Grossesse

Et si on rédigeait un projet de naissance positif ?

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Pour mon premier accouchement je n’avais pas rédigé de projet de naissance.
J’en avais entendu parler, j’avais même trouvé des exemples sur internet mais ils ne me correspondaient pas.
Tout ce que j’avais pu lire en cherchant “projet de naissance” sur les moteurs de recherche, c’était des listes énumérant ce que leurs auteurs refusaient au cours de leur accouchement. Les exemples proposés avaient souvent été rédigés par des futures parents qui désiraient un accouchement des plus naturels (pas de péridurale, pas de position imposée, ne pas couper le cordon…), et leur projet de naissance me donnait l’impression d’être là pour mettre à distance le personnel médical.
Je ne savais pas quoi mettre dans cette lettre. Bien-sûr je ne désirais pas un accouchement tellement médicalisé que je ne le vivrais pas, mais je ne voyais pas non plus l’intérêt de trop souffrir et voulais donc une péridurale. Je ne voulais qu’on laisse l’accouchement se dérouler le plus “naturellement” possible, mais tout est relatif car par cela j’entendais : “Mais si ça se passe mal, vous intervenez vite, hein ?”.
Alors je n’ai pas rédigé de projet de naissance.
Pendant ma deuxième grossesse, j’ai lu un article qui incitait les couples à rédiger un projet de naissance positif.
Au lieu de faire un inventaire de ce que l’on refuse, pourquoi ne pas évoquer plutôt ce que l’on désire pour cet accouchement à venir ?
L’idée m’inspirait bien plus !
Je me suis alors penchée sur mes souvenirs de mon premier accouchement et me suis demandée ce que j’aurais aimé y changer, mais aussi ce que je voulais revivre de la même manière (pensée positive !) et j’ai couché cela sur le papier.
Ce petit papier était dans mon dossier médical, mais je ne l’ai pas brandi à la sage-femme à mon arrivée dans la salle d’accouchement comme s’il s’agissait d’un contrat dont elle allait devoir respecter toutes les closes ! En fait je ne l’ai même pas sorti… Je savais qu’il était à sa portée, au tout début de mon dossier, et qu’elle pouvait le lire si elle le voulait.
Je ne sais pas si elle l’a lu, mais qu’importe, car coucher mes idées sur le papier m’avait aidé à les organiser… et à m’en souvenir le jour J ! Oui parce qu’on n’est pas toujours au mieux de sa forme à ce moment-là. En arrivant en salle d’accouchement, j’ai donc posé LA question qui me taraudait : la sage-femme allait-elle rester avec moi pendant la pose de la péridurale ?J’ai vu son air surpris lorsqu’elle m’a demandé si la pose de la péridurale s’était mal passée la première fois. Je lui ai donc répondu : “Non, au contraire ça s’est extrêmement bien passé. Une sage-femme m’avait aidée à me concentrer sur ma respiration et je n’ai absolument rien senti. J’aimerais revivre les choses de la même manière.” Là j’ai bien senti qu’elle n’était pas habituée à ce qu’une patiente soit contente ! J’ai eu l’impression qu’elle appréciait que je lui demande de l’aide (peut-être que beaucoup de femmes préfèrent que leur mari soit là, moi je préfère être entourée de professionnels qui ont l’habitude) et je la remercie d’avoir fait en sorte que je sois bien accompagnée (par elle et par une infirmière) même si le service était débordé à ce moment-là !
Rédiger ce projet de naissance m’a donc permis d’être au clair avec moi-même et de pouvoir mieux prendre les décisions avec l’équipe médicale. Mais ça a été aussi l’occasion de reparler du premier accouchement avec le Papa et de lui demander comment il l’avait vécu. Mettre les choses sur le papier m’a encouragé à communiquer avec toutes les personnes qui m’entouraient, et finalement c’est certainement ce qui m’avait manqué la première fois, je n’avais pas toujours osé poser les questions ou dire au papa ce que j’attendais de lui.Pour les “primi”, ça n’est pas simple d’avoir le recul, mais ça peut être l’occasion d’échanger avec les copines et de les pousser à parler de ce qu’elles ont apprécié lors de leurs accouchements (parce qu’on a tendance à beaucoup parler de la douleur et des quacks !).

Mes conseils pour rédiger son projet de naissance :

  • Mentionner les actes que l’on refuse s’il y en a, mais ne pas se limiter à ça.
  • Définir la place du personnel médical. On peut très bien vouloir beaucoup d’intimité pour ce moment et décider que l’on ne veut pas que le personnel vienne trop souvent. Au contraire, on peut avoir besoin d’un soutien de la part des professionnels qui vivent des accouchements tous les jours, et vouloir les avoir auprès de soi souvent de manière à tirer profit de leur expérience.
  • Définir la place du papa avec lui. S’il n’a pas envie de couper le cordon, autant le savoir. Et autant qu’il sache si vous voulez qu’il soit là tout le temps ou au contraire si vous avez besoin “d’un peu d’air”.

Bien-sûr, rien n’est définitif. On peut très bien changer d’avis en cours de route, en fonction de qui se passe pendant l’accouchement. Par exemple on a tout à fait le droit de ne pas vouloir de péridurale et finalement changer d’avis face à la douleur (enfin à condition de ne pas avoir zappé le rendez-vous avec l’anesthésiste !). On peut aussi avoir dit à Chéri qu’on voulait une ambiance feutrée, avec une petite musique douce et des mots d’amour, et finir le travail en lui broyant la main tout en lui balançant des insultes (La main de Papa à Dada va très bien, merci pour lui !).
Finalement c’est au cours de l’accouchement que les choses se définiront, et tout dépendra des personnes présentent, mais aussi beaucoup de la nature !



Et vous, vous avez rédigé un projet de naissance ? Plutôt positif ? Qu’est-ce que ça vous a apporté ?

 

Le séjour à la maternité : la vie de princesse !

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Lorsque j’ai présenté ma valise pour la maternité, je vous avais parler de mon intention de passer mon séjour de princesse !
Plus de 2 mois après, je trouve enfin le temps de revenir sur cette vie de princesse que j’ai pu mener pendant quelques jours. Voici mon vécu, et mes petits conseils pour un séjour royal !

