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Croquijoux, le bijoux de maman pour occuper les petites mains de bébé

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Il y a quelques semaines (bon ok, c’était il y a quelques mois !) j’ai eu la chance de découvrir les colliers Croquijoux, grâce à un concours organisé par le blog pétillant Les astuces de Bubus.

Les Croquijoux sont ce qu’on appelle des colliers de portage/allaitement, c’est à dire des colliers très solides et dans des matériaux ne présentant aucun danger si l’enfant met à la bouche (ni risque d’étouffement, ni composition bizarre). Quand le bébé est dans les bras ou en train de téter il peut jouer avec le collier.

Croquijoux : Perles Roses

Un soucis d’hygiène et de sécurité

Les colliers de portage sont souvent en bois ou en tissus, mais il est alors difficile de les laver. Le Croquijoux est en composé de perles en silicone, et il peut être lavé au lave-vaisselle ! Ç’en est donc fini du collier qui est tout joli quand on le sort de son emballage et qui devient tout cracra après quelques rencontres avec les mains de Bébé ! Une fois lavé, le Croquijoux est comme neuf (et c’est sans compter qu’après un coup de lave vaisselle, il n’est plus vecteur des méchants microbes qui aiment se loger dans les colliers en bois et tissus). Voilà pour le côté pratique et hygiénique !

Croquijoux est une marque très attentive à la sécurité puisque c’est cette motivation qui est à l’origine de ces bijoux. Chaque perle est isolé de ses voisines par un petit nœud. Ainsi, s’il arrivait quand même que le collier se casse, une seule perle tomberait et on n’aurait pas la crainte d’oublier de ramasser une perle que Bébé pourrait avaler. Le fermoir a été choisi spécialement pour s’ouvrir s’il subit une trop grand pression. Ainsi, si Bébé joue de manière trop brusque, il ne risque pas d’étrangler l’adulte qui le porte.

Tous les Croquijoux sont fabriqués en France. Leurs matériaux ont été soigneusement choisi pour respecter la santé du bébé qui le mâchouillera. Ainsi, non seulement les perles sont faites dans un silicone ne contenant aucun produit nocif, mais les couleurs ont également été testées une à une afin de s’assurer de leur innocuité. Mais ça, c’est Croquijoux qui en parle le mieux !

De jolis colliers pour Maman… et pour Papa !

Il ne faut cependant pas oublier que les Croquijoux sont avant tout des bijoux et qu’ils se doivent d’être jolis ! La marque propose plusieurs modèles : des sautoirs, des colliers plus courts. Tous sont déclinés dans une gamme de couleurs qui s’agrandit au fur et à mesure que la marque grandit ! Je suis ravie de mon sautoir qui se marie avec la plupart de mes tenues et que j’aime porter même lorsque je ne suis pas avec les enfants ! C’est un bijou original sur lequel on me complimente souvent ! Et lorsque j’explique le principe de ce collier, les gens sont souvent très étonnés !

Croquijoux : collier de portage et d'allaitement

Et le petit plus de Croquijoux que je n’ai vu chez aucune autre marque de collier de portage ? Il existe des modèles unisexe que les papas peuvent porter ! En effet, dans les familles où les enfants sont porté, il est bien rare que seule la maman revête l’écharpe de portage. Alors si Papa peut porter Bébé, pourquoi n’aurait-il pas droit lui aussi à un collier ? Croquijoux a décidé de respecter la parité en lançant un modèle noir à l’allure tribale qui va aussi bien à une femme qu’à un homme ! Cela vous intrigues ? Venez découvrir ce modèle ici !

Des colliers que les enfants adorent !

Les enfants adorent jouer avec les colliers, on le sait bien et c’est pour cela que les colliers de portage existent. Mais je dois avouer que mes enfants aiment jouer avec ce collier plus qu’avec les autres ! C’est bien simple, dès que je le porte, Colombe et Petit O’ se précipitent sur moi pour le toucher et le mordiller. Je me suis alors demandé pourquoi ils aimaient tant le mettre à la bouche, et j’ai essayé. J’ai découvert que mâchouiller ces petites perles procurait un effet assez relaxant ! Mais j’évite de le faire quand il y a du monde autour car ça ne me donne pas l’air bien malin !

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À voir comme les enfants se précipitent sur mon collier et comme Petit O’ le mâchouille, vous comprenez son succès à la maison ! Alors filez vite découvrir les Croquijoux ! C’est un cadeau idéal à se faire ou à faire à une jeune maman, pourquoi pas en cadeau de naissance car après même avec de jeunes enfants on a toutes le droit d’être coquettes !

Lettre à toi qui accoucheras pendant les fêtes

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Chère amie,

Ta DPA (Date Prévue d’Accouchement pour les non initiés) approche et tu as hâte de rencontrer enfin ton bébé. Mais en même temps que ton terme, les fêtes approchent à grand pas, et la menace de les passer à la maternité se fait de plus en plus pesante ! Ne t’en fais pas, pour toi j’ai testé le réveillon de nouvel an sous les néons de l’hôpital, et ma sœur y a fêté Noël ! Ensemble on va tout t’expliquer et te faire part de quelques astuces pour que tu passes un moment inoubliable !

Peut-être que, comme c’était mon cas, tu as une DPA située entre Noël et Nouvel An et vu qu’on est déjà le 21 décembre, et que Bébé n’a pas daigné pointer le bout de son nez, n’espère plus rien : tu es sûr de passer au moins un réveillon à l’hosto ! La prochaine fois tu prendras un calendrier avant la conception, tu te reporteras 9 mois plus tard et si tu tombes sur Noël, tu attendras un mois avant de te mettre au travail !

Mais peut-être que ta DPA est dans 15 ou 20 jours. Tu sais que ça n’est pas pour tout de suite, mais tu as quand même un peu la pression, tu as peur de rater la fête… En plus cette année toute la famille a trouvé plus simple de fêter Noël chez toi, comme ça tu n’as pas à bouger de la maison ! Alors un conseil, évite les supermarchés bondés le 23 décembre sous prétexte que tu dois acheter un chapon, parce que même en passant par la caisse prioritaire tu te réserves une fatigue qui pourrait bien déclencher le travail ! Remarque, ça tombe bien, vous vouliez un prénom original pour le bébé et vous n’êtes pas encore bien décidé : Jésus c’est pas courant !
Assure-toi aussi d’avoir parmi tes invités, une gentille personne qui se chargera de faire à manger et d’accueillir tout le monde chez toi (une charmante petite sœur par exemple… mais je dis ça au hasard !) pendant que toi tu seras tranquillement installée en salle d’accouchement !

Maintenant que tu sais que tu vas passer les fêtes à la maternité, il est temps de te préparer ! Ta valise est faite ? (Non ?!!! Mais à quoi tu penses ? Tiens, je t’aide ici en te disant ce que tu dois y mettre !) Si elle est dans le coffre de la voiture, va vite la chercher (enfin non, ne cours pas… Surtout si tu dois accoucher début janvier, ça pourrait déclencher le travail alors qu’il te reste une chance de réveillonner chez toi ! Voilà, rassieds-toi dans le canapé et dis au papa d’aller la chercher !) et ajoutes-y quelques petites choses :

  • Une boîte de chocolat. Non, pas pour toi ! Enfin si ça te fait plaisir mets-en aussi une pour toi ! Pour l’équipe médicale. Tu t’apprêtes à vivre un moment merveilleux (je parle de la rencontre avec ton bébé, pas de l’accouchement, hein, parce que je ne vais pas te mentir, tu vas morfler !), et quand tu tiendras ton petit dans les bras tu ne te souviendras même plus que dehors les gens font la fête. Par contre l’équipe médicale s’en souvient, elle. Et au lieu de passer les fêtes avec sa famille, elle les passe à t’aider à agrandir la tienne ! Alors une petite boîte de chocolat, crois-moi ça leur fera plaisir !
  • Un pyjama Père Noël. Pour Bébé bien sûr (réserve ta nuisette Mère Noël pour l’année prochaine avec Monsieur !). Si ton bébé naît le 24 ou le 25, veille à ce que ça soit sa toute première tenue ! Comme ça en plus d’avoir un anniversaire pourri, il se prendra aussi une bonne honte à la vue de ses photos de naissance ! Et chaque puéricultrice, pédiatre, sage-femme qui entrera dans ta chambre s’exclamera : “Oh ! Un petit Père Noël comme c’est original !” (c’est du vécu, mais je n’ai jamais réussi à savoir si c’était ironique).
  • Des flûtes à champagne ! Si tu n’allaites pas, tu peux même prendre une bouteille ! Et si tu allaites, prends une bouteille de jus de pomme, ça sera un peu plus festif parce que Noël ou pas à la maternité on te servira de l’eau dans un verre Arcoroc !
  • Si tu es une inconditionnelle de Noël, prends ton sapin et tes décorations de Noël car la réception de la maternité arborera une jolie guirlande, mais ta chambre sera encore plus pâle que toi après 25h de travail !

