18-24 mois
Manger avec des baguettes dès 18 mois (DIY maki en feutrine) – Voyageons Ludique
Vous êtes-vous déjà demandé à quel âge en Asie, les enfants commençaient à apprendre à manger avec des baguettes ? Parce que moi oui (oui, je sais, j’ai de ces questions !). J’ai alors immédiatement interrogé des amies asiatiques et elles étaient formelles, dès 18 mois c’est possible ! Comment ?! Quelle surprise, les asiatiques seraient des surdoués de la motricité fine en plus d’être super forts au ping-pong (je sais, je sais… on dit tennis de table) !
En fait d’enfants surdoués, il s’agit surtout de choisir les bons outils ! Puisque nous avons des couverts dont la forme et la taille sont adaptées aux mains de nos tout-petits, il est tout à fait logique que la même chose existe pour les baguettes ! Et c’est ainsi que j’ai découvert les baguettes d’apprentissage munie d’anneaux.
Si j’ai eu quelques doutes sur la facilité d’utilisation lorsque j’ai reçu mes baguettes (commandées sur Ebay), ces doutes se sont complètement envolés lors de la première utilisation. Colombe (3 ans) a besoin d’un peu d’aide pour mettre les baguettes correctement : il faut mettre le pouce dans l’anneau fixe puis insérer l’index dans l’anneau supérieur de la deuxième baguette, et le majeur dans l’anneau inférieur. Une fois les baguettes mises correctement, manger devient un jeu d’enfant ! Et pour preuve voici une photo de Colombe les utilisant pour la première fois !
Colombe adore tellement se servir de ses baguettes que j’ai décidé de lui fabriquer de petits makis en feutrine pour qu’elle puisse s’entraîner dès qu’elle le voudrait (parce qu’on ne mange pas de sushis tous les jours non plus !). Et aujourd’hui je vous explique comment j’ai fait !
Matériel :
- de la feutrine blanche
- de la feutrine noir
- quelques chutes de tissu orange (j’ai coupé un vieux T-shirt)
- du kapok
- de la colle pour tissu
- du fil une aiguille
Réalisation :
Dans la feutrine blanche coupez 6 rectangles de 6,5 cm sur 3 cm et 12 cercles de 2 cm de diamètre.
Cousez un cercle et un rectangle ensemble de manière à former un cylindre.
Remplir le cylindre avec du kapok, puis fermez-le avec le deuxième cercle de feutrine blanche.
Coupez 6 rectangles de feutrine noire de 8 cm par 3 cm, puis cousez (ou collez) une bande autour de chaque cylindre.
Coupez grossièrement 12 petits cercles de tissus orange et collez en un sur chaque extrémité des cylindres !
Et voilà ! Les makis sont prêts à déguster !
Alors, qu’en dites-vous ? Et si on apprenait à nos petits à manger avec des baguettes ?
Pâte à modeler pailletée aux couleurs de Carnaval -L’art est un jeu d’enfant
Février est traditionnellement le mois du Carnaval, et c’est justement le thème du rendez-vous L’Art est un Jeu d’enfant organisé par le blog Le Pays des Merveilles. Le Carnaval étant fêté dans de très nombreux endroits du Monde, cela laissait beaucoup de possibilités. Séduite par les couleurs chatoyantes du Carnaval de la Nouvelle Orléans, j’ai décidé de suivre cette idée et j’ai choisi une activité toute simple, inspirée par Maman Nougatine, et qui réunit les deux grandes passions de ma Colombe en ce moment : la pâte à modeler et les paillettes ! Le lien avec le thème du Carnaval se trouve dans le choix des couleurs, le vert (symbole de paix et de foi), le violet (symbole de justice) et normalement le doré (symbole de pouvoir), mais n’ayant pas cette teinte de pâte à modeler, j’ai utilisé du blanc.
J’ai préparé la pâte en la mélangeant avec des paillettes bleu et des paillettes blanches et je l’ai disposée en petites boules sur un plateau, accompagnée de petits strass et d’étoiles dans un récipient.
J’ai alors laissé Colombe (3 ans) complètement libre dans son activité. Les dernières vacances ont été fatigantes, le mois de janvier est un peu long et nous n’avons pas été épargnés par les microbes, je pense qu’elle a plus besoin de s’amuser en ce moment que de suivre des consignes ou d’essayer de nouveaux exercices !
