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Maman expat’ : Die Franzoesin en Allemagne
Après le Japon, la Chine et l’Angleterre, nous partons de nouveau en voyage avec une maman expat’ qui nous présente sa vie dans son pays d’accueil ! Cette fois c’est l’Allemagne que nous allons découvrir ! Je suis Die Franzoesin depuis l’ouverture de mon blog il y a plus de 4 ans ! Son blog me rappelle mon année d’Erasmus à Hannovre ! Alors forcément quand j’ai ouvert ce rendez-vous, j’ai pensé à elle ! Je lui laisse maintenant la parole :
1- Pour commencer, je te propose de te présenter, de nous présenter ta famille, le pays d’où vous venez, et celui où vous vivez maintenant !
Bonjour ! Je m’appelle Alice, je suis française et j’habite en Allemagne – plus précisément au nord de la Westphalie, pas très loin de la frontière avec les Pays-Bas – depuis huit ans. Je suis la maman de deux petits garçons franco-allemands de deux et quatre ans.
2- Qu’est-ce qui vous a amenés dans ce pays ?
Le papa est allemand ! Je l’ai rencontré pendant mes vacances, en 2008, et après trois années de relation à distance et de fréquents trajets dans le Thalys il nous a fallu faire un choix pour enfin vivre ensemble. J’habitais alors à Paris et commençais à vouloir en partir : le rejoindre dans sa jolie ville m’a semblé être une belle opportunité ! J’ai toujours eu le goût du voyage, des langues et de l’étranger de toute façon.
3- Décris-nous un peu ta vie ici
Je voulais absolument trouver un emploi avant de déménager et je crois que c’était une bonne décision : cela a clairement facilité mon intégration et accéléré mes progrès en langue allemande.
Les premiers mois n’ont pas été faciles malgré tout : mes amis me manquaient, m’exprimer toute la journée en allemand était très fatigant. Mais finalement les choses se sont mises en place progressivement.
4- Quel est le changement culturel qui t’a donné le plus de mal pour d’adapter à ta nouvelle vie ?
La culture allemande est très proche de la notre. Ce qui me choque toujours un peu, c’est leur absence de tact, leur côté très direct. Je ne m’y suis pas encore habituée.
Leur rapport à la nourriture et à l’argent est aussi différent. Pour faire court, ici, lorsqu’on fait ses courses en promotion chez Aldi, c’est un objet de fierté, l’occasion de montrer à quel point on est malin. En France mes amis sont plutôt fiers d’aller au marché acheter des produits frais et de saison, qu’ils cuisinent eux-mêmes…
5- Et l’aspect culturel que tu adores dans ton pays d’adoption ?
J’aime l’apparence plus naturelle des femmes : depuis que j’habite ici il m’arrive souvent de sortir sans maquillage, mal épilée… Je ne porte plus de talons et j’ai décidé d’assumer mes cheveux blancs. Avant je voyais tout cela comme un défaut, une forme de négligence et de mauvais goût. C’est vrai que, lorsque je rentre en France, dans les beaux quartiers de Paris ou de la Côte d’Azur notamment, j’admire les belles tenues et les silhouettes qui les portent. Mais pour ce qui me concerne, j’ai gagné énormément de liberté dans mon rapport à la féminité.
6- Quelle est la place de la mère et de l’enfant dans le pays dans lequel tu vis ?
Ici, et très particulièrement dans l’Allemagne de l’Ouest catholique où j’habite, ils ont une place presque sacrée. L’accouchement naturel est largement favorisé, l’allaitement aussi. La très grande majorité des femmes prennent au moins un an de congé parental après chaque naissance – il faut ajouter que ce congé est généreusement indemnisé. Il est totalement admis que les bébés partagent la chambre de leur parent au moins jusqu’à un an. Et tout ce qui fait l’éducation bienveillante en France est plutôt standard ici : absente de châtiments corporels comme la fessée, absence de punition…
Les petits de un à six ans sont pris en charge dans des jardins d’enfants. Les enfants ne sont scolarisés qu’après et toujours avec des horaires très aménagés : ils sortent au plus tard à 15 heures.
En tant que maman, j’aime énormément ce modèle et j’estime que c’est une chance de pouvoir en profiter. Je suis ravie d’avoir pu rester aussi longtemps auprès de mes bébés, et d’en profiter encore chaque jour dès 15 heures.
Évidemment, comme on ne peut pas tout avoir, c’est en revanche un modèle très néfaste pour le travail féminin – ou en tout cas tout espoir de carrière. C’est sans doute la raison pour laquelle beaucoup de femmes ici choisissent encore de renoncer à la maternité.
7- Comment se passe la scolarité de tes enfants ?
