Vie de famille

Petit Coin Salle de Bain : un pas vers l’autonomie !

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Cela faisait un moment que je cherchais une solution pour aménager un petit coin dans la salle de bain pour que Colombe apprenne à faire sa toilette toute seule.
Et avec l’arrivée du Petit Olivier, le problème est devenu plus urgent. Avec le bébé dans les bras, je ne peux pas toujours porter Colombe pour qu’elle se lave les mains (sans parler de la petite voix de ma sage-femme que j’entends à chaque fois que je prends Colombe dans les bras…). J’aurais pu me contenter de mettre une chaise devant le lavabo, mais là encore, la manipulation me paraissait un peu longue et compliquée avec un bébé dans les bras. J’en entends déjà me dire : “Mais pose le ton bébé !”…
Dans notre salle de bain, il y a déjà un meuble bien rempli, une table à langer, et une baignoire… Donc ça ne serait pas possible d’y ajouter une petite table à la hauteur de Colombe… et il me fallait une solution qui prenne très peu de place.
J’avais déjà remarqué ces petits lavabos à fixer sur le rebord de la baignoire, mais je les trouvais un peu chers pour un produit qu’on n’allait pas utiliser très longtemps.
Et l’idée m’est venue d’utiliser une jardinière comme petit coin salle de bain.
Le principe est très simple : une jardinière (à 4€) et quelques morceaux de scotch.
J’ai simplement bouché les trous au fond de la jardinière avec du scotch, en veillant à ne pas laisser de partie collante apparaitre (j’ai recouvert cet endroit par un petit bout de scotch), afin que les saletés ne s’y collent pas.
Une fois installée sur le rebord de la baignoire et remplie d’eau, la jardinière devient un petit lavabo pour Colombe. Après utilisation, j’en suis très contente. J’avais peur que la jardinière fuit, mais ça n’est pas le cas à condition qu’on ne la remplisse pas trop.
Le soir et le matin, il n’y a qu’à lui mettre son verre, sa brosse à
dent, un gant de toilette et une petite serviette et Colombe se lave
comme une grande ! Il ne lui reste plus qu’à apprendre à se coiffer toute seule !
C’est un soulagement pour moi de ne plus avoir à porter Colombe à chaque fois qu’elle se lave les mains ! Ah oui, parce qu’un enfant qui devient propre va sur le pot un certain nombre de fois chaque jour, et se lave donc les mains tout aussi souvent !
Et la principale intéressée est tellement ravie de se débrouiller toute seule que ça en devient presque un jeu ! Et hop, maman a trouvé une occupation pour la “grande” pendant qu’elle s’occupe du “petit” !
Et dans votre salle de bain, ça s’organise comment ?
 

Le séjour à la maternité : la vie de princesse !

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Lorsque j’ai présenté ma valise pour la maternité, je vous avais parler de mon intention de passer mon séjour de princesse !
Plus de 2 mois après, je trouve enfin le temps de revenir sur cette vie de princesse que j’ai pu mener pendant quelques jours. Voici mon vécu, et mes petits conseils pour un séjour royal !