  1. Une princesse n’accepte pas n’importe qui en son royaume ! Bon, c’est une question de choix, mais limiter les visites semble quand même une bonne idée.
    D’abord parce qu’on est souvent un peu fatiguée entre l’accouchement et les nuits un peu courtes, du coup, on n’est pas toujours en super forme pour recevoir le voisin de la cousine de notre grand-mère. Personnellement j’ai restreint la liste aux grands-parents, oncles et tantes, et  quelques amis très proches. Les autres sont venus nous voir alors que nous étions rentrés à la maison, ou alors c’est nous qui sommes allés les voir quand nous étions prêts.
    Si j’ai limité les visites, c’était aussi pour respecter le calme dont mes bébés avaient besoin. Pas facile pour un tout-petit de se retrouver dans un berceau au milieu d’un hall de gare… J’ai pu vérifier cela lors de mon dernier séjour à la maternité. La femme qui occupait la chambre à côté de la mienne (nous l’appellerons Sidonie) recevait de la visite tous les jours. Toutes les nuits, son bébé était très agité et pleurait beaucoup. Mais le 1er janvier, toute la famille de Sidonie, ainsi que ses voisins, ses amis et sa boulangère, semblent s’être succédés dans sa chambre. Petit Olivier et moi avons bien profité du brouhaha créé par les allers et venus, puisque les deux chambres n’étaient séparées que par une fine porte de bois. Et immanquablement, la nuit suivante, Petit Olivier a fait écho au bébé de Sidonie, en se mettant à pleurer, lui qui était pourtant si sage les autres nuits (Ah ! Oui, parce que je ne vous ai pas dit, mais il est merveilleux mon fils !)
  2. Une princesse ne laisse pas ses plus beaux joyaux entre les mains de n’importe qui ! Votre plus beau trésor, c’est bien sûr votre bébé. Ce petit être tout rose, tout fragile, vient de vivre un moment fatiguant et certainement très angoissant (imaginez vous tranquille dans un bon bain à la température parfaite, sans prévenir quelqu’un vide l’eau du bain et vous tombez avec dans les tuyaux, ça ne vous ferait pas un choc à vous ?). Après ça, ce dont votre bébé a besoin, c’est de l’odeur et de la chaleur de sa maman, pas d’être passé de bras en bras. Je connais certaines femmes qui ont été très strictes là-dessus et n’ont laissé personne à part leur mari prendre leur bébé. D’après leurs dires, elles étaient très contentes de leur choix et ont constaté que leur bébé était très calme et détendu.
    Pour ma part, je n’ai pas été aussi stricte, mais j’ai là aussi limité le nombre de personnes autorisés à prendre mes petits dans les bras. Je ne me voyais tout de même pas refuser aux mamies le droit de prendre leur nouveau petit fils pour lui faire quelques bisous !
  3. Une princesse dirige son royaume d’un ton affirmé ! N’allez pas croire que j’ai été un tyran avec le personnel. Loin de là ! Je n’ai aucune compétence médicale et n’ai absolument pas la prétention de donner des conseils sur comment prendre une température ou comment faire une prise de sang à un nouveau né. En revanche, ce nouveau né c’est le mien et je sais ce qui est bon pour lui et comment le rassurer. C’est ainsi que pendant un examen durant lequel Olivier pleurait, je me suis fait une petite place près du pédiatre et ai commencé à caresser la tête de mon bébé tout en lui parlant, ce qui l’a calmé aussitôt (bon, ce geste, je ne l’ai pas inventé, j’avais vu mon médecin traitant le faire avec Colombe).
    Lorsque Colombe est née, je n’ai parfois pas su m’affirmer suffisamment et je le regrette. Notamment pour le bain. On me demandait de savonner ma fille avant de la mettre dans l’eau, mais cela la faisait pleurer car elle avait froid. Pour mon fils, j’ai pris les devants. Alors que la puéricultrice était venue pour le premier bain, je n’ai savonné Olivier qu’une fois que je l’avais mis dans l’eau, avec pour toute explication un simple : “J’ai l’habitude de faire comme ça.” (c’est sûr que cette explication passe mieux quand on est déjà maman !)
  4. Une princesse ne laisse pas passer la critique ! Ce séjour à la maternité signifie que vous êtes devenue maman, et vous le verrez quand on est maman on se fait beaucoup critiquer (ah bon, toi tu lui donnes un bain à 37° ? Moi je le donne à 36,6°, c’est la seule température qui lui permettra d’avoir un bon développement et de trouver un emploi plus tard !). Mais la critique, vous aurez tout le temps de l’expérimenter plus tard. Là, c’est votre moment, à vous, à votre bébé (et au papa aussi ^^), alors on coupe court à toute discussion si c’est pour se faire critiquer. Et si c’est vraiment trop dur, on demande au papa d’intervenir.
    Alors que je venais d’accoucher de Colombe, une infirmière et une aide soignante (que nous appellerons Anastasie et Javotte) ont fait ce charmant commentaire devant la porte de ma chambre : “Non mais la 105 c’est n’importe quoi, je ne sais pas comment elle va s’en sortir quand elle sera seule chez elle !”. Donc voilà, la 105 (moi) en larme, parce que ce jour-là j’étais épuisée, mon bébé avait beaucoup pleuré pendant le bain (le fameux savon avant de rentrer dans l’eau !), et d’abord j’allais pas être seule en rentrant chez moi ! Et je n’ai osé rien dire… Pourtant j’aurais dû car le travail du personnel d’une maternité consiste aussi à soutenir les jeunes mamans ! Mais je vous rassure, à part ces deux-là, tout le reste du personnel a été formidable.
    Petit message pour Anastasie et Javotte : Je m’en suis très bien sortie avec Colombe en rentrant “seule” chez moi. Merci !
  5. Une princesse s’entoure des meilleurs conseillers ! Que ce soit votre premier bébé ou non, il y aura des choses nouvelles, des choses que vous aviez oubliées, des choses qui fonctionnaient pourtant tellement bien avec le grand ! Tout simplement parce que c’est un autre bébé, ce sont d’autres questions qui se poseront à vous. Alors n’hésitez pas à demander de l’aide et des conseils. Poser la même question à toutes les personnes qui passent le pas de votre porte n’est pas ridicule, puisqu’à coup sûr vous obtiendrez presque à chaque fois une réponse différente ! Non, je ne plaisante pas !C’est ainsi qu’un matin, au bord du désespoir, mais toujours déterminée à donner le sein à ma fille qui ne parvenait pas à le prendre, une aide soignante (que nous appellerons Constance) m’a conseillé une position dont personne ne m’avait parlé. On semblait avoir tout essayé, les infirmières s’étaient succédées auprès de moi, mais rien n’y avait fait. Et puis, il y a eu Constance qui me voyait pour la première fois, qui n’avait pas entendu parlé de moi pendant la semaine puisqu’elle ne travaillait que le week-end. Avec son regard nouveau, Constance m’a aidé à mettre l’allaitement en place !
    Et la sage-femme (que nous appellerons Candice) qui était là le dernier jour de mon séjour pour Olivier. Pendant tout le séjour, on m’a laissée me débrouiller pour l’allaitement, car on voyait que je maitrisais la chose (j’ai réalisé à ce moment là que cela ne faisait que 9 mois que j’avais arrêté). Mais le dernier jour, je n’arrivais pas à soulager ma poitrine incroyablement tendue. J’ai appelé cette sage-femme et elle m’a donné plein de conseils, plein de “remèdes de grand-mère” qui me sont encore utiles aujourd’hui (promis j’en ferai un petit article ^^)
    N’ayant pas peur de demander, vous ne passerez pas pour une idiote, juste pour une maman qui fait de son mieux. Et gardez bien en tête que lorsque vous serez rentrée chez vous, vous n’aurez pas tout ce monde pour vous conseiller, alors le séjour est le moment où jamais de poser ses questions !
  6. Une princesse est bien entourée ! Car finalement ce séjour de princesse, c’est le moment de poser les bases d’une nouvelle histoire à 3, 4, 5… Alors on profite pleinement du papa, on apprend à devenir parent avec lui. On savoure la première rencontre des ainés avec le nouveau venu et on grave leur regard à jamais dans notre mémoire. On n’hésite pas à faire venir les personnes dont on a besoin (Anastasie et  Javotte avait viré ma maman de la chambre un matin sous prétexte que ça n’était pas encore l’heure des visites ! Mais bon sang Anastasie et Javotte, un peu de cœur, j’avais besoin de ma mère auprès de moi ce matin là !). On se repose et on apprécie cette chance d’avoir une bulle, un cocon pour nous protéger encore quelques jours avant de laisser son bébé venir dans le “vrai” monde.

