Jeux de société
Le Jeu aux Mille Titres (+concours)
Il y a quelques jours en vous racontant ma visite au Festival International des Jeux de Cannes, je vous avais promis de vous reparler de mon plus gros coup de cœur : Le Jeu aux Mille Titres. Ce jeux des éditions Oya était en compétition pour l’As d’Or dans la catégorie “Enfant”, je l’ai donc découvert lors de la cérémonie de remise des prix. Lorsque les membres du jury en ont parlé, ils avaient l’air de s’être si bien amusés avec qu’ils m’ont donnée l’envie d’y jouer aussi ! C’est donc le premier jeu que je suis allée découvrir, et le premier que j’ai acheté !
Mais pourquoi ça s’appelle “Le Jeu aux Milles Titres” et pas “La fillette sous les drapeaux” comme on le voit sur la photo ? Ce jeu a été édité à 4830 exemplaires. Chaque boîte est unique et numérotée : chaque dessin représente un personnage du jeu situé à un endroit du plateau et c’est la combinaison des deux qui donne son titre à la boîte. Cela donne au jeu les noms les plus drôles comme les plus poétiques !
Mais avec tout ça, je ne vous ai pas encore expliquer en quoi consiste ce jeu ! À première vue il s’agit d’un Memory : on place des tuiles représentant des personnages face cachée à des endroits déterminés à l’avance sur le plateau, et il faut ensuite retourner deux tuiles dans le but de retrouver un couple. Ci-dessous, j’ai trouvé le balayeur et la balayeuse.
Mais ! Ça n’est pas tout à fait ça… En fait le jeu est bien plus riche qu’un Memory, et les éditeurs le qualifient de jeu de “souvenir” et non de jeu de “mémoire”.
Lorsqu’un joueur retourne une tuile, il doit énoncer le personnage qu’il voit et le lieu sur lequel il se trouve. Cette association d’idées aide à se souvenir de la place des personnages car on s’invente une petite histoire. Par exemple, mon balayeur est chez le fleuriste car un grand coup de vent a fait tomber les pétales de toutes les fleurs et la boutique avait besoin d’un bon coup de ménage ! Si l’énonciation de cette histoire n’est pas demandée dans la règle originale, elle anime tellement le jeu qu’elle devient vite une tradition ! Et cette “fabrique à histoires” comme l’appellent ses éditeurs, offre plusieurs niveaux de jeux, permettant les récits les plus fantasques et les sous-entendus en tous genres. Ainsi, j’ai expliqué un jour à mon mari que le papa était chez le fleuriste car il offre un bouquet à sa femme chaque semaine… La grand-mère monte au 7ème ciel dans l’avion… et j’en passe.
Le jeu est indiqué à partir de 5 ans, mais en l’adaptant un peu, on peut sans problème jouer avec un enfant plus jeune s’il maîtrise bien le langage. Nous y avons joué plusieurs fois avec Colombe (3 ans) : nous avons retiré certaines tuiles pour que le jeu ne soit pas trop long et parce qu’il y a certains personnages qu’elle ne connaît pas à son âge (le vampire, l’avocat… l’association de ces deux personnages dans cette parenthèse est purement fortuite !). Les histoires sont alors très terre à terre : la reine va à la poste pour envoyer une lettre, ou ici, la factrice est sur le skate board pour distribuer le courrier plus vite !
Le jeu est avant tout un bon exercice de vocabulaire : le plateau représentant une petite ville et tous les lieux qu’on y trouve généralement (boucherie, école, dentiste, route, poste…) il permet aux plus petits d’apprendre ces lieux et leur fonction. Il offre aussi une leçon de grammaire puisqu’il aide à apprendre les prépositions locatives (vous savez, “on va au café”, et “chez le coiffeur” !). Enfin il est une invitation à la discussion : on crée des histoires, mais on peut aussi raconter sa propre histoire. Lorsque les enfants ne vont pas bien, il est parfois plus facile de les faire parler à travers le jeu. Le plateau présentant de nombreux lieux que fréquentent les enfants (l’école, le parc…) on peut essayer de passer par une petite mise en scène afin de comprendre ce qui ne va pas.
Voilà donc pourquoi ce jeu est mon coup de cœur : il a une règle du jeu officielle, mais il est tellement riche en possibilités qu’on peut facilement l’adapter selon les situations et les besoins. C’est un jeu qui peut réunir parents et enfants sans que personne ne trouve le temps long : si en tant qu’adulte on se plaît à raconter des histoires à nos enfants, c’est un véritable émerveillement lorsque les rôles s’inversent !
Le Jeu aux mille Titres, Oya
Auteur : PampukDesign : Inti Ansa
2 à 6 joueurs à partir de 5 ans.