  1. Une princesse n’accepte pas n’importe qui en son royaume ! Bon, c’est une question de choix, mais limiter les visites semble quand même une bonne idée.
    D’abord parce qu’on est souvent un peu fatiguée entre l’accouchement et les nuits un peu courtes, du coup, on n’est pas toujours en super forme pour recevoir le voisin de la cousine de notre grand-mère. Personnellement j’ai restreint la liste aux grands-parents, oncles et tantes, et  quelques amis très proches. Les autres sont venus nous voir alors que nous étions rentrés à la maison, ou alors c’est nous qui sommes allés les voir quand nous étions prêts.
    Si j’ai limité les visites, c’était aussi pour respecter le calme dont mes bébés avaient besoin. Pas facile pour un tout-petit de se retrouver dans un berceau au milieu d’un hall de gare… J’ai pu vérifier cela lors de mon dernier séjour à la maternité. La femme qui occupait la chambre à côté de la mienne (nous l’appellerons Sidonie) recevait de la visite tous les jours. Toutes les nuits, son bébé était très agité et pleurait beaucoup. Mais le 1er janvier, toute la famille de Sidonie, ainsi que ses voisins, ses amis et sa boulangère, semblent s’être succédés dans sa chambre. Petit Olivier et moi avons bien profité du brouhaha créé par les allers et venus, puisque les deux chambres n’étaient séparées que par une fine porte de bois. Et immanquablement, la nuit suivante, Petit Olivier a fait écho au bébé de Sidonie, en se mettant à pleurer, lui qui était pourtant si sage les autres nuits (Ah ! Oui, parce que je ne vous ai pas dit, mais il est merveilleux mon fils !)
  2. Une princesse ne laisse pas ses plus beaux joyaux entre les mains de n’importe qui ! Votre plus beau trésor, c’est bien sûr votre bébé. Ce petit être tout rose, tout fragile, vient de vivre un moment fatiguant et certainement très angoissant (imaginez vous tranquille dans un bon bain à la température parfaite, sans prévenir quelqu’un vide l’eau du bain et vous tombez avec dans les tuyaux, ça ne vous ferait pas un choc à vous ?). Après ça, ce dont votre bébé a besoin, c’est de l’odeur et de la chaleur de sa maman, pas d’être passé de bras en bras. Je connais certaines femmes qui ont été très strictes là-dessus et n’ont laissé personne à part leur mari prendre leur bébé. D’après leurs dires, elles étaient très contentes de leur choix et ont constaté que leur bébé était très calme et détendu.
    Pour ma part, je n’ai pas été aussi stricte, mais j’ai là aussi limité le nombre de personnes autorisés à prendre mes petits dans les bras. Je ne me voyais tout de même pas refuser aux mamies le droit de prendre leur nouveau petit fils pour lui faire quelques bisous !
  3. Une princesse dirige son royaume d’un ton affirmé ! N’allez pas croire que j’ai été un tyran avec le personnel. Loin de là ! Je n’ai aucune compétence médicale et n’ai absolument pas la prétention de donner des conseils sur comment prendre une température ou comment faire une prise de sang à un nouveau né. En revanche, ce nouveau né c’est le mien et je sais ce qui est bon pour lui et comment le rassurer. C’est ainsi que pendant un examen durant lequel Olivier pleurait, je me suis fait une petite place près du pédiatre et ai commencé à caresser la tête de mon bébé tout en lui parlant, ce qui l’a calmé aussitôt (bon, ce geste, je ne l’ai pas inventé, j’avais vu mon médecin traitant le faire avec Colombe).
    Lorsque Colombe est née, je n’ai parfois pas su m’affirmer suffisamment et je le regrette. Notamment pour le bain. On me demandait de savonner ma fille avant de la mettre dans l’eau, mais cela la faisait pleurer car elle avait froid. Pour mon fils, j’ai pris les devants. Alors que la puéricultrice était venue pour le premier bain, je n’ai savonné Olivier qu’une fois que je l’avais mis dans l’eau, avec pour toute explication un simple : “J’ai l’habitude de faire comme ça.” (c’est sûr que cette explication passe mieux quand on est déjà maman !)
  4. Une princesse ne laisse pas passer la critique ! Ce séjour à la maternité signifie que vous êtes devenue maman, et vous le verrez quand on est maman on se fait beaucoup critiquer (ah bon, toi tu lui donnes un bain à 37° ? Moi je le donne à 36,6°, c’est la seule température qui lui permettra d’avoir un bon développement et de trouver un emploi plus tard !). Mais la critique, vous aurez tout le temps de l’expérimenter plus tard. Là, c’est votre moment, à vous, à votre bébé (et au papa aussi ^^), alors on coupe court à toute discussion si c’est pour se faire critiquer. Et si c’est vraiment trop dur, on demande au papa d’intervenir.
    Alors que je venais d’accoucher de Colombe, une infirmière et une aide soignante (que nous appellerons Anastasie et Javotte) ont fait ce charmant commentaire devant la porte de ma chambre : “Non mais la 105 c’est n’importe quoi, je ne sais pas comment elle va s’en sortir quand elle sera seule chez elle !”. Donc voilà, la 105 (moi) en larme, parce que ce jour-là j’étais épuisée, mon bébé avait beaucoup pleuré pendant le bain (le fameux savon avant de rentrer dans l’eau !), et d’abord j’allais pas être seule en rentrant chez moi ! Et je n’ai osé rien dire… Pourtant j’aurais dû car le travail du personnel d’une maternité consiste aussi à soutenir les jeunes mamans ! Mais je vous rassure, à part ces deux-là, tout le reste du personnel a été formidable.
    Petit message pour Anastasie et Javotte : Je m’en suis très bien sortie avec Colombe en rentrant “seule” chez moi. Merci !
  5. Une princesse s’entoure des meilleurs conseillers ! Que ce soit votre premier bébé ou non, il y aura des choses nouvelles, des choses que vous aviez oubliées, des choses qui fonctionnaient pourtant tellement bien avec le grand ! Tout simplement parce que c’est un autre bébé, ce sont d’autres questions qui se poseront à vous. Alors n’hésitez pas à demander de l’aide et des conseils. Poser la même question à toutes les personnes qui passent le pas de votre porte n’est pas ridicule, puisqu’à coup sûr vous obtiendrez presque à chaque fois une réponse différente ! Non, je ne plaisante pas !C’est ainsi qu’un matin, au bord du désespoir, mais toujours déterminée à donner le sein à ma fille qui ne parvenait pas à le prendre, une aide soignante (que nous appellerons Constance) m’a conseillé une position dont personne ne m’avait parlé. On semblait avoir tout essayé, les infirmières s’étaient succédées auprès de moi, mais rien n’y avait fait. Et puis, il y a eu Constance qui me voyait pour la première fois, qui n’avait pas entendu parlé de moi pendant la semaine puisqu’elle ne travaillait que le week-end. Avec son regard nouveau, Constance m’a aidé à mettre l’allaitement en place !
    Et la sage-femme (que nous appellerons Candice) qui était là le dernier jour de mon séjour pour Olivier. Pendant tout le séjour, on m’a laissée me débrouiller pour l’allaitement, car on voyait que je maitrisais la chose (j’ai réalisé à ce moment là que cela ne faisait que 9 mois que j’avais arrêté). Mais le dernier jour, je n’arrivais pas à soulager ma poitrine incroyablement tendue. J’ai appelé cette sage-femme et elle m’a donné plein de conseils, plein de “remèdes de grand-mère” qui me sont encore utiles aujourd’hui (promis j’en ferai un petit article ^^)
    N’ayant pas peur de demander, vous ne passerez pas pour une idiote, juste pour une maman qui fait de son mieux. Et gardez bien en tête que lorsque vous serez rentrée chez vous, vous n’aurez pas tout ce monde pour vous conseiller, alors le séjour est le moment où jamais de poser ses questions !
  6. Une princesse est bien entourée ! Car finalement ce séjour de princesse, c’est le moment de poser les bases d’une nouvelle histoire à 3, 4, 5… Alors on profite pleinement du papa, on apprend à devenir parent avec lui. On savoure la première rencontre des ainés avec le nouveau venu et on grave leur regard à jamais dans notre mémoire. On n’hésite pas à faire venir les personnes dont on a besoin (Anastasie et  Javotte avait viré ma maman de la chambre un matin sous prétexte que ça n’était pas encore l’heure des visites ! Mais bon sang Anastasie et Javotte, un peu de cœur, j’avais besoin de ma mère auprès de moi ce matin là !). On se repose et on apprécie cette chance d’avoir une bulle, un cocon pour nous protéger encore quelques jours avant de laisser son bébé venir dans le “vrai” monde.

Il ne s’agit là que de quelques conseils, et libre à chacun de faire à sa manière. Car selon nos besoins et celui de notre bébé, mais aussi selon la maternité et le personnel affecté à notre chambre, le séjour sera très différent.
Alors bon séjour !

Et si vous avez quelques conseils pour passer un bon séjour à la maternité, n’hésitez pas à les partager en commentaire !