Mes deux garçons vont dans un jardin d’enfants allemand. Le prix que nous payons est indexé sur nos revenus, plus tard l’école allemande sera gratuite. Pour favoriser leur apprentissage du français, en plus de notre relation évidemment, ils vont à un cours de français pour enfants bilingues une après-midi par semaine.
Il n’existe pas d’école française dans notre ville mais finalement ce n’est pas un trop grand regret. Je ne sais pas si j’aurais voulu qu’ils se considèrent comme expatriés dans leur pays. Et puis le système éducatif allemand, ses valeurs et son organisation, me conviennent vraiment bien pour le moment, peut-être même davantage que ce que je perçois du système français.
8 – En quoi cette expérience a-t-elle été enrichissante pour ta famille ? Et pour toi ?
Mes enfants sont parfaitement bilingues et je pense que c’est un beau cadeau pour leur avenir, pour leur manière d’appréhender la vie, en termes de tolérance et d’ouverture d’esprit par exemple. Mon aîné s’intéresse déjà beaucoup aux autres langues.
Mon déménagement a changé toute la trajectoire de ma vie, je ne peux plus imaginer ce qu’elle aurait été sinon. D’ailleurs cette année, je vais franchir une nouvelle étape en ce sens en demandant la nationalité allemande.
9- Si je viens passer quelques jours chez toi, qu’est-ce que tu m’emmènes visiter ?
Je te propose une belle promenade en vélo : ici tous les déplacements peuvent se faire sans problème ainsi ! Nous pourrons découvrir notre très beau centre-ville – où Louis XIV a séjourné !, passer par le château où je travaille parfois et pousser jusqu’au bord du lac savourer une bière.
10- Et après ? Vous restez ? Vous rentrez dans votre pays d’origine ? Vous partez ailleurs ? Quelles sont vos souhaits pour l’avenir ?
Nous souhaitons élever nos enfants dans notre région actuelle. J’y ai mon petit réseau désormais, des habitudes, des amis, et je n’ai pas envie de tout recommencer à zéro. Et puis c’est la région d’origine de mon mari et il y tient.
Parfois nous disons qu’à la retraite, nous irons nous installer en France mais c’est un rêve lointain. Je pense que ça dépendra de beaucoup de choses, notamment du lieu de vie que choisirons nos enfants.
Merci mille fois à Die Franzoesin de s’être prêtée au jeu ! Si vous voulez en savoir plus sur la vie et la maternité en Allemagne, je vous conseille vivement d’aller faire un petit tour sur son blog ! Vous y trouverez des articles sur le bilinguisime, les modes d’accueil des enfants en Allemagne et aussi des comparatifs entre la France et l’Allemagne !
L’espace aux éditions Fleurus
La famille A Dada ! a une nouvelle passion : l’espace ! C’est en famille que nous découvrons les planètes, les fusées, la vie dans l’espace et les mystères de l’univers. Et l’un des premiers livres que nous avons consulté est “L’espace” dans la collection “pour les enfants” des éditions Fleurus.
L’espace : un livre documentaire
“L’espace” se présente comme un petit livre documentaire et très illustré pour aborder toutes les questions spatiales avec les petits.
Le thème est traité très largement : l’observation des étoiles, le système solaire, la vie dans la station spatiale internationale, et même… La vie extraterrestre ! Que l’enfant soit intéressé par les planètes ou les fusées, il trouvera de quoi répondre à ses questions !
Les explications sont toujours abordables pour les petits mais ne sont pas trop simplifier. L’enfant ressort de sa lecture avec des termes précis.
Une collection abordable pour les petits
J’aime beaucoup cette collection (et mes enfants aussi) car elle est très abordable même pour de jeunes enfants. On retrouve de petits personnages tout au long des pages, qui posent les questions que l’enfant pourrait lui-même se poser. Les enfants s’y identifient et entre dans le documentaire comme dans une histoire !
Ça n’est d’ailleurs pas le seul titre que nous avons dans cette collection que nous aimons particulièrement ! Vers 2 ans 1/2, Petit O’ était passionné par le titre sur “Les dinosaures” que je vous avais présenté. Nous avons aussi “La Terre”, “Les châteaux forts”, “Les animaux”, et “Le Corps” (bref nous les avons presque tous !).
Un excellent rapport qualité-prix
J’en avais déjà parlé sur mon article sur “Les dinosaures”, un des points positifs de cette collection est son rapport qualité-prix. Chaque livre ne coûte que 5,95€ ce qui est très raisonnable pour un livre si complet !
Cet article est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” du blog Devine qui vient bloguer ?
La médaille de la meilleure maîtresse !