Prix conseillé : 30€
Et j’ai tellement aimé ce jeu que j’ai décidé d’en faire gagner une boîte à l’un ou l’une d’entre vous : “La Factrice sur le Toboggan”.
Pour jouer c’est très simple, vous avez vu des photos de plusieurs personnages sur des lieux différents dans cet article, alors en commentaire, indiquez que vous tentez votre chance et racontez-moi l’histoire d’un de ces personnages ! N’hésitez pas à être drôle ou poétique, c’est aussi le but de ce jeu !
Vous pouvez également aimer la page Facebook du blog (ici) et partager le concours sur les réseaux sociaux, cela ne vous apportera pas de chance supplémentaire, mais cela me fera toujours plaisir !
Vous avez jusqu’au 24 avril 0h00 pour jouer.
Le gagnant sera désigné par tirage au sort dans les jours qui suivront et sera indiqué en édit de ce post. Il aura ensuite 72h pour me contacter via à contact@adadaetaudodo.com .
Jeu réservé à la France Métropolitaine.
Une seule participation par foyer.
Concours terminé ! Le tirage au sort par des mains innocente a déterminé la gagnante et c’est :
Bravo à toi Reb ! Je te laisse me contacter pour m’envoyer tes coordonnées afin que je t’envoie le jeu au plus vite !
Cet article est ma participation au rendez-vous “1, 2, 3 jouez” de Maman & Pipelette.
Nos découvertes au Festival International des Jeux de Cannes 2016
Il y a environ un mois a eu lieu le Festival International des Jeux de Cannes. Ce rendez-vous autour des jeux de société est devenu un incontournable pour notre famille, je vous en avais d’ailleurs déjà parlé l’année dernière, et cette année en plus du salon, j’ai eu la chance d’assister à la soirée de remise de l’As d’Or.
Mon week-end a donc débuté le jeudi soir, dans le fameux Palais des Festival où j’ai assisté à la remise des prix par les excellents Marcus (et ici) et Monsieur Phal. Ce fut l’occasion pour moi de découvrir un peu plus les jeux en compétition. Et je ne suis pas déçue ! À chaque présentation, j’avais envie de tester le jeu au plus vite ! Je n’avais pas fait de pronostiques pour l’As d’Or, alors je ne risquais pas de me tromper ! Celui-ci a été attribué à Maître Renard pour la catégorie “Enfant”, à Pandemic Legacy pour la catégorie “Expert”, et à Mysterium pour le Jeu de l’Année.
Après cette cérémonie de remise des prix, nous avions la possibilité de découvrir les jeux en compétition, ainsi que d’autres jeux. J’ai sauté sur l’occasion pour découvrir les jeux qui étaient en lice dans la catégorie “Enfant”. J’ai d’abord découvert l’As d’Or, Maître Renard, et j’ai eu la chance de me faire expliquer les règles du jeu par son auteur lui-même, Frédéric Vuagnat ! Jouant sur la reconnaissance de formes par le toucher, ce jeu invite à se mettre à la place de personnes souffrant de cécité. Et je vous assure que ça n’est pas facile du tout (ça c’est ma manière de vous dire que j’ai lamentablement perdu la partie que j’ai faite !), mais on s’amuse vraiment ! Je vous recommande vraiment ce jeu ! D’ailleurs il n’a pas eu l’As d’Or pour rien !
Puis j’ai découvert un de mes coups de cœur personnel sur ce salon : Le Jeu aux Mille Titres. A priori, il s’agit d’un memory, mais c’est en fait bien plus que cela. Patience, je vous en parle bientôt ! Et sinon pourquoi mille titres ? Chaque boite de jeu est unique et le titre qu’elle porte est en rapport avec l’illustration.
Enfin j’ai découvert Animal Mystère, un jeu Haba dans lequel il faut reconnaître des animaux grâce aux gestes que les autres joueurs traces sur votre dos. Bref un concept très original pour découvrir les animaux et leur mode de déplacement, mais aussi les concepts de grand, petit, lourd, léger…
Après cet intermède, une grande partie de Time Line spécial Festival de Cannes était organisée. Je n’y ai pas participé, et suis sagement rentrée à la maison pour être en forme pour les 3 jours que salon qui m’attendaient. Mais en partant j’ai tout de même fait un petit coucou au Playmobil : eh oui, le Festival International des Jeux a aussi sa montée des marches !
Les jours suivants, avec Papa À Dada ! et les enfants, nous avons bravé la pluie et les services de sécurité (oui parce qu’avec Vigipirate, les mesures sont devenues très strictes… frôlant l’absurde… Mais le service d’organisation du Festival a su réagir pour redonner un peu de sens au règlement (en gros autoriser les parents à entrer avec un sac à langer pour les enfants !) ).