Le festival international des jeux, bilan

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Sac au dos rempli de sandwichs, bouteilles d’eau et changes pour les enfants, Petit Olivier bien ficelé dans l’écharpe sling contre maman, et Colombe étiquetée (au cas où on la perde) donnant la main à son papa : non, samedi matin nous ne partions pas en randonnée. Ou plutôt si, nous partions en randonnée au Festival International des Jeux, au Palais des Festivals à Cannes, comme j’en avais déjà parlé ici.

Cette année encore, nous n’avons pas été déçus, et nous avons passé 2 journées bien occupées, tant pour les parents que pour les enfants !

Pour les enfants :
Un espace de 4000 m² leur était consacré, avec notamment des aires de jeu :

  • VTech : l’espace était mieux conçu que l’an dernier puisque les bébés et les enfants n’étaient pas complètement séparés, ce qui est plus pratique quand on a plusieurs enfants ! Comme l’an dernier, la marque mettait ses jouets à la disposition des enfants. Ce qui nous a beaucoup plu, c’était le grand circuit de Tut-tut (animo, bolides et copains).
  • Playmobil  : avec ce bémol, si les “grands” à partir de 4 ans, avaient un espace assez sympa pour découvrir les nouveautés de la marque, les “petits” et leurs Playmobil 123 étaient parqués dans un petit enclos, avec tout juste la place pour qu’ils tournent autour de la table où étaient posés les jouets… Ah et aussi, si les “grands” étaient accueillis et recevaient une couronne où un chapeau de pirate à
    l’entrée, il n’y avait rien pour les “petits”, même lorsqu’on se
    présentait à l’entrée des “grands”… Bref, en dessous de 3 ans,
    désolée, mais vous ne semblez pas être le cœur de cible de Playmobil…

  • Smartmax : confortablement installés sur des tapis tout doux, les enfants pouvaient construire à volonté.
  • Haba : des tables d’enfants étaient disposées à la manière des tables de jeu de l’espace adulte, où nos tout petits pouvaient ainsi s’initier aux jeux de société.
  • Un espace ludothèque avec la reconstitution des pièces d’une maison, des lego géant, des jeux en bois, des parcours de motricité.
  • Nerf : avait carrément mis en place un parcours pour que les enfants s’affrontent.
  • Goliath : avait mis à disposition des enfants, 3 grands bacs remplis de son “Super Sand” ( à la textures incroyable !). l’occasion pour Colombe de “patouiller” pendant un long moment !
  • Bien d’autres marques étaient présentent (Kapla, Play-doh…) mais nous n’avons pas pu tout essayer !

Et les jeux de société :
Avec 2 enfants de 2 ans et de 2 mois, ça a été assez difficile pour nous de nous poser à une table et d’essayer les jeux. Mais tout de même, nous avons profité de la sieste des enfants (chacun son écharpe et chacun son porteur !) pour faire quelques belles découvertes :

  • Le jeu de Hex : ressemblant au jeu de go, il s’agit ici de se frayer un chemin d’un bout à l’autre du plateau. Les règles sont extrêmement simples, même les enfants peuvent y jouer, et il n’y a pas de match nul possible, c’est mathématique (ne me demandez pas de vous expliquer!). 
  • Concept : gagnant de l’As d’Or 2014 (prix décerné chaque année au festival), nous n’avions pas eu l’occasion d’y jouer l’an dernier, c’est maintenant chose faite ! Un jeu aux règles très simples : faire deviner un mot ou une expression à l’aide de pictogrammes. Idéal pour passer un moment convivial entre ami ou en famille ! Il mérite bien le prix qui lui a été décerné !
  • Cocktail Games : nous avons découvert chez cet éditeur une série de petits jeux éducatifs très bien faits. Sous forme de cartes, ces petits jeux colorés propose de découvrir entre autres le calcul ou la conjugaison de manière ludique.

Voilà un petit aperçu de notre visite au festival !
Cette année encore le festival a connu un grand succès. Certainement plus que les années précédentes, notamment grâce à l’espace consacré aux enfants. Du fait de ce succès, j’ai assez peu de photos… Eh oui, difficile de prendre du recul dans des allées bondées (et avec 2 enfants en bas âge à gérer aussi, il faut l’avouer) !
L’ambiance était encore très agréable. Les distributeurs viennent pour faire découvrir les jeux et éventuellement créer des coups de cœur, mais à aucun moment on ne sent poussé à la vente !

Encore une fois nous avons passé deux journées très sympas et nous n’avons qu’une hâte, que le festival ouvre de nouveau ses portes l’année prochaine !

Le Festival International des Jeux de Cannes

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On connaît tous le Festival de Cannes, puisque chaque année pendant une petite dizaine de jours au mois de mai, le monde a les yeux rivés sur les marches du Palais des Festivals !

Mais justement on parle de Palais des Festivals, donc à Cannes, il n’y a pas que LE Festival !
Alors aujourd’hui je vais vous parler d’un rendez-vous annuel qui se tiendra dans une quinzaine de jours : Le Festival International des Jeux.

L’année dernière, nous avions décidé d’y faire un petit tour le samedi après-midi “pour voir”. Conquis, en rentrant le soir nous avons préparé des sandwichs afin d’y passer la journée complète le lendemain !

Ce festival n’est rien moins que le plus grand festival de jeux organisé en France. 30000 m² d’espaces d’animation, plus de 250 exposants, 300 auteurs et illustrateurs.

Alors dit comme ça, ça fait un peu geek qui va aller s’enfermer pendant 3 jours pour jouer (et qui en plus va y emmener ses enfants au lieu de leur faire prendre l’air au parc) ! Et c’est pas complètement faux…
Mais tout de même, le festival du jeu, c’est aussi un évènement gratuit (dans la région ça vaut le coup de la préciser !) avec plus de 4000m² d’espaces dédiés à la famille. Et même si le but est commercial (ne nous voilons pas la face, c’est gratuit mais c’est bien si on achète !) le festival est l’occasion de venir découvrir de nouveaux jeux : des “best sellers”, les dernières tendances, mais aussi des jeux créés par des indépendants (peu connus par manque de pub, certains sont pourtant super) . Et quoi de mieux pour cela que de s’installer à une table et de jouer entre amis, en famille, ou avec des inconnus rencontrés à l’occasion (eh oui ! le lieu est convivial et celui qui vient seul n’aura aucun mal à trouver des partenaires de jeu) !

