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The Elf on the Shelf – la tradition du lutin du Père Noël

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L’année dernière, à l’approche de Noël, nous avions accueilli Séraphin, un lutin du Père Noël à notre maison. Fatigué d’avoir préparé les cadeaux tout au long de l’année, ce lutin venait prendre un peu de repos à la maison. S’il restait bien sage toute la journée et ne bougeait pas du tout, la nuit, alors que nous dormions tous, il ne pouvait pas s’empêcher de faire des bêtises ! C’est ainsi qu’un matin nous l’avons retrouvé au milieu des guirlandes de Noël, une autre fois il s’était caché dans des rouleaux de papier toilette, et un jour après l’avoir cherché dans toute la maison, nous l’avons découvert perché dans le lustre du salon ! Bref, ce lutin nous a apporté humour et magie de Noël à la maison ! J’ai donc décidé d’ouvrir ma porte à un lutin du Père Noël cette année encore.

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Si l’année dernière j’avais bricolé moi-même notre petit lutin Séraphin, cette année, je me suis laissée tenter par une version plus “commerciale”. Peut-être avez-vous déjà vu ces petits lutins aux habits rouges mis en scène en train de faire les bêtises les plus inavouables et dont les photos fleurissent sur internet. C’est ce lutin que j’ai choisi cette année, et comme un livre lui est associé, je vais vous le présenter !

The Elf on the Shelf, le livre

coffret : The Elf on the Shelf

The Elf on the Shelf est un coffret qui contient le livre expliquant la “tradition” du lutin du Père Noël, et un petit lutin en feutrine et à la tête en plastique. Si le livre est toujours le même, il semble qu’on peut choisir la couleur des cheveux et des yeux du lutin ou de la lutine que l’on va recevoir. Ses auteures, une mère et sa fille, présentent cette histoire comme une tradition qu’elles avaient mise en place dans leur propre famille. C’est pourquoi le livre sous-titré “une tradition de Noël” : il s’agit bien d’une tradition familiale, et non une tradition américaine ! Et pour cause, le livre n’est sorti qu’en 2005 et même si le phénomène a pris beaucoup d’ampleur (taper #theelfontheshelf sur n’importe quel réseau social, vous verrez !) il demeure très récent.

Livre et lutin : The Elf on the Shelf

Le livre explique donc cette tradition mise en place par une famille américaine, sous forme d’une petite histoire racontée par le lutin lui-même. Le lutin vient chez les enfants quelques temps avant Noël dans le but de les observer et s’assurer qu’ils sont bien sages, mais d’écouter la liste des cadeaux qu’ils désirent. Chaque nuit, il retourne au Pôle Nord faire un compte-rendu au Père Noël, et chaque matin, il revient comme par magie dans la maison des enfants. Mais chaque matin, le lutin réapparaîtra dans un endroit différent et les enfants devront le chercher (eh non, dans le livre, le lutin ne fait pas de bêtise !). Le lutin doit respecter deux règles : ne pas bouger devant les enfants, et ne pas parler. De leur côté, les enfants sont encouragés à parler au lutin afin de lui dire ce qu’ils veulent, mais ils n’ont pas le droit de le toucher.

Mon avis sur le livre

Très honnêtement je m’attendais à mieux… L’histoire est jolie, mais elle manque un peu de magie… L’histoire est proprette : les enfants doivent être bien sages, ils doivent être gentil et ne pas oublier de faire leur prière. Bref, ce livre a un côté moralisateur un peu agaçant pour des Français. En revanche, le livre est pratique pour expliquer la “tradition” du lutin du Père Noël aux enfants. Nous n’accueillerons notre lutin qu’à partir du 1er décembre mais je souhaite expliquer les règles aux enfants avant qu’il n’arrive, et comme mes enfants sont jeunes, un livre illustré est un bon support. Je change toujours quelques détails lorsque je lis cette histoire aux enfants. Et lorsqu’il sera là, notre lutin fera sans doute quelques bêtises. Pour nous parents, c’est l’occasion de sortir un peu de nos responsabilités, de faire preuve d’imagination et de transgresser les règles ! Pour les enfants, observer les bêtises du lutin tout en ayant l’assurance de ne pas se faire gronder est un plaisir plus que délectable !

Coffret : The Elf on the Shelf

The Elf on the Shelf, un vrai business

Derrière ce livre, se trouve un site internet sur lequel on peut enregistrer son lutin et recevoir un certificat d’adoption. On y trouve également des idées de mises en scène du lutin (non, pas de bêtises sur ce site qui est tout aussi “propret” que le livre, le lutin est généralement assis sagement devant un bon chocolat chaud, et quand il fait le fou-fou, il y ajoute quelques guimauves). Il y a bien-sûr des jeux, des coloriages, et pour les parents, une boutique bien fournie en accessoires divers pour le lutin (qui a absolument besoin d’un uniforme de Pompom girl !). Enfin, pour les familles pour qui un lutin ne suffit pas, on peut également adopter un renne (je suppose qu’il vient prendre des forces avant sa grande course de la nuit de Noël), ou un Saint-Bernard (Comment ?! Vous ne saviez pas que le Saint-Bernard suivait le Père Noël pour lui redonner des forces pendant sa tournée ? !). Bref, si The Elf on the Shelf était une tradition familiale, elle est devenue un vrai business (mais toujours en famille) !

