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Magnet Art – Chut les enfants lisent

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C’est encore une perle que j’ai envie de vous faire découvrir pour Chut les enfants lisent aujourd’hui. Magnet Art est un livre très original qui permet de recréer des tableaux ou de les revisiter à l’aide de magnets posés sur des toiles aimantées !

Couverture de Magnet Art, éditions Milan

Magnet Art : Pochette de rangement des magnets

Sa couverture présente un cadre doré entourant un papier transparent dans lequel sont ranger de nombreux magnets. Des détails de tableaux, des personnages, des meubles figurants sur des toiles célèbres, ces magnets qui apparaissent en couverture sont en fait rangés dans une enveloppe collée sur la première page du livre.

Chaque page correspond à un tableau et à un peintre. Il y a 7 œuvres au total dans le livre. Chacune est représentée dans son intégralité en haut à gauche de la double page comme un modèle pour remplir la représentation du décor avec les magnets correspondants.

Magnet Art : Van Gogh

La première tâche à laquelle nous nous sommes attelés a été le tri des magnets (et là je remercie mon neveu doué d’une passion et d’un don pour le tri !). Nous aurions pu laisser le livre tel quel, mais comme nous l’utilisons avec Colombe qui est encore petite (3 ans et 3 mois), nous avons préféré séparés les magnets et créer des petites enveloppes correspondant à chaque tableau. Ainsi lorsqu’elle veut reproduire un tableau, l’exercice lui est facilité.

Fillette joue avec Magnet Art

Reproduire les tableaux et reconstituées les scènes, c’est pour le moment ce qui intéresse le plus ma Colombe. Le jeu d’observation lui plaît, elle cherche le moindre détail et apprend du vocabulaire grâce aux sujets des tableaux souvent loin de son quotidien ! Elle s’invente aussi les histoires de ces tableaux. Pouvoir bouger les personnages permet de les placer à d’autres endroits du tableau et d’imaginer ce qui a pu les conduire là.

Magnet Art : Van Gogh revisité

Mais ce livre ne plaît pas qu’aux enfants ! Papa À Dada ! et moi aimons aussi “jouer” avec. Comme vous le voyez ci-dessus, je me plais à inventer des scènes, à mélanger les genres et à jouer avec la perspective.

Pour chaque œuvre, on trouve un petit texte associé, indiquant son auteur et sa date d’exécution, et mettant le doigt sur les détails à observer. C’est donc une activité très original pour découvrir l’art, et jouer les artistes !

J’ai une bonne nouvelle pour vous puisque cette perle est toujours disponible ! L’édition n’est plus la même que celle que je présente aujourd’hui, mais visiblement seule la couleur de la couverture a changé !

Magnet Art, Editions Milan

œuvres représentées dans le livre :

  • Malevitch, Les Sportifs
  • Fresque murale à Pompéi
  • Carpaccio, La Visitation
  • Van Gogh, La chambre de Van Gogh à Arles
  • Douanier Rousseau, La Charmeuse de serpents
  • Bazille, L’Atelier de Bazille
  • Garzoni, Le Vieil Homme d’Artimino

Merci à Devine qui vient bloguer ? pour ce rendez-vous, et à BBB’s Mum qui l’organise ces dernières semaines.

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La tasse d’apprentissage miracle et le verre paille Munchkin – Test produit

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Apprendre à boire proprement, ne pas renverser d’eau partout, pouvoir laisser un verre d’eau à la portée des enfants quand il fait chaud l’été sans craindre la casse, ou encore pouvoir donner à boire aux enfants en voiture… Je ne sais pas vous, mais ici ce sont des préoccupations de mon quotidien (je vous rassure je dors quand même la nuit). Je pourrais me contenter de faire boire les enfants dans un biberon, mais à 3 ans, je pense que Colombe a largement passé l’âge, quant à Petit O’ qui a 17 mois, je préfère lui donner l’habitude de boire au verre dans la journée. Les verres Munchkin sont alors tombés à pic ! La tasse d’apprentissage miracle pour Petit O’ et le verre paille pour Colombe.

