Activités pour enfants

Mother Goose Club – À tout bout d’chant !

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Dans la famille À Dada ! ça n’est pas un secret, nous adorons la musique. Nous aimons aussi les langues étrangères puisque nous en parlons plusieurs. Celle que j’ai envie de transmettre à mes enfants est l’anglais. C’est un peu cliché, mais c’est la langue internationale, celle qui leur permettra de se faire comprendre un peu partout dans le Monde. Comme ça n’est pas ma langue maternelle, il ne m’est pas toujours naturel de m’adresser aux enfants en anglais. En revanche je leur ai toujours chanté des comptines en anglais et lorsqu’ils regardent la télévision, ce ne sont quasiment que des émissions en anglais (principalement des programmes remplis de chansons). Je vous avais d’ailleurs présenté une sélection de chaînes musicales pour enfants sur Youtube, dont 2 étaient en anglais. Aujourd’hui pour le rendez-vous À tout bout d’chant du blog La Cour des Petits, j’ai envie de vous faire découvrir une chaîne Youtube découverte très récemment et qui a été un vrai coup de cœur pour toute la famille !

fr.pinterest.com

La chaîne s’appelle Mother Goose Club. Mother Goose (La mère l’Oie) est le nom donné à un personnage imaginaire qui serait à l’origine des comptines et histoires enfantines les plus populaires dans la culture britannique. Le Mother Goose Club est un groupe de personnages (incarnés par des enfants déguisés) parmi les plus importants de cette littérature (Little Bo Peep, Baa Baa sheep, Jack Be Nimble, Eep the Mouse…) et qui chante et danse sur les chansons qui parlent d’eux. Un peu comme si un enfant déguisé en Frère Jacques se mettait à chanter et danser sur cette chanson.
Les costumes sont très colorés et les petits acteurs sont plein d’entrain, ce qui donne un programme très gai et attractif !

La grande différence entre ce programme et les autres que nous regardons parfois, c’est que les airs ne sont ni arrangés, ni remixés. Mother Goose Club s’en tient à l’air original des chansons, celui que tout le monde connaît et que les parents ont appris dans leur enfance. Cela a deux avantages : il y a une vraie cohérence entre les chansons que j’ai chanté à mes enfants et ceux qu’ils entendent à la télévision, et cette simplicité permet de se concentrer sur la justesse du chant (parce que franchement les autres programmes proposes de belles images de synthèses mais le son n’est pas toujours très heureux…)
De plus, le programme étant joué par des enfants, il permet une identification entre le spectateur et les personnages. Ainsi, alors que Colombe n’a jamais chanté ces chansons (et ça n’était pas faute de les avoir entendues des centaines de fois), elle s’est enfin mise à chanter en anglais (bon, parfois c’est plus du yaourt que de l’anglais !).

Si vous voulez apprendre l’anglais à vos enfants, ou juste les familiariser avec les sonorités de cette langue, je vous conseille très vivement Mother Goose Club !

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Les autres participations au rendez-vous ce moi-ci sont à retrouver ici :

DIY : notre boîte lumineuse

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Depuis quelques temps, je vois passer sur différents blogs des boîtes lumineuses avec lesquelles les enfants peuvent jouer, et j’avoue qu’elles me faisaient très envie. Ces boîtes sont vraiment simples à fabriquer soi-même, et elles permettent de faire de très jolies réalisations. En effet, jouer avec la lumière et les couleurs est une activité fascinante pour les petits qui éveillent leurs sens, mais aussi pour les plus grands qui les redécouvrent ! Je me suis donc lancée et je vous montre comment !

Matériel :

  • un bac en plastique (j’utilise un bac “Trofast” de chez IKEA)
  • un grand morceau de carton
  • du papier aluminium
  • du papier cuisson (si le bac utilisé est transparent, le mien étant translucide je n’en ai pas eu besoin)
  • une guirlande lumineuse à piles

Réalisation :

Dans le grand morceau de carton, j’ai taillé une boîte aux dimensions de ma boîte en plastique (il faut que le carton rentre parfaitement dans la boîte comme sur la photo).

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J’ai recouvert l’intérieur du carton avec du papier aluminium que j’ai fixé avec du scotch.

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Il ne reste plus qu’à allumer la guirlande lumineuse, à la place dans le carton recouvert d’aluminium (de recouvrir avec une feuille de papier cuisson si la boîte en plastique est transparente) et de fermer le tout avec la boîte en plastique.

