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Cherche et trouve les Monsieur Madame – Chut les enfants lisent
Depuis quelques mois à la maison, nous nous sommes pris d’une nouvelle passion littéraire : Les Monsieur Madame. Vous savez, ces petits personnages colorés qui porte le nom d’un trait de caractère ? Ces petits livres sont une source de vocabulaire pour les petits de 2 ou 3 ans comme Colombe, et pour le plaisir des mamans ils se glissent dans un sac à main et coûtent moins de 3 euros ! Alors quand nous avons découvert Cherche et trouve les Monsieur Madame dans notre médiathèque, nous n’avons pas hésité une seconde à l’emprunter !
Nous avons retrouvé les personnages auxquels nous nous étions attachés et en avons découvert de nouveaux. Le livre présente 8 tableaux sur des thèmes variés tels “l’émission de télévision”, “la journée au bureau” ou “des vacances dans les îles”. La consigne est de retrouver des personnages cachés dans le décor, ainsi que des accessoires “bonus”.
Certains personnages sont présentés en premier plan et sont visibles facilement, ce qui encourage l’enfant puisqu’il n’a pas à chercher pendant de longues minutes pour obtenir sa première victoire. D’autres personnages sont cachés plus subtilement, parfois il n’y a qu’un détail qui dépasse. Ainsi, le jeu présente une petite difficulté pour tenir l’enfant en haleine.
Après avoir trouvé les personnages sur les 8 scènes, le livre nous propose des petits jeux bonus pour continuer l’aventure : un personnage ou des accessoires se sont cachés sur chacune des scènes et l’enfant doit les retrouver. Une belle surprise pour continuer à jouer.
Enfin 8 devinettes sont posées : dans chaque scène l’enfant doit répondre à une question d’observation. Par exemple : “Sur le plateau de l’émission de télévision, de quel instrument M. Chatouille joue-t-il ?”.
Nous avons aimé retrouver l’ambiance enjouée et colorée des Monsieur Madame, et découvrir de nouveaux personnages. Ce cherche et trouve favorise bien-sûr l’observation, mais c’est aussi une invitation à la discussion avec l’enfant et à la découverte de vocabulaire. L’enfant doit utiliser des adverbes de position, les noms des couleurs, différents adjectifs, et le nom des Monsieur Madame. Tout cela mis bout à bout constitue une foule de mots appris ou révisés ! Enfin, côté pratique pour les parents, ce livre qui occupe pendant plusieurs heures, coûte moins de 9 €, le rapport qualité-prix me semble très bon !
Cet article est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent”, organisé par Yolina du blog Devine qui vient bloguer ?
Des livres sur l’Asie -Voyageons Ludique
En prévision du Nouvel An chinois, ce mois de janvier est consacré à l’Asie pour notre rendez-vous Voyageons Ludique organisé par Souris… Maman. Et vous allez voir, cette destination m’inspire !
Je commence donc notre voyage par une petite sélection de livres. Ces livres sont destinés aux enfants, mais pas aux petits comme Colombe, et je vous avoue les avoir choisis pour moi ! Je ne sais pas vous, mais il m’arrive souvent de puiser mes lectures au rayon jeunesse tant je le trouve riche en ouvrages intéressants !
Le premier livre que je vous présente s’appelle Meihua, La petite Chinoise et comme son nom l’indique, il présente la Chine à travers le quotidien d’une petite fille.
Il s’ouvre sur une fiche d’identité de la petite fille.
Puis viennent la présentation de sa maison, de son école, de son quotidien à travers de belles illustrations.
Après avoir parlé de l’histoire de la Chine et de ses traditions, s’ouvre la partie intitulée “Le cahier de Meihua” . Comme la petite chinoise, le lecteur pourra compter en chinois ou apprendre la calligraphie.
