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Notre arbre des saisons- DIY
À 4 ans 1/2 Colombe connaît bien le nom des saisons et elle sait les associer à des événements particuliers. Par exemple elle a bien compris qu’en hiver il y a parfois de la neige (oui même si nous vivions à Cannes, elle est persuadée qu’en hiver on voit toujours de la neige) et que c’est d’ailleurs ce qui décide la Père Noël à passer dans les maisons ! Elle aussi très bien qu’en automne les arbres perdent leurs feuilles, qu’on peut jouer dedans, les ramasser, en faire de beaux bouquets ou de jolies créations. Mais voilà, nous vivons à Dubaï et je ne suis pas certaine que les saisons soient très marquées… Ne voulant pas que ma Colombe perde ses acquis, j’ai décidé de mettre en place une table des saisons à la maison, et l’élément principal pour marquer la période de l’année ne pouvait être autre qu’un arbre des saisons !
Qu’est-ce qu’un arbre des saisons
Un arbre des saisons est tout simplement un arbre représenté sur 4 faces, chacune présentant l’une des 4 saisons de l’année.
La réalisation de notre arbre des saisons
Colombe maîtrisant assez bien le sujet, je lui ai seulement donnés 4 feuilles blanches sur lesquelles j’avais dessiné les contours d’un arbre. Je lui ai alors demandé de représenté un arbre à chaque saison. Elle a eu besoin d’un peu d’aide pour ne pas s’emmêler les pinceaux et éviter de dessiner 2 fois la même saison, mais elle est parvenue seule à déterminer quels détails marqueraient chaque moment de l’année.
- les fleurs dans les arbres et dans l’herbe du printemps.
- les fruits dans les arbres l’été.
- les feuilles d’automne aux belles couleurs rouge et orange en automne.
- et bien-sûr en hiver, la neige qui rappel au Père Noël qu’il est temps de venir nous apporter des cadeaux !
J’ai laissé Colombe complètement libre de son dessin car je voulais qu’il soit vraiment comme elle le voulait (et non comme je l’imaginais ou comme je l’aurais vu sur Pinterest !). Je voulais qu’elle soit complètement impliqué dans la réalisation de cet arbre afin de lui donner l’envie d’en parler avec son petit frère une fois qu’il serait terminé.
J’ai écrit le nom de chaque saison puisque Colombe commence à s’intéresser à la lecture. En bas à gauche en français, en bas à droite en anglais qui est la langue la plus parlée ici à Dubaï.
Une fois les quatre dessins terminés, je les ai pliés en deux sur la longueur et les ai collés ensemble dans l’ordre des saisons de manière à ce qu’il forme un panneau à 4 faces que l’on pourrait tourner.
L’utilisation de l’arbre des saisons
J’ai placé notre arbre des saisons sur notre table des saisons et j’essaye de le remettre face “été” apparente lorsque je passe devant. Mais il arrive que Colombe et Petit O’ (2 ans 1/2) passe devant et déplace l’arbre afin de le regarder. Colombe aime montrer à son petit frère que chaque face correspond à une saison et qu’il s’agit du même arbre à différents moments de l’année. Et c’est pour ce genre d’explications que je voulais que l’arbre ne soit pas parfait, mais bien à l’image de ma fille. Elle a su suffisamment se l’approprier pour avoir envie d’en parler à son petit frère. D’un côté elle consolide ses acquis en les répétant, de l’autre, son frère apprend sans doute bien plus que si je lui avais expliqué moi-même le principe des saisons (parce que “Maman c’est sans doute très intéressant, mais quand est-ce qu’on mange ?“).
Notre table des saisons est change très souvent mais j’aimerais que cet arbre en soit un des points forts. Pour le moment nous avons un immense soleil qui nous rappelle la chaleur qu’il fait à Dubaï (où nous vivons actuellement), un livre qui présente la ville de Dubaï aux enfants (puisque nous découvrons notre nouvelle ville depuis le début de l’été), et un petit livre sur une journée à la plage (non pas que nous ne fréquentions la plage par les 45 qu’il fait ici, mais je rêve d’une sortie en bord de mer !)
Ça roule ? – À Travers leurs yeux d’enfants
Ça roule ? En cette fin d’été j’espère que vous allez bien. Comme vous l’avez sans doute constaté, nous avons été très occupés dernièrement puisqu’en cette fin août, je me mets seulement à la rédaction du récapitulatif du rendez-vous À travers leurs yeux d’enfants du 20 juin. Et le thème de ce rendez-vous était “Ça roule ?” (vous avez vu comme je suis forte en intro ?)
Notre interprétation de “Ça roule ?”
Nous étions encore en Normandie pour le défi de juin et Colombe (4 ans 1/2), comme beaucoup des participants, a fait un inventaire de ce qui roulait autour d’elle. Mais notre activité principale lors de nos derniers moments en France était de profiter de la nature (ce dont je suis particulièrement contente maintenant que je suis enfermée chez moi au milieu du désert (à Dubaï pour ceux qui n’ont pas suivi c’est ici, ici, et ici). Et lors d’une promenade d’observation de la nature, Colombe a remarqué une fougère enroulée sur elle-même et m’a dit : “Tu as vu maman, ça roule aussi !”. Nous avons donc pris le temps de faire une jolie photo et j’ai fait découvrir le mode “macro” de mon téléphone à Colombe.
Votre interprétation de “Ça roule ?”
Chez Rêves de Fripouilles les 4 enfants nous proposent un inventaire à la Prévert de tout ce qui roule et qui se trouvait sur le chemin de leurs vacances !
Chez Appellation Maman, Anakin fait une séance photo avec 2 magnifiques modèles !
Chez Extraodinaire Maman Pivert, Petit Poussin est toujours aussi précis et méticuleux !
Chez Ma Vie de Maman Louve, P’tit Loup prends des photos de sa passion du moment !
Chez Tu me fais grandir, une nouvelle petite photographe se lance dans l’aventure !