On peut alors jouer avec la lumière et avec les couleurs des objets transparents qu’on aura choisi. Et pas besoin de matériel compliqué, on fait avec ce qu’on a. Ici nous avons joué à tour de rôle avec :

Nos bouteilles sensorielles remplies d’eau colorées :

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De simples pailles :

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Des jetons de loto transparents :

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Des bracelets fluo :

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Et j’ai même utilisé les petites fleurs qui ornaient la guirlande lumineuse lorsque je l’ai achetée :

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Ma Colombe et mon Petit O’ raffolent tous les deux de ce nouveau jeu. Chacun y joue à sa manière : Petit O’ (15 mois) observe les changements de couleurs des objets quand on les met à la lumière, alors que Colombe (3 ans) s’intéresse plus à la réalisation de motifs (bien souvent détruits par son petit frère malheureusement).

C’est toujours un plaisir de jouer avec cette boîte lumineuse. On baisse les stores afin de faire la pénombre dans la chambre, et l’atmosphère se fait apaisante. Les enfants restent à jouer calmement autour de la boîte. Chacun pose ses pièces, essaye de nouveaux objets pour voir ce que cela donne à la lumière. Les enfants sont généralement très calmes pendant de longues minutes. C’est une activité très agréable à partager avec eux, ou même pour les occuper pendant qu’on prépare le repas par exemple !

Save

Pâte à modeler au chocolat !

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Ce week-end c’est Pâques et si vous êtes aussi gourmand que moi, vous rêvez déjà à tout le bon chocolat que les cloches vont vous apporter ! C’est donc poussée par ma gourmandise, que j’ai eu l’idée de proposer aux enfants une petite activité manuelle. Exit les œufs à décorer, les petits poussins dessinés, les cloches sur lesquelles on colle des gommettes… Non, cette année, j’ai préparé de la pâte à modeler au chocolat !

Cette pâte à modeler au chocolat, j’en ai rêvé, et une fois que je l’ai faite, j’étais enchanté. Toute douce et avec son odeur sucrée… Je vous avoue tout, il m’arrive de prendre le pot dans la cuisine juste pour la sentir !

Les ingrédients :

  • 1 tasse de farine
  • 2 cuillères à café de bicarbonate de soude
  • 1/2 tasse de sel
  • 1 cuillère à café d’huile
  • 4 cuillère à soupe de chocolat en poudre (avec une forte concentration en cacao)
  • 1 tasse d’eau chaude

La recette :

Dans une casserole, mélangez tous les ingrédients jusqu’à obtention d’une pâte homogène (mais très collante). Faites chauffer à feu doux jusqu’à ce que la pâte se décolle de la paroi. Ôtez la casserole du feu et laissez refroidir : la pâte à modeler est prête ! La préparation ne prend pas plus de 10 minutes et on peut espérer garder cette plusieurs semaines (voire plusieurs mois) à condition de la ranger dans une boîte bien hermétique !

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Lorsque j’ai proposé à Colombe de faire de la pâte à modeler au chocolat, elle m’a répondu : “Mais maman, la pâte à modeler au chocolat, ça n’existe pas, c’est une blague !”. C’est donc avec bonheur qu’elle a découvert ce plateau avec la fameuse pâte ainsi que quelques ustensile de pâtisserie rappelant Pâques.

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Colombe a pâtissé, nous concoctant des gâteaux, des gaufres, des cupckaes…

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Ce fut l’occasion pour Petit O’ de découvrir la pâte à modeler. Comme nous utilisons habituellement une pâte à modeler du commerce, et que Petit O’ a encore tendance à beaucoup mettre à la bouche, je ne le laisse pas jouer avec. Mais cette fois, je sais que tous les ingrédients de cette pâte à modeler sont sans danger (et pour cause, ce son des ingrédients avec lesquels je cuisine !), alors je l’ai laissé faire ! Et je l’ai même laissé goûter et il s’est vite rendu compte que le goût n’était vraiment pas plaisant !

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De mon côté je n’ai pas su résister et j’ai aussi confectionné de petits gâteaux en pâte à modeler !

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Alors cette pâte à modeler vous tente ? Ici on est devenu fan et je crois qu’on va préparer plein de petits “gâteaux” avec ce week-end !