Seul point que je déplore dans ce livre : il présente la recette des “biscuits porte-bonheur”. Mais ces biscuits, dont le nom d’origine est “fortune cookies” ne sont pas chinois mais américains ! Ils ont été inventés par les restaurants asiatiques des Etats-Unis… J’aurais préféré une recette un peu plus typique…
Christel Proupuech, Meihua, la petite Chinoise, Mila editions
Le Deuxième livre s’appelle Kawaii, le livre 100% Japon. Je vous préviens tout de suite, on entre dans un univers rose, girly, “trop mignon” (c’est marqué sur la couverture), bref, Kawaii (mignon en Japonais). Ce livre se présente comme un petit guide à l’usage d’une pré-adolescente qui aimerait préparer un voyage au Japon.
Chaque double page présente un thème. Le premier thème, “le Japon en bref” fait une petite présentation du pays. Les suivants présentent des traditions japonaises, des aspects de la vie quotidienne ou des phénomènes de mode.
Au fil du livre on trouve plusieurs pochettes “atelier”. Sur la page de gauche se trouve un petit questionnaire portant sur les chapitres précédents et sur la page de droite, une pochette remplie de papiers avec des instructions pour faire des origamis, dessiner des mangas ou faire des sushis.
Les illustrations sont à la hauteur du côté “Kawaii” annoncé dans le titre, et le livre est rempli d’anecdotes telles ces concombres en forme de cœur ou ces pastèques carrés. Le gens de choses indispensables pour les Japonais !
C’est un livre que je recommande pour sa richesse en informations et sa manière ludique de les présenter. Je ne lui reprocherai que son côté “fille” un peu insistant. Je connais au moins autant d’ado garçon qui s’intéressent au Japon que de filles, et cette ligne éditoriale pourrait les faire passer à côté d’un livre plutôt intéressant…
Carla Cino, Kawaii, Le Livre 100% Japon, Larousse
Voici mon grand coup de cœur. Un livre très généraliste sur l’Asie qu’il traite de la Turquie aux Philippines.
Sur chaque double pages on découvre un ou deux pays à travers un texte, une carte, des photos de lieux importants, et des anecdotes.
À noter aussi la présence de double pages sur des thématiques liées au continent, comme ici, l’enjeu de l’eau.
Je n’ai que peu de choses à dire sur cet ouvrage : il s’agit d’un livre de géographie complet et de bonne qualité. C’est une base intéressante pour s’informer ou préparer un devoir. Bref, si vous avez des ado qui s’intéressent un peu à l’Asie je vous le conseille !
Sakina Boukhaima, Geneviève Clastres, Philippe Pataud Célérier, L’Asie, Gallimard Jeunesse
Voilà pour mes lectures. Comme je vous l’ai dit, l’Asie m’inspire, alors je reviendrai très vite pour continuer à voyager ludique !
Saccageons ce carnet : semaine 18
J’ai l’impression que beaucoup d’entre vous attendais mon nouveau saccage de carnet… Est-ce parce que j’ai promis de nouveaux indices pour vous aider à trouver le “message caché” ? Vous vous seriez donc pris au jeu ? Ça tombe bien car moi aussi !
Chose promise, chose due, voici une page dans laquelle j’ai glissé non pas un, mais plusieurs indices pour vous guider vers ce que vous devez trouver. Je trouve d’ailleurs que j’ai été très généreuse, et avec cette seule page, et en creusant un peu, il est tout à fait probable que quelqu’un trouve dès cette semaine ! Mais comme je suis joueuse, j’ai aussi glisser des détails qui risquent de vous induire en erreur…
Vous pouvez bien-sûr vous aider des saccages précédents dont certains contiennent aussi des indices. Voici donc les liens vers tous mes saccages :
Grâce aux propositions qu’on m’a faites je peux vous dire qu’il ne s’agit pas d’arc-en-ciel ou de paillettes, ça n’est pas « maman À Dada » écrit la tête à l’envers sur la page du magazine Flow, ni une histoire de cathédrale.
Mention très spéciale pour l’imagination de Je ne suis pas une super maman… Mais j’y travaille ! qui a proposé ceci :
“Je viens de re-re-re-regarder tes différents saccages et j’ai observé 3 coeurs sur la couverture, 5 passagers dans l’avion d’Air à Dada. J’ai également vu la lune à deux reprises sur ton compte IG et je me dis que peut-être la famille à dada va s’agrandir… Suis-je en surchauffe à force de chercher ton message caché???”
