Jouets
Observer les feuilles avec la boîte lumineuse
Depuis que Colombe a commencé l’école nous avons eu beaucoup moins de temps pour nos activités manuelles, mais il nous a fallu trouver des activités calmes et apaisantes à faire en fin de journée. Sur le chemin de retour vers la maison, Colombe ramasse toutes sortes de feuilles et de petites fleurs qu’elle met dans un panier en osier parce que les premières fois nous en avions plein les mains et ça n’était vraiment pas pratique. Notre collection de feuilles et de fleurs a vite été conséquente et j’ai eu envie d’en faire quelque chose. J’ai alors pensé à notre boîte lumineuse et je me suis dit que ça pourrait être sympa d’observer les feuilles avec !
J’avais un peu peur que les feuilles et les fleurs ne s’abîment vite et c’est en lisant l’article “Notre equinoxe d’automne” chez Maman Nougatine que j’ai remarqué qu’elle avait plastifié des feuilles pour que sa fille les observe. J’ai donc fait chauffer ma plastifieuse (un super investissement que je ne regrette pas) et j’ai protégé nos belles fleurs et nos belles feuilles. Je n’ai pas pris la peine de les faire sécher avant, alors je ne sais pas comment elles évolueront dans le temps. Nous verrons bien, et au cas où j’ai mis quelques feuilles des mêmes espèces à sécher dans un gros livre. Et dans ce gros livre, quelle surprise de retrouver de nombreux pétales de rose déjà séchés que je me suis empressée de plastifier ! Finalement le résultat n’est pas vilain, sauf pour les fleurs un peu épaisses (les pâquerettes par exemple) qui s’écrasent complètement et s’étalent sous le plastique (non ça n’est vraiment pas joli !).
Observer des feuilles occupe beaucoup ma Colombe qui remarque les nervures des feuilles et tous les autres détails.
Mais cette activité ne réside pas que dans l’observation ! Colombe a mélangé les éléments pour varier les couleurs. Elle a aussi essayé de faire des visages rigolos et je lui ai fait découvrir les mandalas.
Observer les feuilles et les fleurs nous plaît beaucoup. Elle est reposante et permet à Colombe de s’apaiser après une longue journée d’école ! Et bien sûr nous ramassons toujours des fleurs et des feuilles en rentrant de l’école afin d’enrichir notre collection !
DIY : le planning Chenille qui fait des trous
Voilà un mois que Colombe a commencé l’école, et le rythme qui change quasiment chaque jour n’est pas facile à comprendre pour une si petite fille. Je lui ai donc fabriqué un planning reprenant toutes ses activités de la semaine afin qu’elle parvienne à mieux se la représenter. Si vous nous avez suivi cet été, vous savez qu’entre les chenilles et nous, c’est une longue histoire, mais que même si elle nous grignotent nos plantations, au fond nous les aimons bien ! Alors tout naturellement, nous avons choisi de réaliser un planning La chenille qui fait des trous, inspiré du célèbre livre d’Eric Carle.
Matériel nécessaire :
- Une feuille A3
- Plusieurs feuilles A4
- Une plastifieuse
- Une paire de ciseaux
- De la super glue
- Des bandes velcros
Réalisation :
J’ai quadrillé la feuille A3 afin d’y faire 7 colonnes et 6 lignes. Sur la première ligne, j’ai écrit le nom des jours et j’ai dessiné les fruits que la chenille mange chaque jour dans le livre (le lundi : une pomme, le mardi : 2 poires…). Sur la deuxième ligne j’ai collé une frise que Colombe a faite avec ses empreintes de doigts et qui rappelle les motifs du livre. J’ai ensuite plastifié la feuille A3 et sur les 3ème, 4ème, 5ème et 6ème ligne j’ai collé des bandes velcros. Ces lignes représentent le matin, le midi, l’après-midi et le soir.
Sur des feuilles A4 j’ai dessiné les activités correspondant à la journée de Colombe : Une maison, son cartable (pour symboliser l’école), des couverts et une assiette, et une clé de sol (pour le cours de musique). Les enfants ont aussi fait des petites chenilles avec les empreintes de leurs doigts de pieds. J’ai découpé tous les dessins, les ai plastifiés et j’ai collé un morceau de velcros au dos des symboles activité, et un aimant puissant au dos des chenilles !