Pour les inconditionnels des jeux vidéos, un espace y sera consacré. Là encore, une présentation et mise à disposition de jeux.

En parallèle de l’exposition se dérouleront de nombreux tournois : scrabble, échec, tarot… j’en passe !

Quid de nos bambins pas encore assez grands pour jouer aux jeux de plateau ?
Playmobil sera présent pour l’évènement, et nos enfants pourrons découvrir l’univers des bonshommes en plastique. Pour les plus petits encore, Vtech aura un stand sur lequel les enfants de 0 à 10 ans trouveront de quoi s’occuper. Colombe y avait d’ailleurs trouvé son compte l’année dernière alors qu’elle n’était âgée que de 13 mois.

Mes conseils pour cette visite : 

  • pas de poussette ! Vous ne pourriez pas vous déplacer dans le hall d’exposition, alors pour les tous petits on prend le porte bébé ou l’écharpe de portage !
  • on accroche une jolie étiquette autour du cou ou à la ceinture de nos petits qui savent marcher (et qui peuvent échapper à la surveillance de leurs parents en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire) avec son prénom, ainsi que le numéro de papa et maman.
  • on prend des manteaux pas trop gros, histoire de pouvoir les ranger facilement dans un sac à dos et avoir les mains libre sur place.
  • on n’oublie pas le casse-croute ! Et on profite de la pause déjeuner pour faire un petit tour sur la Croisette (Ah bah voilà ! Ils l’ont leur promenade nos enfants !)

Festival International des Jeux
Au Palais des Festivals
Du 27 février au 1er mars 2015

Si vous êtes dans la région, n’hésitez pas à y faire un tour, même avec vos petits bouts de chou !
De mon côté, je ne manquerai pas de vous faire un petit bilan de ma visite !

1er jour seule à la maison avec bébé(s)

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Eh voilà, nous venons de passer notre première semaine sans Papa à Dada à la maison. L’occasion de revenir sur ce que peut être le quotidien d’une maman à la maison aux premiers jours de son enfant !Avant de commencer j’aimerais dire : “Béni soit le congé paternité !”
J’en entends déjà dire : “Et comment on faisait avant ?”
Bah avant on se débrouillait, et s’il n’existait pas on se débrouillerait tout pareil. Mais n’empêche que c’est super confortable d’avoir le papa auprès de soit à son retour à la maison !

Quand on s’imagine le retour à la maison, on se voit avec un joli bébé rose bien sage, qui mange toutes les 2 ou 3h, et qui passe le reste du temps à dormir où à faire des risettes à maman.
Dans la réalité, si bébé mange toutes les 2 ou 3h, c’est aussi vrai la journée que la nuit, alors maman commence sa journée avec de belles cernes sous les yeux (et c’est sans compter les bébés qui mangent plus souvent encore !). Quant au bébé rose bien sage, il régurgite, il fait pipi-caca partout. Pour les risettes, il va falloir attendre encore un peu. Et sur le fait de dormir… il est possible qu’il n’en ait pas envie au moment où maman aurait besoin de vaquer à ses occupations…

Alors si lors de vos premiers jours avec bébé vous croulez sous le linge sale, vous n’arrivez pas à venir à bout des tâches ménagères, vous avez le sentiment de ne pas réussir à poser votre bébé plus de 10 minutes consécutives, vous ne parvenez pas à faire un repas digne de ce nom (je ne parle même pas de le préparer, juste réussir à le prendre peut relever de l’exploit !), si vous avez du mal à planifier un moment pour prendre une douche et qu’à 11h vous vous rendez compte que vous êtes toujours en pyjama…

Vous n’êtes pas la seule !

Et surtout rassurez-vous, ça ne va pas durer ! Vous allez trouver une organisation (très) rapidement et surtout, Bébé va trouver son rythme.

Non, Petit Olivier n’a pas la tête en bas, c’est la couche lavable qui lui fait des grosses fesses !

En attendant voici une petite liste de l’essentiel pour les premiers jours d’une maman seule à la maison, et pour le plaisir, quelques anecdotes personnelles !