C’était très bien essayé, mais complètement à côté. Non la famille À Dada ! ne s’agrandit pas ! Mais j’admire son travail de recherche !
N’hésitez pas à faire d’autres propositions ! Je vous laisse chercher ! Et surprenez-moi !
Les musiciens de Brême – Chut les enfants lisent
Cette semaine pour Chut, les enfants lisent, le rendez-vous organisé par Yolina du blog Devine qui vient bloguer ?, je vous propose de découvrir un joli conte : Les Musiciens de Brême.
À l’origine, il s’agit d’un conte des frères Grimm. Un âne devenu vieux quitte la maison de son maître qui veut le tuer, il décide de rejoindre la ville de Brême pour y jouer dans la fanfare. Sur son chemin il croise successivement un chien, un chat et un coq promis au même sort que lui et leur propose de le suivre. Les 4 compères découvrent alors une maison habitée par des bandits. En se mettant les uns au-dessus des autres et en poussant des cris, ils parviennent à chasser les bandits. Nos 4 animaux ne découvrent finalement jamais Brême puisqu’ils restent dans la maison et profitent du festins des brigands !
Dans ce petit livre destiné aux enfants à partir de 3 ans, l’histoire originale est bien respectée. Les mots sont simples et les illustrations aident l’enfant à comprendre.
J’apprécie particulièrement les pages indéchirables : dans une famille avec un bébé on n’est jamais à l’abri d’un livre oublié par l’aîné et abîmé par le petit. De plus, ces pages sont très facile à attraper et à tourner, chose pas toujours aidée pour un petit de 3 ans.
La collection s’appelle “Mes p’tits contes” et présente les contes les plus célèbres, mais aussi d’autres moins connus comme celui que je viens de vous présenter. Tous les livres sont au prix de 3,99€ ou 4,99€, soit un prix très abordable pour faire plaisir aux enfants !
Quels lecteurs de musique pour bébé ? – À tout bout d’chant
Dans la famille À Dada ! Nous adorons la musique ! Colombe et moi chantons à longueur de journée, Papa À Dada siffle ou fredonne toujours un petit air, et Petit O’ se dandine en rythme dans ce paysage sonore. La musique nous accompagne dans notre quotidien, elle nous redonne le sourire et nous apaise.
S’il m’est facile d’entonner une mélodie pour nous donner du cœur à l’ouvrage lorsque nous sommes à la maison (un peu comme Mary Poppins chantant “Le morceau de sucre”), ça n’est pas si facile lorsque nous sommes en promenade. Je n’ai pas peur du ridicule et il peut m’arriver de chanter avec les enfants tout en marchant, mais lorsque j’ai des affaires à régler, je ne peux plus chanter et j’ai besoin que les enfants soient calmes. Voilà donc qu’entrent en jeu deux jouets qui sont devenus des indispensables pour notre famille, des lecteurs de musique pour bébé.
Il existe beaucoup de jouets remplis de boutons sur lesquels l’enfant peut appuyer pour s’amuser et nous en possédons quelques uns. Mais les jouets que je vous présente aujourd’hui ne rentrent pas dans cette catégorie. J’ai volontairement choisi des jouets sobres, permettqnt à l’enfant de se concentrer sur l’écoute et de passer un moment calme. Il existe des peluches veilleuses qui encouragent ces moments d’écoute, j’avais d’ailleurs présenté l’Hyppoclampe de Fisher-Price, mais les lecteurs que je présente aujourd’hui ont un format compact et une prise en main plus adaptés aux sorties.
Le premier est un petit lecteur de musique en allemand. Si j’en parle aujourd’hui c’est parce que c’est un jouet de grande qualité et que je n’en ai pas trouvé d’aussi bien sur le marché français. Certains parents seront peut-être rebutés par la barrière de la langue, mais ce lecteur me semble avoir tellement de point positifs que la langue me paraît être un détail. Et je sais aussi que beaucoup de mes lectrices résident en Allemagne, alors je tenais à parler de ce jouet comme un petit clin d’œil pour les remercier de leur fidélité !