Bac sensoriel aux couleurs de la Reine des Neiges

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Le printemps sera bientôt officiellement là, il est donc temps pour moi de vous montrer notre dernière activité sur le thème de l’hiver. Oui, oui, de l’hiver pas de la Reine des Neiges ! Bon, d’accord, un peu quand même, il s’agit d’un bac sensoriel aux couleurs de la Reine des Neiges. Et le but de ce bac ? Libérer, délivrer des surprises bien-sûr !

Je voulais un bac sensoriel avec des glaçons pour évoquer avec Colombe les notions de “froid”, “chaud” ou “glacé”. Mais Colombe n’aime généralement pas du tout toucher les glaçons, il me fallait alors trouver un détail suffisamment attirant pour faire oublier à Colombe le froid qu’elle trouve désagréable. J’ai donc décidé d’enfermer de petites surprises et de jolies couleurs dans les glaçons. Pour cela, j’ai mis quelques petits flocons brillants dans mon bac à glaçons, puis je l’ai rempli d’eau et l’ai mis au congélateur. J’ai aussi mis quelques gouttes de peinture dans d’autres glaçons : j’ai rempli le bac à moitié et l’ai mis à congeler, puis j’ai ajouter une noisette de peinture sur chaque demi glaçon et l’ai encore mis à congeler. Enfin j’ai rempli entièrement le bac et l’ai mis une 3 ème fois au congélateur.

Voici donc le bac au début de l’activité :

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On retrouve mes glaçons avec leurs flocons, et ceux avec la goutte de peinture (peinture bleue et dorée). J’ai placé un pinceau, quelques pipettes (des pipettes de sérum physiologique que j’ai mises de côté une fois vides), un flacon de paillette et un bol avec de l’eau chaude.

J’ai expliqué à Colombe que les glaçons étaient tout simplement de l’eau très froide, mais qu’avec de l’eau chaude elle pourrait les faire fondre. Je lui ai montré les “surprises” qui se trouvaient dans les glaçons et lui ai dit qu’elle pouvait essayer de découvrir ces surprises.

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Colombe a spontanément pris le pinceau et l’a trempé dans l’eau chaude avant de le passer sur les glaçons pour les faire fondre. C’est d’ailleurs ce geste qui lui a permis de libérer la peinture. Ce point m’a un peu déçue : si quelques gouttes de peinture se sont diluées dans l’eau en se libérant, la plupart sont restées dans leur état de cristallisation et se sont éparpillées dans l’eau en petits morceaux.

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Colombe a également beaucoup joué avec les pipettes. Elle aspergeait les glaçons avec de l’eau tiède (j’ai changé l’eau du bol plusieurs fois) et c’est ce qui a libéré les flocons. Mais finalement, l’opération lui paraissant un peu trop longue, elle a préféré mettre les glaçons directement dans le bol d’eau tiède. Le geste était efficace au moins !

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Finalement Colombe a renversé l’eau du bol dans le bac et a versé des paillettes pour un mélange magique !

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Bien qu’à la fin de l’activité tous les flocons et toute la peinture n’ont pas été libérés, délivrés, le bac s’est transformé en univers brillant et plein de couleur, digne du dernier Disney !

Gummibärchenampelmännchen -Voyageons Ludique

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Gummibärchenampelmännchen ? Je vous entends déjà me dire : “Mais c’est quoi ce titre ?! Tu es sûr que c’est un seul mot ?” ou pour les plus subtils : “À tes souhaits !”. Eh bien c’est de l’allemand car aujourd’hui nous voyageons ludique et dans le texte !

Ma copine Souris… Maman nous propose de découvrir le Brésil, l’Italie ou l’Allemagne. Les premières destinations vous auraient peut-être plus fait rêver, mais ayant fait une partie de mes études en Allemagne, c’est tout naturellement que j’ai choisi cette destination ! Et pourquoi voyagerons-nous “dans le texte” ? Je vous rassure, je ne vais pas me mettre à rédiger dans la langue de Goethe, mais pour trouver l’inspiration, j’ai sorti quelques livres de ma bibliothèque.

Tout d’abord l’équivalent exacte de nos imagiers Fleurus, “Dein Buntes Wörterbuch Deutschland” (ou l’imagier de l’Allemagne) :

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Et le livre présentant la cuisine la plus saine de la terre “Das Grosse Haribo Buch” (le gros livre Haribo, avec de supers recettes, des jeux palpitants et plein d’idées de décoration ! je ne vous ment pas, c’est marqué dessus !)