Le livre n’est donc pas aussi bien que je l’espérais, mais je suis contente de notre petit lutin du Père Noël et je me réjouis d’avance des tours que je vais lui faire jouer ! Et vous, vous accueillez un lutin cette année ?

Cet article est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” du blog Devine qui vient bloguer ?

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Comment s’amuser en voiture quand on aime bien voyager… – Chut les enfants lisent

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Home sweet Home ! Nous sommes rentrés de vacances depuis une petite semaine et j’avoue que cela fait du bien d’être chez soit ! Bien évidemment on adore les vacances, d’autant plus quand elles nous permettent de voir nos familles et nos amis qui vivent loin ! Mais voilà, pour remonter en Normandie (d’où nous sommes originaires) depuis la Côte d’Azur (où nous vivons), nous avons beaucoup de route. Et faire de la route, suppose d’occuper les enfants pour qu’ils se tiennent tranquilles. Pour cela, avant notre départ, j’avais acheté un livre au titre aux belles promesse : Comment s’amuser en voiture quand on aime bien voyager en voiture, mais que c’est un peu long de voyager en voiture… Oui, oui, vous avez bien lu !

Comment s'amuser en voiture quand on aime bien voyager en voiture, mais que c'est un peu long de voyager en voiture...

Les activités

Il s’agit d’un livre d’activité avec de nombreuses parties mobiles, ce qui évidemment retient particulièrement l’attention des enfants ! La première activité est un tableau de bord sur lequel l’enfant peut noter :

  • L’ambiance dans la voiture
  • Le niveau de la jauge d’essence
  • La vitesse à laquelle on roule
  • Le temps qu’on a déjà passé en voiture
  • Le temps qu’il fait
  • La densité du trafic
  • Et l’activité qu’on est en train de pratiquer

Avec cette seule double-page, ma Colombe (3 ans 1/2) était déjà bien occupée ! Elle a observé la route, le ciel, et a posé plein de questions à son papa qui conduisait ! Cela a donné de nombreux échanges sur la vitesse (“Et papa tu roules vite là ?”), sur la quantité d’essence (“Tu sais papa on peut s’arrêter si tu dois remettre de l’essence !) et sur le temps qui passe (“Là papa ça fait 2 heures qu’on est en voiture !” ” Non Colombe, ça fait 15 minutes !”)

Tableau de bord pour s'amuser en voiture

L’activité suivante est une activité d’observation. Même si Colombe ne sait pas lire (et que je n’étais pas assise à l’arrière pour lui faire la lecture), elle a aimé observer et décrire le dessin tout en faisant “rouler les petites voitures sur le décor”.

Voiture qui "roule" sur la page du livre

Suivent ensuite des idées de petits jeux à faire avec les autres passagers. La plupart stimule le langage, certains se fondent sur l’observation, d’autres sur la réflexion. Tous n’étaient pas encore accessible à Colombe qui était parfois un peu trop jeune, mais il y avait quand même de quoi faire !

Le livre mêle les jeux humoristiques, comme le “code de la route” à inventer, et jeux d’observations où l’on compte les points en faisant avancer des petites voitures. Tout le livre étant animé par un système de tirettes ou de roues à tourner.

Code de la route à inventer

Course de voitures

Enfin, le livre se termine avec une pochette d’histoires à inventer en plaçant de petits personnages adorables les uns à côté des autres ! Puis par une grande enveloppe où l’enfant pourra glisser ses souvenirs de voyage.

Histoire à inventer

Mon avis

C’est un livre qui devrait nous occuper très longtemps en voiture. D’abord, longtemps lors de chaque trajet, car il y a tellement d’activités et d’idées que l’on peut en trouver pour tous les goûts mais aussi en fonction des humeurs ! Ensuite il nous occupera longtemps car il est déjà en partie abordable pour ma Colombe qui a 3 ans 1/2, mais il reste de nombreuses parties qui l’intéresseront plus tard, et notamment quand elle saura lire. Bref, c’est un livre qui évolue avec l’enfant !

Yves Hirshfleld, Virginie Chiodo, Comment s’amuser en voiture quand on aime bien voyager en voiture, mais que c’est un peu long de voyager en voiture…, éd. Thomas Jeunesse
Prix : 14,50€

 

Cet article est ma participation au rendez-vous “Chut les enfants lisent” du blog Devine qui vient bloguer ?

 

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Le Chaton d’Esther

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J’ai eu la chance de découvrir un livre magnifique récemment : Le Chaton d’Esther aux éditions 2 Pies tant Mieux. Il s’agit d’un conte pour les enfants à partir de 8 ans, et comme le texte est assez long et le sujet un peu compliqué à comprendre, je ne l’ai pas lu à mes enfants. Mais j’ai pris un énorme plaisir à le lire, même en tant qu’adulte.

Couverture du livre Le Chaton d'Esther

L’histoire

Le Chaton d’Esther raconte toute la peine que peut causer la perte d’un chaton si petit qu’il soit.

Esther est une petite fille qui vit dans une famille dans laquelle les générations sont unies. Un jour, alors qu’elle a perdu son chaton, elle va confier sa peine à sa maman qui elle même se confiera pour se soulager. Comme la théorie des dominos ce peine se déverse d’une personne à l’autre et fini jusqu’à Dieu. Accablé par la peine du Monde, Dieu n’en peut plus, et ce tout petit chaton sera la goûte d’eau…

Chut… Je ne vous en dit pas plus !