Ah ! La fin d’année et l’éternel casse-tête : on offre quoi à la maîtresse ? Cette année la maîtresse recevra 5 nouveaux tot-bags (mais elle aime bien, et entre les livres qu’elle transporte et les légumes du marché, elle trouve qu’elle n’en a jamais trop, alors c’est cool), 3 “kits d’apéro de l’été” (Faut savoir vivre !), un livre, 2 trousses et 4 colliers. Et bien-sûr, on ne compte plus les boîtes de chocolats (mais en tant que fille d’instit qui a largement profité des boîtes de chocolats offertes à maman, je ne peux que vous encourager à toujours en offrir !). Mais voilà, vous aimeriez vous démarquer et offrir un cadeau original pour cette maîtresse qui a été géniale avec le petit cette année ? Et pourquoi pas lui fabriquer une médaille de la meilleure maîtresse pour lui dire à quel point vous avez apprécié son travail ?
Matériel nécessaire
- une planche de carton
- un compas
- un cutter
- de la peinture dorée
- de la peinture de couleur (les tubes de peinture ikea sont parfaits)
- des bandes de papier coloré
- des ciseaux
- un tube de colle
Fabriquer une médaille de la meilleure maîtresse !
Pour des raisons de sécurité, la première étape doit être réalisée par un adulte. Mais pas de crainte, Fi-fille chérie aura l’occasion de mettre sa touche personnelle de ses petites mains potelées, offrant à sa maîtresse un cadeau à l’image du collier de nouilles que vous avez eu pour la fête des mères.
Tracez des cercles sur le carton (un par médaille souhaitée), puis découpez-les au cutter.
L’artiste en herbe entre en scène : il va devoir peindre le cercle de carton avec de la peinture dorée.
Une fois la peinture sèche, si le petit sait écrire, il peut inscrire “Meilleure Maîtresse” sur le cercle doré. Sinon, écrivez-le pour lui. Sur ma photo, vous pouvez lire “Best Teacher” : mes enfants ont offert ces médailles à leur profs de gym qui ne parlent que l’anglais.
Découpez ensuite les petites bandes de papier que l’enfant collera à l’arrière de la médaille (à la manière d’une cocarde). Nous avons utilisé des ciseaux crantés pour un résultat plus joli, mais vous pouvez utiliser des ciseaux classiques.
Eh voilà ! La médaille de la meilleure maîtresse est prête !
La médaille de la meilleure maîtresse
Ça peut sembler bizarre pour une famille dont les enfants ne vont pas à l’école de fabriquer un cadeau pour la maîtresse ! Mes enfants ont offert ces médailles à leurs profs de gym, et pour être tout à fait honnête avec vous, j’en ai gardée une pour moi, la maman-maîtresse !
Alors, vous offrez quoi à la maîtresse cette année ?
5 choses que les parents qui instruisent à la maison adorent entendre !
La semaine dernière, je vous confiais les 5 choses à ne jamais dire à un parent qui instruit en famille. Si je m’étais arrêtée là, j’aurais laissé l’image de parents susceptibles à qui on ne peut rien dire ! Il est donc tout à fait normal que cette semaine je vous confie ces petites phrases qui nous font plaisir et qui ouvrirons sans doute de chouettes conversations ! Voici donc les 5 choses que les parents qui instruisent à la maison adorent entendre !
1- “Comme il est à l’aise avec les autres !”
Les gens ont souvent des craintes quant à la socialisation des enfants instruits en famille. C’est un sujet qui revient à chaque fois et qui devient lassant. Alors c’est une petite victoire quand les gens en observant nos enfants, remarquent qu’ils sont très ouverts, à l’aise avec les autres enfants et avec les adultes aussi.
Pour nous, c’est une évidence : nos enfants sont tout aussi sociables que leurs camarades qui vont à l’école. Ils le sont parfois même plus, car ils sont souvent très à l’aise avec les adultes (là où les enfants scolarisés ont parfois un rapport de hiérarchie plus marqué). Alors cela nous fait vraiment plaisir lorsque des personnes, souvent dubitatives au début, constatent finalement que nos enfants sont tout à fait à l’aise dans le monde !
2- “Qu’ils sont curieux d’apprendre/ cultivés !”
Eh oui ! Le but premier de l’instruction en famille est de cultiver leur savoir et de donner l’envie d’apprendre à nos enfants ! Je ne parle pas ici d’en faire des enfants en avance sur le programme ou des petits “singes savants”. Mais bien des enfants curieux, qui vont poser des questions et dont on sent qu’ils prennent plaisir à découvrir et apprendre.
Alors quand lors d’une visite au musée, le guide nous dit qu’il a rarement vu un enfant aussi intéressé, ou quand Grand-tonton Marcel-Eugène s’extasie sur la culture générale du petit, cela nous donne l’impression d’avoir réussi !
