de ressources que de supporter des contractions pendant 20 heures…
J’ai vite arrêté de parler avec ces femmes nocives. Certaines mères se mettent en compétition pour n’importe quel prétexte… qu’elles restent entre elles si ça les amuse !
Mais maintenant je comprends que des mères vivent mal leur césarienne, si on leur bourre le crâne avec des idioties ! Et puis il y a l’équipe médicale qui est parfois maladroite… À la naissance de Petit Olivier on m’a dit : “Ça pourra être un peu long car c’est un premier accouchement !” PAR VOIE BASSE !!!! Vous avez oublié une partie de la phrase !!! Parce que non ça n’était pas mon premier accouchement !!! Je savais bien ce que voulait dire la sage-femme à ce moment-là : le corps a une mémoire et s’il a déjà vécu un accouchement par voie basse, il se souviendra comment faire et mettra certainement moins de temps. C’est pour cela qu’on constate souvent qu’un deuxième accouchement est moins long que le premier. Dans mon cas, le corps n’était jamais allé jusqu’au bout, il allait donc être confronté à la nouveauté.
C’est ce genre de réflexions qui contribuent à empêcher certaines femmes de bien vivre leur césarienne. Et c’est à ces femmes que je veux m’adresser aujourd’hui en racontant mon expérience. Bien entendu, toutes les césariennes ne se font pas dans l’urgence, toutes ne sont pas faites parce que la vie du bébé est en danger ! Et vous savez quoi ? C’est tant mieux ! Je ne regrette qu’une chose par rapport à ma césarienne : qu’on ne l’ai pas faite plus tôt ! On aurait alors sorti un bébé tout rose un peu secoué et on me l’aurait posé sur la poitrine pour l’accueillir dans notre monde ! À la place on a sorti ma fille, violette, ne respirant pas, on l’a allongée sur une table froide et on lui a enfoncé des tuyaux dans la bouche ! Tu parles d’un accueil ! Ne laissez pas les gens vous faire culpabiliser. Ça n’est pas une honte de mettre au monde par césarienne.
Et contrairement à ce que beaucoup de gens croient (et j’étais la première à croire ça, je ne sais pas d’où vient cette légende), on peut accoucher par voie basse après une césarienne. Il faut réunir certaines conditions : une bonne cicatrisation (un an minimum entre la naissance du premier enfant et la conception du deuxième, ce qui fait moins de deux ans d’écart entre les enfants, on se classe donc encore dans la catégorie des “enfants rapprochés”), un bébé qui se “présente bien” (pas de bébé en siège) et un accouchement déclenché naturellement (ce que je ne savais pas avant la naissance après terme de Petit O’ c’est qu’on pouvait quand même donner un petit coup de pouce pour que l’accouchement ne traine pas en longueur !)
N’hésitez pas à réfléchir à votre projet de naissance et à en parler avec l’équipe pour que tout soit bien clair. Juste avant d’entrer en salle de naissance pour Petit Olivier, je me souviens avoir tout récapitulé avec le médecin : on allait tenter la voie basse, mais si les choses trainaient en longueur, on n’attendrait pas de détresse fœtale pour sortir le bébé !
J’avais commencé la rédaction de cet article alors que j’attendais encore Petit Olivier, au moment où je revivais cette attente du dépassement de terme. Ce moment où pesait sur moi le spectre de mon premier accouchement et où finalement je commençais à souhaiter une césarienne programmée afin d’éviter tous les tracas d’une naissance dans l’urgence. Finalement, tout s’est bien passé et j’ai laissé cet article dans mes brouillons car avec mon nouveau statut de maman de deux enfants rapprochés, la césarienne ne faisait plus partie de mes préoccupations quotidiennes.
Et puis il y a eu cet article : Trois vérités sur les femmes qui accouchent par césarienne. Ça m’a fait du bien de le lire et je me suis dit que mon expérience pouvait toucher d’autres femmes !
L’article de Maman Raconte “Ma césarienne et moi !” est aussi un article que j’avais apprécié. Elle a une autre vision des choses puisque sa césarienne avait été programmée, mais elle aborde aussi des aspects dont je ne parle pas ici comme la douleur après l’opération (franchement on s’en remet !) ou l’allaitement (oui c’est possible ! j’ai allaité Colombe pendant 13 mois, mais vous n’êtes pas obligé d’en faire autant ^^). Alors n’hésitez pas à aller lire son article !À toutes celles qui ont peur d’une césarienne imminente et à celles qui culpabilisent d’avoir mis leur bébé au monde de cette manière j’ai envie de dire ce que je me suis répétée entre le bloc opératoire et la salle de réveil :
Ça n’est pas l’histoire dont j’ai rêvé, mais maintenant c’est notre histoire et c’est ce qui la rend précieuse !
Si j’étais dans le ciel je décrocherais les étoiles !
Si j’étais dans le ciel, forcément ça parle à Colombe !
Nous avons donc décidé de nous prêter au jeu et d’aller décrocher des étoiles !
Pour cela j’ai découpé des étoiles dans du papier cartonné et les ai recouvertes de papier aluminium. Puis je les ai données à Colombe pour qu’elle les peigne avec une colle à paillette.
L’activité l’aura occupée près d’un quart d’heure durant lequel elle s’est appliquée à bien étaler les paillettes sur les petites étoiles.
Et finalement elle a essayer de tenir son pinceau à l’envers pour ajouter des petites “gravures” aux paillettes !
Le résultat est assez discret, mais sympa et servira certainement pour la décoration de sa chambre. Affaire à suivre…