Le verre paille et la tasse d'apprentissage miracle Munchkin

La tasse d’apprentissage miracle Munchkin

La tasse d'apprentissage miracle Munchkin

Miracle ? Le terme est un peu fort, mais on s’en approche ! Avec un jeune enfant, on préfère souvent utiliser un verre fermer afin de ne pas transformer sa salle à manger en piscine à chaque fois que l’enfant boit. Mais si l’on choisi souvent de des tasses à bec, celles-ci peuvent déformer les dents de l’enfant, et elle ne leur apprennent pas à placer leur bouche pour boire correctement au verre. La tasse d’apprentissage Munchkin, comme son nom l’indique a bien cette fonction de transition entre le biberon et le verre. Entièrement fermé, elle évite les éclaboussures, et l’enfant doit poser sa bouche et faire pression sur la valve pour laisser passer l’eau. L’enfant peut placer sa bouche partout sur le bord de la tasse, comme avec un verre normal.

Dessus de la tasse d'apprentissage Munchkin

La tasse miracle 360 entièrement démontable et prête à être lavée

J’apprécie particulièrement le fait que cette tasse est entièrement démontable. Je me suis débarrassée de toutes les tasses à bec des enfants car elles étaient souvent impossible à nettoyer correctement. La tasse d’apprentissage Munchkin n’a pas ce problème puisque toutes les parties se retirent (facilement pour un adulte, mais c’est impossible pour un enfant) et passent au lave vaisselle.

Aujourd’hui, nous ne passerions plus de cette tasse : Petit O’ boit avec à chaque repas, nous la plaçons également près de son lit afin qu’il puisse boire la nuit, et enfin elle est notre alliée en voiture ! Il a appris à bien placer sa bouche pour boire, et le personnel de la crèche a même été impressionné par sa capacité à boire dans un verre quand il était encore tout petit.

Boire en voiture avec la tasse d'apprentissage Munchkin

Le seul point négatif que je relèverai concerne le transport. Si le verre tombe dans le sac et qu’il n’a plus la tête en haut, il va doucement se vider et mouiller toutes les affaires.

Le verre paille Munchkin

À 3 ans, Colombe sait bien boire au verre et n’a plus besoin d’une tasse d’apprentissage. Mais j’ai encore un peu peur de laisser un verre à sa disposition la journée ou la nuit, alors en dehors des repas, je la laisse boire avec le verre paille Munchkin.

Le verre paille Munchkin

Comme nous vivons dans le Sud et qu’il fait très chaud l’été, je préfère laisser l’eau à portée des enfants afin qu’ils s’hydratent correctement. Comme ce verre est en plastique, je ne crains pas que Colombe le casse, et avec son système de paille, là encore je ne risque pas les éclaboussures quand l’enfant prend le verre !

Le verre se démonte aussi entièrement, ce qui permet un nettoyage efficace.

munchkin_verre_paille_demonte

Si Colombe ne boit pas avec à table (parce qu’elle boit dans un vrai verre), ce verre paille l’accompagne la journée, mais aussi la nuit !

Comme la tasse d’apprentissage, le seul bémol est pour le transport : il faut transporter le verre bien droit sinon, il se videra et inondera le sac…

Voilà donc les deux alliés avec lesquels nous nous préparons à affronter les grosses chaleurs et qui m’évitent de nombreux réveils nocturnes !

Merci à Munchkin pour l’envoi de ces produits (le verre paille m’a été envoyé en test et la tasse d’apprentissage m’a été offerte au spot des E-fluent Mums 4)

Si vous voulez découvrir d’autres produits Munchkin, je vous avais parlé de la Chenille de bain !

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Les Mamans qui déchirent se rencontrent à Nice + Concours terminé

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Vous êtes capable de retenir l’emploi du temps de toute une famille sur une semaine entière, de vous rappeler que le petit adore les brocolis mais que la grande préfère les carottes, et vous arrivez même à prendre 10 minutes par jour pour vous faire une beauté? Bref, vous êtes une maman qui déchire ! Et justement, le webzine Les mamans qui déchirent organise un bel événement à Nice le 24 juin prochain.

C’est au Negresco, un des joyaux de l’hôtellerie azuréenne qu’aura lieu cette journée exceptionnelle.