Chez Natmum Bidouille, quand on pense qu’on n’aura pas la photo du thème, finalement on peut être surpris et trouver un sujet à prendre en photo à la dernière minute !
Et enfin, le petit d’Anne-Claire nous propose un inventaire de tout ce qui roule dans la maison ! Absolument tout, même le rouleau de papier toilette ! Je publie ici sa photo puisqu’Anne-Claire na pas de blog.
Merci encore à tous les participants ! Je suis tellement heureuse de voir que malgré une fin d’année scolaire bien chargée pour tout le monde, vous avez encore été nombreux à participer !
Le prochain rendez-vous
Mon déménagement à Dubaï m’a beaucoup occupée ces derniers mois et c’est la raison pour laquelle je publie ce récapitulatif du mois de juin avec 2 mois de retard. Notre prochain rendez-vous aura donc lieu le 20 septembre et le thème sera “Promenons-nous dans les bois !“ J’espère que ce thème inspirera vos petits ! De notre côté, je ne sais pas quelle illustration nous allons bien pouvoir trouvé dans le fin fond de notre désert !
Les antennes relais à Dubaï – À Dada à Dos de Chameau ! #1
Je sais que vous aimez suivre mes aventures à Dubaï depuis mon arrivée ! Alors je vous propose d’inaugurer maintenant une nouvelle série d’articles dans lesquels je partagerais des détails insolites et éléments de mon quotidien qui m’auront intriguée ou fait sourire ! Et tout naturellement, cette série d’article s’appellera À Dada à Dos de Chameau ! (du nom de la catégorie de tous les articles qui parent de Dubaï sur le blog)
Pour commencer, je vous propose de vous faire découvrir un élément discret du paysage dubaïote. Un palmier…
À première vue, rien d’exceptionnel et l’on trouve des milliers de palmiers à Dubaï… Oui, mais celui-là est un peu particulier… Si, si, regardez bien !
Ce palmier n’est autre qu’une antenne relais pour le réseau de téléphonie mobile ! Toutes les antennes relais de Dubaï ne sont pas camouflées de la sorte, mais on trouve tout de même pas mal de ces palmiers antennes si l’on observe bien le paysage. Voilà une idée plutôt originale et jolie pour intégrer les antennes relais au paysage !
Mattel Play Town Dubaï : le parc de jeux autour des héros de nos enfants !
Quand on passe l’été à Dubaï avec 2 enfants, les parcs de jeux d’intérieur sont un peu le nerf de la guerre ! Afin d’amuser les petits tout en évitant les grosses chaleurs, nous organisons régulièrement des sorties dans ce genre de parcs. Hier, nous avons donc passé la journée au Mattel Play Town !
Le Mattel Play Town est un parc de jeux aux 5 univers dédiés aux héros préférés de nos enfants (des héros très anglosaxons) : Barney, Thomas and Friends, Sam le Pompier, Angelina Ballerina et Bob le Bricoleur. Certains de ces héros sont bien connus des petits français, d’autres moins. Vivant à Dubaï depuis 2 mois, mes enfants ont eu le temps de découvrir les héros qu’ils ne connaissaient pas avant de visiter ce parc.
Barney
C’est une émission que j’aime beaucoup. Tout d’abord parce qu’à l’âge de 11 ans, j’ai appris l’anglais en la regardant avec ma petite cousine de 2 ans lors d’un séjour au États-Unis. Je suis donc ravie de pouvoir partager ce programme avec mes enfants ici ! J’aime aussi cette émission car elle est plutôt instructive et véhicule de belles valeurs d’amitié, de partage et de respect !
C’est donc sans surprise que je vous annonce que c’est l’univers que j’ai préféré ! En entrant dans cette zone on croirait entrer dans les décors de l’émission. Tout y est, le parc avec les arbres, le petit pont, les bancs, et les zones de jeux, et de l’autre côté, le bâtiment (une ancienne gare dans l’émission si je ne me trompe) avec son panneau indiquant les horaires de trains ! Seul détail : Colombe (4 ans 1/2) m’a fait remarquer qu’il y aurait dû y avoir une cloche à l’extérieur du bâtiment et qu’elle était manquante !
Les activités sont nombreuses dans cet univers. Les enfants peuvent jouer aux jeux du parc, faire des courses sur des petites voitures, se déguiser, jouer avec la longue vue transformée en caléïdoscope ou avec les tapis interactifs (un piano et 2 projections représentant une marre et des feuilles d’automne). Et à l’intérieur, les enfants peuvent jouer du piano et de la batterie, jouer à la dînette, dessiner, ou simplement lire confortablement installés dans les gros fauteuils !
Thomas and Friends
Il me semble que ce dessin animé est connu en France. Il s’agit de Thomas le petit Train. Nous ne le regardions pas en France, mais depuis notre arrivée à Dubaï, Petit O’ (2 ans 1/2) l’apprécie beaucoup. Il était donc fou de joie de pouvoir découvrir cet univers !
L’univers de Thomas est séparé en 2 : d’un côté un cinéma en 4D (images en 3D, fauteuils qui bougent) projetant un épisode du petit train, et de l’autre côté un parcours de jeux avec toboggans géant, piscine à balle, et obstacles rappelant le décor des chemins de fer ! Les enfants ont trouvé de quoi se défouler physiquement, et Papa À Dada ! et moi avons beaucoup apprécié la descente en toboggan !
Bob The Builder
L’univers de Bob le Bricoleur a énormément plu à Colombe et Petit O’, mais également à Papa À Dada ! Comme beaucoup de papas, lorsqu’ils s’agit de jeux de construction, il est souvent le premier !
Ici, les enfants peuvent jouer avec des briques de mousse (très solides) et construire les murs d’un bâtiment entier. Pour s’aider, ils ont une grues, des tapis roulants à actionner avec des manivelles, des brouettes pour transporter leurs briques. Ils peuvent également jouer avec les différents véhicules présents dans le programme télé ou avec de petites pelleteuses dans un bac à sable.