Le chaton d'Esther, illustration de Anne-Cécile Boutard
Le chaton d’Esther, illustration de Anne-Cécile Boutard

Un livre plein de valeurs

Cette histoire est vraiment belle, mais surtout, elle met en avant de nombreuses valeurs de vie. Il prône les valeurs familiale, mais aussi le combat du mal sans faire le mal. Elle me semble être une très bonne base de réflexion pour des enfants de primaire, mais pourquoi pas aussi de niveau collège ou lycée. C’est un livre qui m’a profondément touché car il a remué beaucoup d’émotions en moi (ce qui rend plus difficile de vous en parler bizarrement) !

Si vous cherchez un beau livre pour un enfant un peu grand, je pense que c’est celui-ci qu’il faut choisir ! Si j’ai souligné la qualité du livre, je tiens aussi à préciser que son prix (6,90 €) le rend très abordable.

Merci aux éditions 2 Pies Tant mieux pour cette magnifique découverte. Je vous invite à aller voir un autre livre (pour les plus petits) de ces même éditions dont je vous ai parlé cet été : ici.

Charles JEANNE (textes), Anne-Cécile Boutard (illustrations), Le Chaton d’Esther, ed. 2 Pies Tant mieux
à partir de 8 ansprix : 6,90 €

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Blanche Neige et les 77 nains

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En ce moment lorsque nous allons à la médiathèque, nous aimons bien emprunté des livres dans la section des contes. Il y a les contes classiques que Colombe (3 ans 1/2) et Petit O’ (21 mois) découvrent avec plaisir. Et il y a les contes revisités que j’adore emprunter car ils sont souvent revus avec beaucoup d’humour ! C’est en cherchant dans cette section que je suis tombée sur cette pépite : Blanche Neige et les 77 Nains  ! Oui 77 vous avez bien lu !

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L’histoire commence tout à fait normalement. Blanche Neige ère dans le bois et trouve la maison des nains comme refuge. Mais cette fois, il n’y a pas 7 mais 77 nains ! Blanche Neige est de nature serviable et elle propose son aide aux petits habitants de son nouvel abri. Mais faire la cuisine, la lessive, le ménage et gérer le quotidien de 77 personnes n’est pas de tout repos. Blanche Neige s’épuise peu à peu et lorsque la sorcière arrive avec sa pomme empoisonnée…

Chut ! Je ne vous dis rien !

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Nous avons beaucoup aimé ce livre. Enfin… surtout moi ! Je me suis vraiment reconnue dans cette pauvre Blanche Neige qui se plie en 4 pour satisfaire les besoins de chacun et qui fait passer les autres avant elle. Quelle maman n’a pas eu l’impression de ne faire que s’occuper de sa famille et de ne plus avoir un moment pour elle ? Quelle maman n’a pas eu un jour l’envie de tout plaquer juste pour aller dormir ? Ce livre a été pour moi l’occasion de parler avec Colombe de ma condition de maman et du fait que j’ai parfois besoin qu’on s’occupe de moi aussi (du moins qu’on m’aide).

La fin est pleine d’humour et fait plaisir à lire ! On s’identifie facilement à Blanche Neige et finalement on aimerait bien prendre ça place ! Ce livre est à mettre entre les mains de toutes les mamans fatiguées (et de leurs enfants !)

Davide Cali, Raphälle Barbanègre, Blanche Neige et les 77 Nains, ed. Talents Hauts

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La sorcière des écrans – Chut les enfants lisent

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C’est d’un livre un peu particulier dont je vais vous parler aujourd’hui puisqu’il aborde un sujet de société qui, il me semble, n’est pas beaucoup traité dans les livres destinés aux enfants. Le livre s’intitule La sorcière des écrans. Il s’agit d’un livre-CD des éditions VOolume qui met les enfants en garde contre les dangers des écrans.

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L’histoire

La sorcière des écrans est un conte dans un conte, puisque l’histoire commence chez Théo, un petit garçon qui ne voudrait faire que jouer aux jeux vidéo, et sa maman lui raconte l’histoire du prince Léo qui se laissait emprisonner par les écrans. Le conte que la maman raconte est une version revisitée de La belle au bois dormant. À sa naissance, les fées se sont penchées sur le berceau de Léo pour lui transmettre des dons, mais la sorcière des écrans, nouvellement apparue dans le royaume, n’a pas été invitée. Elle va alors se pencher sur le berceau de Léo et lui prédire un avenir sombre, enfermé dans un monde virtuel. La suite du conte est très noire, et lorsque la maman finit de raconter son histoire, Théo est bien décidé à limiter son temps passé sur ses jeux vidéo.

Malheureusement, j’ai trouvé que le titre de ce livre ne tient pas ses promesses. Alors qu’on nous annonce une sorcière des écrans, la sorcière du livre ne parle que de jeux vidéo. Les allusions sont claires et on reconnaît de nombreux jeux vidéos célèbres, même s’ils ne sont pas cités. Ce point me déçoit particulièrement car il se trouve que de tous les écrans, les jeux vidéo ne sont pas ceux qui me font le plus peur pour mes enfants. Alors que devant la télévision les enfants sont complètement passifs et semblent comme hypnotisés, les jeux vidéo les forcent à interagir et donc à être actifs.