3- “C’est génial de respecter autant le rythme de ses enfants !”
Le but premier de nombreux parents qui instruisent à la maison est de respecter le rythme d’apprentissage des enfants en ne leur imposant pas des connaissances qui correspondraient à leur âge selon les programmes. Nous préférons les laisser libres d’aller à leur rythme et selon leurs prédispositions du moment.
Pour certaines personnes, c’est une position qui risque de mettre nos enfants en retard et de leur poser problème pour l’avenir. Mais d’autres voient plus loin, et c’est agréable. En imposant leurs apprentissages à nos enfants, on risque de se retrouver face à un mur. Alors que lorsqu’on sait attendre le bon moment, les apprentissages se font avec fluidité et surtout avec plaisir !
4- “Qu’ils ont l’air épanouis tes enfants !”
L’instruction en famille nous donne la possibilité de respecter le rythme d’apprentissage de nos enfants, mais aussi leur rythme de vie. Je me rappelle que les journées épuisantes de l’école provoquaient la colère de ma fille, les quelques mois où elle y est allée… Maintenant qu’elle a la possibilité de dormir autant qu’elle veut (et quand elle en a besoin plutôt que quand des adultes l’ont décidé !), elle est beaucoup plus épanouie !
Certaines personnes s’imaginent que les enfants en ief sont refermés sur eux-mêmes (voir le premier point sur la socialisation) et parfois contraints dans ce choix par leurs parents. Mais nous œuvrons en fait pour l’épanouissement de nos enfants, et respecter leur rythme demande beaucoup d’écoute et d’adaptation (et encore plus quand on a plusieurs enfants). Voilà encore une de nos petites victoire !
5- “Tu es la meilleure maman (papa) du monde parce que tu nous apprends plein de choses !”
Récemment, j’ai entendue le plus beau compliment sur l’instruction en famille, et je ne m’y attendais pas. Ma fille de 6 ans m’a déclarée “meilleure maman du monde” (on est toute la meilleure maman aux yeux de nos enfants) et la raison m’a bouleversée : je lui apprends plein de choses.
Toutes les remarques venant de l’extérieur me font plaisir, mais cette reconnaissance de la part de mes enfants est le plus beau cadeau qui soit, et sans doute ma plus belle preuve de réussite !
Parce que finalement, si nous avons choisi l’instruction en famille, c’est avant tout pour le bonheur, l’épanouissement et le bon développement de nos enfants. Cela nous demande beaucoup de travail, mais ça n’est rien quand on voit nos enfants réussir et être heureux !
Et vous, avez-vous déjà entendu ou prononcé une de ces 5 choses que les parents qui instruisent à la maison adorent entendre ? Quelle est la plus belle chose que vous ayez entendue sur l’instruction à la maison ? Vos enfants ont-ils prit conscience de ce que cela représentait ? Qui est votre meilleur soutien ?
Comment attraper une étoile
L’univers de l’auteur britannique Oliver Jeffers est rempli de douceur et de poésie et généralement tourné vers la connaissance de l’espace, à l’instar de son premier livre : Comment attraper une étoile.
Comment attraper une étoile
“Il était une fois un petit garçon qui aimait beaucoup les étoiles”…
Ce petit garçon aime tellement les étoiles qu’il est bien décidé à en attraper une pour en faire son amie. Il se met alors à scruter le ciel. De jour, il n’en voit aucune, alors il va faire preuve de patience et d’ingéniosité.
Le livre se termine par une note pleine de poésie, mais chute… je ne vous en dis pas plus !
Pourquoi nous aimons Comment attraper une étoile
Le petit garçon de l’histoire fait preuve de ténacité, et c’est une valeur qui m’est chère. Mais il a aussi beaucoup d’imagination, et nous prouve que lorsqu’on sait rêver, rien n’est impossible.
C’est aussi un bon livre pour aborder l’espace tel que nous le voyons depuis la Terre, du cycle jour/nuit et de la distance qui nous sépare des étoiles que nous voyons.
Infos pratiques
Nous avons lu ce livre dans son édition originale, c’est pourquoi mes photos présente le texte anglais. Mais How to Catch a star a été traduit et est disponible en français sous le titre Comment attraper une étoile.
Si vous aimez Oliver Jeffers et son univers poétique, je vous conseille également le magnifique “Nous sommes là” que je vous avais présenté il y a quelques mois (avant qu’il ne soit traduit en français).