Durant ces 3 jours de salon, nous avons fait de belles découvertes, notamment à l’espace enfant ! Depuis l’année dernière, le Festival International des jeux de Cannes dédie un espace de 4000 m2 aux enfants. De quoi passer des heures à jouer !
Tout d’abord, le stand V-Tech est devenu notre lieu de détente ! L’accueil y était chaleureux et de nombreux jouets étaient mis à la disposition des enfants ! Je crois que nous y sommes passés chaque jour qu’a duré le Festival ! Nous avons ainsi découvert les tablettes et jouets électroniques qui ont beaucoup plu à Colombe. Les nouveaux Tut-tut Marins qui sont faits sur le modèle des collections de Tut-tut bolides ou de Tut-tut animo, mais qui vont dans l’eau ! Nous avons vu aussi de tout nouveaux Tut-tut Copains bien sympas ! Et j’ai découvert ce super camion transporteur de voitures Tut tut Bolide : Colombe ayant une passion pour “les camions avec des voitures dessus”, je rêve de ce modèle pour compléter notre collection !
Le stand de Bioviva nous a aussi accueillis chaleureusement. Je connaissais surtout le jeu familial auquel j’avais joué lorsque j’étais plus jeune. J’ai donc découvert les nouvelles gammes de jeux conçus et fabriqués en France, dans le respect de la nature et de la santé : les encres par exemple ne sont pas toxiques. Bébé peu mâchouiller les cartes du jeu du grand frère sans risque à part s’attirer les foudres du grand frère ! La gamme est déjà large et s’élargit constamment : des jeux d’associations d’inspiration Montessori, des coffrets d’activités thématiques, et les jeux “Défis Nature” jouables dès 3 ans pour certains et déclinés dans de nombreuses versions.
J’ai eu un autre gros coup de cœur pour la marque Oxos Games : un jeu de pavage constitué de deux types de losanges et 11 couleurs pour créer de jolies mosaïques. C’est un jeu qui développe à la fois la créativité, la motricité fine, la représentation dans l’espace et de nombreuses autres facultés. Au-delà du jeu, Oxos Games est une histoire de valeurs puisque des pièces aux boîtes qui les contiennent, tout est fabriqué en France, mais aussi une histoire de partage. Les fiches, les designs sont créés par des étudiants en design, le concept est développé en partenariat avec un doctorant en sciences de l’éducation, et certaines étapes de la fabrications se font dans des Centres d’aide par le travail. Bref, il y a une belle histoire derrière ce jeu !
Pendant les moments de pauses, les enfants ont joué plusieurs fois aux Smart Max et Colombe a pu faire de belles constructions.
J’ai découvert les jeux de cartes Cat’s Family, des jeux pédagogiques qui vont de la maternelle au collège. Il existe de nombreux jeux pour apprendre la lecture, la grammaire, la conjugaison, les mathématiques ou l’anglais, et chaque jeu de carte contient plusieurs règles différentes adaptées au niveau de l’enfant.
Côté jeux de cartes encore, il y avait aussi Tam Tam où il faut associer une image et un mot écrit (un nombre et une opération) : un petit exercice de lecture, de calcul ou d’apprentissage des langues. Ces cartes sont déclinées en plusieurs modèles, dont de beaux jeux princesses, contes et pirates.
Pour continuer sur le thème des jeux de cartes, j’ai découvert ce super porte-cartes chez Djeco : idéal pour aider les petites mains à tenir leurs cartes pendant les parties !
Et toujours chez Djeco, je suis tombée en admiration devant le château Arty Toys, ses chevaliers et ses princesses ! Ces jolies figurines et leurs accesoires ont un design très doux et de belles couleurs pour des heures de jeux !
Enfin j’ai découvert la première box du jeu de société nommée “Le coffre à jouer“. Pour 37 € vous recevez chaque mois un jeu de société récent (ainsi même les accros aux jeux ont peu de risque de recevoir un jeu qu’ils ont déjà), des produits artisanaux et un petit magazine présentant la box ainsi que l’actualité du monde ludique. Le plus de cette box ? Elle s’adapte à l’âge de son destinataire et est disponible à partir de 4 ans !
Après 3 jours à arpenter les allées du salon en portant les enfants sur le dos, faisant tout de même des pauses régulières pour jouer un peu, nous étions vraiment épuisés mais très heureux de notre week-end. Comme chaque année nous espérions 2 choses avec impatience : rentrer à la maison pour se reposer et… que l’édition de l’année prochaine arrive le plus vite possible !
Salon international des Jeux de Cannes – 26-27-28 février 2016
Et parce que chacun fait ses propres découvertes, allez voir celle de mon amie Maman & Pipelette !