Mais je suis certaine que ce qui t’intéresse vraiment c’est le déroulement des fêtes à l’hôpital ! Ne t’en fais pas, tu vas voir, le personnel de la maternité sait s’amuser et il te fera vivre un Noël/Nouvel An inoubliable ! Tout d’abord, dans les maternités les plus décalées, ton obstétricien portera un joli calot avec des rennes dessus et les aides-soignantes auront un bonnet de Père Noël ! Bref, une ambiance de foufou !

Avec un peu de “chance” Bébé fera une petite jaunisse et participera à la fête ! Avec ses petits copains tout jaunes on l’emmènera en boîte où ils s’éclateront sous la lumière bleue ! Et pour l’ambiance, je suis sûre qu’une auxiliaire de puériculture qui viendra leur chanter tout son répertoire de Noël (pour une fois qu’elle peut sortir un peu de ses berceuses habituelles, elle profite !).

Pour le réveillon, le programme est bien établi. À 18h, alors que tu étais censée beurrer les toasts pour les petits fours, chanceuse tu ne te préoccuperas plus de rien ! On frappera doucement à ta porte et t’apportera ton repas sur un plateau ! Eh oui, à l’hôpital on te traite comme une princesse et ça, c’est toute l’année ! D’ailleurs j’en parlais ici. Sur ton beau plateau en plastique rose saumon tu trouveras plusieurs petites barquettes en plastique contenant entrée, fromage et dessert, ainsi qu’une charmante assiette blanche (Arcoroc ?) recouverte d’une cloche en argent en plastique ! Comment ça, ce plateau ne reflète pas du tout l’esprit des fêtes de fin d’année ? Mais si regarde ! Là dans le coin : deux clémentines et une papillote ! Alors déjà la clémentine ça fait Noël, faut l’avouer. Et en plus tu en as deux ! Quant à la papillote, non seulement tu vas te régaler avec mais la devinette qui est à l’intérieur va t’occuper toute la soirée !
En général le menu sera assez recherché et selon la qualité de la nourriture proposée habituellement dans ta maternité il se peut même que cela soit bon. Laisse-moi te donner l’eau à la bouche :

Fois gras sur tranche de pain d’épices

Dinde en sauce et Pommes Duchesses

Bûche trois chocolats

Et si tu as de la chance, on t’aura imprimé ce menu sur un joli papier cartonné que tu t’empresseras de mettre dans la boîte à souvenir de ton bébé avec la pince qui clampe le cordon et sa première couche !

À 18h45, repue, tu rendras ton plateau à une gentille aide-soignante portant un serre-tête bois de renne et tu te diras que tu as vraiment loupé des infos quant au dress code ! Ta soirée va maintenant commencer ! Si tu as payé pour avoir la télé, tu vas passer plusieurs heures à rire devant le plus grand bêtisier de tout les temps et de l’univers, ou pleurer devant une émission spéciale des plus beaux films de Noël de ces 50 dernières années. Si tu n’as pas prévu la télé, tu passeras une soirée calme en tête à tête avec ton bébé, et ça n’est pas plus mal.
Enfin, en tête à tête… C’est sans compter les allées et venues de la sage-femme au serre-tête sapins qui clignotent qui vient s’assurer que Bébé tète comme il faut, de l’infirmière au chapeau “Vive 2016” qui vient prendre ta tension, et de l’aide-soignante au bonnet de Père Noël qui t’apporte tes médicaments pour la nuit ! Tu t’endormiras alors paisiblement à 21h15, et Bébé et toi serez réveillés par des SMS te souhaitant “Joyeux Noël/ Bonne Année” auxquels tu ne pourras t’empêcher de répondre en envoyant la photo de ta petite merveille avec pour légende “T’inquiète, l’année finit/commence bien pour moi !”

Au petit matin (c’est à dire peu avant 6h) quelqu’un entrera doucement dans ta chambre… Chouette ! Tu t’imagines déjà que pour la première fois de ta vie tu vas choper le Père Noël en train de déposer des cadeaux dans tes souliers. D’ailleurs c’est bien son bonnet, non ? Ah… non, c’est une aide soignante qui vient prendre ta tension. Suivra ton petit déjeuner et une matinée tout à fait normale, exception faite des couvre-chefs du personnel !

À 12h00 tu découvriras un nouveau plateau repas de fête ! Je ne t’en fais pas le détail, il ressemblera à peu de choses près à celui que tu as dégusté la veille au soir.

Enfin, arrive 14h, l’heure des visites ! Et l’avantage des jours de fête c’est que tous les membres de ton entourage ont un jour de congé et ils vont tous venir s’agglutiner dans ta chambre de 13 m2. Comme des gosses qui découvrent leurs cadeaux de Noël, ils se bousculeront pour observer le tout-petit et savoir s’il ressemble plus à papa, à maman, à Tonton Gaston ou à Mamie Paulette ! Multiplie le nombre de personnes dans ta chambre par le nombre de chambres à ton étage et tu auras une idée de l’agitation qui règne dans une maternité un jour férié. Et par conséquent tu auras aussi une petite idée du niveau de stress des bébés le soir venu.
Mais ces visites peuvent avoir des avantages. Par exemple si une gentille personne (par exemple ta petite sœur !) t’apporte quelques douceurs qu’elle a mises de côté pour toi pendant le repas en famille. Une part de gâteau, quelques chocolats, tes proches sauront te faire plaisir et pas de doute en cette journée ils ne t’oublieront pas ! Et là, je vais te donner un conseil : si jamais une adorable personne t’apporte les crevettes grises dont tu raffoles et dont tu as dû te priver pendant 9 mois, mange-les rapidement et sans trop te faire remarquer par le personnel. Ces gens aux chapeaux bizarres ont peu d’humour quand il s’agit de rupture de la chaîne du froid !

Voilà, il est 17h et chacun rentre chez lui. Il te reste encore un jour ou deux à passer à la maternité, le temps que Bébé reprenne du poids, le temps que tu te reposes. Les couvre-chefs sont rangés et le personnel a repris une allure normale. Mais tu as passé les fêtes à l’hôpital et ça tout le monde t’en plaindra pour le restant de ta vie ! Et quand ça arrivera tu plaisanteras en disant que ce bébé n’avait pas envie que tu fasses la fête, mais au fond de toi tu garderas le souvenir d’un réveillon magique passé en tête à tête avec le plus grand des trésors ! (Oui, je parle de ton petit Jésus !)

9 choses que j’aurais aimé connaître avant de commencer la diversification

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Il y a un peu plus de 2 ans, Colombe commençait la diversification alimentaire.

Il y a un peu plus de 2 mois, Olivier commençait la diversification alimentaire.

Il y a 2 ans, j’abordais cette nouvelle étape un peu à l’aveugle. En tant que primipare j’avais beaucoup lu, mais il me manquait l’expérience !

Il y a 2 mois, j’étais beaucoup plus sereine, forte de ma maigre expérience que je partage avec vous aujourd’hui !

