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L’imagerie des tout-petits, La politesse- Chut les enfants lisent#2
“Dis bonjour”, “Dis merci”, “Quand je dis qu’on y va, on y va !”, “Ne crie pas, il y a des voisins !”
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai l’impression de répéter ces phrases à longueur de journée… Et dans le feu de l’action, je n’ai pas toujours le temps d’expliquer à Colombe pourquoi il faut faire ci ou ça. Alors une fois rentrées à la maison, j’aime revenir sur les situations que nous avons rencontrées et voici un petit livre que j’utilise souvent :
Ce livre aborde de nombreuses situations : au parc, dans le hall d’entrée de l’immeuble, à la maison, difficile de ne pas y trouver son compte. Sur une page, les petits personnages ont un comportement exemplaire, et sur la page d’en face ils chahutent, désobéissent, pleurnichent et font des bêtises.
Colombe adore feuilleter ce livre avec moi et m’expliquer pourquoi “ça n’est pas bien de courir dans le bus !”. Elle aime aussi voir que les autres enfants font aussi des bêtises parfois. De mon côté, j’apprécie les pages “indéchirables” (si si ! Je vous assure, j’ai essayé pour être sûre !) et l’expression des émotions sur les visages. Il n’y a qu’à regarder l’air choqué de cette passante pour comprendre ce que je veux dire ! J’aime aussi la variété des situations abordées. Et si vous ne trouvez pas la situation que vous recherchez, il existe d’autres titres dans cette collection (à l’école, au supermarché…) !
L’imagerie des tout-petits, La politesse, E. Beaumont, N. Bélineau, S. Michelet
Ed. Fleurus, 4,95€
Cet article est ma participation à “Chut, les enfants lisent” organisé par Yolina du blog Devine Qui Vient Bloguer ?
Saccageons ce carnet : semaine 1
Saccageons ce carnet, c’est le nouveau rendez-vous hebdomadaire organisé par ma copinet’ Je ne suis pas une super maman… mais j’y travaille !
Comme elle l’explique dans son article de présentation du rendez-vous, elle nous propose un “projet 52” collectif autour du dernier carnet à la mode, le fameux Saccage ce Carnet de Keri Smith. Alors que certaines immortalisent leur semaine en photos ou en petits bonheurs, Je ne suis pas une super maman nous invite à immortaliser la notre en prenant ce carnet comme support de création.
Le but de ce rendez-vous n’est pas la destruction pour la destruction, mais plutôt la création sans limite, pas même celle de la destruction. Il s’agit de créer, de se faire plaisir, de s’accorder un petit moment d’évasion dans notre emploi du temps surchargé de mamans. Au diable les règles, maman crée !
Sans plus attendre, voici donc ma première participation !
Voici l’état dans lequel se trouve le carnet au moment où je vous parle.
J’ai corrigé quelques fautes et coquilles… parce que “ce livre est dédié aux perfectionnistes du monde entier”
J’ai écris mon nom, comme je le faisais sur mes affaires à chaque rentrée 😉
J’ai refait la déco, avec un petit clin d’œil à Je ne suis pas une super maman chez qui j’avais gagné le livre d’Ed Emberley sur le dessin à l’empreinte de doigt ! 😉
Et j’ai surtout redéfini les priorités ! Car pour un livre qui appelle à la créativité, je trouve qu’il imposait beaucoup de règles !
Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite, et si vous voulez participer, n’hésitez pas à vous joindre à nous !
Comment j’ai encouragé ma fille à gérer ses relations sans violence
Il y a encore quelques mois, j’entendais régulièrement cette réflexion qui me hérissait le poil : “Colombe est trop gentille ! Elle se laisse dominer par les autres !”
Colombe était loin de se faire martyriser par les autres enfants. Elle ne s’est jamais fait mordre ou même frapper et elle a de bons amis à la crèche. Mais quand un enfant lui arrachait un jouet des mains, elle ne réagissait pas. Parfois, elle regardait l’enfant d’un air surpris, puis un peu à contre cœur elle allait chercher un autre jouet. Parfois, le vivant plus mal, elle restait les mains vides et se mettait à pleurer à chaudes larmes.
Si cette période n’a pas été facile à vivre pour elle, elle ne l’a pas été non plus pour moi. Non seulement je voyais la détresse et l’incompréhension de ma fille, mais je devais subir les critiques de certains adultes qui ne voyaient en elle qu’une victime (avec une connotation très négative). Ces adultes qui estiment savoir mieux que nous ce que nous devrions faire pour notre enfant, puisqu’ils savent tout sur l’éducation et que leurs enfants à eux sont (ou seront parce que niveau conseils les nullipares ne sont pas en reste ^^) forcément parfaits !