Points positifs :
- de jolies mélodies
- un son très doux et pas trop fort
- un petit livret avec les paroles des chansons est fourni
- diffuse une petite lumière douce
- très solide
- bonne prise en main
- peu gourmand en piles
- se glisse dans un sac
Points négatifs :
- pas de poignée
- un peu difficile à allumer et éteindre quand bébé est vraiment petit
- prix un peu plus élevé que les autres lecteurs
- n’existe pas en français
Colombe a reçu ce lecteur pour son premier Noël, elle avait donc 10 mois et elle l’a tout de suite adopté ! Il nous a d’abord été utile lors d’un long trajet en voiture : cela permettait de lui mettre de la musique sans que le conducteur ne soit agacé par les refrains entêtants. Et très vite, il s’est glissé dans notre sac pour chaque sortie. Aujourd’hui encore il nous accompagne souvent. Colombe l’appelle son “téléphone”, elle joue à appeler ses amis et prends beaucoup de “photos” avec, un peu comme sa maman blogueuse finalement…
Le son n’est pas réglable, mais il est très doux : non seulement il ne risque pas de gêner les personnes autour (on peut donc l’utiliser dans les transports en commun par exemple), mais l’enfant peut le coller contre son oreille sans qu’il ne lui fasse de mal. Il joue 20 mélodies différentes et un petit livret reprend les paroles de chacune afin de chanter en chœur. Il est muni d’un bouton marche/arrêt ainsi que de boutons pour écouter la chanson d’avant ou d’après, mais bien que conseillé à partir de 12 mois, la manipulation de ce bouton peut être encore difficile à cet âge. Sa forme permet une très bonne prise en main par l’enfant, même si une poignée ou un système d’attache aurait été le bienvenu et lui aurait éviter un grand nombre de chutes chez nous ! J’en viens donc au dernier point, sa solidité est à toute épreuve puisque depuis deux ans ici il est tombé, a servi de marteau, a été mâchouillé et n’a pourtant pas bougé !
En résumé, si vous cherchez un bon produit, solide et qui ne vous tapera pas sur le système avec une musique trop forte, ne vous arrêtez pas à la barrière de la langue, c’est ce lecteur qu’il vous faut !
Le deuxième lecteur que je vous propose de découvrir est celui que Petit O’ a reçu pour Noël, et là pas de problème de langue puisqu’il diffuse de la musique sans parole ! Légèrement différent du premier, il me semble complémentaire. Je l’avais découvert chez ma copine Mon joli petit bureau qui l’avait présenté dans son article “Activités pour les trajets en voiture”.
Points positifs :
- il diffuse de la musique classique
- poignée pratique pour la prise en main ou pour l’accrocher et éviter les chutes
- un design coloré et drôle qui en fait presque un hochet
- plusieurs niveaux sonores
- boutons facile d’utilisation même pour les plus petits
- se glisse dans un sac
Points négatifs :
- diffuse une lumière un peu forte
- la musique pourrait être plus douce
Ce lecteur diffuse des morceaux de musique classique (Mozart, Bach…) et dispose de deux niveaux sonores : on peut donc profiter de l’écoute à plusieurs ou tout seul plus discrètement. La lumière qu’il diffuse est un peu trop vive à mon goût (surtout en voiture lorsqu’il fait nuit, on se croirait en boîte !). Très coloré et avec sa poignée “chenille” faite avec de grosses perles, il est très attractif pour Bébé et on le prendrait presque pour un hochet ! Le bouton est facile d’utilisation même pour les plus jeunes, ce qui est un point positif, mais il y a le revers de la médaille. Lorsque Bébé comprend comment ça marche, il s’amuse à appuyer sur les boutons toutes les 3 secondes, et de musique classique on passe à de la techno… Ce lecteur n’étant muni que d’un seul bouton, on ne peut pas revenir à la musique précédente. La poignée permet d’accrocher le lecteur afin qu’il ne tombe pas : ça évite de le perdre en balade ou d’avoir à le chercher entre le siège-auto et la portière ! Enfin, il n’est pas gourmand en piles (je n’ai pas de recul, mais j’ai demandé à Mon joli petit bureau qui n’a jamais eu à les changer depuis cet été)
En résumé : ce lecteur est plus facile d’utilisation pour les très jeunes enfants et plus pratique, mais la musique et la lumière peuvent être discutées.