Elle s’est donc emparée de la pâte, l’a malaxée et décorée avec les petites étoiles et les “diamants” mis à sa disposition.
Elle a fabriquer un beau gâteau d’anniversaire, car il se trouve que dans la famille À Dada ! c’est toujours l’anniversaire ou le “non-anniversaire” de quelqu’un !
Colombe a mélangé les couleurs, joué avec des instruments comme mon vieux couteau suisse spécial pâte à modeler ou des emporte-pièces.
L’activité a occupé Colombe pendant 45 bonnes minutes durant lesquelles elle a modelé, patouillé, inventé, rêver…
À la fin de l’activité nous n’avions aucune production artistique, sauf 3 petits pots de cette jolie pâte aux couleurs entremêlée. Mais avec cette activité nous avons surtout célébré l’art de s’amuser !
Notre petit jardin zen – bac sensoriel – Voyageons Ludique
Comme promis pour le rendez-vous Voyageons Ludique, nous allons parcourir l’Asie et aujourd’hui je vous emmène au Japon.
C’est en regardant cet épisode de Mouk intitulé “Le jardin Japonais” que j’ai eu l’idée de présenter à Colombe un bac sensoriel reprenant le concept de ces jardins.
Au Japon, les jardins zen sont des espaces de contemplation. Constitués essentiellement de minéraux et de quelques végétaux, ce sont des jardins secs. L’eau est symbolisée par les sillons tracés par des râteaux.
Avec très peu de moyen, j’ai reproduit un jardin zen dans notre bac sensoriel.
Matériel nécessaire :
- un bac en plastique
- un kilo de semoule
- un petit râteau
- quelques végétaux (ici du bambou coupé sur ma terrasse et un sapin Playmobil)
- quelques pierre ou objet rappelant le Japon (ici un Maneki Neko, le chat qui dit bonjour)
Activité :
J’ai présenté à Colombe le bac déjà rempli et aménagé comme un jardin zen. Je lui ai expliqué rapidement le concept qu’elle connaissait déjà du dessin animé et lui ai laissé les outils pour qu’elle aménage son propre espace.
Ma Colombe s’est alors emparée du râteau et a modelé l’espace en traçant des sillons comme je l’avais fait, mais aussi en écartant de grandes pelletées de semoule. Elle a aimé prendre la semoule à pleines mains et a essayé de remplir le petit chat (qui en fait est une tirelire). En créant des ruisseaux et des montagnes, nous avons fait fonctionné notre imagination et appris un peu de vocabulaire.
Et comme la semoule ne présente aucun danger, une fois les éléments fragiles enlevés, Petit O’ a pu lui aussi profiter de ce bac. Le bac de semoule est un bon jeu de manipulation qui plaît généralement beaucoup aux petits ! Et pour tout vous avouer, moi-même j’aimerais bien plonger les mains dedans, pas vous ?
Nos versés colorés à la manière d’Alice
“Vous prendrez bien un tasse de thé, très chère !”. Aujourd’hui nous vous invitons à notre “tea party” avec nos versés colorés à la manière d’Alice au Pays des Merveilles.
C’est une activité extrêmement simple à mettre en place que j’ai proposée hier à ma Colombe en rentrant de la crèche. Et une constatation s’impose : nous seulement ça lui a plu, mais ça l’a occupée un bon moment (près de 45 minutes, mais elle aurait pu rester plus longtemps !).
Pour préparer l’activité, j’ai disposé sur un plateau des tasses et des théières trouvées dans les différentes dînettes appartenant à ma Colombe. J’ai ensuite rempli les théières d’eau en ajoutant quelques gouttes de colorant alimentaire. Du rouge dans une des théières, du jaune, du bleu, du vert dans les autres. J’ai fermé les théières lorsqu’elles avaient un couvercle, afin que ma Colombe ne découvre la couleur du liquide qu’en le versant.
J’ai ensuite invité ma petite Colombe pour cette “tea party” très colorée.