Il ne s’agit là que de quelques conseils, et libre à chacun de faire à sa manière. Car selon nos besoins et celui de notre bébé, mais aussi selon la maternité et le personnel affecté à notre chambre, le séjour sera très différent.
Alors bon séjour !

Et si vous avez quelques conseils pour passer un bon séjour à la maternité, n’hésitez pas à les partager en commentaire !

Quand on dépasse le terme

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Au départ, ça paraît très loin…
9 mois à attendre. On nous a donné une date, mais on a bien le temps !
Et puis la date se rapproche, se rapproche, se rapproche… tellement qu’on finit par la dépasser !
5 jours pour Colombe !
Alors voilà à quoi vous attendre si vous vous approchez trop de la date prévue d’accouchement (familièrement appelée DPA), voire si vous allez au-delà.

  1. Environ 3 semaines avant la DPA, vous ne pourrez plus appeler personne dans votre entourage. Un nouveau réflexe apparaîtra en entendant votre voix, ils vont prendre un air affolé/impatient et vous diront : “Ça va, ça y est, il est né ?!” Leur air déçu vous dissuadera de les appeler de nouveau juste pour prendre des nouvelles. Vous commencez alors à vous sentir un peu seule…
  2. Heureusement, vous recevrez par-ci par-là quelques coups de fil de proches qui viennent aux nouvelles pensant que vous avez dû oublié de les prévenir d’une naissance qui a dû déjà avoir lieu ! Eh bah non j’ai pas encore accouché ! Mais c’est pas grave, je vais te parler pendant 2 heures parce que là ça fait trop longtemps que je ne peux plus appeler personne !
  3. Les gens commenceront à prendre des paris sur date de l’accouchement. Si c’est votre première grossesse, les gens ne parieront sur un dépassement de terme qu’à partir d’une semaine avant la DPA. Si comme moi vous avez déjà dépassé le terme, 2 mois avant la DPA (voire dès le début de la grossesse) votre mari vous dira : “De toute façon tu accoucheras en retard !”
  4. Vos habits de grossesse ne vous iront plus pendant le dernier mois. Les habits de grossesse ne semblent pas être faits pour contenir un ventre de 9 mois… et des poussières. J’ai pris peu de poids pour cette grossesse, mais on n’empêche pas bébé de grossir, et le ventre suit la croissance de bébé ! Alors passé les 8 mois, les collants, leggings et T-shirts n’arrivent plus à recouvrir nos bidons… Et d’expérience on ne peut rien y faire, même prendre des habits de grossesse trop grands au départ, ça ne fonctionne pas !
  5. Une semaine avant la DPA, tout le monde prend un air surpris en vous voyant et plusieurs fois pas jour, vous entendrez : “Bah t’as pas encore accouché ?!”… Bah non j’ai pas encore accouché puisque je ne suis pas encore à la date prévue :-p
  6. Vous allez enfin réellement ressentir ce que c’est que de partager son corps avec un autre. Jusque-là, le petit était… petit. Maintenant, il a la taille d’un être humain digne de ce nom : une cinquantaine de centimètres alors que quand on y pense vous en faites à peine 3 fois plus… (enfin personnellement c’est mon cas…) Il prend donc beaucoup de place et même si vous avez joué à la femme élastique pour son confort, vous avez atteint vos limites. Lui, bouge de moins en moins car il n’a plus la place. Mais vous n’arrivez plus non plus à bouger. Quand vous êtes assise, vous avez envie de faire pipi ; quand vous êtes debout vos muscles du dos ne supportent plus le poids de votre ventre ; quand vous vous penchez vous expulsez votre estomac vers le haut ; et quelle que soit la position, vos poumons n’ont plus la place de respirer…
  7. Bébé n’a plus la place pour vous donner de vrais coups ! Youhou ! Enfin un point positif au dépassement de terme !!! Quoique, s’il était né, il ne vous en donnerait plus non plus… et il ne vous appuierait plus non plus sur la vessie…
  8. Vous allez jouer au yoyo émotionnel ! Vous êtes tellement heureuse que votre petit bout reste bien au chaud ! C’est ce que vous souhaitiez pendant toute la grossesse (oui, même moi je l’ai dit et redit, pourtant j’avais déjà bien dépassé le terme la première fois, je savais ce que c’était) ! Alors vous êtes sincèrement heureuse (surtout si on vous a parlé de risque d’accouchement prématuré pendant la grossesse), mais vous êtes aussi fatiguée… inquiète que l’accouchement ne se déclenche pas de lui-même… énervée par les questions diverses.
  9. Votre enfant aura, avant même sa venue au Monde, une réputation peu flatteuse ! Si c’est une fille on vous expliquera que les filles ne sont pas capables d’être à l’heure, la preuve ! Mais bien sûr, ma fille sait lire l’heure et la date in utero… Si c’est un garçon, on le dira plutôt lent, pas pressé… Bref, vous allez accoucher d’une larve (remarquez qu’une larve c’est tout gluant, ça doit passer facilement !).
  10. Enfin vous aurez un comportement bizarre… Vous qui avez squatté la meilleure place dans le canapé pendant plusieurs mois, vous n’allez plus vous asseoir que sur le ballon de gym qui aide bébé à descendre. Vous allez connaître toutes les tisanes qui favorisent le travail et vous en avalerez des litres avec détermination, malgré leur goût infâme. Vous mettrez de la cannelle dans tous vos plats parce que Doctimachin vous a dit que ça marchait, et même vous allez essayer le bain à la cannelle (merci Doctimachin pour tes idées toutes plus charmantes les unes que les autres !) car au pire ça vous fera un gommage ! Vous qui vous traîniez depuis plusieurs semaines, vous serez la première à vouloir aller en promenade. Votre maison brille du sol au plafond car Mamie vous a dit que passer la serpillière, ça fonctionnait, mais Tatie Truc n’est pas d’accord, c’est faire les carreaux qui fonctionne. Alors dans le doute, vous avez aussi récuré la salle de bain et décapé votre four, et là vous hésitez entre lessiver le plafond et débroussailler le jardin… Enfin si vous avez déjà des enfants, vous les mettrez aussi à contribution en leur demandant de s’adresser au petit et de lui dire de venir ! Entre enfants, ils se comprendront peut-être mieux !