Baby Einstein Take Along Tunes Musical Toy
Ces deux lecteurs sont deux produits fiables et chacun choisira selon ses besoins. Il existe d’autres lecteurs pour tout-petits, mais ils sont souvent plus gros et ne peuvent pas facilement être emportés partout. À vous de faire votre choix maintenant !
Ce billet est ma contribution au rendez-vous À tout bout d’chant, organisé par le blog La Cour des Petits la deuxième semaine de chaque mois.
Saccageons ce carnet : semaine 17
Comme chaque semaine je reviens pour Saccageons ce carnet, le rendez-vous qui fait du bien organisé par ma copine Je ne suis pas une super maman… Mais j’y travaille !
Je commence par vous présenter l’état du carnet au moment où je vous parle. J’avais du mal à le garder fermé après y avoir mis une guirlande, mais finalement il a repris forme et tient fermé tout seul !
C’est un saccage très végétal cette semaine.
Si nous mangeons des fruits bios et donc sans étiquette, j’ai pu profité du retour de vacances, des placards vides et de quelques pommes achetées en supermarché par manque de temps, pour compléter la page des étiquettes de fruits.
Je vous présente également l’importance de la ponctuation en ajoutant une simple virgule à “mâche ça”. Je ne me sentais pas le courage de mâcher cette page : Souris…Maman l’a fait et nous a prévenu que ça n’était pas bon !
Je vous rappelle qu’un message est toujours caché dans ce carnet et que personne ne l’a trouvé. Grâce aux propositions qu’on m’a faites je peux vous dire qu’il ne s’agit pas d’arc-en-ciel ou de paillettes, ça n’est pas “maman À Dada” écrit la tête à l’envers sur la page du magazine Flow, ni une histoire de cathédrale. N’hésitez pas à faire d’autres propositions ! Je vous laisse chercher !
Le mariage de Lapinette et Filou
Le mariage de Lapinette et Filou n’a pas encore eu lieu. Et pour cause, Lapinette et Filou ont 4 ans. Ce sont les enfants de mes copines et dans un élan d’imagination, je me suis vue organisatrice de leur mariage ! Très protectrice, la maman de Lapinette a décrété que ce mariage n’aura pas lieu avant 25 ans, alors voilà le tableau.
Nous sommes en 2040.
Filou est devenu agent immobilier et bénéficie de très bons revenus. En effet, en 2040 pour l’équivalent d’une vie de travail on peu s’acheter un petit studio (sauf à Paris où pour ce prix-là on peut acheter 2 marches d’escalier) alors les commissions qu’il touche sont plutôt conséquentes.
Lapinette après 9 ans d’étude (oui, elle a redoublé sa licence…) a fini son Doctorat en mécanique quantique. Elle fait la fierté de sa famille puisque ce diplôme lui donne enfin le droit passer le concours pour devenir institutrice en maternelle !!!
Tous deux ont pensé et préparé ce mariage dans les moindres détails. Ils espèrent que les invités répondront présents, motivés par les faire-part de mariage qui ne sont autres que des carnets “saccagés” par leurs mamans. 500 carnets à envoyer ça n’a pas été une mince affaire, mais cela a permis de faire un peu de ménage dans les deux maisons puisque depuis 2015, les mamans ne s’étaient plus arrêtées de “saccager”. Elles avaient tellement pris goût à ce petit rituel qu’elles remplissaient chacune plusieurs carnets par an et les entassaient tant bien que mal dans leur bibliothèque.
Nous sommes le matin du grand jour, Filou demande à sa maman de lui mettre correctement son autocollant-noeud-papillon et choisit un smiley approprié à placer dans la pochette de son veston (oui, en 2040 il est du plus grand chic d’afficher son humeur sur son costume). Il se regarde dans la glace, trouve qu’il a du style, et accroche sa cape de super Héros sur les épaules.