Elle a servi le thé, observé les couleurs, découvert qu’un même liquide ne semble pas être de la même couleur en fonction de la couleur de la tasse (et hop, on travaille la notion de clair et foncé !), essayé de faire des mélanges… Je me suis d’abord étonnée de toute l’eau que Colombe mettait à côté et j’ai voulu lui expliquer qu’elle devait arrêter de verser avant que le récipient ne déborde. Puis j’ai compris que ce qui l’intéressait était justement d’observer le débordement, ainsi que la belle apparence bombée du liquide lorsque la tasse est pleine.
Colombe s’est vite prise au jeu de la découverte de la couleur que contenait chaque théière. Elle a voulu remplir chaque tasse, puis une fois ce travail effectué, elle a transvasé le contenu des tasses dans les théières. Elle a d’abord essayé de respecter la couleur que contenait chaque théière au début du jeu, puis elle s’est mise à faire des mélanges.
Nous avons passé un très bon moment ensemble. Puis j’ai laissé Colombe en autonomie et elle a continué à jouer calmement. Bien-sûr les tasses ont continué de débordé et toute l’eau s’est retrouvée sur le plateau. J’ai alors transvaser cette eau dans les théières, mais j’ai prévenue Colombe que je ne le ferai qu’une fois et que lorsque le plateau serait de nouveau rempli, il serait temps d’arrêter l’activité. Colombe a continué à jouer et a bien respecter les termes de notre “contrat”. Le jeu s’est terminé sans problème lorsque le plateau a été de nouveau rempli.
Une fois l’activité terminée, il a suffit d’un coup d’eau claire sur le matériel, un coup d’éponge sur la table et tout était propre.
Cette “Tea Party” est un bon exercice de motricité et de vocabulaire, mais surtout c’est un ravissement pour les yeux !
“Alors, vous prendrez bien une tasse de thé, très chère ?”
Bac sensoriel de Noël
J’avais envie de proposer à Colombe (2 ans 1/2) et Olivier (11 mois) une activité qu’ils pourraient partager. Je me suis donc tournée vers le bac sensoriel et bien évidemment j’ai choisi le thème de Noël !
Dans une caisse en plastique, j’ai disposé :
- une guirlande coupée en petits morceaux (afin que les enfants ne puissent pas s’étrangler avec)
- quelques boules de Noël en plastique dont j’ai retiré l’attache (afin qu’il n’y ai aucune petite pièce détachable)
- un sapin et un Père Noël lumineux
- un renne en peluche
- du fil chenille aux couleurs de Noël
- Une étoile (celle que je mets au sommet du sapin habituellement)
Les enfants ont aimé découvrir les différents éléments, chacun menant ses découvertes de son côté d’abord. Petit O’ s’est emparé de l’étoile, seul élément qui dépassait du bac. Il a aussi beaucoup aimé les boules de Noël. Leur côté brillant l’a certainement attiré, ainsi que la forme ronde qui permet une bonne prise en main. Son jeu préféré a été de taper 2 boules l’une contre l’autre (heureusement qu’elles sont résistante !). Il a aussi aimé jouer avec les morceaux de guirlande.
Colombe a aimé le Père Noël et le sapin lumineux. Elle s’est amusée à le allumer et à les éteindre, et a adoré le fait qu’ils changent de couleur.
Elle a alors décidé de décorer le sapin, puisque depuis que nous avons décoré le vrai sapin, elle sait que Père Noël n’oubliera jamais une maison avec un sapin bien décoré ! Elle a tenter d’entourer le sapin de fil chenille, Petit O’ lui a tendu des morceaux de guirlande, et nous avons posé l’étoile au sommet.
Petit O’ a continué ses manipulations tranquillement. De mémoire il s’agit de son premier bac sensoriel (ceux que je fais généralement pour Colombe contiennent des petits éléments dangereux pour lui comme ici ou ici) et c’est une réussite ! Malgré ses 11 mois, Petit O’ a joué aussi longtemps que sa grande sœur. Il faut dire qu’à vider et remplir le bac on est bien occupé !
Colombe aussi a beaucoup aimé ce bac et a pris la décoration du sapin très au sérieux ! Vers la fin du jeu, elle est allée spontanément chercher son Bilibo pour y disposer quelques décoration. Puis elle a joué à faire rouler les boules à l’intérieur en faisant des mouvements circulaires.