  1. Il n’existe pas de méthode universelle. Voilà c’est dit, maintenant chacune se débrouille avec son bébé ? Non, car on peut toujours accepter les conseils et les avis de chacun. Si vous abordez le sujet de la diversification avec votre mère, votre belle-sœur ou la boulangère, elles vous révèleront LA méthode infaillible pour que bébé mange sa purée à heure fixe et qu’il aime tout autant la compote de pomme que le foie de veau ! Oui parce que leur bébé était merveilleux (enfin quand votre mère vous dit ça elle a sûrement raison 😉 ). Vous remarquerez très vite que chacune vous propose une méthode infaillible différente, ce qui devrait vous mettre la puce à l’oreille. Bref, les enfants sont livrés sans leur mode d’emploi et chacun a un fonctionnement différent.  Quand on vous explique comment faire avec le vôtre, pas la peine de vous imaginer que tout va enfin aller comme sur des roulettes et que bébé ne vous recrachera plus jamais la purée à la figure, mais ça n’est pas la peine non plus de vous braquer au moindre conseil.
  2. Pas la peine de tout dire à notre pédiatre ! J’aime beaucoup ma pédiatre, elle est très efficace et nous prend toujours en consultation même en urgence. Mais ma pédiatre a beaucoup de principes quant à l’éducation des enfants et l’alimentation ne fait pas exception. Alors que Colombe avait 6 mois et que je sautais de joie les jours où elle acceptait de manger 30g de purée, ma pédiatre criait au scandale car la petite aurait dû manger au moins 130g ! Qu’importe que Colombe soit allaitée (et donc nourrie suffisamment en dehors des cuillères qu’elle refusait), qu’importe que sa courbe de croissance soit correcte et qu’elle suive un développement normal, les quantités devaient être respectées ! Alors très vite j’ai arrêté de parler “quantité” avec la pédiatre. À ses questions je reste évasive. J’introduis les aliments quand la pédiatre me dit de le faire. Si mon bébé refuse, je ressaye parfois le lendemain, parfois une voire quelques semaines plus tard. Je ne me “prends plus la tête” à essayer de mettre mes bébés dans les normes et les laisse aller à leur rythme ! Et c’est comme ça que Colombe mange aujourd’hui absolument de tout, mais qu’elle a fait traîner sa diversification jusqu’à ses 18 mois ! (pas moyen de lui faire manger des fruits crus avant !)
  3. Le pédiatre de la voisine ne sait pas mieux que le notre. L’autre jour je discutais diversification avec deux autres mamans. Chacune récitait religieusement les consignes données par son pédiatre et elles se sont vite rendues compte que ces conseils ne coïncidaient pas du tout. Un des bébés mangeait beaucoup de solide et un seul biberon par jour, l’autre bébé avait droit à un peu de solide et un biberon après chaque repas…Les deux mamans se sont alors tournées vers moi pour avoir l’avis de ma pédiatre (parce que je suis son porte-parole vous savez !) et ma réponse les a plutôt surprises : “Ben… euh… j’ai plus les quantités en tête… et puis chaque bébé a des besoins différents, alors on adapte en fonction de ce que bébé accepte !”. Le médecin nous donne les recommandations qu’il pense juste pour notre enfant. Et si c’est un excellent médecin, il ne se contente pas d’imprimer une feuille type selon l’âge de l’enfant, mais il évalue ses besoins réels. Un enfant allaité n’aura pas les mêmes besoins qu’un enfant au biberon puisque le lait de sa maman s’adaptera naturellement. Une de mes amies médecin a l’honnêteté d’avouer à ses patients que ses recommandations ne sont fondées que sur des statistiques (on a constaté que les enfants qui ont commencé la diversification à tel âge avaient moins d’allergies…etc…). Elle leur explique que sa méthode n’est autre que celle qu’elle a appliquée pour ses enfants, mais que si ces parents ne s’accordent pas avec elle, elle accepte de discuter et de les aider à choisir ce qui leur conviendra le mieux tout en respectant les besoins de l’enfant. Alors avant de ruer dans les brancards, on parle avec son médecin !
  4. Les petits pots c’est très sain ! Lorsque Colombe a commencé à manger de la purée, je voulais lui donner tout ce qu’il y avait de meilleur et dans ma tête cela ne pouvait être QUE de la purée maison. Alors j’ai commencé à faire ma petite purée tous les matins, et tous les midis Colombe recrachait ce que je lui mettait dans la bouche. Cela a duré plusieurs semaines. Jusqu’à ce qu’un jour alors que nous partions en pique-nique, j’ai acheté un petit pot de purée toute faite me disant que de toute façon Colombe ne mangeait rien, je n’allais pas me fatiguer à trimbaler une purée maison qu’il allait falloir maintenir à bonne température… Et vous savez quoi ? C’est la première fois que Colombe a mangé du solide ! Et à partir de là, pendant plusieurs mois elle n’a accepté de manger que des petits pots (malgré toute la bonne volonté du monde, je ne pouvais pas faire de purée aussi lisse que celle du commerce). Je me suis donc renseignée sur leur qualité, et n’en déplaise à l’ego des mamans, ils sont bien souvent plus sains que ce que nous proposons à nos petits ! La quantité de pesticide autorisée est très faible (on est quasiment sur du bio), les ingrédients sont dosés au gramme près selon les besoins de chaque âge (alors que nous avons souvent la main lourde sur le sel et sur les protéines !), et la conservation se fait dans un environnement stérilisé (alors que nos cuisines sont des nids à bactéries qui risquent de se retrouver dans les purées de nos bambins…). Alors j’ai laissé mon ego de côté et j’ai donné à Colombe ses petits pots puisque c’est ce qu’elle aimait. Après quelques mois d’alimentation solide, j’ai recommencé à lui proposer des aliments faits maison. Cela m’a permis de lui faire découvrir de nouveaux goûts qu’on ne trouve pas en petits pots, et de soulager notre porte-feuille au passage !
  5. On délègue ! Car dans les rapports parents/enfant il y a un rapport de force et dans quel autre domaine un enfant peut-il exercer son pouvoir sur ses parents ? Comment ça dans le sommeil, les pleurs, la propreté..? Mais quand il mange pardi ! Ou plutôt quand il ne mange pas, car c’est ça la vraie angoisse des parents à l’heure du repas. Je le crie haut et fort, il ne faut pas faire toute une histoire d’un enfant qui n’avale rien, il ne faut pas s’énerver, il ne faut pas angoisser. Mais passé un certain stade, ces choses-là sont incontrôlables. Quand votre petit refuse d’avaler sa purée ce soir, mais qu’il l’a bien mangée hier et qu’il la mangera bien demain, c’est facile de garder son calme. Mais quand il n’a JAMAIS voulu de sa purée, que les médecins, la belle-mère et toutes les autres mamans de la Terre crient au scandale et à la maltraitance (comment peux-tu laisser ce petit mourir de faim ?) c’est impossible de ne pas faire ressentir son angoisse à son enfant. Et si l’enfant ressent cette angoisse, le repas devient un moment de peur, il se méfie encore plus de ce qu’il y a dans sa cuillère (bah quoi maman elle a peur, pourquoi pas moi ?) et il ouvre encore moins la bouche. Bref, on se trouve dans un cercle vicieux. Alors on n’hésite pas à déléguer : au papa s’il ressent moins d’angoisse à ce sujet, à la belle-mère qui arrive à faire manger du foie de veau à n’importe quel enfant, à la voisine qui s’en contrefiche que notre bébé ne mange pas et qui pour le coup n’a pas une once de stress. Chez nous, c’est la référente de Colombe à la crèche qui l’a aidée à aimer manger. Les premiers morceaux, les premiers fromages, les fruits crus, elle a toujours été la première à réussir l’introduction d’un aliment. Elle n’était pas stressée et ne s’est jamais découragée car son implication émotionnelle était bien moindre que la mienne. Ai-je eu l’impression de râter des premières fois ? À vrai dire j’étais tellement soulagée que ma fille mange que l’idée ne m’a même pas effleuré l’esprit.
  6. Le repas est un moment familiale. Les enfants apprennent beaucoup par l’exemple, alors s’ils nous voient manger, ils mangeront eux aussi, non ? Colombe a commencé à prendre ses repas avec nous aux alentours de 18 mois, soit au moment où elle a été capable de manger proprement sans notre aide. Avant cela, elle mangeait juste avant nous et restait dans sa chaise pendant que nous prenions notre repas. Je lui donnais alors des petits morceaux de pomme de terre, des grains de riz soufflés, n’importe quoi qu’elle pouvait manger seule. Nous avons gardé la même organisation avec Petit Olivier. Ainsi, bébé partage un moment en famille, et accessoirement, il développe sa motricité fine !
  7. C’est le moment de laisser bébé faire ses propres découvertes. Je ne vais pas vous le cacher, je suis plutôt une adepte de la propreté pendant les repas. Très jeune on m’a appris à bien me tenir à table et à manger avec mes couverts (je sais même décortiquer mes crevettes avec un couteau et une fourchette, donc y’a un vrai level !). Je ne supporte pas de me mettre de la nourriture sur les mains et j’ai bien du mal à voir les mains et la bouche de mes petits pleines de purée… Et pourtant il a fallu que je prenne un peu sur moi. Quand j’ai laissé mon Petit O’ jouer avec la goutte de soupe tombée sur la tablette, plutôt que de l’essuyer tout de suite, les choses ont été beaucoup plus simples. Aujourd’hui s’il n’a pas envie de manger, je renverse volontairement un peu de son repas sur la tablette afin qu’il découvre son repas tout seul. Et généralement après avoir touché, gratté, tripoté, mis à la bouche, c’est tout naturellement qu’il accepte la cuillère. D’ailleurs si on y pense, quand on présente un jouet à un enfant, on le laisse l’explorer et on ne lui fait pas une lecture du mode d’emploi, si ? Alors on fait de même pendant le repas !
  8. Ça suffit de grignoter ! Vous l’avez compris, ma Colombe a longtemps mangé des quantités ridiculement petites pendant les repas. Et pourtant elle grandissait normalement. C’est qu’en fait, je l’ai allaité longtemps, et longtemps à la demande. Du coup, ma petite n’avait pas tellement faim arrivée à l’heure du repas si elle avait pris le sein une demi heure avant. Sur le principe cela ne me dérange pas (puisque de toutes façon je fais exactement de même avec Petit Olivier). Mais il arrive un moment où on aimerait que l’allaitement devienne un complément à l’alimentation solide et non l’inverse. Je me suis alors fixé une règle : rien entre les repas et même si bébé a faim, le repas pourra être servi 30 minutes avant l’heure habituelle, mais pas plus. Il y a eu des pleurs, de la fatigue et de l’énervement, mais en quelques jours Colombe a pris un vrai rythme et elle a compris l’intérêt de finir son assiette (elle avait dans les 12 mois). Il en va de même pour les petits gâteaux et les morceaux de pain que certaines donnent aux petits pour tenir : ça n’est pas ça qui les aidera à manger (je parle bien sûr du cas d’un enfant qui ne mange pas à table, si l’enfant a bon appétit d’habitude, cela ne va pas poser problème de lui donner un petit quelque chose une fois de temps à autre).
  9. Si ça fonctionne, alors pourquoi se priver ? Eh oui parfois il y a des méthodes étonnantes qui permettent de faire manger bébé ! Pour exemple : Colombe a commencé à prendre des repas complets quand je lui ai présenté le dessert en premier. Explication : j’ai mis au monde le seul enfant qui n’aime pas le sucre, la sus-nommée Colombe. Une fois sa purée terminée, elle n’avait plus assez faim pour manger un laitage. Mon astuce a donc été de commencer par le yaourt qu’elle mangeait par faim. Elle mangeait ensuite sa purée de légume avec envie parce que oui son plaisir à elle c’est le chou-fleur et les brocolis ! Des astuces comme ça il en existe des tas, mais je vous les réserve pour un prochain article ^^ Eh oui, il va falloir un peu de patience !