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J’ai vite eu l’idée d’une petite activité très simple faire avec des Ampelmännchen et des bonbons.

Les Ampelmännchen sont les petits bonshommes emblématiques de l’ex-Allemagne de l’Ouest où ils indiquaient lorsque les piétons pouvaient traverser la rue. Quant aux bonbons, j’ai bien évidemment utilisé des Ours Or, ou Goldbären : l’ours étant l’emblème de Berlin, ces bonbons sont incontournables en Allemagne.

Colombe et moi avons alors feuilleté l’imagier afin qu’elle y repère les Ampelmännchen, nous les avons comparés avec les bonhommes que nous voyons à nos passages piétons et avons remarqué qu’ils étaient assez différents. Nous avons également constaté sur l’imagier que l’or était l’emblème de la ville de Berlin et avons feuilleté le livre de recettes dont il fait la couverture (et dont d’ailleurs je vous partagerai peut être quelques recettes !).

Puis je lui ai proposé un petit exercice de tri des couleurs en me servant de deux emporte-pièces à la forme de ces petits bonshommes. Comme elle a récemment appris qu’on traverse lorsque le petit bonhomme est vert et qu’on attend s’il est rouge, je lui ai fait remarqué qu’un des bonhommes était arrêté alors que l’autre semblait avancer.

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Elle a alors un peu joué avec le bonhomme qui avance puis s’est mise au “travail”. Le paquet de bonbons que nous avons utilisé ne comprenait pas assez d’oursons rouges pour remplir l’emporte-pièce, j’ai donc fait remarquer à Colombe que le rouge et le orange se ressemblent beaucoup. L’activité de tri étant un peu facile pour Colombe, cela a permis de mettre en relation les différentes nuances de couleurs.

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Une fois les emporte-pièces remplis de bonbons, l’exercice est terminé (si vous voulez les passer au four pour leur donner la forme des bonshommes, utiliser plutôt des bonbons durs qui se démouleront facilement, alors que les oursons gélifiés colleront trop pour donner un résultat correct). En revanche, l’heure est venue de déguster les bonbons !

gummibaerchen_ampelmannerAlors nos Ampelmännchen, comment vous les trouvez ?

Un bonhomme de neige en coton

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Avant Noël, Colombe est tombée en admiration devant un bonhomme de neige en coton qui décorait l’entrée. À chacun de nos passages il fallait qu’on aille voir le bonhomme, qu’on le touche et qu’on admire sa grande beauté!

Comme l’hiver n’est pas tout à fait terminé et que Colombe a découvert la neige récemment, je me suis enfin décidée à lui faire faire cette petite activité toute simple et dont le résultat lui plaisait tant.

Matériel nécessaire :

  • des morceaux de cotons blancs
  • un carton découpé en forme de bonhomme de neige
  • deux yeux mobiles
  • un petit triangle orange
  • un pinceau et de la colle (ici de l’eau et de la farine)

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J’ai alors présenté à Colombe ce bonhomme de neige en lui disant qu’il avait fondu et qu’il fallait le remettre en forme en collant chaque morceau de coton sur le carton.

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Et c’est ce qu’elle s’est appliquée à faire, appliquant la colle méthodiquement et en me précisant bien quand il restait des zones à remplir.

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Une fois le carton rempli de coton, Colombe a collé les yeux et le nez du bonhomme de neige.

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Enfin, j’ai paré notre bonhomme d’une belle écharpe et d’un magnifique chapeau à paillettes (parce que les paillettes c’est la vie !) et il orne maintenant notre petit “jardin d’hiver” dans le salon.

Bonhomme_de_neige_coton

(le DIY des sapins se trouve ici)

Alors, notre bonhomme de neige vous plaît ?

Module de motricité en carton

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Si vous me suivez sur Instagram, vous savez sûrement que lorsque le Père Noël est passé chez nous, il a oublié son traîneau.

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Bon, je vais vous révéler la vérité, il ne s’agit pas vraiment du traîneau du Père Noël. En réalité, il est de tradition que Grand-Mère À Dada ! fabrique un jouet (généralement en carton) lorsque ses petits-enfants viennent passer les fêtes chez elle. Elle a déjà fabriqué un paquet cadeau géant, un théâtre de marionnette, un panier en tissus, et cette année, elle nous avait préparé ce traîneau !