Lapinette ajuste sa robe bleue scintillante et jette un dernier coup d’œil à sa longue tresse (oui oui ! La Reine des Neiges est encore à la mode en 2040 !) et c’est déjà le moment d’aller vers l’autel. Accompagnée de son papa, elle monte dans le joli traîneau loué pour l’occasion et se dirige vers le temple de la Paix. Vous savez ces lieux où depuis 2025 tous les croyants et les non croyants du Monde célèbrent la joie d’être ensemble et fêtent ce en quoi ils croient (ou pas), chacun à sa manière et dans le respect de l’autre ? Depuis cette époque, il y a bien moins de guerres dans le Monde, et surtout les instances de chaque religion partagent les frais d’entretien et ça leur coûte beaucoup moins cher !
Pendant ce temps, Filou entre déjà dans le temple de la Paix, chevauchant son dinosaure mécanique. Lapinette n’était pas particulièrement enthousiaste à l’idée que son futur époux arrive sur un dinosaure, mais lui y tenait beaucoup. Et si la maman de Filou a pu supporter cette passion pendant les 25 dernières années, elle pouvait bien faire un effort… Par contre elle n’a pas cédé sur le choix des fleurs : le temple de la Paix est décoré de bouquets de flocons de neige éternelle ! Pas celle qu’on trouve au sommet des glaciers, non, celle inventée il y a deux ans, qui entame un peu le budget, mais qui est tellement jolie ! (D’ailleurs Lapinette n’en a pas trop parlé à Filou, mais elle en a acheté un peu plus pour la décoration de table !).
Voilà, Filou est devant l’autel, entouré de ses témoins et de ceux de sa future épouse. Devant lui, ses parents et la maman de Lapinette sont assis sur les bancs des premiers rangs. Enfin, les portes du temple s’ouvrent et dans un halo de lumière, Lapinette apparaît au bras de son père. Elle est splendide. Son papa la confie a Filou, et l’officiant prononce les quelques mots qui les unira. La maman de Lapinette pleure beaucoup. Elle trouve qu’ils sont encore jeunes et aurait été rassurée s’ils avaient un peu plus pris leur temps, car c’est vrai, qu’est ce que c’est que 25 ans dans une vie ? La maman de Filou pleure aussi. Mais elle est plutôt soulagée que son garçon quitte enfin le nid ! N’allez pas vous méprendre, elle l’aime son garçon, mais depuis l’adolescence, qu’est-ce qu’il mange ! Son départ permettra de faire quelques économies !
Les nouveaux époux sortent du temple de la Paix et les invités leur jettent des flocons de neiges éternelles (Filou était au courant pour l’achat de ceux-là !) car depuis qu’on a éradiqué la fin dans le monde en 2030, on ne s’amuse plus à jeter la nourriture, il serait donc hors de question de lancer du riz ! Chacun sait quels efforts il a fallu fournir pour parvenir à un équilibre alimentaire sur la planète.
La fête bat son plein ! Les invités ont savouré le repas et ont adoré le rôti ! Il faut dire qu’on ne mange plus de viande que pour les grandes occasions, sa production en masse était devenue bien trop néfaste pour l’environnement. Et même si personne ne souffre plus de carence, il est appréciable de temps en temps de manger un bon steak ! La pièce montée en forme de château de princesse composée de macarons (non, la mode des macarons n’est pas passée non plus !) et surmontée de guimauve et de pâte de fruit était un véritable chef-d’œuvre. Il dire que la maman de Lapinette avait insisté pour s’occuper de la commande du dessert ! Elle a fait des pieds et des mains mais elle a réussi à obtenir que Noah, le gagnant du Meilleur Pâtissier de M6, saison 27 fasse le gâteau !