Bref, plus on s’approche du terme et plus on ressemble à une pauvre femme désespérée… On subit les réflexions, on entend tous les conseils (sado-maso, on va même en demander par soi-même), on aurait envie que tout se fasse naturellement…
Heureusement ils sortent tous !
Alors oui, attendre le début d’un accouchement c’est un peu comme savoir qu’un tremblement de terre va se produire sans savoir exactement quand. Plus on attend, plus l’angoisse monte. Alors à celle qui comme moi attendent… Bon courage !

Bonus :

Colombe assise sur le ventre… ça va peut-être faire descendre le petit frère ! (je vous ai dit qu’on avait un comportement bizarre !)

Ça mange quoi une femme enceinte ?

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“Ça mange quoi une femme enceinte ?”
Voilà la question que m’a posée une de mes amies il y a quelques semaines.
Comme elle voulait que je lui fasse un petit récap’ (loin d’être professionnelle, je suis quand concernée en ce moment !), je vais faire le point sur les principes de base dont on nous inonde pendant neuf mois, ainsi que des astuces que j’ai pu glaner pendant mes 2 grossesses.Bon, je vais passer le discours sur “Faut faire attention à ne pas prendre trop de poids”, parce qu’effectivement il faut faire attention… Mais on n’est pas au régime !!! Et on n’est pas toutes pareilles, et chaque grossesse est différente, et les kilos de grossesse c’est pas que de la graisse non plus ! Alors quand on en a envie on se fait plaisir et on arrête de culpabiliser ! On fait juste attention à manger des aliments qui ne mettent pas bébé en danger !Pour savoir ce que mange une femme enceinte, il faut surtout savoir ce qu’elle n’a pas le droit de manger (eh oui, désolée je vais être rabas joie !), et aussi ce qui est bon pour elle !

Je vous épargne le “Ne mange pas trop gras, trop sucré, trop salé !”. Ça on sait !

Les précautions à prendre quand on est enceinte :

Les principaux ennemis de la femme enceinte sont la listériose et la toxoplasmose (pour celles qui ne sont pas immunisées).

  • On se lave bien les mains avant de cuisiner, et après avoir touché des viandes crues. Non, je ne vous prends pas pour des Crados, mais ce conseil est répété dans tous les articles que j’ai trouvé alors je fais suivre !
  • On porte des gants pour jardiner ainsi que pour changer la litière du chat ! Mieux, on laisse le futur papa changer la litière.
  • On lave bien les fruits et les légumes, et on les épluches (de toute façon c’est dans la peau qu’on trouve le plus de pesticides, alors c’est plutôt sain de ne pas la manger !).
  • On range bien son frigo : pas de cartons d’emballage (on ne sait pas où ils ont trainé), on place les aliments les plus récents au fond pour éviter les oublis, on respecte la chaîne du froid.
  • On lave son frigo régulièrement. D’après les bouquins : tous les 15 jours avec de la javel et en rinçant bien… Perso pour ma 1ère grossesse pendant 3 mois, je n’ai pas pu ouvrir le frigo sans avoir de hauts le coeur, alors de là à le laver…. Donc on ne laisse pas les aliments y moisir et on passe un coup d’éponge (et de javel si vous voulez) de temps en temps. Bref, un peu comme d’habitude quoi…

Les aliments à éviter quand on est enceinte :