5 choses à ne jamais dire à un parent qui instruit son enfant à la maison
En instruisant à la maison, nous sortons un peu du modèle traditionnel d’éducation et ne passons pas inaperçus. Nous suscitons souvent la curiosité, parfois l’envie, parfois la peur, mais une chose est certaine : nous ne laissons pas indifférent ! Et nous en entendons de belles à notre sujet ! Si certaines choses nous font sourire, d’autres nous hérissent le poil ! Alors vous êtes prévenus : voici 5 choses à ne pas dire à un parent qui instruit ses enfants à la maison !
1- “Mais comment il va se faire des copains ce petit ?! Il va se sentir seul !”
La fameuse question de la socialisation revient tellement souvent qu’il fallait bien que je lui accorde la première place !
Alors soyons bien clairs : les enfants instruits à la maison ne vivent pas enfermés ! Ils ont une vie sociale riche, se font plein de copains au parc, dans leurs activités sportives et culturelles, et pendant les réunions de familles en ief (instruction en famille). Ils ont aussi des cousins, des cousines, des voisins… Et comme leur quotidien n’est pas confiné dans une salle de classe remplie de congénères tous nés la même année civile, ils comptent souvent des amis aussi divers que : Jean-Ebenezer, le boucher avec qui ils discutent foot et astronomie, Eugénie-Gontrande, la vieille voisine qui leur apprend à tricoter en leur racontant sa jeunesse, et Jenny-Kimberley, la petite gardée par la nounou du quartier, qui court partout et leur apprend la patience ! Et pour peu que vous ayez plusieurs enfants, ils deviendront des pros de la socialisation, car soyons honnête, les rapports entre frères et sœurs sont rythmés par les conflits à gérer et les “je t’aime, moi non plus”. Alors si vos enfants parviennent à vivre en harmonie (la plupart du temps) avec leurs frères et sœurs avec qui ils passent le plus clair de leur temps, ils seront capables de vivre avec n’importe qui.
2- “Tu fais l’ief ? Quelle chance tu as ! J’aurais tellement aimé mais on ne pouvait pas !”
Bien évidemment, cette réflexion est recevable venant de personnes vivant dans un pays où l’ief est illégal, ou en désaccord avec leur conjoint sur le sujet. Mais bien souvent, elle est émise par des personnes qui considèrent que nous pratiquons l’ief simplement parce que nous sommes plus avantagés que d’autres…
Si instruire ses enfants à la maison est une chance, alors c’est une chance qu’on se créé soi-même. Pour la plupart des familles, cela signifie des sacrifices financiers et souvent un changement de mode de vie. C’est beaucoup de travail sur soi, car bien qu’on les aime, vivre constamment avec ses enfants relève parfois d’un défi de patience ! Et c’est aussi énormément de travail pédagogique pour s’assurer que les enfants apprennent correctement, et pour convaincre les autorités durant les contrôles.
Eh oui, nous avons de la chance de profiter de nos enfants et de créer un noyau familial fort. Mais la vie en instruction en famille n’est pas toujours rose. Il y a des conflits, et peu d’espace pour faire redescendre la pression. Il y a la peur de l’échec, les jugements permanents et parfois le manque de soutien des proches. Et il y a aussi la peur de voir nos droits diminuer comme ça a été le cas récemment en France, mais aussi dans d’autres pays.
3- “Mais tu as la formation pour faire ça ?”
Avez-vous suivi une formation pour apprendre à vos enfants à marcher, à parler ou à manger ? Non. Parce que ce sont des apprentissages naturels et qu’il suffit aux parents d’être curieux et attentifs pour accompagner leur enfant. Si le théorème de Pythagore et les règles d’accord du participe passé ne sont pas des apprentissages naturels, il n’en reste pas moins que l’envie d’apprendre est naturelle. Les enfants sont curieux et veulent apprendre si on sait leur montrer l’utilité de ce qu’on leur présente. Et c’est cette envie d’apprendre qu’il faut cultiver ! Alors je ne dis pas que se charger de l’instruction d’un enfant peut se prendre à la légère, mais notre formation se fait sur le terrain en nous informant, en lisant des livres, en discutant avec des personnes qui sont passées par là (d’autres parents en ief, ou des professeurs) ! Et le plus beau dans tout ça ? C’est que nous nous formons non pas à enseigner au plus grand nombre, mais à cette petite personne unique qui est en face de nous. Nous nous servirons ensuite de nos apprentissages pour instruire nos cadets, et nous apprendrons encore, car chaque enfant est différent.
4- “Mais tu vas t’arrêter un jour quand même ?”
Si vous avez allaité, porté, “cododoté”… vous avez entendu cette réflexion. Et si vous envisagez l’instruction en famille, il faut vous y préparer, vous l’entendrez encore ! Mais la bonne nouvelle c’est que vous y êtes familier maintenant.
