24-36 mois
Décalquer des feuilles et découvrir des trésors d’automne
Voici une petite activité d’automne qui nous a bien occupées ces derniers temps et que vous avez peut-être vue sur mon compte Instagram. Colombe et moi ramassons régulièrement des feuilles lors de nos promenades, et j’aime bien lui proposer de s’en servir dans nos activités. Je vous avais déjà montré nos petits animaux en feuilles d’automne et cette fois je vais vous montrer comment décalquer des feuilles et découvrir des trésors d’automne.
Pour commencer, je réunis des feuilles et épines de pin, mais aussi parfois des petits objets plats et je les dispose sur le sol. Puis, je recouvre le tout d’une grande feuille (j’utilise le rouleau de papier destiné au tableau d’Ikea) que je fixe avec du washi tape, et je prépare les crayons ou pastels de Colombe.
Notre petite chasse aux trésors peu commencer. Allongées sur le sol, Colombe et moi nous mettons à recouvrir la grande feuille de traits de crayons, jusqu’à ce que l’on sente quelque chose sous la feuille. Alors on essaye de décalquer l’objet et de deviner ce que c’est. Cette activité permet à Colombe de se faire plaisir, elle qui aime tant dessiner, mais aussi de développer du vocabulaire ainsi que son esprit de déduction. Et si j’appelle cela notre chasse aux trésors, c’est que je prépare toujours l’activité secrètement. Ainsi lorsqu’elle débute son dessin, Colombe n’a jamais idée de ce qui se trouve sous la feuille et ses découvertes lui semble magiques (surtout lorsque je m’amuse à mettre autre chose que des feuilles !).
Le fait de dessiner sur une si grande feuille et de le faire allongée sur le sol est aussi une source de plaisir pour Colombe. Cela change ses habitudes et elle aime cette nouvelle expérience.
Pour obtenir un résultat plus net, j’ai dû fixer certaines feuilles au sol avec du scotch double-faces car elles avaient tendance à glisser sous nos coups de crayon. Lorsque la feuille est très fine cela laisse une petite marque comme on le voit sur la photo ci-dessous, mais je ne trouve pas que cela soit si gênant.
Voilà donc une de nos œuvres : le papier fini déchiré par endroits, toutes les feuilles n’ont pas été décalquées très nettement, mais le résultat est plein de couleurs et surtout ma Colombe s’amuse beaucoup à chaque fois !
J’ai tout de même réussi à découper une large partie du dessin qui orne maintenant la chambre de mon petit oiseau. Et quelle surprise pour elle en rentrant à la maison un soir, de découvrir son œuvre accrochée au-dessus de son lit !
Âge de Colombe : 33 mois
Durée de l’activité : 20 minutes, mais la feuille restant en place, Colombe y retourne régulièrement.
Cet article est ma participation au rendez-vous L’Enfant et la Nature organisé par Les Loisirs de Marie
Sesame Street -Voyageons Ludique #2-2
Ce mois-ci, nous parlons de l’Amérique du Nord dans le cadre de Voyageons Ludique, le rendez-vous organisé par Souris… Maman
Je vous ai déjà proposé 3 recettes de friandises américaines ici (si, si allez-y cliquer ! C’est croquant, craquant, gourmand et… bourré de sucre !) et cette fois je vais vous proposer de découvrir un programme télévisuel pour enfants typiquement américain : Sesame Street. Eh oui, une fois qu’on s’est cuisiné de telles friandises, quoi de mieux que de faire le “coach potatoe” et de grignoter devant la télé ?
Alors installez-vous bien confortablement dans votre fauteuil et ouvrez grand les mirettes :
Bien qu’on le connaisse peu en France, Sesame street (1, Rue Sésame en français) est un grand classique à la télévision américaine. Et pour cause, la série existe depuis 1969 ce qui signifie que les enfants regardent le même programme télé que leurs parents, mais aussi parfois que leurs grands-parents avant eux !!! (bon ok, faut avoir eu ses enfants jeune, mais c’est possible !).