  • S’il faut bien une chose à la maison quand on a un jeune bébé, c’est une machine à laver, voire un sèche linge ! Ça paraît bizarre de le préciser puisqu’à notre époque nous avons tous (ou presque) une machine à laver à la maison. Mais un bébé ça régurgite, ça vomit, ça fait déborder ses couches et ça fait pipi-caca partout quand on le change… Alors le panier à linge se rempli vite… très vite ! Et ici, Petit Olivier a été aidé de Colombe pour le remplissage du panier à linge, puisque ma gentille grande fille qui était propre depuis un mois a décidé de ne plus l’être soudainement (enfin juste à la maison parce qu’à la crèche, pas d’accident à signaler !)… Alors oui, cette semaine, ma machine à laver est devenue ma meilleure amie !
  • Du linge, beaucoup de linge. Des draps, des couvertures pour bébé, des langes, des bavoirs, et des habits pour bébé et pour vous, parce qu’un bébé quand ça vomit, ça en met aussi sur maman ! J’ai d’ailleurs hésité à porter une blouse par dessus mes vêtements cette semaine, finalement je me suis dit que la seule personne que je croiserai chez moi c’est le facteur, et mon facteur il est sympa il ne va pas s’offusquer pour la tâche de vomi que j’ai sur l’épaule !
  • Une brosse pour vêtement et du savon de Marseille. Parce que même si la machine à laver est une invention géniale et que notre pauvre vie sociale nous réduit à en faire notre meilleure amie, elle ne viendra pas à bout de toutes les tâches… Alors pour les caca qui débordent, rien de mieux que de les frotter les habits au savon de Marseille (ou autre savon traditionnel) avant de les mettre à la machine.
  • Des couches… Beaucoup de couches ! Ici, c’est couches lavables, mais pas avant que le cordon ombilical ait bien cicatrisé. Alors Petit Olivier portait encore des couches jetables en début de semaine. Maman prévoyante j’avais fait un calcul plutôt juste du nombre de couches dont j’avais besoin pour passer les 3 premières semaines. Mais j’ai différé le moment de passer aux lavables et ai dû racheter des couches à la dernière minute, et franchement quand on se retrouve seule on a autre chose à faire qu’aller acheter des couches.
  • À manger. L’idéal est d’avoir un congélateur plein. Parce qu’on n’est pas à l’abri d’un imprévu, c’est toujours bien d’avoir quelque chose à réchauffer au micro onde. Ici c’est plat unique : je prépare un repas pour le soir et on finit les restes le lendemain midi. Et pourtant… Avec les enfants, même si je commence la préparation du repas dès que je peux (donc en général dans la matinée pour le soir), je ne finis pas toujours à temps (faut dire que comme une cruche, cette semaine j’avais choisi topinambour et butternut… Parce qu’avec une fille de moins de 2 ans et un fils de moins d’un mois, éplucher des légumes biscornus c’est fingers in the nose !). Donc la solution ce sont les plats préparés à sortir à la dernière minute, les nouilles instantanées et autres cochonneries que je ne mangerais pas en temps normal, mais en temps de crise… Ah ! Et on fait attention aux proportions : dans l’empressement d’une journée, je me suis imaginé que finir un petit pot que Colombe n’avait pas aimé était une bonne idée pour gagner du temps et ne pas gâcher… Bah une heure après, alors que je croulais sous les couches sales et le linge, j’ai réalisé que les 3/4 d’une portion calculée pour un enfant de 2 ans, ça n’est pas suffisant pour une maman qui allaite… Tiens donc !
  • Une écharpe de portage ! Parce que c’est bien d’avoir un congélateur plein et de faire de bons petits plats, mais si on n’a pas le temps de les manger ça ne sert à rien. Eh oui, combien de fois m’est-il arrivé de me préparer un bon petit plat (pour une mère débordée, la fierté personnelle réside dans de tous petits riens !) et de le manger froid parce qu’entre temps Bébé a eu faim, puis besoin qu’on le berce, qu’on l’endorme, qu’on le porte… Alors ici l’écharpe m’a sauvée de nombreuses fois. Si quand Colombe était toute petite j’utilisais une écharpe standard, je la trouve maintenant trop longue à mettre avec un tout petit et j’utilise plutôt une sling-ring pour mettre Petit Olivier. Des heures de siestes assurées pour bébé, et une bonne séance de gym (exit les kilos de grossesse !) pour moi qui fait le ménage avec bébé sur le ventre !
  • Une liste de choses à faire. Pour certaines cela sera plus une source de stress. Mais attention, il ne s’agit pas d’une liste de choses à faire impérativement dans la journée, mais plutôt d’une liste de choses à ne pas oublier de faire. Parce qu’avec l’accouchement il semblerait qu’on ait laissé une part de notre cerveau, et même celles qui avaient une bonne mémoire oublieront l’essentiel. Et qu’on est fière quand on peut barrer une ligne (des petits riens je vous dit ! Le bonheur ne tient qu’à ça !)
  • Un gentil mari qui gère l’administratif. Parce qu’avec un bébé tout rose qui se tortille de douleur à cause des coliques, le moindre coup de fil à passer, le moindre papier à remplir, deviennent une épreuve quasi insurmontable. Messieurs, à bon entendeur !
    Et si pour quelques temps vous voulez bien gérer les courses et un peu le ménage, ça serait sympa !
  • Pour celles qui ont déjà des enfants : des occupations pour les plus grands. Ici, j’implique Colombe le plus possible afin qu’elle ne se sente pas délaissée (trop mignon de la voir rincer les pieds de son petit frère dans le bain !), mais il faut aussi lui accorder du temps pour elle, et lui trouver des activités quand je ne veux pas qu’elle soit “dans mes pattes”. Alors elle fait des dessins, de la peinture propre, elle dessine à la craie sur le balcon, elle fait des perles, des gomettes, elle se déguise, joue avec des ballons de baudruche. Bref, j’ai tout un panel d’activités (propre en général car je peux être amenée à quitter la pièce subitement et je voudrais éviter qu’elle ne repeigne mes murs, je les aime bien comme ils sont !) que je peux lui proposer et que je vous montrerai ! Merci les blogueuses qui sont une source intarissable d’idées pour occuper les jeunes enfants !
  • Enfin, et avec la machine à laver, c’est peut-être l’essentiel : une bonne dose de philosophie et un grand sens de l’humour ! Eh oui, tout peut arriver. Pour mon premier jour seule avec Colombe, je m’étais retrouvé dans un appartement rempli de cartons (nous avions emménagé à 1000km de nos familles 2 jours avant que Papa à Dada ne reprenne le boulot), et ma machine à laver a décidé de se vidanger sur le sol de la cuisine (là, elle n’était plus ma meilleure amie, mais depuis on en a reparlé, ça va mieux !). Sur le coup, philosophe, je me suis dit : “un jour j’en rigolerai !”. Eh bien aujourd’hui j’en rigole !!!
    Mais voilà, quand on n’arrive pas à savoir pourquoi son bébé pleure, qu’on se rend compte à 11h37 qu’on est toujours en pyjama et qu’on n’a même pas trouvé le temps de se brosser les dents, quand le panier à linge sale se prend pour une corne d’abondance, on souffle un bon coup et on voit le bon côté des choses !

 

Le bon côté des choses ? Ils sont tellement mignons nos bébés !!!!!!

Et vous, vos indispensables pour affronter une journée avec un nouveau né ?

DIY : les lacets qui ne se défont pas !

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Avec les premiers froids (bien relatifs ici, je sais) nous avons acheté des chaussures fermées pour Colombe.
Mais un problème s’est posé à moi : les bottes d’hiver sont bien trop chaude pour la région, et toutes les autres chaussures ont des lacets et les lacets… ça se défait !
Si on a de la chance, ils ne tiennent pas trop mal. Mais dans tous les cas, une fois défaits ils trainent par terre, finissent trempés, et l’enfant risque de tomber…
Et je ne peux m’empêcher de penser aux personnes qui s’occupent de Colombe à la crèche et qui doivent faire les lacets d’une quinzaine d’enfants à chaque fois qu’ils vont jouer dehors.
J’ai donc utilisé une astuce de ma maman pour ne plus avoir à faire les lacets de Colombe.