J’en ai entendu des réflexions ! Voici un petit florilège :
-Elle est trop gentille.
Euh… trop gentille ? Vraiment ? Parce que ça n’est pas bien d’être gentil ? Moi je dirai qu’elle est gentille c’est tout. Et qu’en expliquant pas à ton gosse qu’on n’arrache pas des mains, tu en fais un modèle d’égoïsme !
-L’école lui fera du bien, il faut qu’elle apprenne la vie en collectivité.
Quand tu parles d’apprendre la vie en collectivité, tu sous-entends qu’il faut qu’elle apprenne à mettre un rouste à ses congénères, non ? Ma fille connaît la collectivité depuis ses 8 mois et l’équipe encadrante et moi lui avons appris à respecter ses camarades plutôt qu’à les maltraiter. Ça n’est certainement pas en apprenant à nos enfants à faire régner un régime de terreur qu’on leur permettra de s’épanouir.
-Joue à la bagarre avec elle, elle apprendra à se défendre.
Non. On ne tape pas. On ne tape pas pour de vrai, on ne tape pas pour jouer. On ne tape ni son ami, ni le petit garçon qui nous embête, ni personne.
-Arrache le jouet de la main de l’autre enfant !
Je n’ai pas à élever les enfants des autres. Par contre je dois élever les miens et je pense que l’éducation passe avant tout par l’exemple. Quel exemple montrerai-je si je faisais devant ma fille ce que je lui interdit de faire ?
-Tu la couves trop.
C’est mon rôle d’assurer à mes enfants un environnement dans lequel ils se sentiront en sécurité. J’encourage mes enfants à aller vers les autres et à découvrir de nouveaux lieux, mais je ne les y force pas. Alors pour certains, je couve trop ma fille. Selon moi, je ne fais que l’accompagner.
-Arrache-lui les jouets des mains pour qu’elle s’y habitue !
Je ne reviens pas sur la notion d’exemple… Ni sur le fait que je suis là pour assurer à mon enfant un environnement sûr afin qu’il s’épanouisse… Non, en fait je ne réponds même pas à ça !
À force de chercher des solutions, de me remettre en question, j’ai fini par me laisser atteindre par ce genre de réflexions et par douter de mes méthodes. Mais une de mes proches ayant une longue expérience auprès des jeunes enfants a su trouver les mots qui m’ont aidée à retrouver confiance en moi : “Ta fille n’est pas une victime. Elle a parfaitement intégré le fait que l’on n’arrache pas des mains, et c’est pour cela qu’elle se sent perdue quand cela lui arrive.”
Voilà donc quelques conseils qui ont aidé Colombe à trouver une réponse non violente face aux actes déplaisants des autres enfants :
-Intervenir auprès de son enfant
Si le fils de la voisine pousse ma fille, ma préoccupation ne doit pas être le fils de la voisine, mais ma fille ! Alors quand cela arrive sous mes yeux, je vais voir Colombe pour la rassurer. Je lui explique que le garçon qui l’a poussée a effectivement fait une bêtise et que je comprends qu’elle soit en colère contre lui. Et comme généralement la voisine intervient auprès de son fils, je le fais remarquer à Colombe. Le simple fait de voir que le petit garçon s’est fait reprendre par sa maman rassure Colombe. Elle comprend alors qu’il n’a pas plus de droits qu’elle, même s’il vient de les outrepasser !
-Indiquer à son enfant qu’il a le droit de se défendre, mais pas n’importe comment
Bien évidemment il n’est pas question de faire preuve de violence. Mais l’enfant a le droit de montrer son mécontentement. Quand Colombe se trouvait démunie face à une injustice, je lui rappelais toujours qu’elle pouvait dire “non”. Avec des mots simples comme : “Tu as le droit de lui dire que ça n’est pas gentil de te pousser”, “Tu étais en train de jouer avec ce camion, tu peux lui dire qu’il n’a pas à le prendre et qu’il l’aura quand tu auras fini”… Colombe se sentait rassurée. Bien entendu, elle n’a pas immédiatement osé s’exprimer, mais petit à petit elle s’est sentie plus en confiance pour le faire. Il a fallu aussi ajuster un peu son geste, car en prenant confiance, elle a aussi commencé à tester.