Comme son nom l’indique, l’action se déroule dans une rue, la rue Sésame. Ses habitants sont des marionnettes. De drôle de personnages attachant qui ont tous les particularité :
Big Bird (le gros oiseau jaune), Cookie Monster (qui est obsédé par les gâteaux) Elmo (le gentil monstre rouge qui aime faire découvrir de nouveaux savoirs aux enfants), Bart et Ernest (les deux copains aux pulls rayés) et bien d’autres encore.
Sesame Street est un programme éducatif : alphabet, nombres, couleurs, formes, vocabulaire tout y passe. Mais ce sont aussi des histoires pleines d’humour avec des personnages plus qu’attachants ! Et pourquoi cette série dure-t-elle depuis si longtemps ? C’est le programme pour enfant le plus sympa à regarder pour les parents que je connaisse ! Certes, entendre l’alphabet encore et encore ne me passionne pas. Mais Sesame Street invite régulièrement des célébrités (des vraies célébrités, pas juste des gens qui ont besoin de se montrer ou de payer leurs impôts) qui viennent partager les aventures des marionnettes, chanter leur chansons (généralement un peu revisitées pour l’occasion comme ici), et qui apporte une touche de fraîcheur. L’émission joue aussi sur les degrés de lecture en insérant des références que seuls les parents peuvent avoir.
Sur la chaîne Youtube, vous trouverez de nombreuses vidéos classées dans différentes catégories : les programme courts, les chansons, les “old school” (vidéos de années 80, 90, de bons souvenirs pour les parents), les Celebs (dans lesquels les célébrités interviennent), et ma catégorie préférée : les parodies ! Star wars, Harry Potter, Game of thrones, Jurassic Parc, les personnages de Sesame Street parodient les programmes préférés des parents. Les enfants découvrent de nouvelles aventures pendant que les parents savourent la parodie !
Alors pourquoi ne pas vous installer avec votre enfant devant la chaîne Youtube de Sesame Street ? Et en plus ça vous ferait réviser votre anglais (ou votre espagnol ! Quoi ? Je ne vous ai pas dit ? Sur la chaîne il y a des épisodes du Monde entier, et notamment beaucoup en espagnol) !
DIY : Notre monstre végétal, décoration de citrouille d’Halloween
Il y a quelques jours, j’ai appris que Cultura organisait un concours de décor de citrouille pour Halloween. Comme je décore une citrouille presque chaque année depuis que je suis adolescente, j’avais très envie de faire participer Colombe !
Mais j’ai voulu respecter deux conditions (en plus de celle imposées par le règlement du concours) pour cette participation. La première : je ne voulais surtout pas faire quelque chose d’effrayant. Colombe n’a que 2 ans et demi et je ne tiens pas à ce qu’elle développe des peurs inutiles. À la maison lorsqu’on parle de sorcières, ce sont toujours des dames un peu moches mais pas méchantes et qui font des potions magiques rigolotes ! Quand on parle de monstres, ce sont des êtres étranges, différents, mais jamais méchants (un très bon vecteur pour enseigner que la différence n’est pas mauvaise !). Alors notre citrouille devait représenter un gentil monstre !
La deuxième condition : pas de gâchi ! Lorsque je décore une citrouille, je la creuse et la sculpte. Cela prends des heures (voilà pourquoi avec deux jeunes enfants je ne le fais plus), cela demande beaucoup de force et de minutie. Mais je parviens toujours à garder la chair de la citrouille (enfin une grande partie) et à la cuisiner. Bien sûr, Colombe serait incapable de sculpter une citrouille, et cela serait beaucoup trop dangereux pour elle. Mais je voulais tout de même que sa citrouille reste comestible après avoir été décorée. Alors j’ai décidé de ne travailler qu’avec des éléments trouvés dans ma cuisine (à une petite exception près, mais qui ne dénature pas le produit). Et ce qui m’a inspirée cette idée, c’est le superbe livre Botte de Carotte, que nous avons lu récemment !