Hôtel le Negresco à Nice

Une journée riche en rencontres avec des marques qui vous présenteront leurs produits et leurs nouveautés. Et il y en aura pour tous les goûts : beauté, voyage, famille, bien-être, mode l’éventail des marques représentées est vraiment large ! (Retrouvez le détail ici)

Marques présentent à la rencontre des mamans qui déchirent !

Concours

Seulement 150 mamans auront la chance de participer à cet événement, et aujourd’hui j’ai le plaisir de vous faire gagner 2 invitations chacune pour 2 personnes (soit 4 personnes au total) !

La seule condition de participation : laissez-moi un gentil commentaire sous cet article pour me dire que vous tentez votre chance. Chaque partage sur les réseaux sociaux vous donnera une chance supplémentaire de gagner (à condition de mettre le lien de partage dans le commentaire).

Le concours commence aujourd’hui 26 mai 2016 et se termine le 2 juin 2016. Les gagnants seront annoncés en édit de cet article, ainsi que sur ma page Facebook (alors n’hésitez pas à l’aimer afin de ne rien manquer !). N’hésitez pas à aimer la page Les Mamans qui déchirent qui nous a organisé ce super rendez-vous !

Bonne chance !

Résultats :

Une main innocente doté d’un pyjama panda a procédé au tirage au sort !

tirage_sort_mamans_qui_dechirent

gagnant_mamans_dechirent_4

La première gagnante est Rivieramum qui avait le numéro 4.

gagnant_ùaùans_dechirent_5

Et la deuxième gagnante est Faid qui avait le numéro 5.

Contactez-moi au plus vite pour me faire parvenir vos adresses mail !

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Palme d’Or-DIY

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Vous êtes à Cannes et vous cherchez un souvenir à rapporter ? Bien évidemment vous écumez les boutiques pour trouver le souvenir idéal, celui qui représente parfaitement l’image que vous avez en tête lorsqu’on vous parle de Cannes : la Palme d’Or ! Eh bien ne cherchez plus ! Ça n’existe pas !

À l’office de tourisme et dans les boutiques de souvenirs on vous proposera de nombreux objets décorés d’une palme (emblème de la ville), mais point de petite Palme d’Or. À croire que seuls les films primés la méritent ! Et pourtant, de grands acteurs et des prix d’interprétation dramatique, dans votre quotidien vous en croisez beaucoup , à commencer par vos enfants je suis sûre ! Alors aujourd’hui je vous explique comment fabriquer vous-même votre propre Palme d’Or. Belle, élégante et toute en simplicité, elle donnera du charme à votre décoration et récompensera les plus belles prestations de vos bambins !

Le matériel :

  • une feuille de carton
  • une paire de ciseau
  • un crayon
  • de la peinture dorée et un pinceau
  • de la colle

Matériel pour fabriquer une palme d'or

 

Réalisation de la Palme d’Or :

Dans la feuille de carton, découpez un rectangle, une tige et une palme. À l’aide de petites mains, peignez tous les éléments avec la peinture dorée et laisser sécher.

Peindre une palme d'or

Pliez la tige sur une extrémité et collez la plus petite partie à la base en carton. Collez l’autre partie de la tige sur l’envers de la palme. Laissez sécher. Si la palme a tendance à tomber vers l’arrière, on peut fixer un petit morceau de papier pour caler la tige.

tige à fixer sur le socle de la palme d'or

L'arrière de la Palme d'Or une fois collée

 

Et voilà la Palme d’Or prête à être offerte aux plus grands interprètes !

 

Palme d'Or

Pour la personnaliser, vous pouvez ajouter une petite étiquette mentionnant ce qu’elle récompense. Ici, je ne pouvais pas choisir alors j’en ai fabriqué 2. Une pour le prix d’interprétation “des yeux de chat suppliant” de ma Colombe et sa fameuse réplique : “J’aimerais bien avoir un jouet comme ça moi.”. L’autre pour le prix d’interprétation dramatique décerné à mon Petit Olivier pour son rôle dans “Au secours maman a quitté la pièce !”

Double Palme d'Or chez les À Dada ! cette année !