J’ai laissé le bac à disposition des enfants pendant plusieurs jours (en retirant les fils chenilles qui me paraissaient dangereux pour un jeu sans surveillance) et les enfants y sont retournés régulièrement. L’appartement brillait de mille feux grâce aux petits bouts de guirlande qui se déposaient un peu partout ! Mais une fois il bac rangé il a suffit d’un coup d’aspirateur pour que tout soit comme avant !
Voilà donc une occupation que je vous recommande pour vos petits pendant ces vacances. À peu de frais, elle les gardera bien sage en attendant le Père Noël !
L’Égypte – Voyageons Ludique 3
Comme chaque mois, je participe au rendez-vous Voyageons Ludique organisé par ma copine Souris… Maman, et ce mois-ci nous partons pour l’Égypte !
Pour tout vous avouer, je n’ai jamais été particulièrement attirée par l’Égypte et à l’annonce de la destination je me suis demandée ce qu’on allait bien pouvoir faire… Surtout avec une petite Colombe de 2 ans et demi… Alors j’ai farfouillé sur Pinterest et finalement j’ai eu plein d’envies ! Comme nous avons eu un mois de novembre très chargé nous n’avons pas pu toutes les réaliser, mais ils se peut que l’on reprenne ce thème dans quelques mois.
Notre première activité fut donc de regarder le dessin animé des studios Dream Works Le Prince d’Égypte.
L’histoire est celle de Moïse : bébé abandonné par sa mère qui espérait le sauver de la folie meurtrière de Pharaon, le panier dans lequel il avait été placé a été trouvé par la femme de Pharaon. Après une enfance et une jeunesse royale, Moïse découvre ses origines et quitte la maison royale pour délivrer son peuple d’Égypte.
Bien que très intéressant, ce film n’est pas facile à comprendre pour des tout-petits. L’histoire aborde des notions complexes comme l’esclavage, l’abandon et l’adoption, ou la haine des autres… Afin que Colombe comprenne, nous avons regardé le dessin animé ensemble et nous avons beaucoup commenté les images. La première fois qu’elle l’a vu, elle s’est arrêté de regardé un peu avant la moitié du film, mais elle a tenu plus longtemps les fois suivantes et a réussi à voir le film en entier. Elle explique maintenant l’esclavage (mais n’a pas retenu ce terme) : “C’est pas bien de taper les autres pour les faire travailler ! C’est interdit !”. Bizarrement, la haine des autres n’a pas suscité beaucoup de questions : “Pharaon est méchant avec les Hébreux parce qu’il ne les aime pas.”. Mais elle s’est beaucoup interrogée sur cette maman qui laisse son bébé. Je lui ai alors expliqué que parfois lorsqu’une maman ne pouvait pas s’occuper de son enfant, elle laissait une autre maman le faire afin que le bébé ait tout ce dont il a besoin. L’explication a semblé lui suffire.
J’apprécie particulièrement ce film qui permet aux enfants d’aborder l’histoire des religions. La manière d’aborder le sujet convient plutôt à des enfants à partir de 8 ou 9 ans, mais un enfant plus jeune peut très bien le regarder s’il est accompagné d’un adulte. Et le petit plus : les musiques sont superbes !
Nous avons continué notre “étude” de l’Égypte par les films en tombant par hasard sur ces épisodes de Sesame Street.
Colombe aime de plus en plus ce programme.
Enfin, nous avons fait quelques activité manuelles. D’abord des colliers égyptiens.
Matériel nécessaire pour un collier :
- une assiette en carton
- de quoi tracer un cercle
- une paire de ciseaux
- de la peinture (ici j’ai utilisé la peinture bleue et la peinture dorée de chez IKEA dont les teintes rappelle l’Égypte ancienne)
Réalisation :
J’ai découpé un cercle à l’intérieur de l’assiette en carton (sans le centrer) et j’ai fait une petite ouverture sur le bord le moins large. Colombe et moi avons décoré nos colliers avec de la peinture.
Voilà le résultat ! À droite il s’agit du collier que j’ai réalisé en restant dans un style très classique. Et à gauche, c’est le collier que Colombe a peint dans un style “Égypte ancienne nouvelle vague”. Notez tout de même l’effort : elle a fait une ligne de petits points rouge (au niveau du coup), qu’elle a ensuite recouverte de peinture bleue.