Colombe a bien compris l’utilité du traîneau et a joué de longues heures à se faire tirer ou pousser par Grand-Mère, les copains, et même par Petit O’ !

Petit O’, lui, n’a pas bien saisi l’intérêt de rester assis et de se faire promener (Bah quoi, j’ai une poussette pour ça !) mais il a trouvé une utilité à ce traîneau et a joué avec pendant des heures. En effet, le traîneau est vite devenu module de motricité. Petit O’ s’est entraîné à monter sur le siège puis à en redescendre. Il l’a fait des dizaines de fois, sans jamais se lasser et toujours heureux de ses “exploits” ! Il s’amusait également à entrer et sortir du traîneau. Une fois à l’intérieur, il se servait des parois pour caler son dos, lâcher ses mains et essayer de tenir debout sans appui. Bref, ce simple jouet en carton a été une formidable occupation pour Petit O’ qui a d’ailleurs fait d’énormes progrès grâce à lui.

Petit O’ a ainsi appris à tenir debout sans appui, et surtout à se retourner systématiquement lorsqu’il descend les escaliers. Et aux vues de ces nombreux acquis ainsi que des heures de jeux que ce jouet lui a valu, j’ai décidé d’en fabriquer un autre pour la maison (nous n’avions pas suffisamment de place pour rapporter celui de Grand-Mère avec nous !).

Matériel nécessaire :

  • deux grands cartons carrés de même dimension (ou un grand rectangulaire)
  • un carton rectangulaire plus petit, dont la longueur est égale à largeur des grands cartons
  • du scotch résistant
  • un rouleau d’adhésif décoratif, type Vénilia

Réalisation :

J’ai pris les deux grands cartons et ai ouvert un côté sur chacun d’eux puis les ai fixés ensemble afin qu’ils forment un seul grand carton rectangulaire. J’ai relevé et scotchés les 3 rabats restants sur l’un des cartons et ai coupé ceux du deuxième carton, ainsi un côté présente un rebord haut et l’autre côté un rebord bas. J’ai taillé le rebord bas sur les côtés pour leur donner une forme de traîneau et former une petite ouverture par laquelle un bébé peut ramper.

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deuxième_carton

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Pardonnez-moi pour la qualité des photos. Comme vous le voyez, j’ai fabriqué ce carton tard le soir, moment parfait pour ne pas être dérangée par les enfants, mais pas vraiment idéal pour prendre de belles photos !

Enfin, j’ai placé le petit carton contre le rebord haut du traîneau, l’ai scotché et recouvert de papier adhésif. L’opération nécessite beaucoup de scotch afin de bien fixer les cartons ensemble et solidifier la structure.

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Petit O’ et Colombe ont beaucoup utilisé ce carton. Il a été leur traîneau, leur bateau, un trône de princesse, un promontoire pour faire des discours (ou regarder la télé, d’en haut on voit bien mieux !) et que sais-je encore… Et nous, parents, l’avons souvent utilisé pour stocker les jouets qui traînaient. Il est très solide puisqu’il n’a pas faibli, même lorsque les enfants lui tombait dessus ou que Colombe se mettait à sauter dessus, et cela depuis presque 2 mois que nous l’avons !

La seule précaution à prendre a été de caler le traîneau contre un objet lourd (par exemple contre le canapé ou contre la porte-fenêtre) pour qu’il ne bascule pas lorsque Petit O’ se mettait sur debout sur la marche. Mais très vite, Petit O’ a acquis un bon équilibre et cette précaution n’a plus été nécessaire (après une semaine ou deux d’utilisation).

Pour un très faible investissement, le jouet nous a garanti non seulement beaucoup d’acquisitions motrices pour Petit O’, mais aussi des heures de jeux et de rires pour nos deux enfants !

Sélection de chansons pour fêter son anniversaire – À tout bout d’chant !

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Pour le rendez-vous À tout bout d’chant du blog La cour des Petits, j’ai décidé de vous proposer chaque mois une sélection de chansons liées à un thème. Et ce mois-ci je vous propose une sélection de chansons pour fêter son anniversaire ! Eh oui, ma Colombe va avoir 3 ans, c’est donc le moment idéal pour aborder le sujet !