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Notre atelier customisation pour We Love Préma chez Happinest

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Je vous ai parlé de mon engagement pour We love Préma, l’opération de récolte de bodys en faveur des enfants nés prématurément lancée par Mont Roucous. Le 5 mai dernier, mon équipe, la Team Socca menée par Maman et Pipelette, a eu la chance d’organiser un atelier customisation de bodys par des petits bouts de choux chez Happinest.

Happinest

Happinest est le cocon des familles de la Côté d’Azur. C’est un lieu très original qui accueille parents et enfants autour d’activités qui leurs sont dédiées. On peut assister à des cours de baby gym, de massage pour bébé, des ateliers cuisine, d’éveil musical, la liste est longue ! Mais jusque-là vous me direz-vous, rien de bien original, c’est ce que propose la plupart des lieux d’accueil parents-enfants. Sauf que Happinest pense aussi aux papas et aux mamans en tant qu’adulte, parce qu’on n’est pas que des parents ! On peut alors aussi s’inscrire à une séance bien-être avec un professionnel (ostéopathe, acupuncteur…), à une séance de coaching ou à un cours sport. Le panel des activités proposées est bien trop large pour que je vous en rende compte fidèlement (mais vous pouvez le consulter ici), une chose est sûre, chacun peut y trouver son bonheur ! Et parce que pour bien profiter d’un moment de détente, il faut avoir l’esprit libre, Happinest propose un service de garderie pendant les activités des parents ! On peut alors penser à soi tout en sachant son bout de chou entre de bonnes mains tout près de nous !

tableau_empreinte_happinest

Happinest propose également un programme de Coworking : mise à disposition d’un espace de travail, rencontre avec des experts pour nous guider dans nos projets, service de garderie, location de salle de réunion, tout y est. Plusieurs formules sont disponibles en fonction des besoins. C’est aussi à mon sens un des gros points forts de ce lieu : aider les gens à se rencontrer ! Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir entreprendre où à travailler chez nous, et nous sommes vite rattrapés par l’isolement. Ce programme de coworking est alors une belle idée pour promouvoir l’échange et l’émulation !

Happinest : baby working

À mon arrivée chez Happinest, j’ai été accueillie par la charmante Charlotte qui est à l’origine du concept. Elle m’a fait visiter les lieux :

Espace enfant chez Happinest

 L’espace enfant est un espace clos par des petites barrières qui permettent aux petits de jouer en toute sécurité tout en gardant papa ou maman à portée de vue. De nombreux jouets et livres sont disponibles pour tous les âges. L’espace est situé contre la vitrine d’Happinest, ce qui lui donne une belle luminosité. Mais je vous rassure, non seulement les vitres sont teintées, mais la vitrine donne sur un parking, les enfants sont donc à l’abri des regards des passants !

Espace créateurs chez Happinest

L’espace créateurs est une mini boutique où l’on trouve vêtements, accessoires, et objets déco. Il y a un grand choix pour les cadeaux de naissance ou pour les petits cadeaux qu’on s’offre à soi-même (enfin, à son bébé !) et c’est une belle occasion de découvrir des créateurs français !

Happinest_espace_cocooning

L’espace bien-être est conçu comme un cocon pour profiter d’un moment de calme et d’apaisement.

Urne We Love Préma chez Happinest

Et comme Happinest est notre partenaire We love Préma depuis le début de l’opération, vous y trouverez notre urne dans laquelle vous pourrez glisser nos petits bodys !

Mais je ne vous ai montré qu’une petite partie du lieu. Pour tout découvrir, je vous propose cette visite guidée par Charlotte elle-même ! (vidéo réalisée par Happiness Vidéo)

L’atelier We Love Préma

C’est dans la salle de loisirs créatifs, recouvertes de bâches afin de pouvoir créer en toute liberté, que Laurie nous a accueillie. Laurie anime les ateliers créatifs chez Happinest, et a gentiment accepté d’animer celui-ci aussi. Après avoir expliqué aux enfants (âgés de 20 mois à 4 ans) qu’ils allaient peindre sur des bodys pour les offrir ensuite à de tout petits bébés, il était temps de se retrousser les manches et de se mettre au travail !

Le matériel était prêt pour la customisation des bodys chez Happinest !

Laurie explique aux enfants le but de l'atelier.