Le planning Chenille qui fait des trous terminé, je l’ai accroché sur le frigo à l’aide d’aimants en forme de feuilles que j’avais faits en pâte fimo il y a des années, et j’ai ajouté quelques aimants papillons acheté il y a longtemps !
L’utilisation de notre planning “chenille qui fait des trous”
Si la rentrée des classes s’est plutôt bien passée et que Colombe aime aller à l’école, elle a eu du mal à comprendre l’organisation au départ. Chaque midi après manger, elle ne comprenait pas pourquoi elle devait retourner à l’école puisqu’elle y était déjà allée dans la matinée ! C’est pourquoi j’ai inclus une ligne “midi” sur son planning. Cela lui permet de visualiser cette coupure et de comprendre quel jour elle devra retourner à l’école après manger. Si j’ai fabriqué la chenille correspondant à Petit O’ c’est pour que Colombe visualise les jours où il est à la crèche et ceux où il reste à la maison (il me reste encore à fabriquer les symboles correspondant à la crèche).
Colombe adore son nouveau planning. Elle déplace la petite chenille chaque soir, ce qui nous donne l’occasion de parler de l’organisation de la journée du lendemain. Et parfois dans la journée, nous déplaçons la chenille vers le bas de la colonne par exemple pour rappeler que nous sommes à l’heure du déjeuner et qu’ensuite nous repartirons pour l’école !
Alors, notre planning vous plaît ? Et sinon comment vous trouvez mon frigo ?
DIY : la boîte à boutonner
Aujourd’hui, j’ai ressorti pour Petit O’ (20 mois) un petit jouet que j’avais fabriqué il y a plus d’un an pour ma Colombe. Il s’agit d’une boîte à boutonner. Avant 3 ans, ça n’est pas facile de mettre des boutons, mais s’entraîner à le faire est souvent une activité qui passionne les petits. Comme en plus cela leur fait travailler la motricité fine de manière incroyable, c’est un exercice qu’on ne peut qu’encourager. Pour éviter que Colombe ne passe son temps à boutonner et déboutonner ses vêtements, j’ai voulu lui fabriquer un jeu à la fois utile et facile à emporter avec soi. J’aurai pu lui fabriquer un cadre de boutonnage, mais si c’est un jouet super pour la maison, je le trouvais un peu encombrant pour les sorties. Sur Pinterest, j’avais repéré des activités comme le serpent de Cécé From Aix, mais je trouvais qu’il manquait une petit boîte de rangement pour rendre le jeu transportable. J’ai donc adapté l’idée pour en faire une belle boîte à boutonner !
Le Matériel :
Comme souvent avec moi, vous n’aurez pas besoin de grand chose pour ce DIY. J’aime la récupération et la revalorisation et je m’y efforce au maximum !
- une petite boîte facile à ouvrir et fermer, même pour un enfant (j’ai utilisé une boîte plat préparé pour bébé)
- un ruban
- un gros bouton (adaptez la taille à l’âge de l’enfant)
- quelques chutes de feutrine (tissu résistant et qui ne s’effiloche pas !)
- une paire de ciseau
- du fil et une aiguille
La réalisation :
Cousez le bouton sur une des extrémités du ruban. Faite une entaille au cutter dans le fond de la boîte, passez l’autre extrémité du ruban et faites un nœud à l’extérieur et un autre à l’intérieur pour que le ruban ne glisse pas. Découpez des petits carré de feutrine et faites y une boutonnière en son centre à l’aide d’un cutter. Et voilà ! La boîte à boutonner est prête !
Le jeu :
J’ai donné ce jouet à Colombe alors qu’elle avait un tout petit peu plus de 2 ans. Elle n’a pas réussi à boutonner et déboutonner tout de suite (sinon, le jeu n’aurait eu aucun intérêt d’ailleurs !). Elle a souvent tiré, m’a souvent demandé de le faire à sa place (en observant bien mes gestes), puis elle a commencé à comprendre de quelle manière elle devait s’y prendre. Elle a d’abord réussi à déboutonner, puis quand son geste s’est affirmé, elle a su boutonner. Cette petite boîte à boutonner nous a souvent accompagnée dans nos déplacements. Elle a bien occupée Colombe dans les salles d’attente ou parfois dans le bus, et bien évidemment en voiture !