Cette petite phrase peut avoir deux sens. Le premier : “Mais à un moment tu n’auras plus le niveau pour enseigner à ton enfant !”. Là, je vous renvoie au point précédent. L’essentiel est de donner aux enfants le goût d’apprendre. Et d’ici à ce qu’ils atteignent un niveau que nous ne pourrons plus du tout suivre, j’espère que nous en aurons fait des êtres curieux et capable d’indépendance dans leurs apprentissages !
Le deuxième sens est plus critique : c’est une accusation de refuser de couper le cordon. Pour certains, instruire ses enfants à la maison serait un délire de mère possessive… Mais tout d’abord, je dois rappeler que c’est un choix qui doit être partagé par les deux parents pour qu’il soit possible. Alors les hormones féminines ont bon dos ! Ensuite, nos enfants ne sont pas enfermés. Nous les ouvrons au monde. Nous avons choisi de les instruire différemment et bien souvent nous ancrons leurs apprentissages dans le monde réel ! Instruire ses enfants en famille signifie alors leur laisser la liberté d’aller vers les autres et de prendre leur propre chemin d’apprentissage. Et cela demande une bonne dose de lâcher-prise !
5- “Je fais l’ief : quand mes enfants rentrent de l’école, je leur prépare toujours plein d’activités pédagogiques !”
C’est une phrase qu’on lit régulièrement sur les groupes de discussion autour de l’ief et qui nous donne l‘impression que certains réduisent l’instruction en famille à quelques activités pédagogiques. Mais ce choix d’instruction implique bien plus que la préparation de quelques activités.
Car bien-sûr, en ayant fait le choix d’instruire nos enfants à la maison, nous cherchons toujours de nouvelles idées d’activités pédagogiques. Mais nos préoccupations et les sujets sur lesquels nous aimerions échanger vont plus loin que ça. Comment gérer l’instruction de plusieurs enfants de niveaux différents ? Comment faire l’instruction en famille et cumuler un emploi ? Comment gérer les tâches ménagères dans une maison toujours en mouvement ? Comment trouver du temps pour soi ? Qu’en est-il de nos droits suite aux dernières lois ?
Car l’instruction en famille ne se résume pas à l’instruction ! C’est un mode de vie qui bouleverse notre quotidien. Nous avons donc besoin d’échanger nos expériences avec des personnes qui vivent vraiment la même chose, et nous n’aimons pas être réduits au statut de parent qui a affiché l’alphabet dans son salon.
Après ces 5 choses à ne pas dire à un parent qui instruit ses enfants à la maison, vous allez nous trouver susceptibles. Et vous n’auriez peut-être pas tout à fait tort… Mais le sujet nous tient à cœur et nous constatons régulièrement que la liberté d’instruction se réduit partout dans le monde… Et nous aimerions protéger nos droits et mieux faire connaître notre mode d’éducation. Alors, la semaine prochaine je vous confie la liste des 5 choses que nous adorons entendre !
J’adore vous lire, alors n’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Vous instruisez à la maison ? Qu’est-ce que vous n’aimez pas qu’on vous dise à ce sujet ? Vous n’êtes pas concerné ? Peut-être avez-vous des questions ?
As-tu rempli un seau aujourd’hui ? Le bonheur quotidien expliqué aux enfants
As-tu rempli un seau aujourd’hui ? Remplir un seau ? Mais avec quoi ? Avec du bonheur ! As-tu rempli un seau aujourd’hui ? est un livre de Carol McCloud et David Messing, sur le bonheur quotidien expliqué aux enfants.
As-tu rempli un seau aujourd’hui ? Le bonheur quotidien expliqué aux enfants
Les livres expliquant les émotions aux enfants sont très à la mode en ce moment ! Et ils sont très utiles !
Mais As-tu rempli un seau aujourd’hui ? va au-delà de l’explication des émotions. Il apprend aux enfants ce qu’est le bonheur, comment le cultiver au quotidien pour soi, mais aussi avec les autres
Dans le monde, chaque personne porte un seau invisible qui contient ses bonnes pensées et ses bons sentiments vis-à-vis d’elle-même. Et c’est en remplissant son seau et celui-des autres que nous atteignons le bonheur !
Le bonheur se partage. Nous remplissons le seau des personnes que nous rendons heureuses. Mais nous remplissons aussi le nôtre par la même occasion !
A l’inverse, nous pillons le seau des personnes à qui nous faisons du mal. Et même si nous avons parfois l’impression que nous servir dans le seau des autres pourraient nous rendre heureux, en réalité, le bonheur de se dérobe pas, il se partage ! En pillant le seau des autres, nous pillons notre propre seau !