Cet espace est particulièrement bien fait et les enfants travaillent leur logique, la coordination des mouvements mais aussi le travail d’équipe !
Angelina Ballerina
Voici un dessin animé que nous avons découvert ici : Angelina Ballerina est une jolie petite souris qui pratique la danse classique.
Dans cet espace, les petites filles (et les garçons hein, personne n’est exclu, mais les petits garçons étaient tout de même peu nombreux) peuvent prendre des photos et faire des montages pour être habillées comme leurs personnages préférés, elles peuvent également prendre une leçon de piano, de danse et faire des activités manuelles.
Fireman Sam
Sam le Pompier est un dessin animé que nous ne connaissons pas vraiment, même si je sais qu’il a beaucoup de succès en France. Ça n’était pas un mal puisque cet univers était surtout adapté aux plus grands avec son parcours d’accrobranche assez impressionnant (mais le personnel est très présent et offre volontiers son aide et ses encouragements aux enfants qui en ont besoin). Les petits peuvent tout de même visiter une petite maison en empruntant un parcours semé d’embûches (et de passages tous petits, croyez-moi je suis allées à l’intérieur ça n’était pas du gâteau).
Bien que cette zone ne nous ai pas plus intéressés que cela, j’ai trouvé bien qu’elle soit présente. Elle offre une activité physique intéressante et motivante pour les plus grands (car il n’est pas toujours facile de contenter toute la famille lors des sorties !).
Infos pratiques
Mattel Play Town propose des spectacles tout au long de la journée. Les personnages comme Barney, Bob le bricoleur ou Sam le pompier se produisent sur scène plusieurs fois par jour, il est donc difficile de les manquer ! À l’issue du spectacle, les enfants peuvent se faire prendre en photo avec le personnage et vous pourrez bien-sûr acheter la photo à la sortie du parc (la petite photo coûte environ AED soit, 20€).
L’environnement sonore est très agréable ! L’une des choses que je déteste le plus dans les aires de jeux d’intérieurs est la musique ! Bien souvent l’on doit subir la radio et des musiques pas du tout adaptées aux enfants et au volume bien trop élevé. Ici la musique est celle des émissions présentées et le volume est si bas qu’il est parfois difficile de l’entendre. C’est très reposant d’autant qu’aux heures d’influence, les enfants font déjà bien assez de bruit !
Les boissons et la nourriture sont interdites à l’intérieur (exceptée l’eau qui est autorisée) mais il y a un petit restaurant en self service à l’intérieur du parc. Le prix n’est pas très élevé (il est dans la moyenne pour Dubaï), la est qualité tout à fait acceptable et l’on trouve des plats vraiment sains. Il y a comme toujours des pizzas, hamburgers et mac n cheese, mais on peut aussi commander une soupe, un morceau de poisson et des légumes (pour les légumes nous avons dû attendre qu’on nous les prépare car il semble que nous étions les seuls à en commander !).
J’ai trouvé le personnel très vigilant avec les enfants : tous les escalators sont gardés afin qu’aucun petit ne s’y engage seul, les enfants trouve facilement de l’aide et les animateurs viennent spontanément leur proposer des activités.
Le prix d’entrée :
- 95AED par enfant
- 55 AED par adulte
pour une journée, et toute sortie est définitive. Même si ce prix est assez élevé, il est correct par rapport aux services proposés. Et à Dubaï il n’est pas rare de trouver des réductions pour ce genre d’endroit. Avec une entrée achetée une offerte, on s’en tire pour une journée en famille pour par trop cher.
Mattel Play Town est situé au City Walk, une galerie marchande (partiellement en extérieur) proche de Down Town.
Une excellente journée à Mattel Play Town
Vous l’aurez compris, nous avons passé une excellente journée à Mattel Play Town ! Les enfants étaient heureux de retrouver leurs héros et on trouvé de nombreuses activités pour s’amuser.
Petit-bleu et Petit-jaune : DIY avec la boîte lumineuse
Nous connaissons tous Petit-Bleu et Petit-Jaune ! Il fait partie de ces trésors de la littérature enfantine que nous avons bien souvent découverts à l’école lorsque nous étions petits et que nous lisons souvent à nos enfants aujourd’hui. J’aime le lire très régulièrement à mes enfants alors j’ai voulu leur proposer une nouvelle activité autour du livre. Comme nous parlons beaucoup de mélange des couleurs en ce moment et qu’il me restait du matériel d’un de mes derniers bricolage, j’ai décidé de leur fabriquer un petit jeu pour notre boîte lumineuse.
Fabriquer les héros de son histoire préférée : Petit-bleu et Petit-jaune
Quoi de mieux pour profiter d’une histoire que de la rejouer avec ses personnages. Pour fabriquer Petit-bleu et Petit-jaune, rien de plus simple, il faut :
- des feuilles de plastique coloré bleue et jaune (intercalaire ou pochette transparentes de couleur)
- une paire de ciseaux
Et il ne reste plus qu’à découper les personnages dans les feuilles de plastique. Ici : Petit-bleu, Petit-Jaune et leurs parents. Mais pour coller à l’histoire et prolonger le jeu, j’ai également découper les copains d’école (Petit-Rouge, Petit-Vert, Petit-violet, j’ai fait avec les couleurs de feuilles que j’avais).
Jouer et manipuler les personnages de l’histoire
Posés sur la boîte lumineuse, Petit-Bleu et Petit-Jaune redeviennent les personnages de l’histoire. Ils s’amusent tellement qu’ils se mélangent et deviennent Petit-Vert.
Les deux familles peuvent se réunir comme dans le livre.
Et comme dans le livre, Petit-Jaune et Petit-Bleu peuvent jouer avec leurs petits copains de toutes les couleurs.
Un beau livre sur l’amitié et la différence
Pour ceux qui ne connaissent pas ce livre, car je suis certaine qu’il y en a, voici l’histoire. Petit-Bleu et Petit-Jaune sont amis et ils s’aiment beaucoup. Un jour, ils sont si contents de se retrouver qu’ils s’embrassent, mélangent leurs couleurs et deviennent Petit-Vert ! Ils sont alors tout contents de ne faire plus qu’un, mais à l’heure de rentrer à la maison, personne de les reconnaît… Je vous laisse découvrir la suite !