–Choisir ses amis
Attention, il ne s’agit pas d’interdire certaines relations et d’en imposer d’autres. Le choix final revient à l’enfant, mais en tant que parents on peut aussi l’orienter. Je propose souvent à Colombe d’aller rencontrer d’autres enfants lorsque nous sommes au parc, mais je m’assure toujours du comportement de l’enfant avant de le lui montrer. Je souhaite qu’elle se fasse des amis et qu’elle passe un bon moment, je ne veux pas à tout prix la confronter aux problèmes. Alors si un enfant a tendance à brutaliser les autres, je fais en sorte que Colombe ne joue pas trop près de lui.
Dans la même optique, je choisis aussi mes amies. Même si un enfant a tendance à prendre les jouets des autres, ce qui compte le plus reste pour moi la réaction des parents. Une maman qui ne réagit pas lorsque son enfant fait du mal aux autres lui laisse croire que c’est acceptable. Certains enfants ont encore besoin d’expérimenter ce qu’ils ont le droit de faire avec les autres, il ne faut pas en faire tout un plat. Et si ses parents interviennent, cela leur passera !
-S’accorder sur une ligne de conduite
Cela paraît évident, mais je le rappelle car c’est essentiel. Nous n’avons pu guider Colombe que parce qu’elle retrouvait une cohérence dans notre manière de gérer les choses et dans celle du personnel de la crèche.
-Privilégier le partage et les jeux collectifs
Pour apprendre à se faire respecter, il faut aussi apprendre à respecter les autres. Nous avons donc régulièrement incité Colombe à prêter ses jouets (en lui rappelant toujours que ceux-ci lui seraient rendus !) et à jouer avec ses amis ou son petit frère. En organisant des jeux à plusieurs (avec des parents sur la même longueur d’onde que nous, hein, pas avec les parents qui se posent sur le banc et nous prennent pour la nounou !) nous avons multiplié les situations à gérer : “prête-lui ce seau, il te prête sa pelle et chacun rendra le jouet de l’autre à la fin !”, “Non, on ne pousse pas ! Tu dois t’excuser”… Et en gérant ces situations avec Colombe, nous lui avons donner les clés pour les gérer seule.
-Laisser le temps faire son travail
Il a fallu du temps pour que Colombe intègre tous les conseils que nous lui avons donnés, mais finalement elle se laisse moins faire qu’avant. Elle ose de plus en plus rappeler à ses camarades que ce qu’ils font ne lui plaît pas, et elle n’essaye plus jamais de répondre par la force. De l’autre côté, ses camarades évoluent aussi. Celui qui poussait est passé à autre chose, celle qui arrachait les jouets des mains à appris qu’on pouvait jouer ensemble.
Si aujourd’hui Colombe est plus sûre d’elle, il lui arrive encore de mal vivre certains comportements, mais il me semble que c’est normal. L’important pour moi est de réussir à accompagner ma fille et à lui transmettre les valeurs auxquelles je crois comme le respect et la politesse. Et malgré quelques écarts, je suis heureuse qu’elle ne soit pas devenue une petite brute !
Avez-vous aussi dû apprendre à vos enfants à se défendre ? Partagez vos astuces en commentaire ^^
Mes premières activités pour être calme et concentré- Chut les enfants lisent #1
Voilà j’ai craqué ! Ces derniers jours j’ai lu quelques avis sur un livre et je l’ai acheté !
Il faut dire que ce livre avait un titre bien prometteur : Mes Premières activités pour être calme et concentré
Tout de suite quand on me parle d’enfant calme, je suis partante. Non pas que ma Colombe et mon Petit O’ soient particulièrement remuants, non. Mais à 8 mois, Petit O’ rampe déjà bien et repère le moindre fil électrique à sa portée. Quant à Colombe… Eh bien elle a 2 ans 1/2, cela en dit déjà beaucoup !
Le livre s’adresse aux enfants à partir de 3 ans. Petit O’ restera donc à sa découverte de l’installation électrique de la maison, mais Colombe peut commencer à s’y intéresser.
Aussitôt reçu, aussitôt testé ! Et pour l’épreuve du feu ce livre n’a pas été épargné puisque je l’ai présenté à Colombe un soir où elle rentrait de la crèche. Toutes les mamans dont les enfants vont à la crèche ou à l’école savent qu’à la fin d’une journée, un petit est soit tellement K.0. qu’il s’écroule sur le canapé, soit (dans 99% des cas) complètement surexcité.