Et vous, comment s’est passé la diversification chez vous ? Plutôt appétit de moineau ou gros mangeur ? Et si c’était à refaire, qu’est-ce que vous aimeriez savoir avant de commencer ?

DIY : collier en tissu (recycler ses T-shirts) #2

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Eh oui, un nouveau tuto pour fabriquer un collier dit “de portage” ou “d’allaitement” (mais on n’est même pas obligé d’avoir des enfants pour en porter un ! ), vous comprenez maintenant à quel point je suis fan et à quel point ce genre de colliers a changé ma vie en me permettant de redevenir une femme coquette ? J’aime tellement ce concept que j’en offre autour de moi puisque les modèles que je vous ai présentés sont ceux que j’ai fabriqué pour les personnes qui s’occupent de Colombe à la crèche !

Pour ceux qui ont manqué les deux derniers tutos, la séance de rattrapage est ici et ici 😉

Je vous présente ce modèle en dernier car il est légèrement plus compliqué que les autres (rien d’extraordinaire je vous rassure). Il comporte pas mal de coutures qui doivent être solides et discrètes. Il prend donc aussi plus de temps à réaliser que les autres.

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Matériel nécessaire :

  • un vieux T-shirt
  • une vieille chemise
  • quelques chutes de tissus
  • du fil assorti et une aiguille

Réalisation :

Découpez le bas du T-shirt et celui de la chemise afin d’en retirer l’ourlet, garder les de côté.

 

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Couper 3 lanières de tissu dans le T-shirt et 3 autres dans la chemise.

 

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Cousez les ensemble 3 par 3 (ici je les ai mises par couleur, mais on peut très bien les mélanger) et faites deux tresses. Cousez l’extrémité pour terminer chaque tresse.

 

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Coupez une petite bande de tissus que vous enroulez sur elle-même afin qu’elle forme une fleur. Faites quelques points pour que le tissus garde cette forme de fleur et fixer la fleur sur une des tresses. Coupez un petit rectangle de la largeur de la fleur dans l’ourlet de la chemise que vous aviez mis de côté. Cousez ce rectangle à l’arrière de la fleur afin qu’il cache les points disgracieux.

Coupez une bande dans la chemise, pliée la dans le sens de la longueur et rentrez les bords. Maintenez le tout avec un fil apparent assorti aux couleurs choisies.

 

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Coupez de nouveau plusieurs bandes dans le T-shirt, étirez-les une à une afin que les bords s’enroulent sur eux-mêmes. Cousez ces bandes entre elles aux deux extrémités.

 

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Réunissez tous les éléments du colliers et cousez-les ensemble.

 

 

 

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Dans une chute de tissus, découpez une bande  de 30cm de long sur 12cm de large. Pliez la bande en deux et rentrez un centimètre de tissu pour la marge. Recouvrez une extrémité du collier dans le tube et cousez les deux éléments solidement comme sur la photo. Faites de même de l’autre côté et fermez le tube par un point discret.

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Voilà un nouveau collier pour s’accorder avec toutes vos tenues ! Si vous voulez d’autres idées de colliers d’allaitement ou de recyclage de vieux T-shirt en bijoux, je vous propose de faire un petit tour sur mon tableau Pinterest “collier d’allaitement”, j’espère que ma sélection vous plaira !

DIY : Collier en tissu et perles en bois

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Hier j’ai commencé à vous parler des colliers “de portage” ou “d’allaitement”, ces petits “bijoux” fantaisie qui réconcilient les mamans avec la coquetterie ! (Si vous n’avez pas vu l’article c’est ici !) Bien entendu, ces bijoux ne sont pas réservés aux mamans ou aux professionnels de la petite enfance. Jolis, colorés et personnalisables à l’envie chacune peut y trouver son compte.

Je vous présente donc un deuxième tuto aujourd’hui et le niveau augmente très légèrement. J’insiste bien sur le “très légèrement” car la seule chose qui pourrait en décourager certaines est qu’il va falloir se servir d’un fil et d’une aiguille. Mais c’est un ouvrage idéal pour les débutantes justement car toutes les coutures sont droites (ou presque) et si vous avez une machine à coudre, elles seront réalisées en moins de deux !

 

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Matériel nécessaire :

  • une bande de tissu de 10cm de large par 140cm
  • des perles en bois non traité
  • du fil assorti au tissu et une aiguille (et éventuellement une machin à coudre pour gagner du temps)

Réalisation :

Coupez une bande de tissu de 10cm de large et de 140cm de long et pliez-la  dans le sens de la longueur pour obtenir une bande de 5cm de large. Avec un feutre pour tissu (effaçable à l’eau) tracez les bouts arrondis et les marges (0,5cm).

 

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Cousez les deux épaisseurs de tissus sur les marques que vous venez de tracer. Laissez une ouverture à 10cm d’une des extrémités afin de pouvoir ensuite retourner le tissus et passer les perles.

 

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Retournez le tissu et repassez-le afin d’obtenir un joli tube bien aplati.

 

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À environ 35cm de l’extrémité fermée, faites un nœud, glissez une perle et refaites un nœud. Répétez l’opération jusqu’à ce que vous ayez mis toutes les perles.

 

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Fermez l’ouverture du tube par un point invisible et votre collier est prêt !