Petit-Bleu et Petit-Jaune est un très beau livre ouvert sur de nombreux sujets. Il y a bien-sûr le mélange des couleurs sur lequel j’ai travaillé ici. Mais on peut également aborder la question de l’amitié, de la différence et du respect puisque tous les petits copains d’école ont une couleur différente.
Leo Lionni, Petit-Bleu et Petit-Jaune, L’école des Loisirs
Disponible à partir de 5€
Little Explorers Dubai
Voilà un peu plus d’un mois que je vis à Dubaï et je dois avouer que la ville ressemble un peu à un paradis pour les enfants (pour les adultes aussi d’ailleurs, car finalement c’est un peu LA ville du divertissement). La ville ne manque pas d’activités intéressantes pour les enfants, et on y trouve notamment beaucoup d’aires de jeux d’intérieurs, très agréable à fréquenter en été lorsque les températures sont trop élevées dehors. Depuis notre arrivée (il y a un peu plus d’un mois) nous en avons testé plusieurs, mais il y en a une qui a particulièrement retenu mon attention : Little Explorers situé au 2ème étage de Marina Mall.
L’aire de jeu a été pensée sur un principe ludo-éducatif ou “edutainment” (contraction de education et entertainment) afin de proposer aux enfants des jeux qui leur permettrons d’explorer différents milieux et d’enrichir leurs connaissances. Pour ceux qui connaissent la Cité des enfants à Paris, vous remarquerez une grande ressemblance avec ce lieu. Rien de plus normal puisque Little Explorers a été conçu par Universcience (créateurs de la Cité des Enfants) à la demande du groupe émirati Al Futtaim.
Little Explorer Marina Mall propose 4 aires de jeux .
Play area ou aire de jeux
L’air consacrée au jeu est centrée sur le travail de l’équilibre, de la coordination main-oeil, de l’entraînement des réflexes et de la concentration. Elle propose de nombreuses activités : écran tactile simulant les fonds marins, appareil photo permettant de se voir vieillir, jeux de reproduction de suite, planche d’équilibre et même une ligne de course pour comparer sa rapidité à celle des animaux. L’élément le plus attirant de cette aire de jeu est bien sûr la voiture que l’on peut faire semblant de conduire (avec bruit de moteur et klaxon) et dont on peut changer les roues. Tout l’univers automobile est reproduit puisqu’on trouve une pompe à essence (dont le niveau baisse quand on fait le plein de la voiture), mais aussi un panneau montrant un moteur en action…
Space area ou aire de l’espace
Cette partie emmène nos petits à la conquête de l’espace et tout est mis en place pour que le jeu prenne une dimension réelle ! Et pour cause : les enfants peuvent enfiler une combinaison pour aller travailler à l’intérieur d’une navette spatiale ou pour explorer la “pierre de lune” dans une piscine à balles. Là encore, de nombreuses activités sont disponibles, brouettes pour transporter la pierre de lune, jeux interactifs et écrans de contrôle à l’intérieur de la navette, mur d’escalade…
Water area ou jeux d’eau
Observer la formation d’un tourbillon, activer un circuit hydraulique ou comprendre le fonctionnement des écluses, voici quelques une des activités proposées dans l’aire de jeux d’eau. Cet espace propose de nombreux jeux permettant aux enfants de découvrir le fonctionnement et les forces de l’eau.
L’aire des petits
Les tous petits ne sont pas en reste puisque Little explorers propose une aire fermée pour les petits de 6 mois à 3 ans. Les tous petits peuvent alors profiter de nombreux jouets (duplo, puzzle, cubes…) ou parfaire leur motricité sur les modules prévus à cet effet, pendant que les plus grands explorent l’espace principal.
L’atelier ou Workshop
Au centre de l’espace se trouve l’atelier. Des activités manuelles y sont organisées pour les enfants qui viennent au camp d’été (beaucoup d’aire de jeux proposent des camps d’été ici) ainsi que pour les enfants qui prennent le pass à la journée. Les enfants peuvent également venir y jouer aux Lego (d’ailleurs Little Explorer se trouve juste à côté d’un Lego Store et on peu parfois bénéficier de réductions chez l’un en achetant chez l’autre).
Les ateliers proposés sont assez simples, mais ils ont plu aux enfants et c’est l’essentiel. Et surtout, il semble que les activités soient renouvelées régulièrement.
Little explorers, l’aire de jeux qui a un petit plus
Comme je vous l’ai dit plus tôt, nous avons visité plusieurs aires de jeux depuis notre arrivée à Dubaï (arrivés fin juin, les températures ne nous permettent pas de sortir !). Mais Little Explorers est celle que nous avons préférées jusque-là. Alors que les autres aires de jeux proposent essentiellement des activités physiques, Little Explorers permet aux enfants de se familiariser avec les sciences tout en jouant.
Le personnel a également fait la différence : chacun des membres a travaillé plusieurs années en Kindergarden (équivalent des classes de maternelle) et ça se sent. C’est la seule aire de jeux dans laquelle les animateurs m’ont fait des réflexions intéressantes sur mes enfants et sur l’environnement de jeu. Les animateurs sont très disponibles pour aider les enfants (ou les parents), mais ils savent également se tenir à l’écart afin de ne pas perturber les jeux et découvertes des enfants (et c’est un point que j’ai particulièrement aimé !). Ils veillent à la sécurité des enfants sans pour autant mettre trop de limites.
Enfin, les enfants sont libres de déplacer la plupart des jouets et modules afin de les mélanger et de multiplier les expériences. Ainsi lors de notre dernière visite, après avoir longtemps sauté dans la piscine à balles, un groupe d’enfant a décidé de la vider puis de la remplir de nouveau et ont inventé un parcours à traverser avec leurs brouettes pleines de balles. Alors que la piscine était quasiment vide, d’autres enfants ont pris de grosses plaques carrées et on inventé un jeu d’équilibre sur les quelques balles qui restaient. L’activité s’est déroulée dans le calme, les enfants gérant parfaitement ce système d’autogestion !