Notre dernière réalisation est un sarcophage :
Matériel nécessaire :
- un grand rouleau de papier (celui destiné au tableau d’IKEA est parfait)
- un crayon et un feutre
- de la peinture (là encore, j’ai utilisé celle d’IKEA)
Réalisation :
J’ai demandé à Colombe de s’allonger sur une feuille que j’avais étalée sur le sol et j’ai tracé le contour de son corps. Puis j’ai dessiné le sarcophage en me servant de la silhouette préalablement tracée.
J’ai accroché le dessin vierge sur un mur et j’ai laissé l’artiste travailler !
En maman très optimiste, j’ai montré à Colombe que l’on pouvait alterné les couleurs sur la couronne du sarcophage et j’ai tracé un point de la couleur “demandée” dans chaque bande. C’est un exercice qu’elle arrive à faire… quand elle le veut bien…
Peut-être que la taille du dessin lui suggérait plus de liberté… Toujours est-il que ce jour-là elle n’a pas voulu suivre la consigne et qu’elle a laissé parler sa créativité (et ça n’est pas un mal !).
Voilà donc le résultat, toujours dans un style “Égypte ancienne nouvelle vague” bien-sûr ! Je précise tout de même que c’est moi qui ai peint le serpent en doré : habituellement nulle en dessin, je trouvais que je l’avais bien réussi alors cela me faisait plaisir de le peindre !
Nous avons donc été très occupées par ce thème et il nous reste plein d’idées ! Alors comme je vous le disais en introduction, il se peut qu’on y revienne régulièrement ! C’est pour cela que je tiens à remercier Souris…Maman pour son choix : je ne serai pas aller dans cette direction par moi-même, et c’est peut-être pour cela que j’ai fait de si jolies découvertes !
Léger comme une plume – L’art est un jeu d’enfant
Quand j’ai appris le thème de L’art est un jeu d’enfant du mois de décembre, j’ai tout de suite été inspirée !
Léger comme une plume
Je ne sais pas si c’est la légèreté ou la douceur qui m’attirait, mais ce sujet m’a bien plu !
Pour l’activité réalisée avec Colombe, j’ai voulu commencer les décorations de Noël et lui ai proposé de faire des attrapes-soleil composés de plumes blanches.
Matériel nécessaire :
- Des assiettes en carton
- du papier autocollant transparent (celui qu’on peut utiliser pour recouvrir des livres)
- quelques petites étoiles à l’effet irrisé
Pour cela, j’ai découpé un cercle dans des assiettes en carton et j’y ai fixé du papier autocollant transparent. Dans une autre assiette, j’ai disposer quelques plumes et des petites étoiles.
Après avoir brièvement expliqué à ma Colombe qu’elle devait coller les plumes et les étoiles sur le papier autocollant, elle s’est mise au travail.
J’ai ensuite recouvert le papier autocollant d’un autre papier transparent (et quand on voit les bulles que j’ai laissé, on se dit que j’ai bien fait d’acheter une plastifieuse !), et j’ai collé nos attrapes-soleil sur nos fenêtres !
Alors, que pensez-vous du résultat ?
Comme j’avais envie que mon Petit O’ commence à participer à ce rendez-vous artistique, je lui ai proposé un petit sac sensoriel fait à l’image de ces attrapes-soleil.
Matériel nécessaire :
- une pochette plastique
- du scotch résistant
- quelques plumes
- des petites étoiles à l’effet irrisé
Après avoir mis plumes et étoiles dans la pochette, j’ai scellé celle-ci bien solidement et l’ai confié à mon petit garçon pour qu’il touche, écoute et observe…
Ce mois de décembre commence donc sous le signe de la légèreté, de la blancheur et de la pureté. Je vous souhaite donc à tous une belle période de l’Avent et une joyeuse préparation des fêtes de fin d’année !
Les lois de l’attraction : Bac sensoriel rempli d’aimants
Dernièrement, afin que Colombe accroche ses jolis dessins sur le frigo et qu’elle n’oublie pas de les montrer à son papa le soir, je lui ai confié un petit aimant. Et au fil des jours, la voyant constater que l’aimant collait au frigo et à la machine à laver mais pas au meuble de cuisine, j’ai eu l’idée de lui proposer un bac d’activités sensorielles autour de ce thème.