Petit O’ n’arrive pas encore à boutonner ou déboutonner, mais son geste est plutôt bon et je sens que cette boîte va l’occuper un petit moment !
Alors, cette petite boîte à boutonner vous tente ? Vous avez des astuces pour apprendre aux enfants à mettre leur boutons ?
Le cycle du papillon – jouet en feutrine
Je vous ai parlé de mes mésaventures avec les chenilles, et si vous me suivez sur Instagram vous savez sans doute que le sujet est devenu une obsession (mais je trouve plusieurs chenilles sur mes plantes chaque jour, mon basilic a rendu l’âme et ma menthe s’apprête à être dévorée à son tour). J’en tire mon parti en observant un peu la vie des chenilles avec mes enfants, mais je ne suis pas maso au point de les laisser terminer leur cycle sur mes plants. Alors pour expliqué le cycle du papillon aux enfants, j’ai ressorti l’excellent La Chenille qui fait des trous d’Eric Carle. J’avais aussi très envie d’objets représentant ce cycle que les enfants pouvaient manipuler, et j’ai d’abord pensé à ces reproductions en plastique très réalistes que Maman Nougatine avait présentées. Finalement, je suis tombée en admiration devant la réalisation de Cendrilène du blog Chez Kids Story qui a réalisé le cycle du papillon en feutrine sur le modèle de La Chenille qui fait des trous. Cette reproduction allait dans la continuité du livre que nous avons lu et relu (oui, je le connais par cœur !), et comme j’adore fabriquer des jouets pour mes enfants, elle était aussi une bonne occasion de me faire plaisir.
Je vous montre donc aujourd’hui ma version du cycle du papillon inspirée de l’œuvre d’Eric Carle. N’y cherchez pas une grande originalité par rapport à la version de Cendrilène car j’avoue avoir beaucoup copié tant ses petits jouets m’avaient séduite ! Les différences résident essentiellement dans le matériel : je n’avais pas de pompons à disposition pour faire la chenille et le corps du papillon, alors j’ai fait de simples tubes de tissu rouge et vert, serrés par des morceaux de fil de laine par endroits. Quant aux couleurs, là encore elles peuvent être un peu différentes de celles choisies par Cendrilène car j’ai fait avec la feutrine que j’avais à ma disposition à la maison.
Pour que les enfants puissent jouer, j’ai accroché au mur un morceau de bois flotté ramassé à la plage et j’ai fixé deux morceaux de velcro double place. C’est que j’ai trouvé chez Castorama (on le trouve souvent près des caisses et il existe en plusieurs couleurs). Il se découpe à la main (enfin avec pas mal de force quand même) et est repositionnable à souhait !
Les enfants adorent jouer avec ce cycle du papillon. Ils rejouent l’histoire qu’ils connaissent si bien, s’amusent à faire avancer la chenille à la manière des chenilles que nous avons observées sur notre terrasse, et font virevolter le papillon à travers notre appartement ! Cette reproduction est vraiment une réussite pour nous et je suis heureuse de m’être mise au travail !
Je tiens évidemment à remercier Cendrilène pour cette magnifique idée, et si vous ne connaissez pas encore son blog, alors allez la découvrir car vous verrez qu’elle fait toujours un travail magnifique !
DIY : notre boîte lumineuse
Depuis quelques temps, je vois passer sur différents blogs des boîtes lumineuses avec lesquelles les enfants peuvent jouer, et j’avoue qu’elles me faisaient très envie. Ces boîtes sont vraiment simples à fabriquer soi-même, et elles permettent de faire de très jolies réalisations. En effet, jouer avec la lumière et les couleurs est une activité fascinante pour les petits qui éveillent leurs sens, mais aussi pour les plus grands qui les redécouvrent ! Je me suis donc lancée et je vous montre comment !
Matériel :
- un bac en plastique (j’utilise un bac “Trofast” de chez IKEA)
- un grand morceau de carton
- du papier aluminium
- du papier cuisson (si le bac utilisé est transparent, le mien étant translucide je n’en ai pas eu besoin)
- une guirlande lumineuse à piles
Réalisation :
Dans le grand morceau de carton, j’ai taillé une boîte aux dimensions de ma boîte en plastique (il faut que le carton rentre parfaitement dans la boîte comme sur la photo).