Pourquoi nous adorons ce livre
J’affectionne beaucoup les livres pour enfant qui parlent des émotions. Mon Petit O’ (4 ans) est un grand impulsif, alors la lecture de ces livres le guide pour trouver des moyens de retrouver son calme lorsque la colère monte. Mais As-tu rempli un seau aujourd’hui ? va plus loin car il explique à l’enfant que ses actions ont une véritable incidence sur le bonheur des autres. L’enfant n’est plus seulement acteur de son propre bonheur, il participe à celui des autres en devenant un “remplisseur de seau” !
Ce fût une révélation pour mon Petit O’ ! L’image du seau est très parlante pour les enfants qui saisissent tout de suite les enjeux du remplissage. Lui qui s’emportait pour de petites contrariétés, a compris que son énervement se répercutait sur les autres. Il fait plus attention à ses réactions et aux réactions des autres.
Quand il perd son calme, je lui rappelle que cela va finir par vider le seau des autres membres de la famille, alors que régler nos problèmes posément pourrait les remplir. Quand il voit que je suis énervée moi-même, il vient souvent pour “remplir mon seau” (et souvent l’entendre me dire qu’il va m’aider à remplir mon seau suffit à me détendre !).
Voilà comment nous sommes devenu une famille de remplisseurs de seau ! Nous veillons au bonheur des uns et des autres, et grâce à cela la vie est bien plus douce ! Finalement, le bonheur est simple comme un jeu d’enfant !
Cet article est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” organisé tous les mercredis par le blog Devine qui vient bloguer ?
Paroles d’expat’ : Les Mamans Winneuses en Angleterre
Je reviens avec une nouvelle présentation de maman expat ! Cette fois c’est Aurélie, du site participatif d’idées de sorties Les Mamans Winneuses qui nous parle de sa vie en Angleterre ! Je lui laisse donc la parole !
1- Pour commencer, je te propose de te présenter !
Hello. Je suis Aurélie maman de 2 garcons Eliot et Charlie. Je suis française et je ne suis expatriée avec ma famille en Angleterre.
2- Qu’est-ce qui vous a amenés dans ce pays ?
Concrètement le travail de mon mari mais avant et surtout l’envie d’une expérience à l’international. J’aime le fait que mes enfants apprennent l’anglais. Ils parlent mieux que moi maintenant !
3- Décris-nous un peu ta vie ici.
Je travaillais à mon compte en France et j’ai continué ici. Ce qui change réside plus dans le quotidien et la culture. J’en apprend tous les jours. D’abord par la langue différente mais aussi par la façon de vivre, les habitudes.
4- Quel est le changement culturel qui t’a donné le plus de mal pour d’adapter à ta nouvelle vie ?
La nourriture ? Il a fallut que je m’adapte. Que je trouve des produits qui nous correspondent mais j’en ai aussi découvert que j’aime beaucoup.
5- Et l’aspect culturel que tu adores dans ton pays d’adoption ?
Le côté business est, je trouve, bien plus facile. Les anglais aiment la créativité et considère cet art comme un vrai travail.
6- Quelle est la place de la mère et de l’enfant dans le pays dans lequel tu vis ?
Il n’y a pas grande différence avec la France de ce côté là.
7- Comment se passe la scolarité de tes enfants ?
Nous avons fait le choix d’inscrire nos enfants à l’école publique anglaise comme la plupart des enfants anglais. Malgré un début difficile (l’un de mes enfants n’avait pas de place à l’école du coup nous avons changé d’école) ça se passe super bien. Ici, il y a école tous les jours de la semaine jusqu’à 15h10. Tous les enfants restent à l’école pour la pause déjeuner. C’est soit la cantine, soit le lunch bag. L’école termine plus tard qu’en France, jusqu’à fin juillet. Ils n’ont qu’un mois de vacances d’été mais il y a 1 semaine en plus en juin.
8 – En quoi cette éxpérience a-t-elle été enrichissante pour ta famille ? Et pour toi ?
Je pars du principe que l’expatriation est une expérience enrichissante en soi. Ce n’est pas facile car on perd ses repères mais ça ouvre d’autres horizons. D’autres façons de penser, de se débrouiller.
9- Si je viens passer quelques jours chez toi, qu’est-ce que tu m’emmènes visiter ?
haha. Pleins de trucs. Londres évidemment, plus précisément le magasin Liberty. On ira prendre un breakfast au Bill’s, un cupcake chez Peggy Porshen. Et puis on ira à la mer ! Ben oui, c’est une île ? On boira une bière au pub.
10- Et après ? Vous restez ? Vous rentrez dans votre pays d’origine ? Vous partez ailleurs ? Quelles sont vos souhaits pour l’avenir ?