Les tarifs
Une heure dans l’espace principal (soit les 3 zones d’activités, et sans accès à l’aire des petits) coûte 75 AED (soit environ 18euros); il est donc bien plus rentable de prendre une entrée à la journée à 140AED (environ 35euros) qui donne un accès illimité aux 3 zones d’activités (on peut sortir de Little Explorer pour manger le midi), l’accès gratuit pour un adulte accompagnant, un atelier de 30 minutes et une boisson chaude.
Little Explorers propose également un système de Drop and play : vous déposez votre enfant et le laissez jouer sous la surveillance du personnel pendant que vous allez faire vos courses par exemple !
article écrit en août 2017, les informations sont donc susceptibles de changer.
Il existe un autre centre Little Explorers à Dubaï au Mirdif City Center.
Colombe et Olivier découvrent Dubaï
Il y a quelques jours sur ma page Facebook et mon compte Instagram (pour ne rien râter, abonnez-vous !), je vous proposais de me poser toutes les questions qui vous passaient par la tête à propos de Dubaï. Vous m’avez posé tant de questions que j’ai décidé de les classer par catégories et d’écrire plusieurs article afin de vous épargner une lecture trop longue ! Et comme ce blog est avant tout centré sur mes enfants, je vais répondre avant tout aux questions que vous m’avez les concernant.
Est-ce que les enfants sont heureux de découvrir une nouvelle ville/culture ?
Petit O’ n’a que 2 ans et demi, il est donc difficile de dire s’il est vraiment heureux de découvrir une nouvelle ville et une nouvelle culture, ou s’il est tout simplement heureux de vivre comme il l’a toujours été. Cependant, en arrivant ici, il a eu une tendance à rester agrippé à moi (j’en reparlerai pour répondre à la prochaine question) et je remarque que cette tendance diminue. Il était devenu craintif après nos premiers jours passés ici, mais il semble rassuré maintenant. Il a aussi tendance à repousser les gens qui lui parlent anglais. Mais il continue tout de même à apprendre du vocabulaire anglais chaque jour… Et surtout, il réclame chaque jour à aller “au mall” (centre commercial) car il a bien compris qu’il allait y trouver plein de jeux supers !
Colombe qui a 4 ans mesure bien plus l’ampleur du changement et elle semble l’accueillir avec joie. Elle observe beaucoup l’environnement, s’intéresse à tout ce qu’on lui explique sur la ville de Dubaï et sur les Émirats Arabes Unis en général. Elle connaît maintenant le nom de plusieurs gratte-ciel ainsi que leurs particularités architecturales. Elle nous pose également des questions sur la culture car certains détails inhabituels pour nous l’ont marquée. Colombe est une petite fille qui aime observer et apprendre, elle est curieuse de savoir et n’hésite pas à nous poser des questions. Elle a aussi très envie d’aller vers les autres ! D’ailleurs, il y a quelques semaines, elle a demandé à aller passer une journée seule dans un centre aéré. Elle était bien consciente qu’elle ne parlait pas anglais et que cela serait une difficulté, mais cela ne l’a pas arrêtée ! Et en rentrant le soir, elle était ravie de cette nouvelle expérience, qu’elle a bien-sûr recommencé quelques jours plus tard !
Est-ce que les enfants se sont bien adaptés ?
Nous n’étions jamais venus à Dubaï auparavant et la vie ici a été une découverte tant pour nos enfants que pour nous. Nous avons donc eu quelques surprises, des comportements que nous n’avions pas anticipés et qui nous ont parfois désarmés. Ainsi lorsque nous nous promenions avec Colombe et Petit O’ les premiers jours, il n’était pas rare qu’on nous arrête pour nous dire qu’ils étaient mignons. Jusque-là, rien d’exceptionnel, mais les gens se montrent souvent très proches des enfants sans même demander l’autorisation. Il est même arrivé que certains prennent mes enfants dans les bras (vous imaginez l’angoisse pour l’enfant à qui on dit de ne jamais parler aux inconnus ?) ou qu’ils les prennent en photo ! (moi qui ne mets même pas mes enfants en photo sur mon propre blog, pour le coup, c’est moi que ça angoisse !) Les premières fois, ne nous y attendant pas, nous avons été plutôt désarçonnés. Maintenant nous avons beaucoup plus l’habitude et nous anticipons mieux ! (plus personne ne prend mes enfants dans les bras et je guette le moindre appareil photo dirigé en direction de mes petits !)
Colombe a pas mal d’assurance, alors un simple regard de papa et maman suffisait à la rassurer. Petit O’, lui a été apeuré par ce comportement et sa première réaction a été plutôt violente. Lorsque des inconnus s’approchaient un peu trop de lui, il se mettait à leur dire : “Tu touches pas moi toi !”. Le ton n’était pas très aimable, mais au moins j’étais contente qu’il ne reste pas prostré à accepter une situation qui lui faisait peur. Il a commencé à avoir peur des hommes et à rejeter toute personne qui parlait anglais (soit la quasi totalité des gens qui vivent ici !). Il a également fait beaucoup de cauchemars et a commencé à me coller énormément. Avec le temps Papa À Dada ! et moi avons appris à mieux anticiper les “approches” des adultes ici. J’ai également expliqué aux personnes qui travaillent à la supérette de mon quartier, que si ma fille adore parler et pratiquer son anglais, mon fils n’était pas prêt à s’ouvrir aux autres et qu’il faudrait lui laisser le temps.
Avec notre vigilance et de l’écoute, les cauchemars de Petit O’ ont complètement cessé. Il ne se montre presque jamais plus agressif envers les gens qui l’abordent (il dit “laisse moi !” et va se réfugier derrière mes jambes qu’il agrippe fermement !), et il commence à s’ouvrir à certaines personnes que nous voyons régulièrement.