On retrousse ses manches avant de customiser les bodys !

Pour la customisation nous avons utilisé différents matériaux : de la peinture aux doigts pour textile et des feutres textiles. Et les enfants ont pu faire des créations libres (aux doigts ou au pinceau), ou utiliser des pochoirs. Nos artistes en herbes étaient très concentrés et se sont appliqués pour faire plaisir aux petits bébés. Certains n’ont pas plus accroché que cela à l’activité, mais qu’importe, chez Happinest on ne force pas les enfants ! Après un ou deux bodys, ils sont partis joués. Et bien souvent, ils sont revenus d’eux-mêmes peu de temps après (comme quoi, pas la peine de les forcer, il faut juste attendre qu’ils soient prêts !). D’autres enfants ont adoré cette activité et ont même eu du mal à s’arrêter !

Customisation de bodys avec des pochoirs

Les enfants customisent des bodys chez Happinest

Bien préparer son matériel afin de faire le plus joli body possible !

body_peindre_happinest

body_pochoir_hibou_we_love_prema

Les enfants y ont mis tout leur cœur et au final c’est environ 70 bodys qui ont été customisés pendant cet atelier ! Des dessins figuratifs ou non, des empreintes de main, des dauphins, des fées, les bodys sont plus jolis les uns que les autres ! Et sur chaque body nous avons ajouté le prénom et l’âge du petit artiste.

Bodys customisés par les enfants chez Happinest

Bodys customisés par les enfants chez Happinest

Body customisé par Olivia 20 mois
Body customisé par Olivia 20 mois
Body customisé par Mia 3 ans
Body customisé par Mia 3 ans

 

Si vous êtes sur la Côte d’Azur, n’hésitez pas à aller faire un tour chez Happinest à Cagnes-Sur-Mer et à découvrir les nombreuses activités que le lieu propose !

HappiNest
34 chemin du Val Fleuri
068000 Cagnes sur mer

Tél. +33 (0) 9 52 07 55 95
Email : contact@happinest.fr

Toute la Team Socca se joint à moi pour remercier les familles présentes pour leur implication et leur bonne humeur, ainsi que Charlotte et Laurie pour leur accueil ! Et bien évidemment, c’est un immense “merci” que nous disons aux petits artistes qui nous ont beaucoup aidé ce jour-là et qui apporteront tant de soleil et d’espoir aux parents qui recevront ces bodys !

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Kestumdis : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur

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Je vous ai déjà parlé de Kestumdis, ce bel imagier de langue des signes pour bébé. Sa réception a été pour nous l’occasion de commencer à signer avec Petit O’ et je vous avais promis de vous parler de l’avancée des progrès ! Chose promise, chose due, et ce sera l’occasion pour moi de vous parler de deux autres livres “Kestumdis” : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur.

Couverture du Carnet de bord du bébé signeur de Kestumdis

Le carnet de bord du bébé signeur est un petit cahier (20 pages) dans lequel on peut noter au fil des mois les souvenirs de la vie du bébé signeur. Après une page de présentation classique (photo du bébé, prénom, date de naissance, qui a eu l’idée de signe), on trouve plusieurs pages sur lesquelles ont est amenés à expliquer comme se passe l’aventure à la maison ou chez nounou (à la crèche), quels sont les signes les plus utilisés par le bébé… Puis, vient une fiche mois par mois pour noter les progrès de Bébé, et ceux pendant ses 3 premières années ! Enfin, et je crois que c’est la partie que je préfère, on trouve une fiche nommée “évolution des signes-sons-mots” ou l’on note la date de la première occurrence d’un signe, le son que le bébé y associait et enfin la date où Bébé a su prononcer le mot (ou quelque chose de très ressemblant) et où en toute logique il a arrêté de le signer. C’est la partie que j’aime le plus car en se tenant à une certaine régularité pour la remplir, on peut observer une réelle évolution et on constate à quel point les signes n’entravent pas le langage si on les associe toujours à un son.