J’ai recouvert l’intérieur du carton avec du papier aluminium que j’ai fixé avec du scotch.
Il ne reste plus qu’à allumer la guirlande lumineuse, à la place dans le carton recouvert d’aluminium (de recouvrir avec une feuille de papier cuisson si la boîte en plastique est transparente) et de fermer le tout avec la boîte en plastique.
On peut alors jouer avec la lumière et avec les couleurs des objets transparents qu’on aura choisi. Et pas besoin de matériel compliqué, on fait avec ce qu’on a. Ici nous avons joué à tour de rôle avec :
Nos bouteilles sensorielles remplies d’eau colorées :
De simples pailles :
Des jetons de loto transparents :
Des bracelets fluo :
Et j’ai même utilisé les petites fleurs qui ornaient la guirlande lumineuse lorsque je l’ai achetée :
Ma Colombe et mon Petit O’ raffolent tous les deux de ce nouveau jeu. Chacun y joue à sa manière : Petit O’ (15 mois) observe les changements de couleurs des objets quand on les met à la lumière, alors que Colombe (3 ans) s’intéresse plus à la réalisation de motifs (bien souvent détruits par son petit frère malheureusement).
C’est toujours un plaisir de jouer avec cette boîte lumineuse. On baisse les stores afin de faire la pénombre dans la chambre, et l’atmosphère se fait apaisante. Les enfants restent à jouer calmement autour de la boîte. Chacun pose ses pièces, essaye de nouveaux objets pour voir ce que cela donne à la lumière. Les enfants sont généralement très calmes pendant de longues minutes. C’est une activité très agréable à partager avec eux, ou même pour les occuper pendant qu’on prépare le repas par exemple !
Livre en tissu pour apprendre à écrire les lettres (quiet book)
À 3 ans, Colombe a découvert les lettres et s’y intéresse beaucoup. Lors de nos sorties, elle nous montre celles qu’elle reconnaît sur les panneaux, et à la maison, elle cherche sans cesse à en apprendre de nouvelles dans ses livres ou sur les magazines. Elle en reconnaît déjà quelques unes et sait même en écrire, mais elle est encore loin de toutes les maîtriser. Alors j’avais envie d’encourager sa passion naissante et de lui confectionner un livre en tissu pour apprendre à écrire les lettres.
À l’image de son quiet book (ici et ici), j’avais envie d’un support qui allait durer dans le temps et qui pourrait être utilisé à l’infini. Alors lorsque j’ai découvert le tissu ardoise sur le site Perles & Co, l’idée m’a semblée évidente ! Ce tissu, qui ressemble à une toile cirée mate et noir, permet d’écrire avec une craie et d’effacer à volonté. J’étais très intriguée par ce tissu que je ne connaissais pas et après utilisation, je dois dire que je ne suis pas du tout déçue ! La craie marque bien le tissu et s’efface d’un seul coup d’éponge humide.
J’ai donc cousu entièrement un petit livre de 26 pages (sans compter la couverture), afin d’y coller toutes les lettres découpées dans mon tissu ardoise. Si j’ai cousu un livre d’une seule pièce et que je n’ai pas utilisé le même système d’attache que celui du quiet book de Colombe, c’est que je tenais à ce qu’on ne puisse pas changer l’ordre des pages. Les lettres sont bien évidemment présentées dans l’ordre alphabetique, et il me semble important pour l’apprentissage que cela reste ainsi. Mais c’est un parti pris et ce livre peut tout à fait être conçu avec de la feutrine et le système d’attaches que j’ai présenté dans mon premier DIY de quiet book.
Pour coudre le livre, j’ai tout simplement découpé 13 rectangles de tissu de dimension identique que j’ai cousus sur l’envers les uns à la suite des autres. Puis après avoir retourné toutes les pages et avoir repassé l’ouvrage, j’ai cousu un 14ème rectangle un peu plus long que les autres, en guise de couverture. Je vous épargne le tuto, car comme vous les voyez, le résultat n’est pas très académique. Mais même si le livre n’est pas aussi parfait que si je l’avais acheté, ma fille avait des étoiles dans les yeux en le découvrant, et elle semblait impressionnée de voir ce que j’avais réussi à faire avec ma machine à coudre !