Avant de clore ce petit chapitre, je tiens à préciser que je n’émets aucun jugement quant au comportement de ces personnes. Nous n’avons pas grandi dans la même culture et n’avons pas les mêmes coutumes et habitudes. Les gens ici sont vraiment très gentils, et il nous suffit de dire que nos enfants ne sont pas habitués à parler aux inconnus pour qu’on les laisse tranquille.
Quel est le rythme scolaire ? Comment vas-tu faire pour l’éducation de tes enfants ?
Le rythme scolaire est assez variable ici. Dubaï est composée à 85% d’étrangers et il existe de nombreuses écoles représentant des pays différents (dont plusieurs écoles françaises). Mais globalement, le rythme semble calqué sur le rythme américain : l’école se termine en début d’après-midi et le reste de la journée est consacrée aux loisirs.
Mais je ne suis sans doute pas la mieux placée pour parler de ce rythme puisque j’ai décidé de ne pas inscrire mes enfants à l’école. Si vous vous souvenez, la première année d’école de Colombe n’avait pas été très concluante (un rythme trop soutenu pour un petit enfant, et des adultes bornés…). Et l’école à Dubaï coûte cher (5 000 à 10 000 euros l’année pour chaque enfant), même l’école française ! (Car oui, l’école française est payante à l’étranger même pour les petits français (sauf quelques exceptions qui se battent d’ailleurs pour garder cette gratuité)). Ayant une formation dans l’enseignement, j’ai décidé de prendre en charge moi-même l’instruction de mes enfants, du moins le temps de la maternelle.
Colombe a arrêté l’école mi-avril, entamant ainsi notre nouvelle vie d’instruction en famille. Nous avons passé les mois de mai et juin en Normandie chez mes parents où nous avons alternés entre sorties instructives, et leçons informelles dispensées par ma maman (qui a 35 ans d’expérience en tant qu’institutrice en maternelle, alors niveau gommettes et coloriage, elle est vachement calée !).
Maintenant que nous sommes à Dubaï, nous expérimentons pour trouver notre rythme. Et nous profitons des grosses chaleur pour travailler au frais dans l’appartement. Nous nous asseyons au bureau pour des activités manuelles, des jeux de constructions, des jeux de société le matin. Le début d’après-midi est souvent consacré à la lecture et au repos. Et en fin d’après-midi, nous nous risquons hors des l’appartement pour prendre un peu l’air, aussi chaud soit-il. Tout cela est rythmé par les tâches ménagères et rituels quotidiens auxquels j’essaye d’associer les enfants.
Afin de ne pas rester enfermés sur nous mêmes, j’ai inscrit les enfants à des activités “extrascolaire” et je recherche des groupes de mamans d’enfants du même âge.
Comptes-tu apprendre l’anglais à tes enfants ?
L’une des raisons pour lesquelles nous voulions partir vivre à l’étranger, était que nos enfants apprendraient plus rapidement une langue étrangère.
Bien que de culture arabe, Dubaï est si cosmopolite que la langue parlée au quotidien est bien l’anglais (en un mois et demi de vie ici j’ai dû apprendre 2 mots d’arabe seulement). Tous les échanges ici se font en anglais, tous les panneaux sont écrit en arabe et en anglais, et nous avons beaucoup de chaînes de télévision en anglais. Je n’ai donc pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour que mes enfants apprennent cette langue. Nous avons acheté quelques petits livres pour acquérir un peu de vocabulaire, mais les enfants apprennent déjà beaucoup dans notre quotidien.
Chaque jours, Colombe et Petit O’ échangent quelques mots avec le gardien de notre immeuble, quelques autres avec la caissière du supermarché. Ils apprennent les chansons qu’ils entendent à la télévision et les expressions de leur prof de gym. En somme, le quotidien sera sans doute leur meilleur enseignant !
J’espère que cet article vous a plu, et que j’ai pu répondre à toutes vos questions ! Si vous vous en posez d’autres, n’hésitez pas à les noter en commentaire. J’y répondrai ici, et peut être dans un prochain article !
DIY : une palette de couleurs tranparente
Ça n’est pas toujours facile pour nos enfants de comprendre comment sont composées les couleurs. Ils ont d’abord appris à les reconnaître, ce qui n’a pas toujours été facile : le souvenir de Petit O’ se braquant dès qu’on lui parlait de couleur me revient instantanément ! Mais je me rappelle aussi qu’il a su les nommer toutes quasiment du jour au lendemain ! Actuellement, Petit O’ (2 ans et demi) comme Colombe (4 ans) apprennent comment les couleurs se forment. Chacun en est à un stade différent, mais tous deux aiment faire leurs petites expériences pour comprendre les couleurs. Colombe s’était d’ailleurs bien amusée avec nos jeux de mélange des couleurs l’an dernier. Mais le déménagement arrivant (oui, mon DIY date d’il y a 5 mois, alors que nous étions encore à Cannes) je voulais proposer aux enfants une activité qu’ils pourraient faire et emporter partout ! Voilà d’où m’est venue l’idée de cette palette de couleurs transparente !
Matériel nécessaire
- des intercalaires ou pochettes plastiques de couleurs et transparents.
- une attache parienne ou
- 2 boutons et du fil
- une paire de ciseau
- une perforatrice
- un feutre
- un morceau de feuille cartonnée
Réalisation
Dessinez et découpez un gabarit en forme de pétale dans la feuille cartonnée puis reproduisez le sur chacune des feuilles de plastique.
Découpez les pétales dans les feuilles de plastique et faite un trou dans chacun à l’extrémité la plus fine.
Assemblez la palette en accrochant les pétales ensemble soit avec l’attache parisienne, soit en attachant 2 boutons ensemble de chaque coté du trou (cette deuxième solution est beaucoup plus solide !).
Et voilà ! La palette est prête !
Le jeu
Bien que j’ai fabriqué ce petit jouet il y a déjà 5 mois, les enfants jouent toujours avec !