 

Le matériel est simple : une paire de chaussure, de l’élastique et 4 perles (j’ai eu du mal à me décider et j’ai plusieurs fois changé de perles. Celle de la photo ne sont donc pas celle du résultat final).

 

J’ai remplacé les lacets par des élastiques et j’ai glissé une perle à chaque extrémité, puis j’ai noué l’élastique autour de la perle.
Si votre enfant a des baskets en toile, vous pouvez lui coudre les élastiques directement sur la chaussure. C’est plus discret.

Après une semaine d’utilisation, j’ai fait un point de couture sur le nœud afin qu’il ne bouge plus. Si j’ai attendu une semaine, c’est que je voulais pouvoir continuer à faire des ajustements.
Colombe n’a aucun mal à marcher, et on lui enfile et lui retire ses chaussures en un rien de temps maintenant !

Bonne Année !

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Bonne Année à tous et à toutes !Me voilà de retour après une fin d’année pleine d’émotions !

Notre petit Olivier est né le 30 décembre 2014 !

Nous avons fait notre retour à la maison tranquillement. Colombe est très attentionnée envers son petit frère, elle veille à lui remettre sa tétine dans la bouche quand il ne l’a plus et cela même quand il est au sein !

Nous nous faisons doucement à notre nouvelle vie et profitons de ces moments à 4 !

Le blog risque donc de tourner un peu au ralenti ces prochains temps, mais promis, je suis de retour !!

 

Quand on dépasse le terme

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Au départ, ça paraît très loin…
9 mois à attendre. On nous a donné une date, mais on a bien le temps !
Et puis la date se rapproche, se rapproche, se rapproche… tellement qu’on finit par la dépasser !
5 jours pour Colombe !
Alors voilà à quoi vous attendre si vous vous approchez trop de la date prévue d’accouchement (familièrement appelée DPA), voire si vous allez au-delà.

  1. Environ 3 semaines avant la DPA, vous ne pourrez plus appeler personne dans votre entourage. Un nouveau réflexe apparaîtra en entendant votre voix, ils vont prendre un air affolé/impatient et vous diront : “Ça va, ça y est, il est né ?!” Leur air déçu vous dissuadera de les appeler de nouveau juste pour prendre des nouvelles. Vous commencez alors à vous sentir un peu seule…
  2. Heureusement, vous recevrez par-ci par-là quelques coups de fil de proches qui viennent aux nouvelles pensant que vous avez dû oublié de les prévenir d’une naissance qui a dû déjà avoir lieu ! Eh bah non j’ai pas encore accouché ! Mais c’est pas grave, je vais te parler pendant 2 heures parce que là ça fait trop longtemps que je ne peux plus appeler personne !
  3. Les gens commenceront à prendre des paris sur date de l’accouchement. Si c’est votre première grossesse, les gens ne parieront sur un dépassement de terme qu’à partir d’une semaine avant la DPA. Si comme moi vous avez déjà dépassé le terme, 2 mois avant la DPA (voire dès le début de la grossesse) votre mari vous dira : “De toute façon tu accoucheras en retard !”
  4. Vos habits de grossesse ne vous iront plus pendant le dernier mois. Les habits de grossesse ne semblent pas être faits pour contenir un ventre de 9 mois… et des poussières. J’ai pris peu de poids pour cette grossesse, mais on n’empêche pas bébé de grossir, et le ventre suit la croissance de bébé ! Alors passé les 8 mois, les collants, leggings et T-shirts n’arrivent plus à recouvrir nos bidons… Et d’expérience on ne peut rien y faire, même prendre des habits de grossesse trop grands au départ, ça ne fonctionne pas !
  5. Une semaine avant la DPA, tout le monde prend un air surpris en vous voyant et plusieurs fois pas jour, vous entendrez : “Bah t’as pas encore accouché ?!”… Bah non j’ai pas encore accouché puisque je ne suis pas encore à la date prévue :-p
  6. Vous allez enfin réellement ressentir ce que c’est que de partager son corps avec un autre. Jusque-là, le petit était… petit. Maintenant, il a la taille d’un être humain digne de ce nom : une cinquantaine de centimètres alors que quand on y pense vous en faites à peine 3 fois plus… (enfin personnellement c’est mon cas…) Il prend donc beaucoup de place et même si vous avez joué à la femme élastique pour son confort, vous avez atteint vos limites. Lui, bouge de moins en moins car il n’a plus la place. Mais vous n’arrivez plus non plus à bouger. Quand vous êtes assise, vous avez envie de faire pipi ; quand vous êtes debout vos muscles du dos ne supportent plus le poids de votre ventre ; quand vous vous penchez vous expulsez votre estomac vers le haut ; et quelle que soit la position, vos poumons n’ont plus la place de respirer…
  7. Bébé n’a plus la place pour vous donner de vrais coups ! Youhou ! Enfin un point positif au dépassement de terme !!! Quoique, s’il était né, il ne vous en donnerait plus non plus… et il ne vous appuierait plus non plus sur la vessie…
  8. Vous allez jouer au yoyo émotionnel ! Vous êtes tellement heureuse que votre petit bout reste bien au chaud ! C’est ce que vous souhaitiez pendant toute la grossesse (oui, même moi je l’ai dit et redit, pourtant j’avais déjà bien dépassé le terme la première fois, je savais ce que c’était) ! Alors vous êtes sincèrement heureuse (surtout si on vous a parlé de risque d’accouchement prématuré pendant la grossesse), mais vous êtes aussi fatiguée… inquiète que l’accouchement ne se déclenche pas de lui-même… énervée par les questions diverses.
  9. Votre enfant aura, avant même sa venue au Monde, une réputation peu flatteuse ! Si c’est une fille on vous expliquera que les filles ne sont pas capables d’être à l’heure, la preuve ! Mais bien sûr, ma fille sait lire l’heure et la date in utero… Si c’est un garçon, on le dira plutôt lent, pas pressé… Bref, vous allez accoucher d’une larve (remarquez qu’une larve c’est tout gluant, ça doit passer facilement !).
  10. Enfin vous aurez un comportement bizarre… Vous qui avez squatté la meilleure place dans le canapé pendant plusieurs mois, vous n’allez plus vous asseoir que sur le ballon de gym qui aide bébé à descendre. Vous allez connaître toutes les tisanes qui favorisent le travail et vous en avalerez des litres avec détermination, malgré leur goût infâme. Vous mettrez de la cannelle dans tous vos plats parce que Doctimachin vous a dit que ça marchait, et même vous allez essayer le bain à la cannelle (merci Doctimachin pour tes idées toutes plus charmantes les unes que les autres !) car au pire ça vous fera un gommage ! Vous qui vous traîniez depuis plusieurs semaines, vous serez la première à vouloir aller en promenade. Votre maison brille du sol au plafond car Mamie vous a dit que passer la serpillière, ça fonctionnait, mais Tatie Truc n’est pas d’accord, c’est faire les carreaux qui fonctionne. Alors dans le doute, vous avez aussi récuré la salle de bain et décapé votre four, et là vous hésitez entre lessiver le plafond et débroussailler le jardin… Enfin si vous avez déjà des enfants, vous les mettrez aussi à contribution en leur demandant de s’adresser au petit et de lui dire de venir ! Entre enfants, ils se comprendront peut-être mieux !