  •  Les viandes et poissons crus ou fumés. Par contre quand on aime la
    viande saignante on peut en manger, pas bleue hein ! Juste saignante.
    Mais pas la peine de manger de la semelle pendant 9 mois ! (en plus
    j’suis sûre qu’il n’y a pas beaucoup de fer dans la semelle !)
    Et si vraiment vous ne pouvez pas du tout vous passer de sushis pendant ces 9 mois (mais vraiment en dernier recours, hein, seulement si vous faites une crise de manque !) faites vos sushis vous-même (on n’est jamais sûr de l’hygiène d’un restau et c’est pas le moment de tenter le diable !) avec du poisson congelé et manger les très rapidement. La congélation tue une très grande partie des bactéries.
  • On
    évite les charcuteries comme le pâté, les plats en gelée, le foie gras, les rillettes.
    Mais il paraît qu’il en existe des pasteurisés, alors ceux-là on peut !
    Donc pour celles qui ont besoin de leur tranche de fois gras à Noël, je
    ne suis pas sûre des qualités gustatives du foie gras pasteurisé, mais
    ça fera l’affaire cette année !
  • On évite les produits au
    lait cru
    et on préfère les fromages à pâte cuite. Bref, on mange du
    gruyère et du comté, et pour le camembert on le prend pasteurisé (oui, je suis Normande et j’ai osé dire ça, honte à moi…) ! Et bien sûr on évite le bleu
    Ah, et si
    on est vraiment parano on ne mange pas de fromage râpé dans lequel la
    listériose se développerait plus rapidement.
  • On évite les fruits de mer. Mais si comme moi vous avez des envies irrépressibles de manger des moules, achetez-les congelées ! De toutes manières toujours la même règle : rien de cru (exit les huîtres !).
    En cas de carrence en magnésium (les petites étoiles/mouches devant les yeux, les paupières qui s’ouvrent et se ferment involontairement, c’est le manque de magnésium), les fruits de mer constituent la catégorie d’aliments qui en contient le plus. Donc ça peut valoir le coup d’en manger de temps en temps sans culpabiliser…
  • On évite le soja : les pousses de soja crues, comme n’importe quelle crudité, sont vecteurs de toxoplasmose, alors on les évite. Par contre, elles peuvent être consommées cuites et ne sont pas concernées par ce que je vais expliquer ensuite puisque ça n’est pas du soja, mais du haricot mungo !
    Le soja contient des phytoestrogènes qui en immitant l’action des oestrogènes pourraient être dangereuses pour le bébé. Mais voilà,  les études sont contradictoires (certaines affirment que les phytoestrogènes protègeraient le coeur du bébé) ! Et ne croyez pas qu’au Japon, les femmes enceintes éliminent le soja de leur alimentation pendant 9 mois. Non, elles en mangent à chaque repas parce que c’est un aliment de base en Asie !
    Bref, là je pense que c’est un choix personnel à faire, et un choix de raison. Si on est asiatique, on ne change rien. Si on n’en a jamais mangé, bah on ne se met pas à en mettre dans tous les plats…
  • On évite la caféine : thé, café, soda… Mais ça n’est pas la peine d’en faire une obsession non plus ! Quand on est accro au café et qu’on boit 4 tasses par jours ça fait beaucoup. Mais une, voire deux tasses par jour, ça reste raisonnable. D’ailleurs quand on est hospitalisé pendant une grossesse, on nous propose un café pour le petit déjeuner !
    Le thé empêche le fer de se fixer correctement, et on le déconseille aux femmes qui sont en carrence. Mais pour celles qui adorent vraiment cela, petite astuce de mon super médecin : si l’on attend deux heures après un repas pour boire du thé, il n’empêchera pas le fer de se fixer. Autre astuce que l’on vient de me souffler : on ajoute du citron ou du lait dans le thé et le problème est réglé !

J’espère n’avoir rien oublié car cette liste est déjà longue… Malheureusement je ne peux pas le garantir.
L’essentiel
est de ne pas prendre de gros risque : on ne mange pas une huitre crue
qui ne bouge pas en se disant qu’au pire on risque d’être un peu malade.
Mais on ne culpabilise pas non plus si on s’accorde un petit écart
(contrôlé) ! De toute façon, le sujet est toujours controversé. Alors on  fait selon son mode de vie, en cas de gros doute, on en parle au médecin,
à la sage-femme…

Et quand on a un problème particulier ?

Je ne vais pas aborder les problèmes vraiment sérieux, c’est le domaine du médecin. Par contre, il y a des petits tracas de la grossesse qui peuvent être soulagés en adaptant son alimentation (en plus d’un traitement médical parfois nécessaire).

  • Les nausées : on évite le gras, et on essaye de couper le jeûne de la nuit le plus vite possible à son réveil car c’est parfois juste la faim qui nous donne mal au cœur. Certains aliments peuvent aider : on parle du gingembre, du jus de citron, des amandes, de l’anis étoilée, de la menthe…
  • Les remontées acides : pareil, on évite de manger gras. Il vaut mieux commencer sa journée en mangeant une tranche de pain plutôt qu’une tranche de brioche (le beurre cuit est très difficile à digérer !). On évite les aliments acides, tels les jus de fruits (Il est tout à fait possible qu’un jus provoque des acidités, alors qu’on n’en a pas du tout en mangeant le fruit lui-même), ou certains légumes (la tomate, le poivron, l’oignon…). Pour ma part, j’ai éliminé les aliments au fur et à mesure qu’ils me posaient problème (je ne me souviens même plus du goût qu’a un poivron !). Sur cette fin de grossesse, je n’ai pas une alimentation très variée, mais je me rattraperai après ! Et ça ne me parait pas cher payé, car à la fin de ma première grossesse j’avais la trachée brûlée par les remontées… Même boire de l’eau me faisait mal !
  • Les mycoses : on oublie le sucre ! Quand il est naturel comme celui des fruits, ça ne pose pas de problème (enfin quand on est raisonnable, comme toujours !). Mais on oublie son sucre dans le thé du matin, les bonbons, les desserts sucrés, les sodas… Il parait qu’il faut éviter les produits laitiers, sauf les yaourts natures à manger en grande quantité. J’ai aussi entendu dire que la choucroute était conseillée en cas de mycose ! Vérité ou légende, j’avoue que je n’en sais rien… M’en fin si vous êtesen Alsace ppourquoi se priver ?
  • Les infections urinaires : on boit beaucoup d’eau ! Et on mange de la cranberry (airelle) qui est très saine pour le système urinaire.
  • Le manque de fer : on mange de la viande, des lentilles… On évite le thé.
  • Le manque de magnésium : je termine sur une bonne nouvelle, j’ai parlé des fruits de mer, mais il y a aussi le CHOCOLAT ! Et on mange aussi des amandes, des noisettes…

Il y a quelques sites intéressants :

Alimentation grossesse
On entre un aliment dans la barre de recherche pour savoir si on peut le consommer (et pourquoi).
Ce site a créé une application (gratuite) pour smartphone. Je m’en suis servie tout au long de mes 2 grossesses. Elle est simple et permet une recherche rapide, l’idéal quand on est en plein milieu des courses au supermarché !