Le bac a été très simple a mettre en place avec de simples objets du quotidien. J’y ai donc versé :
- des haricots secs
- des aimants bleus
- des bouchons bleus (type bouteille de lait)
- des jetons aimantés
- des aimants montrant les animaux d’Afrique (offerts dans les paquets de gâteaux^^)
- des autocollants représentant de petits insectes
Et à côté du bac, j’ai posé un bâton de bingo (avec un aimant puissant au bout)
Le jeu a donc pu commencer. Ma Colombe s’est amusée à plonger son bâton de bingo dans le bac et à observer ce qui s’y accrochait. Puis elle s’appliquait à retirer les objets du bâton, en constatant qu’ils n’y étaient pas tous collés avec la même force. Elle a remarqué que certains objets ne collaient pas, comme les autocollants d’insectes (et hop un peu de vocabulaire au passage !), les haricots ou les bouchons (qui pourtant ressemblent tellement aux aimants bleus !).
Puis elle a fait des expériences et a remarqué qu’on pouvait faire tenir un objet qui “ne colle pas” en ajoutant des aimants par dessus. Je lui ai aussi fait constater qu’en changeant le sens d’un aimant il pouvait être repoussé par ce qui l’attirait avant. Le geste était un peu difficile pour elle, alors je n’ai réussi à prendre de photo.
Enfin, elle n’était pas peu fière de pouvoir présenter son nouveau tour de magie à son papa : faire bouger des jetons sur la paroi du bac !
Ce bac a beaucoup plu à ma Colombe. Il est resté à sa disposition pendant plus d’une semaine et elle allait y jouer dès que l’occasion se présentait. Elle a même ajouté de nouveaux objets pour voir s’ils étaient attiré par l’aimant, comme ces blocs de bois qu’on voit sur la photo ci-dessus.
Enfin, lorsqu’il a fallu ranger ce bac, j’ai glissé quelques jetons dans une petite bouteille que j’ai laissée à la disposition de Colombe pour qu’elle continue ses petites expériences.
Découvrir l’attraction magnétique a beaucoup amusé et intrigué ma Colombe. Même si je ne lui ai pas donné d’explication scientifique car elle est bien trop petite pour les comprendre, elle a aimé manipuler les objets, les mettre contre le bâton pour voir s’ils s’y accrochaient, ou tout simplement partir à la pêche avec son bâton. De tous les bacs sensoriels que je lui ai préparé je pense pouvoir dire que c’est celui vers lequel elle est revenue le plus régulièrement. Fascinée par ce qu’elle voyait, elle semblait comme attirée elle aussi ! L’activité avait peut-être pour elle un petit côté magique…
Et vous, résistez-vous à l’attraction magnétique ?
DIY : Un sapin à décorer pour les tout-petits
Il est temps de mettre un peu de la magie de Noël dans nos vies, vous ne trouvez pas ?
J’ai décidé de commencer très tôt cette année et j’ai déjà installé un petit sapin un peu particulier : tout en feutrine, il est destiné aux tout-petits qui peuvent facilement le décorer.
Matériel nécessaire :
- Un morceau de tissus de 75x95cm
- Une morceau de feutrine verte de 70x75cm
- 2 m de gallon à pompoms (ici j’ai pris 2 couleurs différentes)
- 8 boutons pressions
- Quelques chutes de feutrine de couleur pour découper les décorations de Noël
Réalisation :
Coupez le sapin de Noël dans la feutrine verte comme sur le schéma.
Coupez 4 morceaux de gallon de 23, 33, 43, et 53 cm. Fixez une partie de chaque bouton pression sur le sapin et l’autre sur le gallon comme sur la photo.
Posez votre sapin sur le tissus, piquez, cousez !
Découpez des décorations de Noël dans les chutes de feutrine. Je suis restée simple en ne faisant que des boules et une étoile car les enfants sont encore petits, mais on peut faire preuve de beaucoup d’imagination de ce côté-là ! On peut coudre ou coller des petits morceaux de bande velcro au dos des boules de Noël, mais j’ai choisi de ne pas le faire. Les morceaux de feutrine collent entre eux par simple contact.
Il n’y a plus qu’à fixer le sapin au mur profiter de cette nouvelle décoration et laisser les enfants s’amuser !