Je me suis servie de ce modèle pour découper les lettres, puis je les ai collées dans le livre avec de la colle pour textile. J’ai décidé de ne pas les coudre afin d’avoir un plus joli résultat (ma machine à coudre est un peu capricieuse, il y a beaucoup de ratés, et coudre et découdre les lettres aurait abîmé le tissu).
Ma Colombe a tout de suite adoré son livre pour apprendre à écrire les lettres, et l’a rempli entièrement, lettre par lettre, en quelques minutes !
Et pour effacer, rien de plus simple, un petit coup sur les lettres avec un morceau de tissu polaire imbibé d’eau et le livre était comme neuf !
Depuis qu’elle l’a, il ne se passe pas un jour sans que Colombe ne se serve de son livre ! À la maison, elle l’utilise avec sa craie, et lorsque nous sortons je le glisse dans mon sac, et elle l’utilise en posant le doigt dessus à la manière des lettres rugueuses (ces lettres ne sont pas rugueuse, mais le tissu du livre et le tissu ardoise ont deux touchés différents, ce qui correspond finalement au principe des lettres rugueuses !)
Alors, ce nouveau quiet book vous plaît ? Si vous décidez d’un réaliser un, n’hésitez pas à m’envoyer des photos, je serai ravie de voir votre version !
Module de motricité en carton
Si vous me suivez sur Instagram, vous savez sûrement que lorsque le Père Noël est passé chez nous, il a oublié son traîneau.
Bon, je vais vous révéler la vérité, il ne s’agit pas vraiment du traîneau du Père Noël. En réalité, il est de tradition que Grand-Mère À Dada ! fabrique un jouet (généralement en carton) lorsque ses petits-enfants viennent passer les fêtes chez elle. Elle a déjà fabriqué un paquet cadeau géant, un théâtre de marionnette, un panier en tissus, et cette année, elle nous avait préparé ce traîneau !
Colombe a bien compris l’utilité du traîneau et a joué de longues heures à se faire tirer ou pousser par Grand-Mère, les copains, et même par Petit O’ !
Petit O’, lui, n’a pas bien saisi l’intérêt de rester assis et de se faire promener (Bah quoi, j’ai une poussette pour ça !) mais il a trouvé une utilité à ce traîneau et a joué avec pendant des heures. En effet, le traîneau est vite devenu module de motricité. Petit O’ s’est entraîné à monter sur le siège puis à en redescendre. Il l’a fait des dizaines de fois, sans jamais se lasser et toujours heureux de ses “exploits” ! Il s’amusait également à entrer et sortir du traîneau. Une fois à l’intérieur, il se servait des parois pour caler son dos, lâcher ses mains et essayer de tenir debout sans appui. Bref, ce simple jouet en carton a été une formidable occupation pour Petit O’ qui a d’ailleurs fait d’énormes progrès grâce à lui.
Petit O’ a ainsi appris à tenir debout sans appui, et surtout à se retourner systématiquement lorsqu’il descend les escaliers. Et aux vues de ces nombreux acquis ainsi que des heures de jeux que ce jouet lui a valu, j’ai décidé d’en fabriquer un autre pour la maison (nous n’avions pas suffisamment de place pour rapporter celui de Grand-Mère avec nous !).
Matériel nécessaire :
- deux grands cartons carrés de même dimension (ou un grand rectangulaire)
- un carton rectangulaire plus petit, dont la longueur est égale à largeur des grands cartons
- du scotch résistant
- un rouleau d’adhésif décoratif, type Vénilia
Réalisation :
J’ai pris les deux grands cartons et ai ouvert un côté sur chacun d’eux puis les ai fixés ensemble afin qu’ils forment un seul grand carton rectangulaire. J’ai relevé et scotchés les 3 rabats restants sur l’un des cartons et ai coupé ceux du deuxième carton, ainsi un côté présente un rebord haut et l’autre côté un rebord bas. J’ai taillé le rebord bas sur les côtés pour leur donner une forme de traîneau et former une petite ouverture par laquelle un bébé peut ramper.
Pardonnez-moi pour la qualité des photos. Comme vous le voyez, j’ai fabriqué ce carton tard le soir, moment parfait pour ne pas être dérangée par les enfants, mais pas vraiment idéal pour prendre de belles photos !
Enfin, j’ai placé le petit carton contre le rebord haut du traîneau, l’ai scotché et recouvert de papier adhésif. L’opération nécessite beaucoup de scotch afin de bien fixer les cartons ensemble et solidifier la structure.