Il y a bien-sûr le traditionnel “Joyeux anniversaire” à décliner dans toutes les langues (je suis sympa je vous les épargne).

Il y a aussi le bien connu “Bon anniversaire, nos voeux les plus sincères”

Mais saviez-vous que Chantal Goya avait aussi un “Happy Birthday” à son actif ? Et que pour une fois, elle chante une chanson qui ne reste pas trop dans la tête ! (non parce que “C’est Guignol” me reste dans la tête des semaines à chaque fois que je l’entends !)

Henri Dès, évoque l’anniversaire un peu plus subtilement dans sa chanson Gâteau

Et comme ça n’est pas tous les jours notre anniversaire mais qu’on aimerait bien quand même, je ne résiste pas à l’envie de vous rappeler cette chanson de “Non-anniversaire” d’Alice au Pays des merveilles de Walt Disney. Chanson que nous entonnons environ 361 fois par an (Nous sommes une famille de 4, donc 4 anniversaires à fêter chaque année, 365 jours par an moins 4 anniversaires, égale 361 Non-anniversaire chaque année, sauf cette année, année bissextile : 362 non-anniversaires !)

Et je finis par un petit retour en enfance avec cette chanson de Jo Akepsimas que j’ai écouté des centaines de fois quand j’étais petite…

La qualité de l’enregistrement n’est pas excellente, mais quel plaisir d’entendre cette chanson après tant d’années ! (enfin pas tant que ça, je suis encore jeune !)

Manger avec des baguettes dès 18 mois (DIY maki en feutrine) – Voyageons Ludique

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Vous êtes-vous déjà demandé à quel âge en Asie, les enfants commençaient à apprendre à manger avec des baguettes ? Parce que moi oui (oui, je sais, j’ai de ces questions !). J’ai alors immédiatement interrogé des amies asiatiques et elles étaient formelles, dès 18 mois c’est possible ! Comment ?! Quelle surprise, les asiatiques seraient des surdoués de la motricité fine en plus d’être super forts au ping-pong (je sais, je sais… on dit tennis de table) !

En fait d’enfants surdoués, il s’agit surtout de choisir les bons outils ! Puisque nous avons des couverts dont la forme et la taille sont adaptées aux mains de nos tout-petits, il est tout à fait logique que la même chose existe pour les baguettes ! Et c’est ainsi que j’ai découvert les baguettes d’apprentissage munie d’anneaux.

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Si j’ai eu quelques doutes sur la facilité d’utilisation lorsque j’ai reçu mes baguettes (commandées sur Ebay), ces doutes se sont complètement envolés lors de la première utilisation. Colombe (3 ans) a besoin d’un peu d’aide pour mettre les baguettes correctement : il faut mettre le pouce dans l’anneau fixe puis insérer l’index dans l’anneau supérieur de la deuxième baguette, et le majeur dans l’anneau inférieur. Une fois les baguettes mises correctement, manger devient un jeu d’enfant ! Et pour preuve voici une photo de Colombe les utilisant pour la première fois !

Ces baguettes sont géniales ! Colombe (2 ans 1/2) mangé ses sushis avec une facilité déconcertante !!! #baguettes #baguettesdapprentissage #sushi #sushitime #elledevientgrande

Colombe adore tellement se servir de ses baguettes que j’ai décidé de lui fabriquer de petits makis en feutrine pour qu’elle puisse s’entraîner dès qu’elle le voudrait (parce qu’on ne mange pas de sushis tous les jours non plus !). Et aujourd’hui je vous explique comment j’ai fait !

Matériel :

  • de la feutrine blanche
  • de la feutrine noir
  • quelques chutes de tissu orange (j’ai coupé un vieux T-shirt)
  • du kapok
  • de la colle pour tissu
  • du fil une aiguille

Réalisation :

Dans la feutrine blanche  coupez 6 rectangles de 6,5 cm sur 3 cm et 12 cercles de 2 cm de diamètre.

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Cousez un cercle et un rectangle ensemble de manière à former un cylindre.

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Remplir le cylindre avec du kapok, puis fermez-le avec le deuxième cercle de feutrine blanche.

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Coupez 6 rectangles de feutrine noire de 8 cm par 3 cm, puis cousez (ou collez) une bande autour de chaque cylindre.

 

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Coupez grossièrement 12 petits cercles de tissus orange et collez en un sur chaque extrémité des cylindres !