Mais le livre véhicule tout de même des valeurs qui me semblent importantes, et celle du travail en est une essentielle dans l’histoire. En effet, lorsque les fées se penchent sur le berceau du petit prince, chacune lui prédit de belles choses en lui rappelant toujours qu’elles n’arriveront que s’il s’en donne la peine. Le livre rappelle aux enfants qu’il n’y a pas de don sans travail et que les choses ne se font pas toutes seules !

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Les illustrations

C’est clairement le point fort de La sorcière des écrans ! Les illustrations de Laura Giraud sont vraiment très belles. Elles font passer beaucoup d’émotions et savent nous transporter dans l’histoire du petit prince Léo. Le lecteur vit aussi bien les moments les plus joyeux que les heures sombres du garçon. Certains dessins sont même impressionnants pour les enfants : les représentations de Léo et de sa maman à la fin de l’histoire par exemple. Le dessin a saisi toute la fatigue et la vieillesse des personnages.

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Le CD audio

Sur le CD on peut écouter l’histoire racontée par l’auteur elle-même, sur fond de musique. La narration est douce, Pauline Pucciano prend différentes voix pour rendre l’histoire vivante. Les musiques de Philippe Guerrieri sont agréables à écouter et ponctuent bien l’histoire. Les paroles complètent et renforcent le morale de l’histoire qui est de ne pas laisser passer sa vie, mais de la vivre activement. J’aurais tout de même préféré que la dernière chanson (qui insiste sur ce thème) soit un peu plus entraînante…

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En conclusion

La sorcière des écrans est un bon livre qui véhicule une morale que j’apprécie. Je regrette tout de même qu’elle diabolise tant les jeux vidéo et ne fasse pas mention des autres écrans (tablettes, téléphones portables (et réseaux sociaux !), télévisions) qui occupent tant les enfants quand ils grandissent ! En tant que parent connecté, issu d’une génération biberonnée aux jeux vidéo et aux dessins animés (et ayant tout de même réussi à vivre sa vie, faire des études et trouver un travail…), je ne veux pas que mes enfants diabolisent les écrans. Ils feront partie de leur vie plus encore qu’ils ne font partie de la nôtre, alors  je veux leur apprendre à les utiliser correctement et à ne pas se laisser happer. La sorcière des écrans est un bon support car même si je lui ai trouvé quelques défauts, il valorise le travail, l’effort personnel, et fait comprendre qu’il faut se donner des limites à l’utilisation des écrans. C’est donc un bon livre, à lire avec son enfant !

Pauline Pucciano, Laura Giraud, Philippe Guerrieri, La sorcière des écrans, ed. VOolume
à partir de 7 ans (accompagner l’enfant pour les premières lectures)
prix : 15 €

Même si j’ai émis des critiques, je tiens à préciser que j’ai aimé ce livre ! Je remercie les éditions VOolume de me l’avoir envoyé !

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Pomme d’Api, nouvelle formule

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Colombe a fait sa première rentrée à l’école la semaine dernière. Elle en rêvait depuis des mois et était bien préparée, alors je ne me suis pas fait de soucis pour elle. Mais j’avais tout de même envie de marquer l’événement en lui offrant un petit cadeau. Quand j’ai vu la petite école en papier offerte dans le magazine Pomme d’Api de ce mois-ci, je me suis dit que c’était le cadeau idéal : un magazine de qualité avec des histoires qui plaisent toujours à ma fille (et même parfois à son petit frère !), et un jouet tout en simplicité et aux couleurs très douces. Cet achat a été l’occasion pour nous de découvrir la nouvelle formule du magazine qui, je dois le dire, m’a vraiment séduite !

À l’occasion de ses 50 ans cette année, Pomme d’Api a adopté une nouvelle formule : le magazine fait appel aux 5 sens de nos petits, il propose de nouvelles rubriques et invitent les enfants à être actifs dans leur lecture. Enfin, soucieux de répondre aux exigences des parents de notre époque, Pomme d’Api leur consacre une partie pour les aider à accompagner leur enfant. Mais laisser moi vous faire la présentation en image !

 Couverture du magazine Pomme d'Api, nouvelle formule

La grande Histoire de Pomme d'Api

La petite histoire de Pomme d'Api

La couverture colorée présente toujours les héros préférés de nos enfants : ce mois-ci, pour le plus grand plaisir de ma Colombe et de mon Petit O’ qui l’adorent, c’est Petit Ours Brun qui nous invite à ouvrir le magazine ! Et le thème est donné : on va bien entendu parler de la rentrée ! C’est une des choses que j’ai appréciée : le numéro est consacré à un thème et les différentes histoires abordent ce thème de près ou de loin. C’est agréable de pouvoir faire un lien entre les différentes histoires qu’on lit. Dans le cas d’un sujet comme la rentrée des classes, surtout quand c’est la première comme c’est le cas pour ma Colombe, c’est bon de pouvoir aborder le sujet sur plusieurs support et avec plusieurs approches !