Délirolinguo et Étymolingo : deux jeux de société autour des langues
Aujourd’hui je participe pour la première fois au rendez-vous 1-2-3 jouez ! de Maman & Pipelette où l’on parle jeux de société. Pour inaugurer ce rendez-vous, j’ai choisi de vous parler de 2 petits jeux pour plutôt pour adultes (bah quoi, nous aussi on a le droit de jouer !) autour des langues : Délirolinguo et Étymolinguo tous deux édités chez Assimil (vous savez, les méthodes pour apprendre à parler les langues rapidement rapidement !).
Amoureuse des langues, c’est tout naturellement que j’ai été attirée par le stand de présentation de ces deux jeux lors de ma visite au salon du jeu à Rouen en décembre dernier. Et c’est l’auteur lui-même qui m’a reçue sur son stand : Henrri-S. Erhard est professeur de français, latin et grec, mais il a aussi enseigné l’espéranto et est sans cesse désireux d’apprendre de nouvelles langues étrangères.
Délirolinguo :
2 à 6 joueurs dès 11 ans.durée du jeu : 20 minutes.
Règles du jeu :
Chaque joueur tire une carte sur laquelle une des 12 langues les plus répandues au Monde lui est attribuée et qu’il doit annoncer avant de cacher sa carte. Sur cette carte figure une liste d’expressions dans cette langue (la liste est la même pour toutes les langues). Le premier à jouer tire une carte orange sur laquelle figure une des expressions de la liste traduite dans les 12 langues. Il doit alors lire l’expression dans la langue correspondante à chaque joueur.
Mon avis :
C’est un petit jeu de mémoire bien sympathique et grâce auquel on peut apprendre un peu d’anglais, espagnol, allemand, portugais, italien, russe, chinois, arabe, turc, hindi, japonais et… français ! Le but premier n’est pas l’apprentissage des langues, même si vous apprendrez quelques rudiments à votre insu, mais plutôt de s’amuser et d’entraîner sa mémoire à retenir une association (langue-personne) changeante au cours du jeu. Cependant, si vous êtes curieux et aimez apprendre, vous pourrez vous amuser à retenir les principales expressions d’une langue, et pourquoi pas, pour ajouter un degré de difficulté supplémentaire, vous amuser à les réciter par chœur ! De même, si vous maîtrisez déjà une langue, pourquoi ne pas traduire l’expression demandée et comparer avec ce qui est écrit sur la carte ? (oui, je suis très joueuse !) Bref, Délirolinguo est un jeu divertissant et dans lequel on peut aussi apprendre. Il se joue très rapidement, et peut donc être l’occasion d’une petite partie autour d’un apéro entre amis ! De quoi passer un bon moment !
Étymolingo :
En équipes de 2 joueurs dès 12 ans.
30 à 40 minutes
Règles du jeu :
Sur chaque carte figure une racine ancienne, d’un côté une racine latine, de l’autre la même racine mais grecque. On détermine d’abord quelle racine on choisit, puis un “maître du jeu” tire une carte, énonce la racine et chaque équipe essaye de trouver le maximum de mots français dérivés de cette racine. En fonction de la difficulté et de la rareté du mot, il lui sera attribué entre 1 et 3 points.
Mon avis :
Un petit jeu de vocabulaire et de culture générale. Si vous êtes un amoureux de la langue française, ce jeu est pour vous ! Et n’allez pas croire qu’il est trop facile : vous trouverez certainement des mots qui ne figurent pas sur les cartes, mais en vérifiant leur étymologie, vous serez peut-être surpris ! Étymologie inconnue alors que vous pensiez que le lien était évident, ou encore étymologie lointaine et insoupçonnée, la langue française nous réserve de nombreuses surprises !
Ce jeu est aussi un très bon outil pédagogique : sous forme de jeu, les élèves découvrent le sens d’origine des mots et établissent un lien entre les mots de même famille. Étymolinguo est l’occasion d’un apprentissage ludique, et d’ailleurs son auteur s’en sert en classe (je vous rappelle qu’il est prof de français !).
Si vous êtes intéressé par ces jeux, vous les trouverez facilement au rayon “langues” de vos librairies et grands magasins, et non pas au rayon jeu… (cette stratégie peut être discutée, mais Assimil devait choisir un positionnement et a préféré rester dans la catégorie “apprentissage des langues”, même si le but réel de ces 2 produits est plutôt le jeu). Et pour en savoir plus sur la genèse de ces 2 jeux, je vous invite à aller lire le récit détaillé écrit par Henrri-S. Erhard sur le blog Assimil : ici.
Alors ces jeux vous intéressent ? Et pour conclure j’ai décidé de vous mettre dans le bain de Délirolinguo : nin jue de he shi ma? (c’est du chinois ^^)
Les autres participations au rendez-vous 1… 2… 3… Jouez
Maman & Pipelette : 10 Min to killL’Esprit vient en jouant : Playa Playa
Step by Step : Marrakech
Lucky Sophie : Lapins Crétins en furie
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