Matériel utilisé :
- Une belle citrouille
- Des feuilles de poireau
- Des rondelles de poireau
- Des carottes
- Des clous de girofle
- Un gros morceau d’algue wakamé déshydratée (algue que l’on trouve dans la soupe miso)
- Une colle faite à base d’eau et de farine
- Des petits pics en bois
- Des yeux mobiles
Déroulement de l’activité (qui a duré une vingtaine de minutes) :
Colombe a fixé les cheveux du monstre. Elle a d’abord essayé d’enfoncer les pics elle-même, mais c’était un peu difficile. Alors pour qu’elle ne perde pas patience, j’ai enfoncé les pics et l’ai laissée y accrocher les feuilles de poireaux seule. Les photos prises lors de cette étape sont un peu floues car je les ai prises rapidement. J’ai préféré être attentive à ce que faisait Colombe car je ne voulais pas qu’elle se blesse avec un pic.
Puis Colombe a voulu faire des antennes avec des carottes. Pour cette étape, je vous présente la seule photo que j’ai ! Les carottes étaient beaucoup plus difficile à planter sur les pics et j’avais vraiment peur qu’elle ne se blesse. J’ai donc lâché l’appareil et nous avons réalisé cette étape ensemble.
Colombe a ensuite enfoncé des clous de girofle dans des trous que j’avais faits au préalable. C’est avec cette même technique que nous avons fixé une “barette” en rondelle de poireau et une moustache en algue wakamé à la fin de l’activité. Colombe a aimé planter les clous, mais elle s’est vite arrêtée me disant : “Non, ça sent pas bon !”. Je pense que l’odeur était un peu trop forte pour elle.
L’étape suivante a beaucoup plu à Colombe, certainement car c’était la plus facile. Elle a recouvert des zones de la citrouille avec notre colle maison et a ensuite fixé plein de petits yeux mobiles. J’avoue que c’était l’étape que je redoutais le plus car je n’étais pas sûre que cette colle à la farine soit suffisamment efficace, mais finalement elle a plus qu’à la hauteur ! Et à en croire Colombe qui l’a goûtée, elle n’était pas mauvaise !
Après avoir fixé une “barette” rondelle de poireau et une moustache en algue wakamé (cela devait être une bouche mais une fois posée, Colombe a décrété que c’était une moustache !), voici notre monstre végétal :
J’aurais bien envie de l’appeler Vitamines, mais quand j’ai demandé à Colombe ce qu’elle en pensait, elle m’a répondu : “Non, il s’appelle le Monstre dans le Salon”… Non moi non plus je ne sais pas pourquoi elle veut l’appeler comme ça !
Voyez comme notre monstre a l’air gentil ! Et pour cause, dans quelques jours il finira à la marmite, nous apportera plein de vitamines et nous réchauffera par une soirée d’automne !
Prends garde monstre, tu vas finir en soupe !
Les animaux de la forêt -L’Art est un jeu d’enfant ! (+fichiers imprimables)
Le thème de L’Art est un jeu d’enfant, le rendez-vous organisé par Le Pays des Merveilles, était :
Les animaux de la forêt
Ce thème a donc avant tout donné lieu à de belles promenades dans la nature ! Et l’inspiration n’a pas été bien difficile à trouver : pour le nouveau rendez-vous de Souris…Maman, nous sommes allés sur l’île Sainte Marguerite. Et c’est là que Colombe a fait sa première rencontre avec le Land Art, puisque chaque année l’île accueille les “Rencontres Internationales de Land Art” (cette année, l’artiste Nils Udo était à l’honneur).