 

On peut alors accessoiriser son collier en fonction de son humeur en rajoutant comme ici par exemple un anneau en bois non traité.

 

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Alors, ça vous plaît ? À vos aiguilles !

 

DIY : collier en tissu (recycler ses T-shirts)

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Il y a quelques mois j’ai découvert l’existence des colliers dit “de portage” ou “d’allaitement”. Pour une jeune maman comme moi qui avait remisé tous ses bijoux au placard par crainte que les enfants ne les détruisent et ne s’étouffent avec, ce fut une révélation !

Ces colliers sont faits à partir de matériaux sains (perles en bois non traité, tissus bio…) et les éléments qui les composent ne peuvent pas être avalés par les enfants (perles de plus de 4cm de diamètre). On peut également en fabriquer avec des matériaux de récupération comme de vieux T-shirts ou des chutes de tissus, ce qui est très économique en plus d’être écolo !

Étant conquise par le principe, je vais vous proposer ces prochains jours 3 tutos pour 3 types de colliers différents et 3 niveaux de réalisation.

Et je commence aujourd’hui par le modèle le plus simple à réaliser. Même un enfant peut le faire à condition de savoir tenir une paire de ciseaux et d’être capable de faire des nœuds ! Alors ça vous tente ?

 

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Matériel nécessaire :

  • un ou plusieurs vieux T-shirts. Leur nombre dépendra du nombre de couleurs voulues
  • une paire de ciseaux
  • éventuellement du fil assorti et une aiguille (mais cette étape est facultative !)

Réalisation :

Découpez l’ourlet en bas de chaque T-shirt (on ne s’en servira pas) puis découpez des bandes de 2 ou 3 cm de largeur. La découpe n’a pas besoin d’être très précise car les petits accros ne se verront pas au final. Quant au nombre de bandes : j’en ai utilisé 7 pour le collier que je vous présente, mais vous pouvez en mettre plus ou moins en fonction du volume que vous voulez donner à votre collier.

 

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Attrapez une bande par les extrémités et tirez fort (pas trop quand même, il ne faut pas casser les bandes !). Les bords vont alors s’enrouler sur eux-mêmes et vos bandes auront un aspect bien plus joli. Répétez cette opération pour chaque bande de tissu.

 

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Coupez ensuite les extrémités de chaque bande, c’est à dire la couture qui à l’origine était sur le côté du T-shirt. Ainsi on obtient deux bandes distinctes que l’on va nouer entre elles après les avoir éventuellement coupées pour obtenir la taille voulue pour son collier (réservez les chutes). Répétez l’opération pour chaque bande de T-shirt.

 

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Superposez les bandes de tissu ainsi nouées en répartissant les nœuds, et avec les chutes obtenues à l’opération précédente (ou en découpant une nouvelle bande), nouez les bandes entre elles. Au niveau de la nuque, attachez toutes les bandes ensemble, puis nouez les bandes 3 par 3 en répartissant les nœuds sur tout le collier.

 

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Dernière étape facultative : découpez un rectangle de tissu dans une des manches du T-shirt en gardant l’ourlet (rectangle de 10cmx5cm. Enroulez cette bande à l’arrière du collier (elle reposera sur la nuque) et fixez-la par quelques points de couture discrets.

Pour ceux qui auraient peur de sombrer dans 100 années de sommeil en se piquant avec une aiguille : à la place vous pouvez créer une rangée de “petits nœuds” en attachant toutes les bandes entre elles sur 10 cm !

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Et voilà ! Votre collier est prêt à être admiré par tous et mâchouillé par bébé (ou pas d’ailleurs !)

Curry de pois chiches aux blettes

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Vous commencez à la savoir, j’aime bien les légumes bizarres oubliés.

Je ne suis pas certaine que la blette fasse partie des légumes oubliés car j’en ai toujours mangé. Mais il me semble qu’elle assez rare. Elle a un goût un peu particulier, mais moi j’adore !
Le pois chiche, lui, est un aliment que je mange souvent quand j’allaite. Eh oui, on dit aux femmes allaitantes de manger des céréales si elles manquent de lait, et je trouve le pois chiche particulièrement efficace ! Donc on joint l’utile à l’agréable : une bonne petite recette et une astuce pour l’allaitement !

Les ingrédients :

  • Une boîte de pois chiches
  • Une botte de blettes
  • De la poudre de curry
  • De la crème fraîche
  • Deux échalottes
  • Des gousses d’ail

La recette :

 Alors pour commencer : tout se mange dans les blettes, les côtes (la partie blanche) et le vert.

Lavez puis coupez finement les blettes et les échalottes.

Mettez-les à cuire dans un wok ou un fait-tout. Pas d’inquiétude si la quantité vous paraît importante, les blettes réduisent beaucoup à la cuisson.

Rincez les pois chiches et ajoutez les aux blettes une fois qu’elles ont bien cuit. Mélangez la poudre de curry et la crème, et ajoutez-les au mélange. Certains curry sont plus fort que d’autres. Assurez-vous d’en choisir un qui ne pique pas si vous comptez en faire manger à vos enfants.

Laissez cuire encore quelques minutes, et c’est prêt !
Un bon petit plat original pour se réchauffer un peu !

Ça boit quoi une femme enceinte ?

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Il y a quelques jours je vous ai promis une surprise.
Alors voilà !

Apfelschorle et glaçon aux fruits rouges

L’apéritif est souvent un grand moment de solitude quand on ne boit pas d’alcool. On se retrouve à avoir le choix entre eau gazeuse et jus d’orange… Youhou ! Que de folie !
Le pire, c’est quand on nous propose d’aller nous servir du Champomy à la table des enfants !
Alors si on ne boit pas d’alcool c’est parce qu’on porte un enfant (ou qu’on l’allaite), pas parce qu’on en est un ! ok ! Et si les enfants aiment faire semblant, nous on n’en a pas besoin !

Je vous propose donc quelques idées d’apéritifs un peu plus originaux et garantis sans alcool !

Le Apfelschorle :
Voilà une boisson typiquement allemande : on la boit généralement dans les Biergarten quand il fait chaud.
La recette est simplissime : 1 dose de jus de pomme pour 5 doses d’eau gazeuse. Servir très frais !

La Sangria :
Pour les adeptes de cocktails fruités.
La recette : 1 poignée de fleurs d’hibiscus séchées (ou 3 sachets) infusé pendant 10 minutes dans 1 litre d’eau. Filtrez et ajoutez 100g de sucre en mélangeant. Coupez des fruits en fines tranches (1 citron vert, 2 oranges, de l’ananas, des pommes…) et laissez mariner pendant 4 heures. Servir très frais !

Les glaçons aux fruits rouges :
Pour mettre de la couleur (et du goût) dans les verres.
La recette : quand vous remplissez vos bacs à glaçons, ajoutez quelques fruits rouges (frais ou congelés) dans chaque case.
Comme je l’ai dit, ces glaçons apportent pas mal de goût aux boissons, alors attention à ne pas les mettre dans n’importe quoi.

Et quand on est pressé il existe des solutions toutes prêtes :

Les sirops :
Mon grand coup de cœur va aux sirops de la marque Moulin de Valdonne qui propose plein de parfums très originaux. Côté ingrédient, c’est plutôt sain. Beaucoup de recettes ne contiennent ni colorants, ni arômes artificiels, et ils ont même une gamme bio !
Je me suis déjà régalée avec la recette provençale, la violette, l’anis, et cerise amande. Je vous recommande tous les parfums que j’ai gouté !
Le petit plus : le site internet propose des idées de recettes qui donnent l’eau à la bouche !!!

Les cocktails de fruits :
La marque Caraïbos propose quelques cocktails de fruits inspirés des cocktails les plus connus (Cosmopolitan, Sex on the Beach, Mojito…).
Si vous et vos copines, comme 4 célèbres New Yorkaises vous trinquez au Cosmopolitan, Caraïbos vous propose la version sans alcool ! 😉
Bien sûr le goût n’est pas celui de l’original, mais on s’en rapproche, et de toute façon ces cocktails sont agréables à boire et c’est ce qui compte !

Voilà mes quelques petites idées ! Et vous, avez-vous des boissons originales et sans alcool à proposer pour l’apéritif ?

La princesse Charlene va-t-elle allaiter ?