Face à une Colombe sautant en poussant des petits cris, j’ai sorti mon joli petit livre aux couleurs douces et qui me promettait le Saint Graal. Je lui ai proposé de le lire ensemble et elle m’a crié “Oui !!!” en faisant des petits bons à travers la pièce… Oui, c’était mal parti ! Mais attendez la suite !!!
Faute de pouvoir tourner le livre sur lui-même suffisamment vite pour arriver hypnotiser ma fille avec ce mandala, je lui ai proposé de suivre les instructions et de poser son doigt sur les spirales. À 2 ans et demi, l’exercice est encore difficile pour Colombe, mais elle était d’autant plus heureuse de le faire main dans la main avec moi. De mon côté, même si Colombe n’était encore tout à fait posée une fois l’exercice terminé, je constatais tout de même qu’on avait franchi une étape !
Ce livre propose des activités autour de la respiration, de la visualisation, de la découverte des sens, bref des exercices variés mais menant tous au calme et à la concentration. La variété des exercices résident aussi dans leurs différents niveaux de difficulté. Ce livre est conseillé pour des lecteurs de 3 à 6 ans. Il y a encore beaucoup d’activités que ma Colombe serait incapable de réaliser, et de ce fait, je pense que ce livre nous suivra pendant longtemps.
Certaines activités nécessitent des accessoires, mais il s’agit toujours de petites choses qu’on a sous la main ou qu’on peut se procurer facilement.
Et c’est là que le Saint-Graal nous est apparu !
Au détour des pages nous avons découvert des exercices à faire avec Doudou !!!!!
Si Colombe est toujours ravie de jouer avec sa maman, la perspective d’intégrer Doudou à ses occupations l’a mise en joie quand je lui ai présenté le “Chasse fatigue”. Le moment de calme que j’attendais tant était enfin là ! Colombe et moi étions allongée dans sa chambre à nous concentrer sur notre respiration, avec chacune un doudou sur le ventre.
L’expérience fut tellement convaincante qu’au retour de Papa À Dada ! nous avons refait une séance de “relaxation” avec lui !
Les présentations de Marie-Bé Futée et de Féelily m’avaient donné envie d’acheter ce livre et j’avoue ne pas avoir été déçue du tout ! Ce livre est pour moi un gros coup de cœur. Plus qu’un guide pour aider son enfant à se détendre même après une dure journée, c’est un moment à partager en famille…
…et avec Doudou !
Cet article est ma participation à “Chut, les enfants lisent” organisé par Yolina du blog Devine Qui Vient Bloguer ?
Le banana split d’automne : de quoi retrouver le sourire les jours de pluie !
Je ne sais pas quel temps il fait chez vous, mais ici c’est le déluge ! Impossible de mettre le nez dehors tellement il pleut et la température a bien baissé. L’automne arrive. Bref, ce dimanche s’annonce maussade…
Mais comme il ne faut pas se laisser abattre, j’ai envie de vous proposer cette recette simple et idéale pour se faire plaisir un dimanche pluvieux (ou tout autre jour en fait ^^).
Le banana split d’automne !
Les ingrédients :
- autant de bananes que de convives
- un paquet de marshmallows
- des pépites de chocolat
- des morceaux de cacahuète, noix de cajou, amande, nougatine ou tout ce qui vous fera plaisir^^
La recette :
Sur une grande feuille d’aluminium, déposez une banane coupée en 2 dans sa longueur. Comme sur la photo, n’ôtez pas toute la peau de la banane, mais juste le dessus en faisant une incision à chaque extrémité (ainsi la banane restera mieux en forme). Garnissez la banane de morceaux de marshmallows et de pépites de chocolat à votre convenance (et n’hésitez pas à assumer votre gourmandise ^^). Fermez la feuille d’aluminium en formant une papillote et mettez-la au four à 180° pendant une dizaine de minutes (laissez-la plus longtemps si vous voulez une banane très fondante). Ouvrez la papillote (Attention c’est chaud !!!) et posez la banane sur une assiette. Ajoutez les noix de cajou, la nougatine ou même de la sauce au chocolat ou du caramel.
Il ne vous reste plus qu’à vous installer dans le canapé avec une petite couverture sur les genoux, à mettre en route un DVD et à profiter au mieux de cette journée de pluie en dégustant votre banana split d’automne !
Alors, dit comme ça, ça donne envie non ?
Si vous voulez d’autres idées de recette pour cet automne, allez voir mon crumble et ma soupe 🙂
Sets de table : mets pas tes coudes sur la table !