Alors au cours de nos balades, nous avons ramassé toutes sortes de feuilles, de fleurs et de brins d’herbes, et nous nous sommes essayées au Land Art. Si vous apercevez des petits animaux faits de brindilles sur le bord d’un chemin, il se peut que ce soit notre œuvre !
Regardez bien attentivement, et vous verrez un hérisson !
Un chien ? Un loup ? Euh…
Oh, bah là c’est clair, c’est un renard ! Non ?
Afin de ne pas limiter nos créations à nos promenades, j’ai proposé à Colombe de rapporter nos “trésors des chemins” à la maison. Après les avoir disposés sur un plateau, je lui ai donné deux supports plastifiés sur lesquels j’ai dessiner un hérisson sans pics, et un escargot sans coquille. Nous avons complété les dessins ensemble, puis je l’ai laissée faire seule.
Nous avons passé l’activité à chanter “Petit escargot porte sur son dos…” (D’ailleurs si vous connaissez une chanson sur les hérissons, je suis preneuse !), à réinventer des maisons pour notre escargot et à trouver des pics pour notre hérisson. Petit hérisson qui a d’ailleurs fini caché sous les feuilles, Colombe voulant lui faire une maison à lui aussi !
Depuis, le plateau est disponible (enfin il est en lieu sûr) et Colombe sait qu’elle peut me le demander lorsqu’elle en a envie (parce qu’avec Olivier qui marche à quatre pattes, les petits bouts de feuilles partout, très peu pour moi !).
Si les supports vous intéressent, vous pouvez les télécharger en cliquant ici (escargot) et là (hérisson).
Les îles, découverte d’un concept géographique avec des tout-petits -Voyageons Ludique #1.1
Voyageons Ludique, c’est le nouveau rendez-vous de ma Copinet’ Souris… Maman. Le principe est simple : un thème lié à la géographie, et chacune propose un ou plusieurs articles autour de ce thème. Jeu, livre, recette, récit de voyage, tout est possible ! Le 5 de chaque mois, Souris…Maman réuni tous les articles (et on se prend un café… bah quoi c’est elle qui le dit !)
Ce moi-ci le thème était : Les îles
Ma petite Colombe n’a que 2 ans et demi et les concepts géographiques sont encore bien loin de ses préoccupations… Alors nous avons commencé le mois par une petite promenade sur l’île Sainte Marguerite située au large de Cannes et j’en ai profité pour mettre à jour mon article sur le sujet. Colombe a constaté que partout où nous allions sur l’île, il y avait la mer à proximité. Et finalement elle était tellement impressionnée par le trajet en bateau que sa définition de l’île est : “là où l’on va en bateau !”. Ça n’est pas exactement cela, mais elle commence à saisir le concept. Alors pour continuer à parler des îles, à lui faire comprendre réellement ce que c’est, et surtout pour lui permettre de revivre ses aventures sur Sainte Marguerite, je lui ai fabriqué une île pour ses jouets.
- Des feuilles des mousses aux couleurs de l’herbe, du sable, de la terre…
- Des bouchons de lait
- De la colle forte (celle sur la photo n’a pas tenu, j’ai tout recollé avec de la super glue)
- Une paire de ciseaux
Réalisation :
Coupez les feuilles de mousses de manière à ce qu’ils forment une côte ou un chemin, et collez-les ensemble. Sur le dos, collez les bouchons qui aideront l’île à mieux flotter.
Et voici nos aventures :
Après avoir préparé leur embarcation, nous avons invité Mme Ours Brune et ses 4 Petits Ours Brun (oui, oui, 4, comme si tout seul Petit Ours Brun n’était pas assez pénible…) à venir découvrir notre île et à vivre une journée d’aventures !
Tout avait été préparé avec soin jusque dans les moindres détails. Colombe avait même chaussé ses plus jolies méduses puisqu’il paraît que notre Méditerranée en est pleine !