Alimentation et Grossesse.com
Un blog tenu par une maman diététicienne.
Elle aborde de nombreux sujets et explique clairement les raisons pour lesquelles on peut ou non consommer un aliment.

Le guide nutrition pendant la grossesse
Un petit guide qui dit l’essentiel.

J’ai également épinglé quelques liens intéressants sur mon tableau Pinterest “ça mange quoi une femme enceinte”

J’espère avoir dit l’essentiel et que mes quelques astuces seront utiles à certaines !
Si vous avez eu d’autres soucis ou que vous connaissez d’autres remèdes, n’hésitez pas à partager !

J’ai bien conscience d’avoir été un peu rabat-joie. Mais soyez patientes je vous réserve une surprise !

La valise de maternité

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Avec le ventre qui grossit et la date qui approche (ici c’est facile à retenir, c’est pour Noël^^), il faut penser à faire sa valise !
J’aimerais bien me préparer une petite valise pleine de bikinis et de jolies petites robes qui me font rêver aux vacances et au soleil… mais non, ça sera soutien-gorge d’allaitement et robes de chambre, a priori on est bien loin du glamour !
Eh bien détrompez-vous car je vais passer ces quelques jours à la maternité à me faire apporter mes repas, à laisser des gens faire mon ménage et à accueillir des visiteurs qui viennent juste prendre de mes nouvelles (bon, ok, ils auront peut être aussi envie de voir le bébé).
Bref à moi la vie de princesse !Voici un petit inventaire (non exhaustif) de ce qui est demandé pour cette valise, et de ce qui va être utile (ah bah non c’est pas pareil !) et de ce qui va donner une touche princière à mon allure pendant ce séjour !Le sac pour la salle d’accouchement :
  •  Une tenue confortable pour accoucher : Une grande chemise ou
    chemise de nuit, un grand T-shirt. Privilégiez le confort parce que
    sur le moment vous allez expérimenter tellement d’autres choses
    inconfortables !
  • Les premiers habits de bébé : Un body, un pyjama (1 mois
    c’est plus sûr), des petits chaussons, un bonnet, un gilet. Vous pouvez
    aussi lui prendre une couverture ou sa gigoteuse.
  • De quoi s’occuper : Parfois un accouchement, c’est long…
    Alors prenez de la lecture, de la musique, votre téléphone avec un
    chargeur pour passer des heures sur des jeux addictifs.
  • Des balles de tennis : Un conseil de ma sage-femme ! Se faire
    masser le dos soulage vraiment la douleur (enfin… certaines…).
    Demandez dès maintenant au futur papa de vous masser le dos en faisant
    rouler les 2 balles de tennis sur votre dos, vous verrez comme c’est
    agréable !
    Pour le reste du matériel, les maternités en sont
    équipées, n’hésitez pas à demander un coussin d’allaitement ou un
    ballon, et demandez qu’on vous conseille sur les positions qui
    pourraient vous soulager ou aider le travail !
  • À boire et à manger : Pour le
    papa car vous n’aurez pas le droit d’y toucher ! Mais il sera très
    content de voir que vous avez pensé à lui ! Et comme ça il fera le plein
    d’énergie pour vous soutenir !
  • Votre dossier avec tous les papiers : Carte de groupe
    sanguin, livret de famille (si vous êtes mariés ou avez déjà un enfant),
    cartes d’identité, reconnaissance anticipée en paternité (si vous
    n’êtes pas mariés), numéro d’allocations familiales, carte vitale et
    carte de mutuelle…

Pour maman :

 

  • Des habits de princesse : Pyjamas, chemises de nuit; petites robes de grossesse/allaitement. Bref des habits confortables mais jolis parce que tel Louis XIV vous allez recevoir plein de gens, allongée dans votre lit !
    Pour celles qui allaitent, c’est LE moment de mettre votre décolleté en valeur car grâce à la montée de lait, vous n’aurez jamais eu une poitrine aussi fournie !
  • Des chaussons : Pas très glamour, mais vous avez le droit de choisir le modèle princesse avec des petits pompoms rose et des talons ! (ou pas…) Parce que les chaussures ça fait un peu tâche avec une chemise de nuit, et croyez-moi vous n’aurez pas super envie de remettre un jean juste pour aller à la pouponnière.
  • Des serviettes de toilette : Le MUST pour une princesse c’est d’avoir ses initiales brodées sur son linge de toilette, mais des serviettes non brodées et même dépareillées conviennent tout autant. De toute façon contrairement à Louis XIV, vous ne devriez pas être aménée à vous laver devant vos invités !
  • Votre trousse de toilette : Je ne pense pas avoir grand chose à vous apprendre sur le sujet, sauf que dans ce cas, faites-vous plaisir ! Un savon que vous aurez choisi pour l’occasion, des échantillons de parfum que vous aimez bien (pas la peine d’emporter la grosse bouteille avec vous, on a toutes plein d’échantillons à la maison, et telle une princesse vous pourrez changer de parfum tous les jours si vous en avez envie), une petite huile hydratante pour le corps… tout pour chouchouter son corps qui vient d’être mis à rude épreuve !
    Les produits pratiques tels une boîte de mouchoirs, un savon intime (votre savon qui sent bon ne sera peut-être pas très adapté à cet endroit !), du Bépanthen (c’est pas cher et ça soigne tout, des lèvres gercées aux mamelons en feu, en passant pas les fesses de bébé ! Normalement votre maternité vous en fournira, mais c’est tellement plus simple l’avoir sous la main !).
    Et surtout pensez aux indispensables : sticks pour les lèvres ou crème pour les mains, qu’on a tendance à oublier (et là aussi on se fait plaisir !). Prenez des limes à ongle, voire votre trousse de manucure car il n’y a rien de plus pénible qu’un ongle qui accroche ! N’oubliez pas une brosse à cheveux avec des élastiques (2 jours sans me coiffer, j’étais loin de l’image qu’on se fait de la princesse !). D’ailleurs je vous conseille aussi le shampoing sec : c’est rapide et vous n’aurez pas à refaire votre brushing après ! Et pourquoi pas un rasoir, car vous n’aurez pas le temps de s’épiler et que les poils sous les bras et sur les jambes ça fait pas vraiment princesse !
  • Des soutiens-gorge d’allaitement (pour celles qui allaitent) : 2 tailles au-dessus de votre taille pendant la grossesse. Ou si vos seins ont déjà explosés pendant la grossesse, de la même taille.
    C’est pas super joli, mais si c’est caché sous une jolie petite robe, vous aurez quand même l’air d’une princesse. A cela je rajouterais des coquilles d’allaitement et des bouts de sein en silicone (on n’est pas sûr de s’en servir, mais c’est bien de les avoir au cas où) et des coussinets d’allaitement (même si vous comptez en acheter des lavables, préférez les jetables pour votre séjour car vous serez bien embêtée si chéri n’a pas eu le temps de les laver ! Et croyez-moi au début vous allez en utiliser beaucoup !)