Si ça ne tenait qu’à moi on partirai encore plus loin ! Mais en réalité, on va revenir en France (peut être été 2020?) pour j’espère mieux repartir.
Merci Aurélie pour tes réponses !
Et si vous ne la connaissiez pas encore, allez-vite faire un tour si son compte Instagram qui est une explosion de couleurs et de créativité ! Et bien-sûr, allez faire un tour sur le site Les Mamans Winneuses pour trouver des idées de sorties en famille en France, et à l’étranger (il paraît même qu’il y a des idées de sorties à Dubaï !) !
Notre bac sensoriel de la mer : les animaux marins et les sirènes
Après notre visite de l’Aquarium de Dubai Mall, Colombe (6 ans) et Petit O’ (4 ans) ont tout naturellement ressorti les figurines des animaux marins et ont commencé à recréer des scènes de vie qu’ils avaient observées. Pour ajouter une dimension au jeu, je leur ai préparé ce bac sensoriel de la mer avec ce que nous avions à la maison !
Les éléments du bac sensoriel
Pinterest et Instagram sont remplis d’images des plus beaux bacs sensoriels, remplis joliment par les soins d’une maman qui aura acheté chaque élément afin de créer l’harmonie. Et c’est magnifique !
Mais le but premier du bac sensoriel doit rester la découverte et le jeu. Les sensations doivent être créées par l’élément principal du bac qui doit être très simple (de l’eau, du riz, de la terre…). Et pour le jeu ? Il n’y a pas meilleur jouet pour un enfant que celui qu’il possède déjà. Et mettre ce jouet en scène dans un élément inhabituel apportera tout autant de découverte pour l’enfant que si on lui avait acheté un nouveau jouet !
Alors pour les bacs sensoriel, je fais simple. J’ai utilisé de l’eau et des jouets que nous avions déjà.
- de l’eau
- nos figurines d’animaux (type Schleich/ Papo)
- nos poupées Barbie sirènes
- deux petits dauphins siffleurs de la marque Plan Toys
- nos galets brillants et quelques pierres de verre que nous utilisons habituellement avec notre boîte lumineuse
- des coquillages ramassés sur le plage
Nos jeux autour du bac sensoriel de la mer
Chacun des enfants s’est précipité sur l’élément qui lui plaisait le plus dans ce bac. Pour Colombe, ce fut ses poupées Barbie sirènes pour lesquelles elle a inventé des aventures incroyables ! Pour Petit O’, ce fut les animaux qu’il a mis en scène dans un combat pour la survie de l’espèce et la raison du plus fort !
Puis les enfants se sont beaucoup intéressés aux dauphins siffleurs pour la plus grande joie de mes oreilles !
Les enfants ont également joué avec les coquillages et le sable que certains avaient encore en eux. Et finalement les sirènes ont rencontré les animaux pour encore plus d’aventure et d’exploration !
Voilà ! Notre bac sensoriel aussi simple soit-il a su occuper mes enfants pendant plusieurs jours ! Comme quoi les choses simples sont souvent les plus efficaces !
DIY : nos lanternes orientales en papier
Le Ramadan vient de commencer, et qu’on soit musulman ou non, c’est une période de l’année très importante à Dubaï. C’est donc tout naturellement que nos lectures et nos bricolages avec Colombes (6 ans) et Petit Olivier (4 ans) tournent autour de ce thème. Pour égayer notre table d’étude à la nuit tombée, nous avons fabriqué de jolies lanternes orientales dont je vous montre le tuto en photo !
Le matériel nécessaire
- Des feuilles de couleur (ici des feuilles noires)
- Du papier de soie d’une autre couleur
- un crayon à papier
- une paire de ciseaux
- du scotch
Fabriquer des lanternes orientales
Pour commencer, j’ai plié la feuille de papier de couleur en 4. Puis j’ai dessiné des motifs sur les bords.
J’ai ensuite découpé ces motifs en prenant soin de bien garder la feuille pliée afin de créer les trous qui laisseront passer la lumière dans nos lanternes.
Une fois tous les motifs découpés, j’ai déplié la feuille et ai découpé des morceaux du papier de soie à la taille de chacun des espaces vides. je les ai ensuite collés avec du scotch.
Enfin, j’ai refermé la lanterne avec du scotch.
Et nos lanternes orientales sont prêtes !
Le résultat
Nos lanternes orientales sont posées sur notre table d’étude du Ramadan avec des livres, des fiches sur la lunes et ses différentes phases, un plat oriental que je rempli parfois de dattes, et une petite Koutoubia souvenir de Marrakech.
A la tombée de la nuit, nous allumons des bougies et nos lanternes accompagnent nos rituels du soir.