Petits pirates à l'abordage

Petite fille pleure

Le magazine accorde une part importante à la stimulation visuelle. Par de jolis dessins bien sûr, mais aussi par des photos ! Quand on ouvre Pomme d’Api, on tombe nez à nez avec ses deux petits pirates prêt à l’abordage. Et ce petit bout qui pleure illustre la question “Pourquoi les larmes coulent quand on pleure ?”. Le petit lecteur s’identifie aux enfants qu’il voit en photo et a très envie de découvrir le texte qui l’accompagne !
Les autres sens de l’enfant sont aussi sollicités :

  • l’ouïe avec des textes choisis pour leur ton et leur sonorité
  • le goût et l’odorat à travers des recettes de cuisines
  • le toucher par les activités manuelles proposées

 

Quand est-ce qu'on est grand ?

Patouille et Gribouille

pomme-api-oukile

Le magazine conserve ses grands classiques (la grande histoire, Petit Ours Brun, Adélidélo, les petits philos (que Colombe adore !!! c’est toujours l’occasion pour nous de nous questionner sur le monde) ou encore La Famille Noé), et il s’enrichit de nouvelles rubriques :

  • Ta langue au chat : des devinettes, des jeux de mots ou de lettres, le tout avec une approche visuelle importante
  • Patouille et Gribouille : plusieurs page d’activités à faire seul ou avec papa et maman
  • Ouvre grand les yeux : un jeu d’observation à la manière du “cherche et trouve” (ici on adore !!! Et je me suis rendue compte que Colombe était devenue super forte !)
  • Dis pomme d’Api : les enfants ont tant de “pourquoi” et de “comment” que Pomme d’Api propose d’y répondre dans chaque numéro
  • La petite page pour toi : Le lecteur est invité à passer à l’action : faire un bisou, une caresse, dire “chut”… une page pour se détendre.

Supplément parents du magazine Pomme d'Api

Au centre du magazine se trouve un fascicule détachable pour les parents. Il répond aux questions que les parents se posent et invite une lecture avec l’enfant. Dans ce numéro, c’est le vocabulaire autour de l’école qui est abordé. Si certains termes sont bien connus des parents (maîtresse, classe, récréation…), d’autres le sont moins (motricité, NAP…). Le fascicule se termine par une sélection de livre, films ou CD sur le thème du mois. Une bonne idée pour aller plus loin avec son enfant !

Petite école en papier : la salle de classe

Petite école en papier : les toilettes

Petit école en papier : la cour de récréation

Et enfin LA surprise !!!

Car dans chaque numéro, Pomme d’Api offrira des surprises à ses lecteurs. Ce mois-ci il s’agit d’une petite école en papier à découper et monter soit même (je vous rassure il faut juste une paire de ciseaux et c’est un jeu d’enfant à construire !). Ces derniers jours, cette petite école nous a été très utile ! J’ai d’abord laissé Colombe jouer seule avec, je l’ai observée et j’ai appris beaucoup sur la journée qu’elle venait de passer. Il est parfois difficile pour les enfants de nous raconter leur journée, et parfois ils n’en ont simplement pas envie. Mais quand ils jouent, ils reproduisent souvent des situations qu’ils ont vécues. Il suffit alors de jouer les petites souris et d’observer le jeu discrètement. Cette petite école m’a aussi permis de rassurer Colombe : l’organisation de la rentrée a connu quelques imprévus et elle a parfois manqué de repères. En jouant avec elle, j’ai insisté sur certaines situations et certains repère qu’elle retrouverai à chaque fois.

Les surprises que réserve le magazine sont toujours simples et intelligente. Cela peut être un jouer en papier, comme cette école, ou des histoires supplémentaires (numéro d’octobre), un cahier à l’usage des parents pour savoir comment parler de la mort avec les enfants (novembre), ou encore, le traditionnel numéro de fête (décembre, j’en avais parlé l’an dernier) avec un calendrier de l’avent et 24 histoires à lire en attendant Noël ! Je ne sais pas vous, mais ce programme me fait bien envie !

Votre Pomme d’Api de rentrée est disponible chez votre marchand de journaux pour 5,95€. C’est un outil idéal pour accompagner son enfant dans sa découverte de l’école, ou tout simplement l’aider à se reprendre ses habitudes s’il était déjà scolarisé avant. Ici en tous cas, il nous a été d’une grande utilité !

Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?

Quelle Histoire Magazine

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Vous vous souvenez des petits livres de la collection Quelle Histoire ? Et des Petits Explorateurs, les guides touristiques pour enfants ? J’ai adoré ces deux collections, alors quand j’ai su que les éditions Quelle Histoire lançaient Quelle Histoire Magazine, je suis allée l’acheter tout de suite ! Le n° 1 m’a complètement séduite, mais je n’avais pas eu le temps de vous en parler. Le n° 2 étant encore dans les kiosques, c’est celui que je vais vous présenter. Et pour cette présentation, je serai accompagnée d’Erik Le Rouge, le guerrier viking sans peur !

Quelle Histoire Magazine n°1 et n°2

Quelle Histoire Magazine

Chaque numéro commence par un dossier de plusieurs page sur un sujet donné. Pour le premier numéro c’était la Démocratie, pour le deuxième, c’est la préhistoire (et le troisième numéro abordera le temps des chevaliers, avis aux amateurs !). Chaque dossier est composé de définition de termes, d’explication de concept ou d’action autour du thème (ici, une explication sur l’archéologie et sur l’Afrique en tant que berceau de l’humanité). À chaque fois, il s’agit de textes courts et très clairs : les enfants peuvent choisir de lire un seul paragraphe, une ou plusieurs pages en fonction de leur âge et de leur capacité. Ainsi les plus jeunes ne se découragent pas ! Il y a aussi toujours des petits jeux (cherche et trouve) et même une histoire à écouter en allant sur le site de Quelle Histoire ou en scannant un QR code !