Bref, plus on s’approche du terme et plus on ressemble à une pauvre femme désespérée… On subit les réflexions, on entend tous les conseils (sado-maso, on va même en demander par soi-même), on aurait envie que tout se fasse naturellement…
Heureusement ils sortent tous !
Alors oui, attendre le début d’un accouchement c’est un peu comme savoir qu’un tremblement de terre va se produire sans savoir exactement quand. Plus on attend, plus l’angoisse monte. Alors à celle qui comme moi attendent… Bon courage !

Bonus :

Colombe assise sur le ventre… ça va peut-être faire descendre le petit frère ! (je vous ai dit qu’on avait un comportement bizarre !)

Le sapin est prêt, il peut arriver !

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Le sapin est prêt, il peut arriver !
Ah non je ne parle pas du petit frère cette fois, mais du Père Noël !!!

Pardon pour ce gros carton, je n’ai pas eu la force de le déplacer !

Comme ces derniers temps je marche un peu au ralenti, je n’ai pas associé Colombe à la décoration du sapin. J’ai préféré profiter d’une de ses sorties sans moi pour lui faire la surprise !
Ça n’a pas raté, à son retour j’ai eu droit à un grand “Wouhaaaaaaa !”

Cette année j’ai voulu faire dans la simplicité je n’ai même pas sortie les boules de Noël !
L’essentiel de la décoration est composé des oranges séchées que Colombe et moi avions préparées.

Et j’ai installé les papillons et les oiseaux qui habituellement sont sur notre cage à oiseaux et qui avaient laissé leur place au calendrier de l’avent !

Et au pied du sapin, une crèche toute en simplicité est prête elle aussi !

La princesse Charlene va-t-elle allaiter ?

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La princesse Charlene vient d’accoucher et je me pose une question : va-t-elle allaiter ?

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Non, je ne suis pas une fervente défenseuse de l’allaitement. Je ne pense pas que ne pas allaiter son enfant l’empêchera de réussir dans la vie. J’ai allaité ma fille pendant près de 14 mois parce que c’était un désir personnel et que je me sentais bien comme ça. Mais chacune a le droit de faire son choix et je le respecte !

Si je me pose cette question, c’est que cette naissance me rappelle une anecdote :

Alors que nous visitions le Palais princier de Monaco, ma fille de 4 mois s’est mise à pleurer. J’étais assez gênée et ne voulais pas qu’elle trouble la visite par ses pleures, je l’ai donc mise discrètement au sein, bien cachée sous une écharpe (assez fine, je l’avoue… mais en juin à Monaco il fait très chaud et ma fille a aussi droit au confort !). Une minute après, j’ai vu 4 ou 5 personnes avec des talkies-walkies débarquer autour de moi. Une de ces personnes, une jeune femme en petit tailleur, est venue me voir, m’expliquant que je ne pouvais pas faire ça là, que je risquais de choquer des touristes.
Sur le principe, je comprends. Dans un lieu si touristique, on peut croiser des gens de tant de cultures différentes que l’allaitement en public (même très discret dans une écharpe de portage) peut choquer.
Mais dans les faits, je me suis sentie agressée ! Et c’est la seule et unique fois que j’ai ressentie cela sur toute la durée de mon allaitement.
Imaginez-vous tranquillement en visite, essayant de calmer votre bébé (chacune sa méthode, c’était la mienne sur le moment), assaillie par une armée de vigiles arrivant des 4 coins de la pièce…

Alors ma chère Charlene, si vous comptez allaiter, surtout restez bien enfermée chez vous car cette pratique risque de choquer sur le Rocher !

Bon, j’en viens au vif du sujet : allaiter en public !

C’est un des sujets qui intrigue et effraie beaucoup futures mamans désireuses d’allaiter.
“Est-ce que si bébé pleure on doit immédiatement rentrer à la maison pour le nourrir ?”
“N’étais-tu pas gênée de montrer tes seins à tout le monde ?”
“Est-ce que tu as dû supporter de nombreuses réactions négatives ?”

Alors ici je ne vous parle que de mon expérience, mais mes réponses sont simples :
Non.
Non.
Euh… je ne me suis jamais mise à poil non plus…
Et non… enfin une seule fois en fait !

Bon, je détaille ?


“Est-ce que si bébé pleure on doit immédiatement rentrer à la maison pour le nourrir ?”

En général les bébés allaités n’ont pas tellement l’habitude d’attendre. Ne serait-ce que parce que contrairement au biberon, le sein n’a pas besoin d’être préparé avant d’être donné (sauf peut-être un petit coup d’eau…). De plus, dans les tous premiers mois, ils ne sont pas toujours bien rythmés (car contrairement au lait maternisé, le lait d’une maman n’a pas toujours la même consistance) et de toutes façons, ils mangent généralement un peu plus souvent que les enfants au biberon.
Alors si vous avez l’intention de rentrer chez vous à chaque fois que votre enfant aura faim, il ne faudra pas faire de promenades à plus de quelques centaines de mètres de chez vous. Pour être sûre de ne pas dépasser cette distance, je peux toujours vous conseiller d’accrocher l’extrémité d’une corde de la dimension voulue à votre taille, et l’autre extrémité à la poignée de votre porte d’entrée !
Mais si votre allaitement vous enchaine de cette manière, s’il vous prive de votre liberté de mouvements, vous le vivrez mal.