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La princesse Charlene vient d’accoucher et je me pose une question : va-t-elle allaiter ?

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Non, je ne suis pas une fervente défenseuse de l’allaitement. Je ne pense pas que ne pas allaiter son enfant l’empêchera de réussir dans la vie. J’ai allaité ma fille pendant près de 14 mois parce que c’était un désir personnel et que je me sentais bien comme ça. Mais chacune a le droit de faire son choix et je le respecte !

Si je me pose cette question, c’est que cette naissance me rappelle une anecdote :

Alors que nous visitions le Palais princier de Monaco, ma fille de 4 mois s’est mise à pleurer. J’étais assez gênée et ne voulais pas qu’elle trouble la visite par ses pleures, je l’ai donc mise discrètement au sein, bien cachée sous une écharpe (assez fine, je l’avoue… mais en juin à Monaco il fait très chaud et ma fille a aussi droit au confort !). Une minute après, j’ai vu 4 ou 5 personnes avec des talkies-walkies débarquer autour de moi. Une de ces personnes, une jeune femme en petit tailleur, est venue me voir, m’expliquant que je ne pouvais pas faire ça là, que je risquais de choquer des touristes.
Sur le principe, je comprends. Dans un lieu si touristique, on peut croiser des gens de tant de cultures différentes que l’allaitement en public (même très discret dans une écharpe de portage) peut choquer.
Mais dans les faits, je me suis sentie agressée ! Et c’est la seule et unique fois que j’ai ressentie cela sur toute la durée de mon allaitement.
Imaginez-vous tranquillement en visite, essayant de calmer votre bébé (chacune sa méthode, c’était la mienne sur le moment), assaillie par une armée de vigiles arrivant des 4 coins de la pièce…

Alors ma chère Charlene, si vous comptez allaiter, surtout restez bien enfermée chez vous car cette pratique risque de choquer sur le Rocher !

Bon, j’en viens au vif du sujet : allaiter en public !

C’est un des sujets qui intrigue et effraie beaucoup futures mamans désireuses d’allaiter.
“Est-ce que si bébé pleure on doit immédiatement rentrer à la maison pour le nourrir ?”
“N’étais-tu pas gênée de montrer tes seins à tout le monde ?”
“Est-ce que tu as dû supporter de nombreuses réactions négatives ?”

Alors ici je ne vous parle que de mon expérience, mais mes réponses sont simples :
Non.
Non.
Euh… je ne me suis jamais mise à poil non plus…
Et non… enfin une seule fois en fait !

Bon, je détaille ?


“Est-ce que si bébé pleure on doit immédiatement rentrer à la maison pour le nourrir ?”

En général les bébés allaités n’ont pas tellement l’habitude d’attendre. Ne serait-ce que parce que contrairement au biberon, le sein n’a pas besoin d’être préparé avant d’être donné (sauf peut-être un petit coup d’eau…). De plus, dans les tous premiers mois, ils ne sont pas toujours bien rythmés (car contrairement au lait maternisé, le lait d’une maman n’a pas toujours la même consistance) et de toutes façons, ils mangent généralement un peu plus souvent que les enfants au biberon.
Alors si vous avez l’intention de rentrer chez vous à chaque fois que votre enfant aura faim, il ne faudra pas faire de promenades à plus de quelques centaines de mètres de chez vous. Pour être sûre de ne pas dépasser cette distance, je peux toujours vous conseiller d’accrocher l’extrémité d’une corde de la dimension voulue à votre taille, et l’autre extrémité à la poignée de votre porte d’entrée !
Mais si votre allaitement vous enchaine de cette manière, s’il vous prive de votre liberté de mouvements, vous le vivrez mal.

“N’étais-tu pas génée de montrer tes seins à tout le monde ?”

Bon, alors comme je l’ai dit, je ne me suis jamais mise à poil non plus !
D’ailleurs je vis à Cannes, et ici on trouve sur les plages beaucoup de femmes qui montrent bien plus leur poitrine que moi lorsque j’allaitais !
Au début, pour être discrète, je recouvrais ma fille d’un foulard ou je la mettais dans l’écharpe de portage lorsque je l’allaitais dans un lieu public. Mais très vite, l’été est venu et elle a refusé d’aller dans l’écharpe car elle avait trop chaud. Quant au foulard, elle le retirait à chaque fois. Peut-être à cause de la chaleur, ou alors peut-être avait-elle tout simplement envie de me regarder… De toute manière, vous mangeriez caché sous un linge comme pour faire des inhalations ?
Mais finalement, même sans se camoufler, on peut être discrète. Notamment grâce aux vêtements spécialement conçus pour l’allaitement.
Et un des meilleurs moyens de ne pas se faire remarquer, c’est encore de se mettre dans un coin tranquille à l’abri des regards. Au parc : sur un banc en retrait, dans une salle d’attente : nichée bien au fond de la salle, dans un magasin : pourquoi ne pas squatter une cabine d’essayage ! (A tiens, j’ai jamais fait ça, il va falloir que j’essaye !) Mais il y a des limites : il y a quelques semaines j’ai découvert au gré d’un débat sur le net, que certaines s’enfermaient dans des toilettes publiques pour allaiter ! Aucun adulte n’irait s’enfermer dans des toilettes pour manger son repas, alors pourquoi imposer cela à nos bébés ? Et je n’aborde même pas la question sanitaire !

Si l’on souhaite allaiter son enfant sereinement, tout en gardant une vie sociale, il faut passer un peu outre sa pudeur. Car en utilisant les bons vêtements et en ne s’installant pas en plein passage, on ne montre rien à personne. Je pense que ce qui gène le plus les mamans c’est ce qu’elle imagine dans la tête des gens !

“Est-ce que tu as dû supporter de nombreuses réactions négatives ?”

Oublions l’incident de Monaco.

Personne ne s’est jamais permis de faire la moindre remarque négative quant au fait que j’allaitais en public. Quant à l’âge de ma fille, vers ses 6 mois j’ai senti dans leur regard, que certaines personnes la trouvaient un peu grande pour être au sein. Mais finalement comme elle commençait la diversification, elle avait de moins en moins besoin de téter et je ne lui donnait plus que très exceptionnellement le sein en public.
Par contre j’ai eu énormément de réactions positives. Voici quelques anecdotes, des moments qui m’ont souvent encouragées et qui m’ont aidés à être à l’aise :

  • Souvent, des vieilles dames qui me voyaient allaiter ma fille me lançaient un petit sourire complice. Il est arrivé que certaines fassent demi-tour pour me dire : “Félicitation, c’est bien ce que vous faites ! Vous lui donner un bon début dans la vie !”Ça fait plaisir, et c’est très drôle à entendre !
  • Un jour, une vieille dame m’a tenu le même discours, puis elle m’a dit : “Moi j’ai allaité pendant 2 ans ! Mais c’était pas pareil, c’était la guerre il n’y avait pas de lait !” Bah oui, c’est bien d’allaiter, mais faut pas que ça dure trop longtemps non plus, hein ! 
  • J’étais dans une salle d’attente d’une des mairies annexes de la ville de Cannes et on m’a ouvert une salle pour que je n’allaite pas ma Colombe en plein courant d’air.
  • Un jour en entrant dans un bus bondé, j’essayais vainement de mettre le frein de ma poussette alors que ma fille hurlait de faim. Je faisais tout ce que je pouvais, tout en lui disant : “Sois patiente ma chérie, je vais te donner à manger très vite !”. Mais bizarrement ce genre de phrases n’ont pas tellement d’effet sur un bébé de 3 mois affamé ! Alors deux dames m’ont dit : “On s’occupe de votre poussette, prenez votre bébé et donnez-lui le sein ! ” puis aux gens assis dans le bus : “Que quelqu’un lui donne une place, elle doit donner à manger à son bébé !”. J’en ris encore !