Après un trajet sans encombre sur une mer d’huile, nos ours ont exploré les sentiers de l’île. Ils sont d’abord partis à la découverte des merveilles de la nature, puis chacun a trouvé à s’occuper. Petit Ours à la voiture a décidé de parcourir les sentiers sur sa petite voiture, Petit Ours au livre se mit à bouquiner sur la plage, Petit Ours à la glace a laissé sa glace fondre sur ses mains et Maman Ours s’est efforcé d’ignorer le fait que ses enfants allaient se perdre sur l’île, prendre un méga coup de soleil et se faire attaquer par des abeilles attirées par le sucre de la glace, et elle se dît que pour échapper à la réalité un mojito aurait été plus efficace qu’une glace…
Pendant ce temps, Petit Ours au cadeau est parti faire un tour en bateau… Tout seul… Normal quoi…
C’est alors que l’embarcation se fit attaquer par un crabe rose géant !!! Mais heureusement, les piscines gonflables regorgent d’animaux tous plus étranges les uns que les autres, et le fameux canard cracheur d’eau éloigna le crabe grâce à son jet puissant ! Encore un victoire de Canard !
Maman Ours Brune sauta donc à l’eau pour secourir son Petit Ours au cadeau qui risquait de se noyer. Notons le courage de cette mère qui n’a pas hésité à sauter, sacrifiant même sa glace, le seul plaisir qu’elle pouvait avoir dans cette journée. Mais elle se disait que son petit valait bien ça et que de toutes façon la glace ça fait grossir !
Pendant ce temps, la tempête Colombe s’abattait sur l’île, rappelant aux Petits Ours que les éléments restent les maîtres de ces lieux.
Au final, la journée s’est bien terminée. Les Petits Ours sont partis à la découverte de la faune locale et ont bien profité du beau temps qui était revenu sur l’île.
Mais… ? Attendez ! Où est Petit Ours au cadeau ? Ne me dites pas qu’il est encore parti ?!
Mme Ours Brune n’aura donc aucun moment de répit, mais c’est décidé, pour leur prochaine sortie elle met des traqueurs GPS à ses mouflets !!! (ou alors elle reste à la maison et c’est Papa Ours Brun qui s’y colle !)
Voilà qui nous a occupé pendant une journée toute entière et qui nous occupe encore régulièrement dans le bain ! J’ai pris plaisir à vous raconter cette petite histoire et tient à rendre hommage à Maman Raconte, qui narre comme personne les histoires insolites des Légo de son Petit Lutin !
Notre île vous plaît ? N’hésitez pas à fabriquer la même et à nous envoyer des photos de vos aventures !!!
Potion de sorcières ! L’art est un jeu d’enfant
Avec ce nouveau mois qui débute, voici ma participation à l’Art est un jeu d’enfant, le rendez-vous organisé par Le Pays des Merveilles. Ce mois-ci nous devions plancher sur le thème : Autour d’un conte, choisi par Natmumbidouille.
Grâce à ce thème j’ai réalisé que je lisais peu de contes à Colombe. J’ai donc réparé mon erreur en faisant le plein de petits livres à la médiathèque : Les Trois Petits Cochons, Hansel et Gretel, Les musiciens de Brême, La belle au bois dormant… Nous nous sommes bien rattrapées !
Les fées et les sorcières étant très présentes dans les contes, j’ai proposé à Colombe de réaliser de la “potion de sorcière” ! Bien évidemment, l’idée l’a beaucoup séduite et je n’ai pas eu à la prier de me rejoindre !
Pour cette activité nous avons eu besoin de feuilles, de peinture (pour un très jeune enfant on peut aussi utiliser des colorants alimentaires), un pinceau (pour mélanger la peinture), des gobelets avec de l’eau (un gobelet par couleur), et une paille par sorcière !
Dans chaque gobelet, j’ai mis quelques gouttes de peinture. Sur la photo, le verre de droite a déjà été mélangé, mais pas celui de gauche. Cela vous donne donc une idée de la quantité de peinture que j’ai utilisée.