 

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Et voilà ! Les makis sont prêts à déguster !

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Alors, qu’en dites-vous ? Et si on apprenait à nos petits à manger avec des baguettes ?

Signer avec bébé grâce à Kestumdis – Chut les enfants lisent

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Depuis quelques semaines, il se passe une chose étrange dans notre famille. Papa À Dada ! Colombe et moi nous sommes mis à parler en faisant de drôles de gestes.  Quant à Petit O’, il ne parle toujours pas, mais s’est mis à faire de grands jetés de bras dans tous les sens et surtout, il est bien attentif aux gestes de ses parents, et son regard s’illumine lorsqu’il en reconnaît certains. Non, nous ne nous sommes pas pris de passion pour la pantomime ! Nous avons tout simplement décidé de signer avec Bébé !

Eh oui, il y a quelques semaines, nous avons eu la chance de recevoir ce très joli imagier qui nous a permis cette découverte de la langue des signes avec Bébé.

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Mon P’tit Vocabulaire, Le Quotidien est un bel imagier qui présente 37 mots du quotidien de Bébé, les signes associés et une explication de ces signes afin que les parents apprennent à les faire correctement. Il se présente sous forme de fiches reliées entre elles par un joli ruban. J’aime ce format original et solide qui permet au bébé de feuilleter l’imagier tout seul sans crainte qu’il ne l’abîme. Les illustrations sont simples, les couleurs sont très jolies et globalement cette imagier donne envie d’être feuilleté ! On sent qu’il a été conçu pour plaire tant à l’enfant qu’aux parents, et surtout on sent l’expérience de la maman qui se cache derrière cette réalisation.

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La première fiche présente la langue des signes avec bébé comme “un truc tout simple que vous pratiquez déjà sans le savoir !”. Et c’est vrai ! Qui n’a jamais fait “coucou” à son enfant pour lui dire au revoir ? Signer avec bébé répond au même principe, mais s’applique à beaucoup plus de situations. S’il nous est plutôt naturel de faire “coucou”, ou même “bravo” pour féliciter, on n’associe pas facilement de geste à certains mots comme “jouer” ou “musique”. La langue des signes pour bébé reprend donc les signes de la LSF (Langue des Signes Française) afin que Bébé les associe à un mot et soit ensuite capable de faire comprendre ses besoins. L’enfant ne prend pas de retard sur le langage puisque l’adulte prononce chacun des mots qu’il signe, en revanche, il pourra exprimer ses besoins avant même d’avoir la capacité physique de parler. Et honnêtement, cela peut éviter de nombreuses crises, car on s’est tous déjà retrouvé démuni face à un bébé qui pleure sans parvenir à comprendre ce qu’il veut. Si les signes sont bien ceux de la LSF, il ne s’agit pas du tout d’apprendre cette langue avec son enfant puisque la grammaire et la syntaxe ne sont jamais évoquées. Lorsque l’enfant aura acquis la parole, il sera bien plus précis avec ses mots et abandonnera spontanément les signes.

Les autres fiches présentant les 37 mots et leur signe associé se présentent ainsi : d’un côté, une illustration du mot, de l’autre le mot est écrit en haut, une illustration d’enfant signant ce mot se trouve sur la gauche, et sur la droite on peut lire une explication du geste à faire, renforcée par un gros plan de ce geste. L’explication m’a toujours parue très claire, je n’ai donc jamais eu de mal à comprendre le signe que je devais faire.

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La dernière fiche explique comment signer la comptine “Petit Escargot”. Les explications sont très claires, là encore, mais surtout le recto de la fiche présente le texte et la partition de musique. c’est un détail bien souvent oublié, mais quand on ne connaît pas l’air d’une comptine, on est bien embêté s’il n’y a pas de partition ! Bon, je vous l’accorde, tout le monde connaît “Petit Escargot”… quoique, non, on n’est pas obligé !