Quelle Histoire Magazine : Dossier Préhistoire

Le chapitre suivant est consacré aux inventions ! Ici on nous présente Marie Curie par une biographie, une bande dessinée et un petit jeu.

Quelle Histoire Magazine : invention

Puis vient le chapitre des Petits Explorateurs, et Jeux Olympiques obligent il s’agit d’une présentation de Rio ! La carte présente la ville et les infrastructures pour la compétition, puis, suivent quelques paragraphes autour des JO de manière général, sur la candidature de Paris pour 2024.

Quelle Histoire Magazine : Petits Explorateurs

Le dossier civilisation parle des Vikings et Erik Le Rouge en est super fier ! Erik nous présente son quotidien, sa manière de s’habiller, et même les prénoms que peuvent porter ses amis ! Le dossier est vraiment très complet et abordable pour les enfants grâce aux jolis dessins (comme toujours dans les éditions Quelle Histoire) et comme à chaque fois, il est ponctué de jeux et de bande dessinées.

Quelle Histoire Magazine : Civilisation

Erik nous montre alors les portraits du mois, les dernières parutions des éditions Quelle Histoire. Et j’avoue que l’histoire de Dali me tente beaucoup !

Quelle Histoire Magazine : Portraits du mois

Enfin vient la partie que j’ai préférée : l’interview d’un personnage célèbre ! Les enfants envoient les questions qu’ils veulent poser au personnage interviewé le mois suivant, et ils retrouvent les réponses dans le magazine. Comme ce sont des questions d’enfants, elles sont souvent très originale et pleine de légèreté !

Quelle Histoire Magazine : interview

Enfin, le magazine se termine par des sujets d’actualité liés à l’histoire, des petits jeux et un lexique reprenant les termes important dans le numéro. Puis, le clou du spectacle, les Paper Toys à fabriquer ! Erik Le Rouge était à découper directement dans le magazine, mais d’autres paper toys sont disponibles sur le site !

Mon avis

Mes enfants sont trop petits pour lire Quelle Histoire Magazine, alors je l’ai acheté pour mon propre plaisir. Mais j’ai tout de même regardé quelques parties avec Colombe (3 ans 1/2). Nous avions déjà parlé de l’Égypte dans le cadre du rendez-vous “voyageons ludique”, le premier numéro du magazine l’a donc beaucoup intéressée car elle revoyait des choses qu’elle connaissait. De mon côté, je l’ai trouvé vraiment très intéressant : oui, j’ai un Master 2 en Histoire et je lis des magazines pour les 7-10 ans, mais c’est la preuve de la qualité de ce magazine, non ? Je le recommande donc car il me semble être une base ludique pour aborder l’histoire. Il est idéal pour les enfants d’école primaire, mais je suis persuadée que certains enfants de maternelle un peu curieux pourraient l’aborder sans difficulté (au moins en partie).

Quelle Histoire Magazine, 4,90€ (disponible en kiosque ou en abonnement sur le site de Quelle Histoire)

Pierre n’a plus peur du noir

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Vous êtes vous déjà demandé pourquoi le noir faisait si peur ? Pourquoi le noir a-t-il parfois des reflets bleus ? Et est-ce que le noir est une vraie couleur comme le rouge ou le jaune ? Ce sont les questions que pose ce magnifique livre de Michel Pastoureau intitulé Pierre n’a plus peur du noir.

Pierre n'a plus peur du noir : couverture

Pierre n’a plus peur du noir

Le livre commence dans la chambre de Pierre au moment du coucher. Même si maman a laissé la porte ouverte, le petit garçon a très peur du noir ! Pierre se pose alors de nombreuses questions : pourquoi le noir fait-il si peur ? Fait-il peur à tout le monde d’ailleurs ? Entre la maison, l’école et le musée, au contact de son papa, sa maman ou son grand-père, Pierre soulève de nombreuses questions autour de la couleur noir qui l’impressionne tant !

Pierre dans le noir de sa chambre

Colombe (3 ans 1/2) n’est jamais très rassurée lorsqu’on commence à lire ce livre qui parle de loup et de Barbe Bleue. Mais le noir laisse progressivement place à la couleur, et alors Colombe ne veut plus perdre une miette de l’histoire ! Pour ma part j’ai trouvé la manière d’aborder le sujet vraiment très intéressantes : les questions posées pourraient être celles d’un petit garçon, mais les réponses apportent une réelle ouverture culturelle et incitent à la réflexion. Le petit lecteur apprend qu’il peut voir bien plus que du noir dans cette couleur qui a inspiré beaucoup de grands artistes !

On sent largement le regard de l’expert à travers ce livre. Il faut dire que Michel Pastoureau, l’auteur de Pierre n’a plus peur du noir, est historien et spécialiste d’héraldique et de symboliques des couleurs.

Couleurs

Barbe Bleue

Pierre au musée

Nos activités pour ne plus avoir peur du noir

Ce livre m’a donné envie de peindre et surtout de peindre en noir ! Cela peut paraître étrange, mais à travers Pierre n’a plus peur du noir on découvre que le noir peut  révéler d’autres couleurs ! J’ai donc sorti une petite boîte de peinture à l’eau, des feuilles blanches, quelques pinceaux et j’ai proposé à Colombe de peindre !