J’ai alors montré à Colombe qu’il était très simple de faire notre potion de sorcière : il suffisait de souffler dans le gobelet avec une paille afin de faire le plus de bulles magiques possible !
À son premier essais, Colombe m’a fait un peu peur puisqu’elle a aspiré au lieu de souffler. J’ai alors beaucoup regretté de ne pas avoir utilisé de colorants alimentaires à la place de la peinture, et aussi de ne pas en avoir en secours si Colombe continuait à aspirer… Mais finalement, après une grimace lui donnant l’air d’une vraie sorcière, elle a compris qu’aspirer l’eau pleine de peinture n’était pas dans son intérêt ! Et il faut avouer que faire des bulles est tellement drôle !
Pour garder un souvenir de nos potions, je voulais poser une feuille sur les bulles pour qu’elles y laissent une trace, mais le résultat était très décevant. Nous avons donc commencé quelques expériences.
Nous avons placé les gobelets directement sur les feuilles :
Colombe a voulu souffler dans les deux gobelets en même temps, et je me suis félicitée de m’être limitée à deux gobelets :
Nous avons secoué nos pailles comme des baguettes magiques afin d’ensorceler nos feuilles :
Et nos avons jeter de la potion sur nos feuilles en nous servant des pailles comme de sarbacanes :
Bref, des activités normales pour des sorcières !
Ce petit atelier nous a occupé 3 bons quarts d’heure, et Colombe m’a déjà réclamé une nouvelle séance ! Pour ce qui est du résultat, il est mitigé : sur les feuilles de couleurs, la peinture ne se voit pas du tout, mais sur les feuilles blanches elle apporte une petite teinte de couleur discrète.
Même si l’intérêt de ces potions était plus l’activité en elle-même que son résultat, j’ai eu envie de fabriquer un petit souvenir pour ma Colombe. À l’aide d’une baguette récupérée au restaurant japonais (rien ne se perd !), d’un peut de bolduc et de ma plastifieuse (ma nouvelle meilleure amie sans doute !), je lui ai fait cette petite baguette de fée. Désolée pour la qualité de la photo… Voilà ce que c’est que de terminer ses bricolages à la toute dernière minute, tard le soir !
Elle pourra alors jeter des sorts sans même avoir besoin de potion ! Alors prenez garde, car pour la magie, la relève est assurée ici !
Bombes à eau increvables ! (et adaptées aux tout-petits)
L’été n’est pas terminé (si si je vous promets, même si ici les températures ont bien chuté!) et il est encore temps de s’amuser en faisant des batailles de bombes à eau ! Ici c’est un plaisir de jouer à s’arroser et à s’éclabousser. C’est le loisir le plus rafraîchissant que nous ayons trouvé pour lutter contre les grosses chaleurs ! Mais les ballons de baudruche remplis d’eau font parfois un peu mal en éclatant sur la peau d’un petit comme Colombe (30 mois). Pour bien s’amuser il faut beaucoup de ballons et beaucoup de temps pour les préparer, et encore plus pour tout nettoyer ensuite… Et c’est sans parler du prix d’achat des ballons qui ne sont pas très chers en soient, mais qui le deviennent vite si l’on veut faire des batailles d’eau régulièrement. Alors j’ai trouvé une solution qui ravira tout le monde. Pas chères, elles ne font pas mal et on peut les utiliser autant qu’on veut : les bombes à eau increvables en éponge !
Le matériel nécessaire :
- 2 éponges par bombe à eau
- un élastique pour chaque bombe (ici on récupère les élastiques en caoutchouc des bottes de légumes)
La réalisation :
Coupez simplement chaque éponge en trois sur la longueur et attacher 6 morceaux en leur milieu avec un élastique. On peut mélanger les morceaux d’éponges pour faire des bombes à eau plus colorées !