Coussinets d’allaitement, coquilles d’allaitement, bouts de sein en silicone, et soutien-gorge d’allaitement


  • Slips à usage unique (filet de préférence)” : Donc là je cite la liste fournie par ma maternité. On est franchement loin du glamour et des strass, et quand on lit ça on se demande si la maternité ne se sert pas de ces filets comme moyen de contraception ! Donc les filets on oublie, parce qu’on est une princesse, pas un saucisson (oui, malgré les quelques kilos, on ne se dénigre pas !).
    Non franchement vous ne voulez pas ressembler à ça !
    Je vous recommande d’aller acheter un lot de culottes en coton, comme on en trouve plein de pas chères un peu partout. Le coton ne favorise pas les infections contrairement à d’autres matières, et comme vous ne les aurez pas payées cher, vous pourrez les jeter après utilisation.
  • Un thermomètre : Là c’est le moment où vous ouvrez grands les yeux, comme je l’ai fait en découvrant que ma maternité demande ça. D’autres demandent un sèche-cheveux, pour les soins du périnée paraît-il… autant le thermomètre je veux bien jouer le jeu, autant là je boycotte ! Bon, je me demande quand même si je ne vais pas investir dans un stétoscope… le médecin pourrait avoir oublié le sien !
  • Un plaid : Certes, il fait très chaud dans les hôpitaux, mais vous savez quoi ? À force de rester au lit à ne rien faire, il arrive qu’on ait froid ! Pourquoi croyez-vous que les rois portaient des capes en hermine quand ils siégeaient sur leur trône pendant des heures ? Alors un plaid polaire (pas cher et ne prend pas de place dans une valise), un petit gilet et une paire de chaussettes chaudes peuvent vous être utiles ! (bien-sûr pour celles qui accouchent en juillet, c’est moins probable que vous vous en serviez !)
  • Un coussin d’allaitement : Non, ça n’est pas que pour celles qui donnent le sein ! C’est agréable aussi de donner un biberon avec un bébé bien calé sur le coussin plutôt que porté à bout de bras ! Et si vous avez dormi avec pendant la grossesse, il sera imprégné de votre odeur et calmera bébé si vous le mettez dedans pour la sieste (c’est magique !).
Coussin d’allaitement

 

  • Votre secret bonne mine et tout ce qui vous aide à vous sentir belle : Pour certaines ça sera la trousse de maquillage, pour d’autres la brosse et les accessoires pour les cheveux, ou encore un T-shirt de la bonne couleur, et les plus convaincues par le trip “princesse” choisiront un petit diadème en diamant !
    Cet élément n’est pas à prendre à la légère car on fera rarement autant de photos de vous. Cela serait dommage qu’on ait du mal à vous distinguer sur les photos parce que votre peau est de la couleur des draps (si les draps sont blancs c’est pas trop grave, si les draps sont jaunes ou vert pâle, CONSULTEZ !)
  • Tout ce qui vous fera plaisir et qui vous aidera à passer le temps : Faites le plein de magazines ou remplissez votre liseuse, prenez des mots croisés ou des sudokus. Offrez-vous des bonbons, des chocolats, des gâteaux. Et si quelqu’un vous demande : “Qu’est-ce qui te ferait plaisir ?” n’hésitez pas à répondre : “Un cassoulet !” si c’est vraiment ce dont vous avez envie (et si la personne sait faire la cuisine !). Vous êtes une princesse, vous avez le droit d’avoir des exigences particulières !
  • Votre chargeur de téléphone portable : Votre appareil photo, camescope et tout ce qui vous paraît important pour immortaliser le moment. Oui, vous êtes une princesse et vos enfants sont les nouvelles stars, mais Paris-Match ne le sait pas encore, alors pour le reportage exclusif à la maternité c’est vous (et chéri, et papi-mamie) qui allez vous y coller !

Pour Bébé : Petite note avant de commencer à préparer les affaires, en fonction du poids estimé avant la naissance, vous saurez s’il vaut mieux que vous preniez une taille naissance ou 1 mois. Vous prendrez un peu des deux bien sûr sauf si on évalue le poids de bébé à plus de 3,5kg ou 4kg.

Pull et chaussons : Maman ; Body et bonnet : H&M


  • Des bodys : Les plus pratiques sont ceux qui s’ouvrent en portefeuille car les bébés aiment rarement qu’on passe leur tête dans une encolure (allez savoir pourquoi ! cela leur rappellerait-il quelque chose ?). On conseille souvent d’en prendre 6. C’est suffisant pour un séjour court ou si votre mari a le courage de les laver au fur et à mesure de votre séjour. Prévoyez-en plus si personne ne pourra les laver, car mieux vaut plus que pas assez, et si vous avez une césarienne vous risquez de rester plus longtemps à la maternité (cette remarque vaut pour les pyjamas).
Bodys portefeuille : Petit Bateau

 

  • Des pyjamas : Là, on se fait plaisir et on craque pour des petits pyjamas tout mignons ! J’avoue, mon fils étant prévu pour Noël, j’ai prévu un pyjama Père Noël !
  • Une tenue pour la sortie : Entendons une combinaison pilote si bébé naît en hiver, un short et un t-shirt s’il naît en été sur la Côte d’Azur. On essaye de faire pratique et adapté au temps qu’il fait.
  • 3 brassières en laine : Le côté brassière, toujours pour cette question d’encolure. La laine garde bien la chaleur, mais on peut aussi choisir une autre matière, l’essentiel étant qu’elle soit douce.