D’un point de vue esthétique je trouve que ce sapin est une décoration de Noël plutôt sympa (d’autant qu’on peu choisir d’assortir les décorations aux couleurs de son intérieur !). Quant au jeu, les enfants ne sont pas en reste. Petit O’ découvre les différentes textures et même s’il ne pose pas vraiment les décorations sur le sapin, il les manipules, les caresses, observe les couleurs… Colombe s’entraîne à mettre et défaire les boutons pression et à retrouver la place de chaque guirlande (les guirlandes ayant des tailles différentes, elles ne peuvent pas être accrochées n’importe où. J’ai choisi de faire comme cela afin d’apporter un petit exercice sur les ordres de grandeur). Elle s’ s’applique aussi à faire une jolie décoration (la symétrie semble lui tenir à cœur !). Elle est persuadée que décorer ce sapin fera très plaisir au Père Noël qui de ce fait lui apportera de très jolis cadeaux, mais elle a un peu peur qu’il veuille emporter ce sapin chez lui ! (Eh oui en plus de la motricité fine, on travaille l’imagination avec ce sapin !!!)
Allez voir aussi ce joli sapin sur L’Esprit vient en jouant, ses décorations sont bien plus nombreuses que les nôtres et vous inspireront peut-être ! N’hésitez pas non plus à aller consulter mon tableau Pinterest nommé “Sapins à décorer” dans lequel je regroupe différentes idées sur ce même principe.
Alors, chez vous, vous avez commencé à installer les décorations de Noël ? Profitez, vous avez encore le temps de réaliser ce sapin que vos petits pourront décorer encore et encore ! Et si vous en réalisez un, n’oubliez pas de m’envoyer des photos ! 😉
Bombes à eau increvables ! (et adaptées aux tout-petits)
L’été n’est pas terminé (si si je vous promets, même si ici les températures ont bien chuté!) et il est encore temps de s’amuser en faisant des batailles de bombes à eau ! Ici c’est un plaisir de jouer à s’arroser et à s’éclabousser. C’est le loisir le plus rafraîchissant que nous ayons trouvé pour lutter contre les grosses chaleurs ! Mais les ballons de baudruche remplis d’eau font parfois un peu mal en éclatant sur la peau d’un petit comme Colombe (30 mois). Pour bien s’amuser il faut beaucoup de ballons et beaucoup de temps pour les préparer, et encore plus pour tout nettoyer ensuite… Et c’est sans parler du prix d’achat des ballons qui ne sont pas très chers en soient, mais qui le deviennent vite si l’on veut faire des batailles d’eau régulièrement. Alors j’ai trouvé une solution qui ravira tout le monde. Pas chères, elles ne font pas mal et on peut les utiliser autant qu’on veut : les bombes à eau increvables en éponge !
Le matériel nécessaire :
- 2 éponges par bombe à eau
- un élastique pour chaque bombe (ici on récupère les élastiques en caoutchouc des bottes de légumes)
La réalisation :
Coupez simplement chaque éponge en trois sur la longueur et attacher 6 morceaux en leur milieu avec un élastique. On peut mélanger les morceaux d’éponges pour faire des bombes à eau plus colorées !
Ici nous utilisons nos bombes à eau increvables très régulièrement, dans le jardin en les remplissant d’eau avec un seau, mais aussi avec des jets d’eau (ici sur la coulée verte à Nice) :
Nous avons aussi joué avec les bombes à eau increvables à la plage, mais elles ramassaient beaucoup de sable et ça n’était pas très agréable. Par contre sur une plage de galets, pas de soucis !
Et tout simplement, nous avons joué (plus calmement) avec nos bombes à eau dans notre petite piscine comme ici :
Petit O’ (7 mois) joue aussi avec ces bombes à eau, même si pour lui le but n’est pas de les lancer. Il découvre cette texture inhabituelle et bien que je m’attendais à ce qu’il les mette à la bouche, il n’en fait rien du tout. Je crois qu’il est déjà suffisamment intéressé par le fait qu’elles l’arrosent quand il les serre dans ses mains.
Si ce jouet convient aux tout-petits, il peut aussi amuser les adultes ! Mais il faut dire que dans la famille À Dada nous avons su garder une âme d’enfant !
Alors, ça vous tente de terminer l’été par de mémorables batailles d’eau ?