Même si certaines en font un acte politique, l’allaitement en public c’est d’abord une pratique à laquelle on peut être confrontée pour tout allaitement ! Il y a LA solution : donner un biberon lorsque l’on est à l’extérieur (du lait maternisé, ou son propre lait). Mais avant 3 semaines, le bébé ne doit prendre que le sein afin d’apprendre à bien téter, et ensuite, certains enfants refusent catégoriquement le biberon (à l’âge de 2 mois, Colombe a décidé du jour au lendemain de ne plus prendre un seul biberon…). Alors allaiter en public devient une nécessité.
Pour bien le vivre, il faut surtout arrêter de se demander ce que les gens en pensent ! Parce qu’on s’en fiche, et parce que la plupart n’en pensent rien puisqu’ils ne nous remarquent même pas ! Et il faut investir dans les écharpes de portage, les étoles et les vêtements d’allaitement pour être la plus discrète possible !
Une fois qu’on a l’habitude, on arrive à donner le sein sans se faire repérer. Et là ça devient une grande liberté : pas de biberon à trimbaler, pas de doses de lait à prévoir (bon mais par contre il faut prévoir beaucoup d’eau pour Maman qui aura souvent soif ) ! On peut prolonger ses sorties sans se demander si on a prévu suffisamment à manger. Bref, quand on le vit bien et une fois qu’on a ses petites habitudes, l’allaitement devient très pratique ^^

Et vous, comment avez-vous vécu l’allaitement en public ? Avez-vous rencontré des réactions négatives ?
Et surtout n’hésitez pas à partager vos expériences positives !

La valise de maternité

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Avec le ventre qui grossit et la date qui approche (ici c’est facile à retenir, c’est pour Noël^^), il faut penser à faire sa valise !
J’aimerais bien me préparer une petite valise pleine de bikinis et de jolies petites robes qui me font rêver aux vacances et au soleil… mais non, ça sera soutien-gorge d’allaitement et robes de chambre, a priori on est bien loin du glamour !
Eh bien détrompez-vous car je vais passer ces quelques jours à la maternité à me faire apporter mes repas, à laisser des gens faire mon ménage et à accueillir des visiteurs qui viennent juste prendre de mes nouvelles (bon, ok, ils auront peut être aussi envie de voir le bébé).
Bref à moi la vie de princesse !Voici un petit inventaire (non exhaustif) de ce qui est demandé pour cette valise, et de ce qui va être utile (ah bah non c’est pas pareil !) et de ce qui va donner une touche princière à mon allure pendant ce séjour !Le sac pour la salle d’accouchement :
  •  Une tenue confortable pour accoucher : Une grande chemise ou
    chemise de nuit, un grand T-shirt. Privilégiez le confort parce que
    sur le moment vous allez expérimenter tellement d’autres choses
    inconfortables !
  • Les premiers habits de bébé : Un body, un pyjama (1 mois
    c’est plus sûr), des petits chaussons, un bonnet, un gilet. Vous pouvez
    aussi lui prendre une couverture ou sa gigoteuse.
  • De quoi s’occuper : Parfois un accouchement, c’est long…
    Alors prenez de la lecture, de la musique, votre téléphone avec un
    chargeur pour passer des heures sur des jeux addictifs.
  • Des balles de tennis : Un conseil de ma sage-femme ! Se faire
    masser le dos soulage vraiment la douleur (enfin… certaines…).
    Demandez dès maintenant au futur papa de vous masser le dos en faisant
    rouler les 2 balles de tennis sur votre dos, vous verrez comme c’est
    agréable !
    Pour le reste du matériel, les maternités en sont
    équipées, n’hésitez pas à demander un coussin d’allaitement ou un
    ballon, et demandez qu’on vous conseille sur les positions qui
    pourraient vous soulager ou aider le travail !
  • À boire et à manger : Pour le
    papa car vous n’aurez pas le droit d’y toucher ! Mais il sera très
    content de voir que vous avez pensé à lui ! Et comme ça il fera le plein
    d’énergie pour vous soutenir !
  • Votre dossier avec tous les papiers : Carte de groupe
    sanguin, livret de famille (si vous êtes mariés ou avez déjà un enfant),
    cartes d’identité, reconnaissance anticipée en paternité (si vous
    n’êtes pas mariés), numéro d’allocations familiales, carte vitale et
    carte de mutuelle…

Pour maman :

 

  • Des habits de princesse : Pyjamas, chemises de nuit; petites robes de grossesse/allaitement. Bref des habits confortables mais jolis parce que tel Louis XIV vous allez recevoir plein de gens, allongée dans votre lit !
    Pour celles qui allaitent, c’est LE moment de mettre votre décolleté en valeur car grâce à la montée de lait, vous n’aurez jamais eu une poitrine aussi fournie !
  • Des chaussons : Pas très glamour, mais vous avez le droit de choisir le modèle princesse avec des petits pompoms rose et des talons ! (ou pas…) Parce que les chaussures ça fait un peu tâche avec une chemise de nuit, et croyez-moi vous n’aurez pas super envie de remettre un jean juste pour aller à la pouponnière.
  • Des serviettes de toilette : Le MUST pour une princesse c’est d’avoir ses initiales brodées sur son linge de toilette, mais des serviettes non brodées et même dépareillées conviennent tout autant. De toute façon contrairement à Louis XIV, vous ne devriez pas être aménée à vous laver devant vos invités !
  • Votre trousse de toilette : Je ne pense pas avoir grand chose à vous apprendre sur le sujet, sauf que dans ce cas, faites-vous plaisir ! Un savon que vous aurez choisi pour l’occasion, des échantillons de parfum que vous aimez bien (pas la peine d’emporter la grosse bouteille avec vous, on a toutes plein d’échantillons à la maison, et telle une princesse vous pourrez changer de parfum tous les jours si vous en avez envie), une petite huile hydratante pour le corps… tout pour chouchouter son corps qui vient d’être mis à rude épreuve !
    Les produits pratiques tels une boîte de mouchoirs, un savon intime (votre savon qui sent bon ne sera peut-être pas très adapté à cet endroit !), du Bépanthen (c’est pas cher et ça soigne tout, des lèvres gercées aux mamelons en feu, en passant pas les fesses de bébé ! Normalement votre maternité vous en fournira, mais c’est tellement plus simple l’avoir sous la main !).
    Et surtout pensez aux indispensables : sticks pour les lèvres ou crème pour les mains, qu’on a tendance à oublier (et là aussi on se fait plaisir !). Prenez des limes à ongle, voire votre trousse de manucure car il n’y a rien de plus pénible qu’un ongle qui accroche ! N’oubliez pas une brosse à cheveux avec des élastiques (2 jours sans me coiffer, j’étais loin de l’image qu’on se fait de la princesse !). D’ailleurs je vous conseille aussi le shampoing sec : c’est rapide et vous n’aurez pas à refaire votre brushing après ! Et pourquoi pas un rasoir, car vous n’aurez pas le temps de s’épiler et que les poils sous les bras et sur les jambes ça fait pas vraiment princesse !
  • Des soutiens-gorge d’allaitement (pour celles qui allaitent) : 2 tailles au-dessus de votre taille pendant la grossesse. Ou si vos seins ont déjà explosés pendant la grossesse, de la même taille.
    C’est pas super joli, mais si c’est caché sous une jolie petite robe, vous aurez quand même l’air d’une princesse. A cela je rajouterais des coquilles d’allaitement et des bouts de sein en silicone (on n’est pas sûr de s’en servir, mais c’est bien de les avoir au cas où) et des coussinets d’allaitement (même si vous comptez en acheter des lavables, préférez les jetables pour votre séjour car vous serez bien embêtée si chéri n’a pas eu le temps de les laver ! Et croyez-moi au début vous allez en utiliser beaucoup !)