 

  • Des chaussons, des petits bonnets : Tout pour garder bébé bien au chaud. Prenez plusieurs petits bonnets, suivant le tour de tête de bébé, il ne portera pas forcément celui que vous aimiez le plus.
  • Une paire de petites mouffles : Alors pas des gros trucs chauds et imperméables en Gore-Tex ! Juste des petites mouffles en coton qui lui éviteront de se griffer le visage, car on ne coupe pas les ongles de bébé avant qu’il ait 1 mois ! Et si vous n’aimez vraiment pas les mouffles, prenez une petite lime à ongles en carton : vous avez le droit de limer les ongles de bébé !
    Pour celles qui attendent des filles, c’est l’occasion de leur apprendre à être une princesse en leur limant les ongles. Par contre, on ne leur pose pas encore de vernis !
  • Une serviette de toilette : Et là, si on s’est fait plaisir, bébé a sa petite serviette avec son prénom brodé dessus. Sinon, n’importe quelle serviette fait bien l’affaire !
  • Des langes : Ici, pas d’utilisation particulière mais ça peut toujours être pratique, notamment quand on allaite, parce que bébé n’a pas encore appris à manger proprement et qu’en plus il vous renvoit parfois son repas à la figure, face à ça les petits bavoirs tout mignons ne font pas le poids.
  • Une veilleuse : Non, la lampe torche de votre téléphone ne fera pas l’affaire ! Non, vous n’aurez pas envie d’allumer les néons en plein milieu de la nuit ! Non, on ne verra pas après une nuit si on en a vraiment besoin, ne vous dites pas que votre bébé fera peut-être ses nuits dès la naissance ! Par contre vous pouvez confier votre enfant à la pouponnière pour la nuit et leur dire de ne vous réveiller sous aucun prétexte…
    La meilleure veilleuse que j’ai testée est le petit extra-terrestre “Spöka” de chez Ikea, tout simplement parce qu’elle a une très longue autonomie et que comme elle s’allume en appuyant sur la tête, vous ne chercherez pas l’interrupteur !
  • Des couches : Eh non, les nouveaux-nés ne sont pas propres ! Et pour qu’ils le sdeviennent, il va vous falloir encore beaucoup de temps et d’efforts ! Ceci dit, certaines maternités les fournissent.
  • Du linge de lit : Toutes les maternités ne fournissent pas les draps pour le berceau alors il va peut-être falloir en rapporter. En tous cas, prenez une gigoteuse pour que bébé ait chaud quand il dort.
  • Une tétine : Sauf si on est contre. Au pire, on ne s’en servira pas. Au mieux si bébé ne se calme pas on pourra dire à chéri : “Tu peux sortir la tétine qui est dans la valise, on va voir si ça le calme” plutôt que : “ça serait cool que tu penses à acheter une tétine avant de venir demain, comme ça s’il pleure toujours recommence à pleurer, on verra si ça le calme”.
    Il existe des modèles sur lesquels est écrit : “Prince charmant de maman” ou “Petite princesse de papa”. Ils me semblent être les plus appropriés à la situation !

Alors avec tout ça vous aurez bien rempli une valise principale, une secondaire, un vanity, et un petit sac pour la salle d’accouchement ! Si vous avez un set de bagages coordonnés vous serez absolument dans le rôle de la princesse !
Vous avez bien sûr le droit d’être un peu moins resplendissante par moment, personne ne vous en tiendra rigueur. Mais quoi qu’il arrive, ne cédez pas trop à la facilité car pour citer Karl Lagerfeld : ”

Les pantalons de jogging sont un signe de défaite. Vous avez perdu le contrôle de votre vie, donc vous sortez en jogging.”
… ou alors un petit jogging de princesse… rose avec des strass !Et vous, y a-t-il des petits trucs auxquels on ne penserait pas spontanément et qui vous ont changé la vie lors de votre séjour ? Que conseilleriez-vous de prendre pour un tel séjour princier ? Et les papas, ont-ils un avis sur la question ?

Préparation à l’accouchement : Born to be alive !

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J’ai donc testé “Born to be alive”.
Non, pas la chanson ! Même si danser dessus constitue peut-être une bonne préparation… Je n’essaierai pas, car rien que d’en parler je sens qu’elle va me rester dans la tête pendant une semaine !Born to be alive est en fait un programme de simulation d’accouchement en 3D auquel on peut jouer gratuitement ici.

La simulation est assez courte, il faut une petite vingtaine de minutes pour la terminer (si seulement un accouchement pouvait être aussi rapide !).
On ne devient pas spécialiste en obstétrique, on n’aborde pas les exercices qui soulagent la douleur, mais on voit les réactions à adopter face à chaque étape de l’accouchement, et on découvre brièvement le matériel médical utilisé.
Ok, globalement on peut voir tout ça dans les livres ! Mais le côté “je joue aux sims” rend l’exercice plus ludique ! 😉
Grâce à l’horloge affichée en haut de l’écran, on se rend compte à quel point la phase de prétravail et l’accouchement peuvent être longs ! (aller je lâche ce que j’ai sur le coeur : pour moi ça a duré 29h !)

Le plus intéressant dans ce programme, c’est cette simulation du bébé sortant du ventre de sa mère vu de l’intérieur. Le fait de simuler la poussée en appuyant sur la barre d’espace est plutôt risible face à l’effort qu’il faut produire en réalité, mais la vidéo permet de visualiser la trajectoire du bébé tout au long de l’expulsion.

Le site propose également une foire aux questions assez complète sur la préparation, le déroulement de l’accouchement, les incidents qui peuvent survenir, et les suites de couches.

Bref, c’est une petite animation sympa et qui vaut le coup d’être découverte quand on attend un bébé (ou pas… on a le droit d’être curieux !), d’autant que ça n’est vraiment pas très long !

“Born to be alive” (sortie en 2013),fait suite à “Staying alive”

Cette fois il s’agit de la simulation 3D d’un arrêt cardiaque. Fait exactement sur le même principe que “Born to be alive”, on y apprend les gestes d’urgence, et surtout on se familiarise avec les défibrilateurs automatisés externes (vous savez, ces défibrilateurs qui ont fleuri dans les lieux publics et devant lesquels ont se dit tous : “Mais est-ce que je saurais m’en servir ?)
Bref, celui-là je le conseille à tous, d’autant qu’il vous donnera la chance de pouvoir faire un massage cardiaque au rythme de la fameuse musique “staying alive”. Une expérience à ne pas râter ! 😉