Les mariés vont s’apprêter à ouvrir le bal sur cette chanson qu’ils ont choisie ensemble, la dernière valse de Maître Gims (non, cette génération ne nous épargnera rien, et oui, Maître Gims a écrit une valse !), mais avant, ils tenaient à faire un petit discours :
“Merci à tous d’être venus partager notre bonheur. Notre mariage a vu le jour il y a 25 ans dans l’esprit d’une maman qui ne voulait voir qu’Amour et paillettes dans tout ce qui l’entourait. À l’époque régnait le pessimisme, et nos parents avaient des doutes sur le Monde qu’ils allaient nous laisser. Mais finalement, ils ont fait quelques efforts pour vivre ensemble et pour respecter l’environnement. Et les choses ont changé. Tout n’est pas parfait (une vie de salaire pour se payer un studio, je vous le rappelle !), mais nos parents ont arrêté de croire que nous serions la génération qui allait changer les choses (comme leurs parents l’avaient peut-être cru avant) et ils ont commencé à nous montrer l’exemple. C’est donc tout naturellement que nous avançons dans la vie en gardant en tête que notre profit personnel ne doit jamais nuire à l’intégrité des autres. Parce que c’est comme cela que nous avons été élevés. Je ne vais pas m’éterniser dans un long discours, levons notre verre de Champagne Français, (oui, en 2040 on reste un peu chauvin quand même !), et place à la fête !”
La fin de l’année 2015 a pu nous mettre à l’épreuve, mais elle a aussi laissé paraître de beaux gestes de soutien et de solidarité. L’année 2016 s’annonce année de la joie : la joie de vivre ensemble, dans le respect. Alors quoiqu’il arrive n’oublions pas de tendre la main à notre prochain, de partager tant qu’on peut, et d’aimer beaucoup !
Je vous souhaite à tous une très bonne année 2016 !
Saccageons ce carnet : semaine 16
Fidèle au rendez-vous, je vous propose un nouveau saccage de carnet comme proposé par ma copine Je ne suis pas une super maman… Mais j’y travaille.
Mais cette fois le saccage se fait plus discret… Tellement discret que vous allez devoir le chercher à l’intérieur des saccages précédant. En effet, une des consignes est : “Cache un message secret quelque part dans ce livre”. Voyez, je ne vous mens pas !
Sachez que c’est chose faite, et depuis quelques semaines déjà. Je vous laisse donc chercher ce message et pour vous aidez, je vous donne un indice : le message apparaît plusieurs fois !
Voici donc les liens vers tous mes saccages :
Je vous souhaite une bonne recherche et une bonne fin de week end ! 😉
Saccageons ce carnet : semaine 15
Cette semaine, j’avance un peu la publication de mon saccage de carnet et profite de la consigne “Cette page est un panneau. Quel message veux-tu y afficher ?” pour vous souhaiter à tous de joyeuses fêtes de fin d’année !
Le blog va maintenant tourner au ralenti, mais vous pouvez me suivre sur Facebook ou Instagram.
Ce billet est ma participation à “Saccageons ce carnet, le rendez-vous qui fait du bien” initié par Je ne suis pas une super maman… Mais j’y travaille
Un traîneau du Père Noël en boîte à œufs
Avec les fêtes qui approchent, nous avons reçu beaucoup de chocolat et à eux deux, les enfants cumulent 4, voire 5 Pères Noël. J’ai donc eu l’idée d’intégrer un de ces Père Noël à notre décoration et j’ai proposé à Colombe de m’aider à fabriquer un traîneau en boîte à œufs.
Le matériel :
- une boîte à œufs
- de la peinture
Réalisation :
J’ai coupé la boîte à œufs en deux et ai demandé à mon petit “elfe” de peindre les deux parties. L’extérieur de la partie plate en bleu foncé surmonté d’un liserer doré (que j’ai fait) pour faire le traîneau et la partie en forme d’œufs en marron (notre peinture une fois sèche a eu un rendu plus vert que marron…) pour faire les rennes. Nous avons ajouté des pointes noirs et rouge pour le nez et les yeux des rennes sur le devant de la boîte. Et sur chaque “oeuf” nous avons ajouté les bois des rennes découpés dans du papier kraft.
J’ai coupé les séparateurs afin qu’ils ne dépassent plus de la boîte, comme sur la photo.
Après avoir fait une incision entre deux rangées d’œufs, j’ai accroché les rennes et le traîneau ensemble.
Et voilà notre Père Noël prêt à nous livrer ses bons chocolats sur notre table à la fin de chaque repas !