Ça n’est pas toujours facile de trouver une idée de cadeau pour les mamies, les marraines, les taties… Mais avec les enfants, il y a au moins une constante : une empreinte de main, un dessin du petit ça plaît toujours ! Maman, si tu n’as pas conservé tous mes dessins d’enfance ne t’inquiète pas tu vas vite être envahie par les œuvres de mes petits ! 😉
La fabrication de notre set de table bleu et son succès auprès de Colombe m’a donné envie d’en faire d’autres. Je voulais un cadeau coloré et qui serait un souvenir de l’enfant à cette date, et c’est ce qui m’a donné l’idée des empreintes.
Pour le reste, la langue française regorge d’expressions toutes plus imagées les unes que les autres, et comme on a une réputation à tenir, le domaine de la gastronomie ne fait pas exception !
Avec l’aide de ma grande sœur (Merci d’avoir fait quasiment tout le boulot, et de l’avoir si bien fait ^^ ) nous avons découpé des couverts, assiettes et verres dans des papiers de couleurs et nous les avons collés sur une feuille A3 blanche.
Nous avons fait une liste d’expressions françaises mentionnant à la fois une partie du corps et un élément se trouvant sur une table et les enfants se sont prêtés au jeu en laissant leur empreinte sur le set de table. Enfin, nous avons écrit l’expression choisie pour chaque set et nous les avons tous plastifiés.
Voici donc le résultat :
Et les expressions que nous n’avons pas faites :
- Ne pas y aller avec le dos de la cuillère
- Mettre la main à la pâte
- Ne mets pas tes coudes sur la table !
Si vous trouvez d’autres idées d’expressions, n’hésitez pas à les partager en commentaire !
Envoyez moi des photos si vous faites ces sets de table, via mon compte Facebook par exemple, ou en message privé grâce à l’onglet contact (en haut dans la barre de menu ^^) et si cette activité vous a plu, partagez-la sur les réseaux sociaux ! (ça fait toujours plaisir^^)
Potion de sorcières ! L’art est un jeu d’enfant
Avec ce nouveau mois qui débute, voici ma participation à l’Art est un jeu d’enfant, le rendez-vous organisé par Le Pays des Merveilles. Ce mois-ci nous devions plancher sur le thème : Autour d’un conte, choisi par Natmumbidouille.
Grâce à ce thème j’ai réalisé que je lisais peu de contes à Colombe. J’ai donc réparé mon erreur en faisant le plein de petits livres à la médiathèque : Les Trois Petits Cochons, Hansel et Gretel, Les musiciens de Brême, La belle au bois dormant… Nous nous sommes bien rattrapées !
Les fées et les sorcières étant très présentes dans les contes, j’ai proposé à Colombe de réaliser de la “potion de sorcière” ! Bien évidemment, l’idée l’a beaucoup séduite et je n’ai pas eu à la prier de me rejoindre !
Pour cette activité nous avons eu besoin de feuilles, de peinture (pour un très jeune enfant on peut aussi utiliser des colorants alimentaires), un pinceau (pour mélanger la peinture), des gobelets avec de l’eau (un gobelet par couleur), et une paille par sorcière !
Dans chaque gobelet, j’ai mis quelques gouttes de peinture. Sur la photo, le verre de droite a déjà été mélangé, mais pas celui de gauche. Cela vous donne donc une idée de la quantité de peinture que j’ai utilisée.
J’ai alors montré à Colombe qu’il était très simple de faire notre potion de sorcière : il suffisait de souffler dans le gobelet avec une paille afin de faire le plus de bulles magiques possible !
À son premier essais, Colombe m’a fait un peu peur puisqu’elle a aspiré au lieu de souffler. J’ai alors beaucoup regretté de ne pas avoir utilisé de colorants alimentaires à la place de la peinture, et aussi de ne pas en avoir en secours si Colombe continuait à aspirer… Mais finalement, après une grimace lui donnant l’air d’une vraie sorcière, elle a compris qu’aspirer l’eau pleine de peinture n’était pas dans son intérêt ! Et il faut avouer que faire des bulles est tellement drôle !
Pour garder un souvenir de nos potions, je voulais poser une feuille sur les bulles pour qu’elles y laissent une trace, mais le résultat était très décevant. Nous avons donc commencé quelques expériences.