Ils s’amusent à assembler les couleurs pour voire ce que produit chaque combinaison. Ils jouent également avec les formes car en espaçant plus ou moins les pétales, on obtient des formes très différentes allant de la fleur aux lunettes de soleil ! Enfin, ils se servent de leur fleur comme d’un attrape lumière avec la lumière du jours !
Ce jouet facile à fabriquer à peu de frais est plutôt rentable ! Les enfants ont aimé y jouer à la maison, mais il a aussi l’avantage de pouvoir nous suivre partout. Il n’est pas lourd et prend très peu de place, ce qui le rend idéal pour les voyages ! D’ailleurs il a fait le déménagement avec nous jusqu’à Dubaï !
Alors, ça vous tente ?
Associer les couleurs : occuper son enfant avec 3 fois rien
Il y a 4 mois, alors que nous étions en plein déménagement, je n’avais plus vraiment le temps de préparer des activités pour mes enfants. Pourtant ils avaient tout autant besoin d’être occupés ! Peut-être même plus que d’habitude puisqu’une partie de leurs affaires était déjà emballées et que tous les chamboulements autour d’eux était un peu perturbant. J’ai alors organisé une petite activité toute simple autour de l’association des couleurs pour mon Petit O’ (2 ans et quelques moi).
Une activité très simple à mettre en place
Pour cette activité j’ai tout simplement collé des feuilles de couleurs sur un mur à hauteur d’enfant, et j’ai mis à la disposition plusieurs planche d’autocollants colorés à la disposition de mes enfants.
Afin de ne pas abîmer les murs, j’ai collé les feuilles avec du washi tape, et j’ai choisi des autocollants repositionnables (trouvés chez mon marchand de journaux).
Une activité autonome
Bien évidemment, le but de cette activité était de me dégager du temps puisque j’avais encore beaucoup de cartons à faire ! J’ai donc expliqué à Petit O’ ce qu’il devait faire et je l’ai laissé aller faire ensuite. Je lui ai montré chaque feuille en lui demandant de quelle couleur elle était et s’il pouvait trouver un autocollant de la même couleur.
J’ai laissé les feuilles accrochées plusieurs jours (jusqu’à notre départ en fait) et les autocollants restaient à disposition des enfants. Colombe (4 ans) ne s’y est pas beaucoup intéressée, mais Petit O’ si. Il allait coller ses autocollants quand il avait un moment de libre et revenait régulièrement. Et l’activité a même occupé la fille de nos amis (de l’âge de Petit O’) venus nous aider à déménager !
Voilà comment avec 3 fois rien, j’ai pu me garantir quelques moments de calme réguliers pendant plusieurs jours d’affiler !
L’arrivée à Dubaï
Dans mon dernier article, je vous racontais les préparatifs de notre expatriation à Dubaï, ainsi que l’arrivée à l’aéroport. Nous voici donc devant la porte d’embarquement, Colombe, Petit O’ et moi, et on appelle enfin les familles à embarquer.
L’embarquement
Nous voyagions sur Emirates Airlines et comme dans beaucoup de compagnies, les familles avec de jeunes enfants sont appelées à embarquer avant les autres passagers. Cela permet aux petits de traverser les couloirs sans être bousculés et aux parents d’avoir le temps d’asseoir les enfants et de ranger les bagages tranquillement.
Bizarrement, lorsque l’appelle des familles retenti, c’est toute la salle d’embarquement qui se lève… Je prends donc mes deux enfants, mon sacs à dos, leurs sacs à dos et ma valise et je commence à faire la queue pour l’embarquement. Par chance (ou juste parce qu’en fait c’est normal, c’est moi qu’on a appelé !) on me dirige vers une file plus rapide. Je commence donc à faire la queue avec un enfant dans chaque main, et les papiers bah… Comme je peux. Je lâche la main de Colombe une seconde, elle décide d’aller chatouiller son frère. Là je perds patience et je m’énerve… Oui, j’étais sous tension…
Nous avons finalement pu embarquer. L’avion n’était pas rempli (nous arrivions à Dubaï pendant le Ramadan et en plus à une période de grosse chaleur, donc pas vraiment la saison où il y a le plus de touristes), je n’ai donc eu aucun mal à ranger mes bagages.
Le vol
J’ai assis Colombe près du hublot pour qu’elle profite de la vue pendant le décollage, Petit O’ côté couloir et je me suis mise entre deux. Après notre périple, Petit O’ était épuisé et avant même que les portes de l’avion ne se ferment, il s’était endormi ! Colombe et moi avons donc profité tranquillement du décollage.
Je n’ai pas grand chose de spécial à dire sur le vol. Nous voyagions sur la compagnie Emirates Airlines, qui est réputée la meilleure au monde actuellement, et j’avoue que le service était à la hauteur. Les hôtesses étaient charmantes et très attentionnées. Comme il y avait beaucoup de place à l’arrière, elles ont proposé à certains passager d’aller s’y reposer (et de s’allonger sur les rangées du milieu). Les enfants ont eu des petits coloriages, des casques audio à leur taille, et nous avons eu une photo souvenir de notre voyage. Les hôtesses ont été très gentilles avec les enfants et même très compréhensives avec Petit O’ qui après 6h d’avion à rester calme n’a pas voulu s’attacher pour l’atterrissage (je vous rassure on a réussi à l’attacher, mais calmement et sans le gronder !). Et quand elles ont su que nous emménagions à Dubaï, celles qui y vivaient m’ont donné quelques conseils pour notre installation et nos prochaines visites.
J’avais prévu des livres et des jeux, mais on avait un catalogue de films tellement grand à notre disposition que les enfants n’ont voulu faire quasiment que cela. Il y avait des films en anglais et en arabe, des grosses productions américaines comme des films de Bollywood et même des émissions de télévision. Colombe et Petit O’ ont été ravis de regarder Pat Patrouille en boucle, mais aussi Docteur LaPeluche, Némo, et plein d’autres dessins animés nouveaux pour nous ! De mon côté j’ai commencé à regarder Lala Land, mais interrompue toutes les 2 minutes par des : “T’as vu maman Chase il est monté en haut de la tour de contrôle” ou “Le papa de Némo il est triste parce qu’il a perdu son fils”, je n’ai pas accroché.