Matériel de peinture

Colombe peint

Peinture

J’ai demandé à Colombe de peindre toute sa feuille en noir, mais comme la tâche était un peu longue (et qu’elle ne voulait utiliser que le petit pinceau !), elle a fini par prendre d’autres couleurs et les comparer au noir. Pendant qu’elle faisait cela, je préparais 3 feuilles entièrement peintes en noir. Sur la première, nous avons placé de manière aléatoire différentes teintes de bleus et de violets, puis (à la demande de Colombe) nous avons ajouté du blanc. Sur la seconde nous avons tracé des lignes de couleurs (même de noir) afin de voir lesquels ressortaient le mieux. Enfin sur la dernière, Colombe a collé des étoiles fluorescentes afin que la nuit soit un peu moins noire !

Peindre une feuille en noir

du bleu dans du noir

Lignes de couleurs sur fond noir

Peindre la nuit

tableau au-dessus du lit

Maintenant, nos tableaux sont accrochés près du lit de Colombe qui n’a plus peur du noir !

Merci aux éditions Privat pour l’envoi de ce livre magnifique !

Michel Pastoureau, Laurence Le Chau, Pierre n’a plus peur du noir, Éditions Privat, 2016
prix conseillé : 14,90€

Clic, le manuel des petits photographes

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Cette semaine dans ma boîte aux lettres j’ai reçu une belle surprise qui tombe à pic pour le défi photo “À Dada et Plein de Photos” que j’ai lancé sur Instagram. Il s’agit du livre Clic, manuel des petits photographes des éditions Eyrolles. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un livre pour initier les enfants à la photographie et ce dès leur plus jeune âge puisqu’il est conseillé à partir de 5 ans !

Clic, manuel des petits photographes

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J’ai avant tout été surprise par la richesse de son contenu. Il commence par une présentation de Olaf et Gustaf, les deux petits héros qui vont nous guider à travers la découverte de ce manuel des petits photographes. Puis viennent une définition des termes techniques, un historique de la photographie puis une présentation des appareils photo que l’on utilise de nos jours.

Clic : Gustaf et Olaf

Clic : expliquations techniques

L’essentiel du livre est composé de 10 ateliers sur des sujets différents : devenir photographe animalier, prendre une photo du plus beau monument de la ville ou son dessert favori. À chaque fois le dossier est très complet. Olaf et Gustaf explique (en image) le matériel nécessaire, le comportement à adopter (par exemple être très discret pour photographier des animaux) et même les lois à respecter (le droit à l’image est très bien expliqué, avec même un petit formulaire d’autorisation à faire signer par les personnes qu’on a prises en photo).

Dans chaque atelier, les règles principales de la photographie sont réexpliquées (le choix des couleurs par exemple). Ainsi les petits photographes peuvent réaliser les ateliers dans l’ordre qu’ils désirent. Cette méthode a aussi l’avantage de répéter et donc de faire assimiler les savoirs essentiels.

Clic : deviens photographe animalier

Clic : photographie le plus beau monument de ta ville

Clic : panoplie du photographe animalier

J’émettrai tout de même une critique par rapport au contenu de ce livre. L’un des ateliers s’appelle : “Deviens un véritable paparazzi” et explique aux enfants comment prendre des photos volées en surprenant ses parents au saut du lit. Tout d’abord je dois vous avouer que mon père était photographe professionnel (et là vous regardez toutes les photos de mon blog et vous vous dites que je ne lui fais pas vraiment honneur !). S’il y a bien une catégorie de photographe qui ternit l’image de la profession, c’est bien celle-là. Je ne crois pas qu’apprendre à nos enfants à bafouer l’intimité soit une très bonne idée. De plus, on passe des années à essayer de garder nos enfants au lit le plus tard possible le matin, ça n’est pas pour qu’un livre leur apprenne à régler leur réveil pour venir nous réveiller en fanfare !
Tant que mes enfants sont petits et que nous lirons ce livre ensemble, je ne leur lirai pas ce chapitre. Quand ils seront plus grands j’aborderai le sujet avec eux en leur expliquant ce que j’en pense. Mais cela n’enlève rien à la qualité globale de ce manuel des petits photographes qui est vraiment bien fait. Je suis en désaccord avec le choix de cet atelier, mais ça n’est que mon opinion.

Clic : deviens un véritable paparazzi

Enfin, le livre se termine sur un diplôme du photographe en herbe et sur la proposition d’un projet 52 (soit une photo chaque semaine pendant un an) pour encourager les enfants à continuer et à progresser. Et le petit plus : on peut télécharger des fichiers imprimables sur le site des éditions Eyrolles (avec un code qui se trouve dans le livre) pour aller plus loin dans l’activité !

J’ai particulièrement aimé le fait que ce livre incite les enfants à être actifs. Il ne s’agit pas seulement d’un manuel qui explique la technique, mais bien d’une incitation à pratiquer la photo. Ainsi à la fin de chaque atelier on trouve un espace sur lequel l’enfant peut coller ses plus jolis clichés à la manière d’un album photo. Ainsi, ce livre devient un véritable souvenir de la progression de nos petits photographes !

Et ma petite photographe en herbe alors ?