Nous avons placé les gobelets directement sur les feuilles :
Colombe a voulu souffler dans les deux gobelets en même temps, et je me suis félicitée de m’être limitée à deux gobelets :
Nous avons secoué nos pailles comme des baguettes magiques afin d’ensorceler nos feuilles :
Et nos avons jeter de la potion sur nos feuilles en nous servant des pailles comme de sarbacanes :
Bref, des activités normales pour des sorcières !
Ce petit atelier nous a occupé 3 bons quarts d’heure, et Colombe m’a déjà réclamé une nouvelle séance ! Pour ce qui est du résultat, il est mitigé : sur les feuilles de couleurs, la peinture ne se voit pas du tout, mais sur les feuilles blanches elle apporte une petite teinte de couleur discrète.
Même si l’intérêt de ces potions était plus l’activité en elle-même que son résultat, j’ai eu envie de fabriquer un petit souvenir pour ma Colombe. À l’aide d’une baguette récupérée au restaurant japonais (rien ne se perd !), d’un peut de bolduc et de ma plastifieuse (ma nouvelle meilleure amie sans doute !), je lui ai fait cette petite baguette de fée. Désolée pour la qualité de la photo… Voilà ce que c’est que de terminer ses bricolages à la toute dernière minute, tard le soir !
Elle pourra alors jeter des sorts sans même avoir besoin de potion ! Alors prenez garde, car pour la magie, la relève est assurée ici !
Courge de Nice en soupe froide
N’allez pas croire en lisant le titre que je vais vous parler de cagole ! Je voudrais vous faire découvrir un légume peu connu mais pourtant délicieux et facile à préparer : la courge de Nice.
Notre AMAP en propose et comme j’aime faire de nouvelles découvertes, je n’ai pas hésité à en commander. La courge de Nice est une courge longue qui ressemble un peu au butternut mais dont le goût s’apparente à celui du potiron. Avec sa peau fine, elle est très facile et rapide à préparer, c’est donc bien dommage qu’elle ne soit pas plus répandue ! Je voulais donc vous faire découvrir à votre tour ce savoureux légume ! Et quoi de mieux pour cela qu’une recette de soupe froide pour prolonger l’été (et si le temps chez vous est déjà maussade, vous pourrez toujours la manger chaude !) ?
Les ingrédients :
- Une demi courge de Nice (environ 1kg)
- une à deux cuillères de gingembre moulu (je n’en mets qu’une pour que la soupe ne soit pas trop forte car Colombe en mange aussi)
- sel, poivre
La recette :
La courge de Nice a une peau suffisamment fine pour s’éplucher rapidement avec un économe. Épluchez-la et coupez-la en dés que vous faites cuire dans de l’eau bouillante avec un peu de sel. Une fois cuite, mixez-la avec le gingembre, poivrez. Mettez la soupe plusieurs heures au frigo et servez-la bien fraîche !
Alors convaincus ? Ici on se régale avec la courge de Nice que je commande maintenant systématiquement ! Alors n’hésitez pas à en acheter si vous en trouvez, ou même à en planter chez vous pour ceux qui ont la main verte !
Elle aurait pourtant été prête pour l’école
Colombe étant née en début d’année 2013, et notre commune n’acceptant les enfants à l’école que s’ils ont 3 ans dans l’année civile en cours au moment de la rentrée (vous mes suivez ?), elle n’entrera à l’école que dans un an.
Et pourtant, elle aurait été prête pour l’école !
C’est du moins ce qui paraît quand on la voit puisque depuis quelques jours nous ne pouvons plus sortir sans qu’on me demande (généralement une petite mamie, on en a beaucoup sur la Côté d’Azur) si elle a préparé son cartable !
Colombe étant plutôt petite pour son âge, ça n’est pas sa taille qui indique qu’elle serait en âge d’aller à l’école. Mais alors, qu’est-ce qui fait penser qu’un enfant est prêt pour l’école ?
- Il est propre : au début de l’été j’ai plusieurs fois entendu : “Il va falloir commencer la propreté pour rentrer à l’école en septembre”. C’est comme si l’acquisition de la propreté avait pour seul but d’être accepté à l’école, et non pas d’être propre sur soi et de ne pas macérer dans un bain de déjections… Sur ce point, Colombe partage sans doute mon dégoût des couches puisqu’elle a été propre très tôt. Ma réponse était donc toute trouvée : “Elle est propre depuis plusieurs mois, mais elle est encore trop jeune pour aller à l’école.”
- Il connaît des chansons : Colombe est un moulin à paroles chantées ! Et c’est ce qui généralement initie nos conversations avec les petites mamies lorsque nous sortons. Dans le bus, au marché, dans les files d’attentes, il n’est pas rare qu’on lui dise : “Que tu chantes bien, tu es prête pour l’école toi !”