“N’étais-tu pas génée de montrer tes seins à tout le monde ?”

Bon, alors comme je l’ai dit, je ne me suis jamais mise à poil non plus !
D’ailleurs je vis à Cannes, et ici on trouve sur les plages beaucoup de femmes qui montrent bien plus leur poitrine que moi lorsque j’allaitais !
Au début, pour être discrète, je recouvrais ma fille d’un foulard ou je la mettais dans l’écharpe de portage lorsque je l’allaitais dans un lieu public. Mais très vite, l’été est venu et elle a refusé d’aller dans l’écharpe car elle avait trop chaud. Quant au foulard, elle le retirait à chaque fois. Peut-être à cause de la chaleur, ou alors peut-être avait-elle tout simplement envie de me regarder… De toute manière, vous mangeriez caché sous un linge comme pour faire des inhalations ?
Mais finalement, même sans se camoufler, on peut être discrète. Notamment grâce aux vêtements spécialement conçus pour l’allaitement.
Et un des meilleurs moyens de ne pas se faire remarquer, c’est encore de se mettre dans un coin tranquille à l’abri des regards. Au parc : sur un banc en retrait, dans une salle d’attente : nichée bien au fond de la salle, dans un magasin : pourquoi ne pas squatter une cabine d’essayage ! (A tiens, j’ai jamais fait ça, il va falloir que j’essaye !) Mais il y a des limites : il y a quelques semaines j’ai découvert au gré d’un débat sur le net, que certaines s’enfermaient dans des toilettes publiques pour allaiter ! Aucun adulte n’irait s’enfermer dans des toilettes pour manger son repas, alors pourquoi imposer cela à nos bébés ? Et je n’aborde même pas la question sanitaire !

Si l’on souhaite allaiter son enfant sereinement, tout en gardant une vie sociale, il faut passer un peu outre sa pudeur. Car en utilisant les bons vêtements et en ne s’installant pas en plein passage, on ne montre rien à personne. Je pense que ce qui gène le plus les mamans c’est ce qu’elle imagine dans la tête des gens !

“Est-ce que tu as dû supporter de nombreuses réactions négatives ?”

Oublions l’incident de Monaco.

Personne ne s’est jamais permis de faire la moindre remarque négative quant au fait que j’allaitais en public. Quant à l’âge de ma fille, vers ses 6 mois j’ai senti dans leur regard, que certaines personnes la trouvaient un peu grande pour être au sein. Mais finalement comme elle commençait la diversification, elle avait de moins en moins besoin de téter et je ne lui donnait plus que très exceptionnellement le sein en public.
Par contre j’ai eu énormément de réactions positives. Voici quelques anecdotes, des moments qui m’ont souvent encouragées et qui m’ont aidés à être à l’aise :

  • Souvent, des vieilles dames qui me voyaient allaiter ma fille me lançaient un petit sourire complice. Il est arrivé que certaines fassent demi-tour pour me dire : “Félicitation, c’est bien ce que vous faites ! Vous lui donner un bon début dans la vie !”Ça fait plaisir, et c’est très drôle à entendre !
  • Un jour, une vieille dame m’a tenu le même discours, puis elle m’a dit : “Moi j’ai allaité pendant 2 ans ! Mais c’était pas pareil, c’était la guerre il n’y avait pas de lait !” Bah oui, c’est bien d’allaiter, mais faut pas que ça dure trop longtemps non plus, hein ! 
  • J’étais dans une salle d’attente d’une des mairies annexes de la ville de Cannes et on m’a ouvert une salle pour que je n’allaite pas ma Colombe en plein courant d’air.
  • Un jour en entrant dans un bus bondé, j’essayais vainement de mettre le frein de ma poussette alors que ma fille hurlait de faim. Je faisais tout ce que je pouvais, tout en lui disant : “Sois patiente ma chérie, je vais te donner à manger très vite !”. Mais bizarrement ce genre de phrases n’ont pas tellement d’effet sur un bébé de 3 mois affamé ! Alors deux dames m’ont dit : “On s’occupe de votre poussette, prenez votre bébé et donnez-lui le sein ! ” puis aux gens assis dans le bus : “Que quelqu’un lui donne une place, elle doit donner à manger à son bébé !”. J’en ris encore !

Même si certaines en font un acte politique, l’allaitement en public c’est d’abord une pratique à laquelle on peut être confrontée pour tout allaitement ! Il y a LA solution : donner un biberon lorsque l’on est à l’extérieur (du lait maternisé, ou son propre lait). Mais avant 3 semaines, le bébé ne doit prendre que le sein afin d’apprendre à bien téter, et ensuite, certains enfants refusent catégoriquement le biberon (à l’âge de 2 mois, Colombe a décidé du jour au lendemain de ne plus prendre un seul biberon…). Alors allaiter en public devient une nécessité.
Pour bien le vivre, il faut surtout arrêter de se demander ce que les gens en pensent ! Parce qu’on s’en fiche, et parce que la plupart n’en pensent rien puisqu’ils ne nous remarquent même pas ! Et il faut investir dans les écharpes de portage, les étoles et les vêtements d’allaitement pour être la plus discrète possible !
Une fois qu’on a l’habitude, on arrive à donner le sein sans se faire repérer. Et là ça devient une grande liberté : pas de biberon à trimbaler, pas de doses de lait à prévoir (bon mais par contre il faut prévoir beaucoup d’eau pour Maman qui aura souvent soif ) ! On peut prolonger ses sorties sans se demander si on a prévu suffisamment à manger. Bref, quand on le vit bien et une fois qu’on a ses petites habitudes, l’allaitement devient très pratique ^^

Et vous, comment avez-vous vécu l’allaitement en public ? Avez-vous rencontré des réactions négatives ?
Et surtout n’hésitez pas à partager vos expériences positives !