Petit O’ et Colombe ont beaucoup utilisé ce carton. Il a été leur traîneau, leur bateau, un trône de princesse, un promontoire pour faire des discours (ou regarder la télé, d’en haut on voit bien mieux !) et que sais-je encore… Et nous, parents, l’avons souvent utilisé pour stocker les jouets qui traînaient. Il est très solide puisqu’il n’a pas faibli, même lorsque les enfants lui tombait dessus ou que Colombe se mettait à sauter dessus, et cela depuis presque 2 mois que nous l’avons !
La seule précaution à prendre a été de caler le traîneau contre un objet lourd (par exemple contre le canapé ou contre la porte-fenêtre) pour qu’il ne bascule pas lorsque Petit O’ se mettait sur debout sur la marche. Mais très vite, Petit O’ a acquis un bon équilibre et cette précaution n’a plus été nécessaire (après une semaine ou deux d’utilisation).
Pour un très faible investissement, le jouet nous a garanti non seulement beaucoup d’acquisitions motrices pour Petit O’, mais aussi des heures de jeux et de rires pour nos deux enfants !
Manger avec des baguettes dès 18 mois (DIY maki en feutrine) – Voyageons Ludique
Vous êtes-vous déjà demandé à quel âge en Asie, les enfants commençaient à apprendre à manger avec des baguettes ? Parce que moi oui (oui, je sais, j’ai de ces questions !). J’ai alors immédiatement interrogé des amies asiatiques et elles étaient formelles, dès 18 mois c’est possible ! Comment ?! Quelle surprise, les asiatiques seraient des surdoués de la motricité fine en plus d’être super forts au ping-pong (je sais, je sais… on dit tennis de table) !
En fait d’enfants surdoués, il s’agit surtout de choisir les bons outils ! Puisque nous avons des couverts dont la forme et la taille sont adaptées aux mains de nos tout-petits, il est tout à fait logique que la même chose existe pour les baguettes ! Et c’est ainsi que j’ai découvert les baguettes d’apprentissage munie d’anneaux.
Si j’ai eu quelques doutes sur la facilité d’utilisation lorsque j’ai reçu mes baguettes (commandées sur Ebay), ces doutes se sont complètement envolés lors de la première utilisation. Colombe (3 ans) a besoin d’un peu d’aide pour mettre les baguettes correctement : il faut mettre le pouce dans l’anneau fixe puis insérer l’index dans l’anneau supérieur de la deuxième baguette, et le majeur dans l’anneau inférieur. Une fois les baguettes mises correctement, manger devient un jeu d’enfant ! Et pour preuve voici une photo de Colombe les utilisant pour la première fois !
Colombe adore tellement se servir de ses baguettes que j’ai décidé de lui fabriquer de petits makis en feutrine pour qu’elle puisse s’entraîner dès qu’elle le voudrait (parce qu’on ne mange pas de sushis tous les jours non plus !). Et aujourd’hui je vous explique comment j’ai fait !
Matériel :
- de la feutrine blanche
- de la feutrine noir
- quelques chutes de tissu orange (j’ai coupé un vieux T-shirt)
- du kapok
- de la colle pour tissu
- du fil une aiguille
Réalisation :
Dans la feutrine blanche coupez 6 rectangles de 6,5 cm sur 3 cm et 12 cercles de 2 cm de diamètre.
Cousez un cercle et un rectangle ensemble de manière à former un cylindre.
Remplir le cylindre avec du kapok, puis fermez-le avec le deuxième cercle de feutrine blanche.
Coupez 6 rectangles de feutrine noire de 8 cm par 3 cm, puis cousez (ou collez) une bande autour de chaque cylindre.
Coupez grossièrement 12 petits cercles de tissus orange et collez en un sur chaque extrémité des cylindres !
Et voilà ! Les makis sont prêts à déguster !
Alors, qu’en dites-vous ? Et si on apprenait à nos petits à manger avec des baguettes ?
DIY : Un sapin à décorer pour les tout-petits
Il est temps de mettre un peu de la magie de Noël dans nos vies, vous ne trouvez pas ?
J’ai décidé de commencer très tôt cette année et j’ai déjà installé un petit sapin un peu particulier : tout en feutrine, il est destiné aux tout-petits qui peuvent facilement le décorer.