- Il s’exprime bien : entre 2 et 3 ans, j’estime qu’un enfant parle bien s’il peut être compris par un membre extérieur à sa famille. C’est le cas de Colombe, qui arrive même à répondre aux questions qu’on lui pose (bon en même temps, les petites mamies tournent toujours autour de “Comment tu t’appelles? Tu as quel âge ? Comment il s’appelle ton petit frère ?”)
- Il est à l’aise dans son corps : Si les petites mamies sont très attachées à la propreté et au langage, elles sont généralement moins regardantes sur la motricité parce que de toutes façons un enfant est bien mieux quand il reste sagement assis dans sa poussette ! Mais elles ne sont pas les seuls à s’intéresser à l’entrée à l’école des enfants. Sur ce point, nous suscitons aussi beaucoup d’intérêt auprès des institutrices elles-mêmes. Et ce qui fait croire à une instit’ qu’un enfant est prêt pour l’école c’est bien souvent qu’il est à l’aise dans son corps. Voilà donc comment ma copine instit’ a déclaré que Colombe aurait été la “candidate idéale pour la section de tout-petits” alors qu’elle la regardait courir, sauter, et faire de la patinette… Et à son regard un peu déçu, je pense qu’elle doit voir passer beaucoup d’élèves patauds et pas très dégourdis au moment de la rentrée (ceci est un petit intermède pour souhaiter une bonne rentrée à tous les instit’ qui me lisent ^^)
- Il sait s’habiller seul : là encore c’est une réflexion d’institutrice. Si habiller nos petits le matin nous prend du temps et de l’énergie, imaginez ce que cela doit être pour les instit’ et les atsem qui gèrent des classes de plus de 20 enfants ! À 2 ans et demi, c’est encore difficile pour Colombe de s’habiller entièrement seule, mais je l’encourage souvent à le faire. Comment ? D’abord en lui montrant, en lui expliquant les gestes quand je l’habille. Mais aussi en la laissant faire et en ne la décourageant pas pour des broutilles : tu as mis ton gilet à l’envers ? Peu importe, on le laisse comme ça parce que ce qui importe c’est que TU as mis ton gilet seule !
Voilà donc la liste de critères qui semblent intéresser nos interlocuteurs quand ils évoquent l’école. Tous font référence à des capacités physiques ou intellectuelles, mais où sont les capacités émotionnelles ? Qui s’intéresse au fait qu’un enfant est suffisamment mature pour s’intégrer au groupe, ou s’il est prêt à quitter sa maman (ou le cocon douillet de la nounou, de la mamie ou de la crèche qui le garde) ? Vraisemblablement pas grand monde. Bien au contraire, lorsqu’un petit peine à quitter sa mère, celle-ci s’entend dire : “L’école lui fera du bien !”. À entendre les gens parler, on oublie qu’avant 3 ans, nos enfants sont encore un peu bébés…
Lorsque j’annonce que Colombe devra attendre encore une année avant d’entrer à l’école, la réaction de notre interlocuteur est généralement la même, il est déçu. Et pourtant de mon côté, je suis plutôt heureuse qu’elle n’y aille pas encore ! Et pour cause :
- À 2 ans et demi, je pense que le rythme de l’école serait encore bien trop fatigant pour ma Colombe. Ses deux jours de crèche chaque semaine la fatigue beaucoup, je n’imagine pas l’effet qu’auraient 5 jours d’école ! Quant au groupe : la vie collectivité n’est facile pour personne, et encore moins pour un jeune enfant. Si elle est fatiguée après une journée passée avec 15 petits copains encadrés par 3 adultes, je n’imagine pas ce que cela serait dans une classe. Alors pour l’instant nous nous contenterons de nos 2 jours de crèche !
- Certains avancent l’argument de la sociabilisation. Colombe allant déjà à la crèche depuis deux ans, elle connaît la collectivité mais dans une certaine mesure puisqu’en crèche les effectifs sont réduits. Cela ne l’empêche pas d’avoir très bien intégré les règles de base (on ne tape pas, n’arrache pas les jouets des mains et on ne s’amuse pas à retirer la tétine de la bouche des bébés même si c’est rigolo de les entendre crier ! ). Cela me semble tout à fait suffisant pour le moment. Elle apprend à vivre avec les autres, à les respecter et à se faire respecter. Et lorsqu’un conflit apparaît il y a toujours un adulte pour aider les enfants à le régler.