À peine le temps de dire ouf (en fait si on a eu le temps, le vol dure 6h30 quand même) et nous étions arrivés à Dubaï.
L’arrivée à Dubaï
Une fois l’avion atterri, il nous restait tout de même quelques étapes avant de retrouver enfin Papa À Dada ! Entre la fatigue, l’impatience et pour moi le stress d’entrer dans un tout nouveau pays (qui plus est avec un visa et pas en simple touriste) cette étape nous a paru bien longue.
Il a d’abord fallu traverser le long, très long couloir entre l’avion et la douane. Pour tout vous dire j’ai eu l’impression de marcher plusieurs kilomètres. Heureusement nous étions aidés par les tapis roulants, mais il me fallait tout de même gérer Petit O’ qui allait dans toutes les directions et tombait quand il tirait trop fort (son sac à dos était relié à moi par une laisse) et Colombe qui s’amusait sur les tapis roulant ! Je crois que ce spectacle a fait rire plus d’un passager !
Enfin arrivée devant la douane, on m’interpelle et me dit d’aller tout au fond (encore de la marche !) pour passer avec les passagers de classe affaire ! Voilà mon premier contact avec Dubaï : ici lorsque vous vous présentez avec des enfants, on fera tout pour vous rendre la vie facile. Et notamment vous passerez en priorité.
Nous arrivons donc au guichet de la douane réservé à la classe affaire et effectivement il n’y a personne devant nous (et on nous ouvre même tout le chemin en zigzag afin que je n’ai pas à le parcourir avec mes enfants et mes valises !). Je donne nos passeports et nos visas. Pour les enfants tout est ok. Moi, il faut que je regarde une caméra sans bouger ni le visage ni les yeux. Avez vous déjà essayer de fixer une caméra pendant que vos enfants sont en train de se balancer sur une barrière pour l’un et d’escalader un poteau de l’autre côté de la douane pour l’autre ? Non ? Moi oui ! La dame de la douane est restée impassible. Mais malgré son voile intégral, j’ai bien vu aux yeux de la dame qui attendait derrière nous que cela la faisait beaucoup rire ! Voilà ma deuxième rencontre avec Dubaï : ici les gens ne s’énervent pas du comportement des enfants, ils s’en amusent.
On récupère les bagages
Nous avons passé la douane ! Un dernier contrôle au rayon X se présente. Cette fois on ne me demande pas de retirer les appareils électroniques. Je pose donc tous mes sacs sur le tapis roulant et nous passons le portique de sécurité. Tout va bien, mais la dame à l’écran de contrôle me dit “C’est quoi tous ces papiers dans votre gros sac ? Des billets ? De l’argent ?” moi : “euh… non… des livres et des coloriages pour les enfants…” (Cela dit j’aurai préféré des billets !)
Nous arrivons devant le tapis roulant pour récupérer nos bagages en soute. Je commence à guetter avec la peur que nos valises soient perdus ou complètement abîmées (parce qu’avouons-le c’est quand même beaucoup demander à une valise, même de bonne qualité, que de lui faire traverser le monde chargée comme un mulet). J’aperçois une valise, puis la deuxième, la troisième, le sac. Bref ils sont tous arrivés en même temps. J’assois les enfants sur un banc avec ordre de ne pas bouger puis je récupère les bagages, les pose sur un charriot, je vois Colombe qui fait l’idiote, je lui ordonne de se rasseoir, je finis de poser les bagages sur le charriot en me demandant si celui-ci va supporter la charge et si je vais réussir à le pousser…
Je cherche la sortie et demande mon chemin à une personne de l’aéroport. Je lui demande si j’ai encore beaucoup à marcher. Il me regarde avec un peu de pitié et me dit : “Un peu oui…”.
J’accroche le harnais de Petit O’ à mon poignet, j’ordonne à Colombe de rester près de moi et je leur explique que dans quelques minutes nous serons avec papa et que mieux ils se comporterons, plus vite on arrivera. Nous faisons quelques dizaines de mètres non sans mal car le charriot est lourd (près de 120kg de bagages) et nous voyons enfin les portes de sorties ! J’entame un dernier élan lorsqu’un homme m’interpelle, me demande de changer de direction et me dit ! “X Rays”. Mon sourire vient de partir. Je suis fatiguée, angoissée à l’idée de perdre un des enfants et trop impatiente de retrouver mon mari. J’arrête donc mon charriot devant l’appareil à rayons X, je prends mes enfants par la main et dis aux deux hommes qui se trouvent là : “Désolée, mais c’est trop lourd, je ne pourrais pas tenir les enfants en place et descendre les valises seules”. Et voilà comment ces charmants messieurs ont retiré et remis toutes mes valises sur mon charriot ! (et toc !)
Le dernier contrôle est passé, nous pouvons repartir mais les enfants ne veulent plus marcher. Je les installe donc tous deux sur le charriot par dessus les valises (face à moi et entre mes bras, je pouvais les rattraper au moindre problème je vous rassure) et j’ai maintenant 150 kg à pousser… Mais il ne reste que quelques mètres et nous passerons les portes qui nous permettrons de voir Papa À Dada !
Les retrouvailles avec Papa À Dada !
Le voilà, nous l’apercevons enfin. Il passe la barrière et vient nous rejoindre. Il prend les enfants dans les bras et ils ont tous 3 un grand sourire. Papa À Dada ! et moi nous serrons dans les bras rapidement. Pas de grand baiser, les gestes d’affections ne sont pas tolérés en public ici. Se prendre dans les bras est déjà limite, mais nous sommes à l’aéroport, c’est un lieu de retrouvailles et les gens peuvent comprendre.
Nous entamons alors le retour vers notre nouvel appartement et notre nouvelle vie, mais ça… c’est une autre histoire !