J’en ai parlé au début de cet article, j’ai lancé un défi photo sur mon compte Instagram. Ce défi s’appelle  “À Dada et plein de photos” et son principe est simple : afin d’inviter les enfants à observer, leur apprendre du vocabulaire et pourquoi pas faire naître chez eux la passion de la photographie, j’ai proposé une trentaine de thème à illustrer. Les thèmes peuvent être traités sans ordre défini, les photos peuvent être floues ou mal cadrées. L’essentiel est que les enfants y prennent plaisir ! Publiez ensuite la photo sur votre compte Instagram en faisant apparaître #AdadaEtPleinDePhotos, le nom et l’âge des petits photographes, et surtout n’oubliez pas de me taguer (@adadaetaudodo) afin que je ne rate aucun cliché !

Défi photo : À Dada et plein de photos !
oups, il n’y a pas de 23…

 Colombe et moi avons donc choisi un thème qui correspondait à un des ateliers : “légumes d’été”. Nous avons lu ensemble l’atelier de photographie culinaire et nous nous sommes mises au travail ! Sur un plateau, j’ai préparé quelques légumes que Colombe a soigneusement disposé sur la table après avoir vérifié que notre nappe contrasterait joliment avec nos légumes. Elle a ajouté quelques accessoires pour mettre les légumes en valeur (des feuilles de basilic citronné). Débout sur une chaise (et même sur la table à la fin !), Colombe a pris de nombreuses photos. J’en ai sélectionné 2 !

Clic : Le manuel des petits photographes

Prise de vue des légumes d'été

Légumes d'été

Légumes d'été

Et voilà le travail ! Ma petite artiste prend de plus en plus de plaisir à faire ses photos ! Et si vous voulez que vos petits deviennent de vrais petits photographes, n’hésitez pas à nous rejoindre pour le challenge photo, et bien sûr à leur offrir ce super manuel !

Lumi Poullaouec, Clic, Le Manuel des petits photographes, éditions Eyrolles (16,90€)

Merci aux éditions Eyrolles de m’avoir envoyé ce livre et pour la confiance qu’ils m’accordent !

Zoë et le goéland – L’enfant et la nature

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Connaissez-vous Isabelle Autissier ? Oui, la navigatrice, première femme à avoir réalisé un tour du monde à la voile, en solitaire et en course. J’ai été très surprise d’apprendre qu’elle écrivait des livres pour enfants ! Mais quand j’ai vu que le sujet abordé était la protection de l’environnement, j’ai été tout de suite été intéressée. Elle a passé sa vie en mer et a forcément un rapport très particulier avec les éléments. Alors qui de mieux placé qu’elle pour transmettre à nos enfants le respect de la nature ? Les éditions 2 pies tant mieux m’ont proposé de découvrir son dernier livre :  Zoë et le goéland et j’ai sauté sur l’occasion !

Zoë et le Goéland par Isabelle Autissier

Le livre raconte l’histoire de Zoë, une petite fille qui passe ses vacances de Pâques au bord de la mer.  Comme il fait trop froid pour se mettre en maillot, elle joue avec son chien sur la plage où se trouvent de nombreux goélands. Son papa lui propose donc de faire une promenade en bateau et de rejoindre l’île sur laquelle les goélands ont élu domicile et en apprendre plus sur eux.

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Nous partons alors à l’aventure avec Zoë, et à travers les explications de son papa nous apprenons beaucoup sur la vie des goélands. Lorsque j’ai lu ce livre à ma fille Colombe (3 ans 1/2), j’ai cru qu’il était un peu trop long pour elle et, à la moitié du livre, je lui ai proposé de faire une pause et de remettre notre lecture au lendemain. Je m’imaginais qu’avec toutes les explications qu’elle avait déjà eu, elle voudrait sans doute se reposer. Mais elle était captivée par l’histoire et a voulu continuer ! Elle s’est tout de suite identifiée à Zoë et je la voyais rêver à des promenades en bateaux et des courses avec les oiseaux ! Le côté pédagogique du livre est clairement présent, mais il est soigneusement dissimulé derrière l’histoire, de manière à capter l’attention des enfants !

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Les illustrations de Sylvain Calvez sont très jolies et vont à l’essentiel. Chaque élément important expliqué dans le livre est illustré, ainsi l’enfant visualise les informations, les comprend et les retient plus facilement. Le livre et accompagné d’un CD sur lequel on trouve l’histoire contée par Isabelle Autissier, ainsi qu’une chanson. Détail qui me fait toujours plaisir : la partition de la chanson se trouve au début du livre. Ainsi les parents musiciens peuvent rejouer la musique avec leurs enfants ! Enfin à la fin du livre on trouve une photo de goéland, ainsi qu’une explication plus “scientifique” de l’espèce.

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L’histoire est vraiment passionnante, même pour des petits. On voyage à travers les yeux de Zoë et on aimerait pouvoir être à sa place, pouvoir courir sur la plage entourée par les oiseaux. Zoë et le goéland enseigne aux petits que le respect de la nature est générateur de sentiment de liberté !

Isabelle Autissier, Zoë et le Goéland, ed. 2 pies tant mieux
prix : 11,90€

Dans la même collection : Zoë et le dauphin

Merci aux éditions 2 Pies Tant mieux pour leur confiance.

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Cet article est ma participation au rendez-vous mensuel “L’enfant et la Nature” du blog 1 maman 2 filles