Coussinets d’allaitement, coquilles d’allaitement, bouts de sein en silicone, et soutien-gorge d’allaitement


  • Slips à usage unique (filet de préférence)” : Donc là je cite la liste fournie par ma maternité. On est franchement loin du glamour et des strass, et quand on lit ça on se demande si la maternité ne se sert pas de ces filets comme moyen de contraception ! Donc les filets on oublie, parce qu’on est une princesse, pas un saucisson (oui, malgré les quelques kilos, on ne se dénigre pas !).
    Non franchement vous ne voulez pas ressembler à ça !
    Je vous recommande d’aller acheter un lot de culottes en coton, comme on en trouve plein de pas chères un peu partout. Le coton ne favorise pas les infections contrairement à d’autres matières, et comme vous ne les aurez pas payées cher, vous pourrez les jeter après utilisation.
  • Un thermomètre : Là c’est le moment où vous ouvrez grands les yeux, comme je l’ai fait en découvrant que ma maternité demande ça. D’autres demandent un sèche-cheveux, pour les soins du périnée paraît-il… autant le thermomètre je veux bien jouer le jeu, autant là je boycotte ! Bon, je me demande quand même si je ne vais pas investir dans un stétoscope… le médecin pourrait avoir oublié le sien !
  • Un plaid : Certes, il fait très chaud dans les hôpitaux, mais vous savez quoi ? À force de rester au lit à ne rien faire, il arrive qu’on ait froid ! Pourquoi croyez-vous que les rois portaient des capes en hermine quand ils siégeaient sur leur trône pendant des heures ? Alors un plaid polaire (pas cher et ne prend pas de place dans une valise), un petit gilet et une paire de chaussettes chaudes peuvent vous être utiles ! (bien-sûr pour celles qui accouchent en juillet, c’est moins probable que vous vous en serviez !)
  • Un coussin d’allaitement : Non, ça n’est pas que pour celles qui donnent le sein ! C’est agréable aussi de donner un biberon avec un bébé bien calé sur le coussin plutôt que porté à bout de bras ! Et si vous avez dormi avec pendant la grossesse, il sera imprégné de votre odeur et calmera bébé si vous le mettez dedans pour la sieste (c’est magique !).
Coussin d’allaitement

 

  • Votre secret bonne mine et tout ce qui vous aide à vous sentir belle : Pour certaines ça sera la trousse de maquillage, pour d’autres la brosse et les accessoires pour les cheveux, ou encore un T-shirt de la bonne couleur, et les plus convaincues par le trip “princesse” choisiront un petit diadème en diamant !
    Cet élément n’est pas à prendre à la légère car on fera rarement autant de photos de vous. Cela serait dommage qu’on ait du mal à vous distinguer sur les photos parce que votre peau est de la couleur des draps (si les draps sont blancs c’est pas trop grave, si les draps sont jaunes ou vert pâle, CONSULTEZ !)
  • Tout ce qui vous fera plaisir et qui vous aidera à passer le temps : Faites le plein de magazines ou remplissez votre liseuse, prenez des mots croisés ou des sudokus. Offrez-vous des bonbons, des chocolats, des gâteaux. Et si quelqu’un vous demande : “Qu’est-ce qui te ferait plaisir ?” n’hésitez pas à répondre : “Un cassoulet !” si c’est vraiment ce dont vous avez envie (et si la personne sait faire la cuisine !). Vous êtes une princesse, vous avez le droit d’avoir des exigences particulières !
  • Votre chargeur de téléphone portable : Votre appareil photo, camescope et tout ce qui vous paraît important pour immortaliser le moment. Oui, vous êtes une princesse et vos enfants sont les nouvelles stars, mais Paris-Match ne le sait pas encore, alors pour le reportage exclusif à la maternité c’est vous (et chéri, et papi-mamie) qui allez vous y coller !

Pour Bébé : Petite note avant de commencer à préparer les affaires, en fonction du poids estimé avant la naissance, vous saurez s’il vaut mieux que vous preniez une taille naissance ou 1 mois. Vous prendrez un peu des deux bien sûr sauf si on évalue le poids de bébé à plus de 3,5kg ou 4kg.

Pull et chaussons : Maman ; Body et bonnet : H&M


  • Des bodys : Les plus pratiques sont ceux qui s’ouvrent en portefeuille car les bébés aiment rarement qu’on passe leur tête dans une encolure (allez savoir pourquoi ! cela leur rappellerait-il quelque chose ?). On conseille souvent d’en prendre 6. C’est suffisant pour un séjour court ou si votre mari a le courage de les laver au fur et à mesure de votre séjour. Prévoyez-en plus si personne ne pourra les laver, car mieux vaut plus que pas assez, et si vous avez une césarienne vous risquez de rester plus longtemps à la maternité (cette remarque vaut pour les pyjamas).
Bodys portefeuille : Petit Bateau

 

  • Des pyjamas : Là, on se fait plaisir et on craque pour des petits pyjamas tout mignons ! J’avoue, mon fils étant prévu pour Noël, j’ai prévu un pyjama Père Noël !
  • Une tenue pour la sortie : Entendons une combinaison pilote si bébé naît en hiver, un short et un t-shirt s’il naît en été sur la Côte d’Azur. On essaye de faire pratique et adapté au temps qu’il fait.
  • 3 brassières en laine : Le côté brassière, toujours pour cette question d’encolure. La laine garde bien la chaleur, mais on peut aussi choisir une autre matière, l’essentiel étant qu’elle soit douce.

 

  • Des chaussons, des petits bonnets : Tout pour garder bébé bien au chaud. Prenez plusieurs petits bonnets, suivant le tour de tête de bébé, il ne portera pas forcément celui que vous aimiez le plus.
  • Une paire de petites mouffles : Alors pas des gros trucs chauds et imperméables en Gore-Tex ! Juste des petites mouffles en coton qui lui éviteront de se griffer le visage, car on ne coupe pas les ongles de bébé avant qu’il ait 1 mois ! Et si vous n’aimez vraiment pas les mouffles, prenez une petite lime à ongles en carton : vous avez le droit de limer les ongles de bébé !
    Pour celles qui attendent des filles, c’est l’occasion de leur apprendre à être une princesse en leur limant les ongles. Par contre, on ne leur pose pas encore de vernis !
  • Une serviette de toilette : Et là, si on s’est fait plaisir, bébé a sa petite serviette avec son prénom brodé dessus. Sinon, n’importe quelle serviette fait bien l’affaire !
  • Des langes : Ici, pas d’utilisation particulière mais ça peut toujours être pratique, notamment quand on allaite, parce que bébé n’a pas encore appris à manger proprement et qu’en plus il vous renvoit parfois son repas à la figure, face à ça les petits bavoirs tout mignons ne font pas le poids.
  • Une veilleuse : Non, la lampe torche de votre téléphone ne fera pas l’affaire ! Non, vous n’aurez pas envie d’allumer les néons en plein milieu de la nuit ! Non, on ne verra pas après une nuit si on en a vraiment besoin, ne vous dites pas que votre bébé fera peut-être ses nuits dès la naissance ! Par contre vous pouvez confier votre enfant à la pouponnière pour la nuit et leur dire de ne vous réveiller sous aucun prétexte…
    La meilleure veilleuse que j’ai testée est le petit extra-terrestre “Spöka” de chez Ikea, tout simplement parce qu’elle a une très longue autonomie et que comme elle s’allume en appuyant sur la tête, vous ne chercherez pas l’interrupteur !
  • Des couches : Eh non, les nouveaux-nés ne sont pas propres ! Et pour qu’ils le sdeviennent, il va vous falloir encore beaucoup de temps et d’efforts ! Ceci dit, certaines maternités les fournissent.
  • Du linge de lit : Toutes les maternités ne fournissent pas les draps pour le berceau alors il va peut-être falloir en rapporter. En tous cas, prenez une gigoteuse pour que bébé ait chaud quand il dort.
  • Une tétine : Sauf si on est contre. Au pire, on ne s’en servira pas. Au mieux si bébé ne se calme pas on pourra dire à chéri : “Tu peux sortir la tétine qui est dans la valise, on va voir si ça le calme” plutôt que : “ça serait cool que tu penses à acheter une tétine avant de venir demain, comme ça s’il pleure toujours recommence à pleurer, on verra si ça le calme”.
    Il existe des modèles sur lesquels est écrit : “Prince charmant de maman” ou “Petite princesse de papa”. Ils me semblent être les plus appropriés à la situation !

Alors avec tout ça vous aurez bien rempli une valise principale, une secondaire, un vanity, et un petit sac pour la salle d’accouchement ! Si vous avez un set de bagages coordonnés vous serez absolument dans le rôle de la princesse !
Vous avez bien sûr le droit d’être un peu moins resplendissante par moment, personne ne vous en tiendra rigueur. Mais quoi qu’il arrive, ne cédez pas trop à la facilité car pour citer Karl Lagerfeld : ”

Les pantalons de jogging sont un signe de défaite. Vous avez perdu le contrôle de votre vie, donc vous sortez en jogging.”
… ou alors un petit jogging de princesse… rose avec des strass !Et vous, y a-t-il des petits trucs auxquels on ne penserait pas spontanément et qui vous ont changé la vie lors de votre séjour ? Que conseilleriez-vous de prendre pour un tel séjour princier ? Et les papas, ont-ils un avis sur la question ?