Ici nous utilisons nos bombes à eau increvables très régulièrement, dans le jardin en les remplissant d’eau avec un seau, mais aussi avec des jets d’eau (ici sur la coulée verte à Nice) :
Nous avons aussi joué avec les bombes à eau increvables à la plage, mais elles ramassaient beaucoup de sable et ça n’était pas très agréable. Par contre sur une plage de galets, pas de soucis !
Et tout simplement, nous avons joué (plus calmement) avec nos bombes à eau dans notre petite piscine comme ici :
Petit O’ (7 mois) joue aussi avec ces bombes à eau, même si pour lui le but n’est pas de les lancer. Il découvre cette texture inhabituelle et bien que je m’attendais à ce qu’il les mette à la bouche, il n’en fait rien du tout. Je crois qu’il est déjà suffisamment intéressé par le fait qu’elles l’arrosent quand il les serre dans ses mains.
Si ce jouet convient aux tout-petits, il peut aussi amuser les adultes ! Mais il faut dire que dans la famille À Dada nous avons su garder une âme d’enfant !
Alors, ça vous tente de terminer l’été par de mémorables batailles d’eau ?
Bac sensoriel olfactif : les odeurs de la Provence
Cette semaine, Colombe et moi avons beaucoup joué avec son nouveau bac sensoriel inspiré par notre belle région, la région Provence-Alpes-Côté d’Azur.
Tous les bacs sensoriels que je lui avais proposés jusque-là éveillaient la vue, l’ouïe et le toucher en présentant divers textures, matières, couleurs et formes, mais cela ne fait que 3 sens sur les 5 que nous possédons ! Alors cette fois j’ai voulu faire appel à un sens que Colombe ne semble pas beaucoup utiliser : l’odorat !
Je n’ai pas eu à chercher bien loin pour remplir ce nouveau bac car je voulais que Colombe joue avec des choses qu’elle peut voir au quotidien. J’ai donc coloré quelques poignées de riz en violet (avec du colorant alimentaire dans un sac congélation, 4 gouttes de bleu, 4 gouttes de rouge et on mélange le tout) et j’y ai versé quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie. Cette huile aurait des vertus apaisantes, et j’avoue qu’en matière de calme, avec deux jeunes enfants à la maison tout est bon à prendre ! J’ai versé le riz dans un des compartiments du bac sable et eau de Colombe (Gifi- 15€) et dans l’autre compartiment, j’ai disposé des épines et des pommes de pin et de la lavande récoltés lors d’une promenade au parc, et quelques branches du thym qui pousse dans mes jardinières.
Le premier “réflexe” de Colombe lorsque je lui ai proposé ce bac a été de prendre une poignée de riz et de la transvaser d’un compartiment à l’autre. Puis je lui ai fait remarquer que le riz sentait bon et je lui ai proposé de sentir les autres éléments du bac pour voir si leur odeur ressemble à celle du riz.
Colombe attrapé les éléments un à un, les a regardé et les a sentis. Je lui ai proposé de frotter une branche de thym entre ses mains et de les sentir ensuite.
Nous avons construit des petits “jardins” et Colombe s’est entrainée à dénombrer les pommes de pin quand elle les passait d’un compartiment à l’autre.
Entre ces périodes de jeux ensemble et des moments de manipulation libre, ce bac aura occupé Colombe pendant toute la semaine. De mon côté, j’ai apprécié la bonne odeur qu’il apportait sur la terrasse !
Alors ces bonnes odeurs de Provence, ça vous tente ?
Et si on jouait à “saute méduses” ? Suspension pour chambre d’enfant sur le thème du Monde de Nemo
Si vous aimez Le Monde de Nemo autant que nous, vous connaissez forcément cette scène dans laquelle Marin (le papa de Nemo) propose à Dori (le poisson bleu à la mémoire de poisson rouge !) de sauter sur les chapeaux des méduses afin de traverser tout un banc sans se faire piquer.