Matériel nécessaire :
- Un morceau de tissus de 75x95cm
- Une morceau de feutrine verte de 70x75cm
- 2 m de gallon à pompoms (ici j’ai pris 2 couleurs différentes)
- 8 boutons pressions
- Quelques chutes de feutrine de couleur pour découper les décorations de Noël
Réalisation :
Coupez le sapin de Noël dans la feutrine verte comme sur le schéma.
Coupez 4 morceaux de gallon de 23, 33, 43, et 53 cm. Fixez une partie de chaque bouton pression sur le sapin et l’autre sur le gallon comme sur la photo.
Posez votre sapin sur le tissus, piquez, cousez !
Découpez des décorations de Noël dans les chutes de feutrine. Je suis restée simple en ne faisant que des boules et une étoile car les enfants sont encore petits, mais on peut faire preuve de beaucoup d’imagination de ce côté-là ! On peut coudre ou coller des petits morceaux de bande velcro au dos des boules de Noël, mais j’ai choisi de ne pas le faire. Les morceaux de feutrine collent entre eux par simple contact.
Il n’y a plus qu’à fixer le sapin au mur profiter de cette nouvelle décoration et laisser les enfants s’amuser !
D’un point de vue esthétique je trouve que ce sapin est une décoration de Noël plutôt sympa (d’autant qu’on peu choisir d’assortir les décorations aux couleurs de son intérieur !). Quant au jeu, les enfants ne sont pas en reste. Petit O’ découvre les différentes textures et même s’il ne pose pas vraiment les décorations sur le sapin, il les manipules, les caresses, observe les couleurs… Colombe s’entraîne à mettre et défaire les boutons pression et à retrouver la place de chaque guirlande (les guirlandes ayant des tailles différentes, elles ne peuvent pas être accrochées n’importe où. J’ai choisi de faire comme cela afin d’apporter un petit exercice sur les ordres de grandeur). Elle s’ s’applique aussi à faire une jolie décoration (la symétrie semble lui tenir à cœur !). Elle est persuadée que décorer ce sapin fera très plaisir au Père Noël qui de ce fait lui apportera de très jolis cadeaux, mais elle a un peu peur qu’il veuille emporter ce sapin chez lui ! (Eh oui en plus de la motricité fine, on travaille l’imagination avec ce sapin !!!)
Allez voir aussi ce joli sapin sur L’Esprit vient en jouant, ses décorations sont bien plus nombreuses que les nôtres et vous inspireront peut-être ! N’hésitez pas non plus à aller consulter mon tableau Pinterest nommé “Sapins à décorer” dans lequel je regroupe différentes idées sur ce même principe.
Alors, chez vous, vous avez commencé à installer les décorations de Noël ? Profitez, vous avez encore le temps de réaliser ce sapin que vos petits pourront décorer encore et encore ! Et si vous en réalisez un, n’oubliez pas de m’envoyer des photos ! 😉
Jeu et Création : l’Art est un jeu d’enfant
Voilà un nouveau mois qui commence et avec, un nouveau rendez-vous l’Art est un Jeu d’enfant organisé par Le Pays des Merveilles !
Cette fois le thème (choisi par Féelyli) est : Jeu et Création
Il s’agit donc de créer un jeu pour son enfant.
C’est un thème qui tombe très bien car j’ai récemment fabriqué plusieurs jouets pour Colombe que je ne vous ai pas encore présentés !
Je vous présente donc notre Spy Bottle !
Il s’agit d’une petite bouteille d’observation. Le but est de chercher dans la bouteille, les formes (ici des insectes) figurant sur le modèle.
Le matériel nécessaire :
- une petit bouteille vide
- des autocollants en mousse, on doit avoir chaque autocollant deux fois
- des particules de calage (les paquets commandés sur internet en sont souvent pleins…)
- une feuille de mousse
- un fil de laine
J’ai d’abord collé les autocollants sur la feuille de mousse, et leur double sur les particules de calage.
Désolée pour les photos, voilà ce que c’est que de faire ses DIY tard le soir ! |
- un fil à scoubidou
- des bouchons de différentes couleurs
Et voilà une Colombe extrêmement fière d’offrir à son petit frère un jouet qu’elle a fait elle-même…