Lorsque nous avons reçu notre Mon P’tit Vocabulaire, Le Quotidien, je dois vous avouer ne pas avoir eu le temps de le feuilleter tant il a attiré ma Colombe ! Dès que je l’ai sorti de son enveloppe, Colombe s’est précipitée dessus et m’a dit : “C’est pour moi ! Je veux faire ça !”. Je l’ai donc laissée le regarder tranquillement. L’imagier ne lui était pas destiné, mais puisqu’elle s’y intéressait je me suis dit que c’était l’occasion pour qu’elle s’implique avec nous dans cette aventure. Elle a commencé à me poser quelques questions. Je lui ai expliqué que puisque Petit O’ était encore trop petit pour parler, mais qu’on aimerait bien comprendre ce qu’il veut, on allait commencer à faire des gestes en parlant et que lorsque Petit O’ aura lui-même appris ces gestes, on arrivera mieux à le comprendre. Nous avons donc commencé à apprendre quelques signes toutes les deux. À presque 3 ans, reproduire les signes n’a pas été compliqué pour Colombe, mais elle a eu plus de mal à s’en souvenir. Pourtant le soir au moment du repas, elle a tenu à montrer quelques signes à son papa et lui a expliquer le concept de cet imagier. Kestumdis était entré dans la famille !

J’ai commencer à lire Mon P’tit Vocabulaire très régulièrement avec Petit O’, afin de nous entraîner à signer, mais aussi tout simplement parce que c’est un bel imagier ! C’est aussi un moment complice entre Petit O’ et moi (ou avec sa sœur quand elle lui fait la “lecture”) et qui donne parfois lieu à de gros fous rires. Le dernier en date : je signais le mot “gâteau” en tapant 2 fois sur ma mâchoire avec ma main. J’ai ensuite dit à Petit O’ : “À toi, tu le fais, tu signes gâteau ?”. Et Petit O’ en toute logique m’a mis de bons coups sur la joue avec sa petite main !

Après avoir bien lu l’imagier et m’être imprégnée des signes qui me paraissaient vraiment utiles dans notre quotidien, je me suis mise à signer en parlant. J’avoue que ça n’est pas encore un réflexe et il m’arrive d’oublier, surtout quand nous ne sommes pas à la maison. Mais chez nous, dans les gestes du quotidien, j’ai réussi à intégrer quelques signes. Petit O’ fait parfois de grands gestes essayant de m’imiter, mais ça n’est jamais très précis et surtout, il le fait toujours par imitation et ne signe pas encore spontanément pour se faire comprendre. Mais j’ai remarqué qu’il réagissait plus clairement aux signes que je fais qu’à mes paroles. Si je lui propose un gâteau, il me dit généralement “non” (parce qu’en fait il ne sait pas prononcer “oui”, alors il dit toujours “non”). Mais si je lui propose tout en signant le mot “gâteau”, il se met à sourire et me répond “Gaga !” (eh oui, il répond à mes signes par des mots, comme quoi ça n’entraîne pas de retard de langage !). Signer nous aide donc déjà dans la compréhension de notre petit bonhomme !

Je n’ai pas encore beaucoup de recul et je ne sais pas si mon petit garçon signera avant de parler (mais quelque chose me dit qu’il aime bien nos petites “chorégraphies” et qu’à force de nous imiter il va certainement y parvenir). Mais mon expérience m’a convaincue de l’utilité de signer avec Bébé. Je vais peut être essayer de participer à des ateliers, et pour un futur bébé (non, rien à l’horizon encore !) je sais que je commencerai à signer plus tôt !

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Pour lire un témoignage qui a plus de recul que le mien, je vous invite à découvrir celui de mon amie du blog L’Esprit vient en Jouant, qui décrit son témoignage avec humour et tendresse !

Et si vous êtes intéressés par cet imagier, allez vite découvrir La Boutique du Bébé Signeur. Vous y trouverez aussi d’autres articles comme un imagier du Monde Animal ou un carnet de bord du bébé signeur pour noter tous les progrès de son petit et garder un beau souvenir de cette période ! N’hésitez pas à aller faire un tour sur le site Kestumdis où vous trouverez de nombreuses informations sur le concept et ses avantages, des témoignages de parents “signeurs” ainsi que les dates et lieux des prochains ateliers organisés par Nathalie, qui est à l’origine de Kestumdis.

Je tiens à remercier Nathalie qui nous a offert Mon P’tit Vocabulaire, Le Quotidien, qui aura été pour nous une belle introduction à la langue des signes avec bébé, et qui marque sans nul doute le début d’une belle aventure !

Cet article participe au rendez-vous “Chut les enfants lisent” organisé par Yolina de Devine qui vient bloguer ?

âge de Petit O' quand nous avons commencé à signer : 11 mois 
âge de Petit O' aujourd'hui : 13 mois