- Il nous reste encore beaucoup à explorer à la maison ! Colombe commence à m’aider pour les tâches ménagères (en gros elle se met à l’évier pour la vaisselle, frotte une casserole déjà propre et me laisse une marre d’eau sur le sol !), et elle s’intéresse aussi beaucoup aux évènements du quotidien (le passage du facteur, faire les courses…) il me semble que cela fait partie intégrante de l’éducation et je suis heureuse d’avoir du temps à y consacrer cette année.
- Tous les acquis qu’elle ferait en section de tout-petits, elle peut les faire à la maison. Je ne prétends pas du tout pouvoir me substituer à l’école, ni vouloir faire l’instruction en famille, mais à l’âge de Colombe, je pense encore pouvoir lui apporter autant que l’école. Et ce qu’elle n’apprendra pas avec moi (ou à la crèche, parce qu’on ne s’y tourne pas les pouces ! ) cette année, elle aura bien l’occasion de l’apprendre l’année prochaine en section de petits !
Alors n’en déplaise à tous ceux qui sont déçus que ma Petite-Grande n’aille pas s’asseoir sur les bancs de l’école dans quelques jours, à ceux qui m’ont conseillé de demander une dérogation (ou une faveur ou je ne sais quoi…), ce petit bout de fille restera encore une année bien au chaud avec sa maman. Ça n’est pas trop la couver ni en faire un bébé puisque si je faisais cela elle ne serait pas prête pour l’école. Mais cette année que nous passerons encore ensemble est une occasion formidable d’élargir son horizon. Colombe est devenue une petite fille intéressée par ce qui l’entoure et nous avons la chance d’avoir du temps, nous comptons bien en profiter !
Et chez vous, les enfants sont prêts pour l’école ? Feront-ils une rentrée dès 2 ans et demi ou attendront-ils 3 ans ?
Bombes à eau increvables ! (et adaptées aux tout-petits)
L’été n’est pas terminé (si si je vous promets, même si ici les températures ont bien chuté!) et il est encore temps de s’amuser en faisant des batailles de bombes à eau ! Ici c’est un plaisir de jouer à s’arroser et à s’éclabousser. C’est le loisir le plus rafraîchissant que nous ayons trouvé pour lutter contre les grosses chaleurs ! Mais les ballons de baudruche remplis d’eau font parfois un peu mal en éclatant sur la peau d’un petit comme Colombe (30 mois). Pour bien s’amuser il faut beaucoup de ballons et beaucoup de temps pour les préparer, et encore plus pour tout nettoyer ensuite… Et c’est sans parler du prix d’achat des ballons qui ne sont pas très chers en soient, mais qui le deviennent vite si l’on veut faire des batailles d’eau régulièrement. Alors j’ai trouvé une solution qui ravira tout le monde. Pas chères, elles ne font pas mal et on peut les utiliser autant qu’on veut : les bombes à eau increvables en éponge !
Le matériel nécessaire :
- 2 éponges par bombe à eau
- un élastique pour chaque bombe (ici on récupère les élastiques en caoutchouc des bottes de légumes)
La réalisation :
Coupez simplement chaque éponge en trois sur la longueur et attacher 6 morceaux en leur milieu avec un élastique. On peut mélanger les morceaux d’éponges pour faire des bombes à eau plus colorées !
Ici nous utilisons nos bombes à eau increvables très régulièrement, dans le jardin en les remplissant d’eau avec un seau, mais aussi avec des jets d’eau (ici sur la coulée verte à Nice) :
Nous avons aussi joué avec les bombes à eau increvables à la plage, mais elles ramassaient beaucoup de sable et ça n’était pas très agréable. Par contre sur une plage de galets, pas de soucis !
Et tout simplement, nous avons joué (plus calmement) avec nos bombes à eau dans notre petite piscine comme ici :
Petit O’ (7 mois) joue aussi avec ces bombes à eau, même si pour lui le but n’est pas de les lancer. Il découvre cette texture inhabituelle et bien que je m’attendais à ce qu’il les mette à la bouche, il n’en fait rien du tout. Je crois qu’il est déjà suffisamment intéressé par le fait qu’elles l’arrosent quand il les serre dans ses mains.
Si ce jouet convient aux tout-petits, il peut aussi amuser les adultes ! Mais il faut dire que dans la famille À Dada nous avons su garder une âme d’enfant !
Alors, ça vous tente de terminer l’été par de mémorables batailles d’eau ?