Pour le défi “Si j’étais un animal aquatique” du blog Humeurs Créatives, j’ai proposé à Colombe de reconstituer la scène pour décorer sa chambre.
Je l’ai laissé peindre des assiettes en carton à sa guise avec de la colle à paillettes de couleurs (je n’ai malheureusement pas de photo à vous montrer : ça n’est pas toujours facile de tenir l’appareil photo, gérer l’atelier ET s’occuper du bébé !). Les tentacules des méduses sont des morceaux de bolduc et des lanières de sac plastique que j’ai collé avec du scotch.
Lors d’une séance de coloriage avec Colombe, j’ai colorié puis découpé Marin et Dori.
Après avoir fait un petit trou au centre de chaque assiette, j’y ai passé un fil de nylon et les ai accrochées au plafond dans la chambre des enfants. J’ai finalement fixé les deux poissons sur le fil de nylon avec du scotch.
Et voilà le résultat !
Alors, ça vous plaît ?
L’Art est un jeu d’enfant : bleu
Comme chaque mois nous nous retrouvons pour L’art est un jeu d’enfant, le rendez-vous organisé par le blog Le Pays des Merveilles.
Ce mois-ci le thème était simple : bleu.
Colombe et moi avons commencé par faire le tri dans nos crayons, feutres et pastels afin de mettre tous les “bleus” de côté. Puis comme je n’avais pas particulièrement d’idée de ce que nous allions faire, nous avons tout simplement colorier des feuilles en bleu !
Notez avec quelle frénésie Colombe colorie sa feuille !
Toujours en manque d’inspiration, j’ai sorti de la peinture à l’eau et avec frénésie, Colombe a recouvert ses feuilles.
Un autre jour, j’ai organisé un atelier sur les différentes teintes de bleu et ai proposé à Colombe de peindre avec de la gouache.
Et comme on commençait à avoir beaucoup de feuille peintes en bleu mais que j’avais toujours aussi peu d’inspiration, j’ai demandé conseil à une Mouette voyageuse (qui se reconnaîtra !) qui m’a parlé de Mosaïques, de Tunisie, et camaïeu… Et l’inspiration m’est venue ! (Merci p’tite Mouette !)
Depuis un moment, je voulais réaliser pour Colombe un petit set de table avec les empreintes de ses couverts afin de l’aider à mettre la table toute seule. J’ai donc décidé lui faire faire en mosaïque et de lui organiser son premier atelier découpage (oui, à 29 mois… certaines diront qu’il était temps, mais j’ai toujours eu peur qu’elle découpe mes rideaux !).
Assises à notre petite table, nous avons donc découpé ensemble plusieurs feuilles de papier. Colombe s’est appliquée, mais ce geste nouveau et difficile à maîtriser l’a vite fatiguée. Elle a donc terminé en déchirant le papier.
Sur une feuille A4 j’ai tracé la forme des couverts de Colombe et lui ai demandé de coller les petits morceaux de papier bleu à l’intérieur.
Je lui ai d’abord donné l’exemple en collant quelques bouts de papier, puis elle les a collés seule. Afin de remplir tout l’espace, nous avons fractionné cet atelier en plusieurs fois. À chaque fois, Colombe collait pendant une dizaine de minutes, puis comme elle se lassait, je collais et lui demandais de me donner les petits bouts de papier. Cette dernière partie était l’occasion d’un travail de vocabulaire et d’observation puisque je lui demandais des morceaux de tailles et de formes différentes à chaque fois.
Une fois la mosaïque terminée, j’ai superposé notre feuille avec une autre dans laquelle j’avais découpé la forme des couverts (afin d’avoir des contours bien propres) et j’ai passé le tout dans la plastifieuse !
Colombe est maintenant très fière de prendre ses repas sur son beau set de table, et moi je me demande si on n’en fabriquerait pas pour toute la famille tellement celui-ci me plaît !!!