Carnet de bord du bébé signeur : les débuts

quelques anecdotes sur l'apprentissage de la langue des signes par bébé

J’aime beaucoup ce carnet qui nous suivra jusqu’à ce que Petit O’ cesse de signer et qui laissera un beau souvenir de ce moment. Très fin et de petit format, il tient parfaitement dans le range document de l’album de naissance de mon bébé. C’est donc là qu’il restera ! Les albums de naissance ne contiennent jamais de partie “bébé signeur” (du moins je n’en ai jamais vu), alors notre carnet de bord est un bon complément ! Pensez-y pour les idées de cadeaux de naissance !

Notre carnet de bord du bébé signeur Kestumdis a trouvé sa place dans l'album de naissance de mon bébé

L'imagier "Mon p'tit vocabulaire, le monde animal" de Kestumdis

L’imagier des animaux est fait sur le même modèle que l’imagier du quotidien dont je parlais dans mon premier article : d’un côté, une image figurant le mot, de l’autre le mot est écrit en haut, une illustration d’enfant signant ce mot se trouve sur la gauche, et sur la droite on peut lire une explication du geste à faire, renforcée par un gros plan de ce geste. L’explication m’a toujours parue très claire, je n’ai donc jamais eu de mal à comprendre le signe que je devais faire. La grosse différence entre ces deux imagiers réside dans le fait que l’image figurant le mot est ici une vraie photo de l’animal présenté. Ainsi il n’y a aucun doute quant à l’animal représenté (quoi, ça ne vous est jamais arrivé de voir un dessin et de ne pas reconnaître ce qu’il représentait ?).

Illustration en photo dans l'imagier du monde animal de Kestumdis

Comment faire le signe du chat

Petit O’ a plutôt utilisé cet imagier pour regarder les animaux et entendre leur nom ou leur cri, que pour apprendre à signer leur nom. En fait, face à son manque d’intérêt quand au fait de signer les noms des animaux, je n’ai pas trop insisté. Petit O’ est un grand amoureux des animaux et devient tout fou quand il en voit, même en photo. Il préfère donc regarder l’imagier en criant des grands “yayi !” (expression utilisée à chaque fois qu’il voit un animal), des “chachat” ou “waf waf” ! En somme, l’imagier participe à son acquisition du langage, mais a priori cela se fera sans passer par le signe.
Pour Colombe (3 ans) c’est différent. Elle connaît certains signe du quotidien car elle nous voit les faire avec son frère et qu’elle les répète avec nous, mais elle ne les a jamais fait spontanément (puisque de toutes manières elle parle). Mais associer un signe à un animal l’a beaucoup intéressée. Je ne sais si c’était pour elle un jeu de mime, mais elle a souvent demander à apprendre de nouveaux signes. Elle aime donc signer le nom des animaux dans ses jeux d’imitation, et lorsque je la gronde elle détourne très souvent la conversation avec cette phrase qui me donne à chaque fois envie de rire aux éclats : “Regarde maman, je fais la vache !” accompagné bien-sûr du signe adéquat !

Colombe fait le signe de la vache

Grâce à notre carnet, je suis en mesure de vous raconter la suite de notre aventure ! C’est à 13 mois que Petit O’ a fait son premier signe : nous venions de lire l’imagier du quotidien juste avant l’heure de la sieste, et Petit O’ a spontanément signer “dodo”. Vous imaginez à quel point j’étais fière ! J’étais surprise aussi qu’il réclame son lit, mais finalement je me dis qu’il l’avait certainement réclamé souvent sans que je ne comprenne. Pendant une période de plusieurs semaines, il a signé “dodo” lorsqu’il voulait se coucher, ce qui m’a permis de mieux cerner son rythme (j’avais tendance à le coucher un peu trop tard l’après-midi) et à l’adapter. Maintenant il est devenu rare qu’il signe “dodo”, je pense qu’il en ressent moins le besoin depuis que j’ai changé ses horaires de coucher.

Le deuxième mot qu’il a su signer est gâteau. Le signe était 2 coup sur la joue, il a commencé par faire ses coups sur ma joue au lieu de la sienne, ce qui me faisait bien rire ! Finalement il a bien maîtrisé le geste et en a usé et abusé à chaque goûter. Il y associant d’abord le son “gaga”, puis “taga”. Et finalement aujourd’hui il ne l’utilise plus. A-t-il appris à dire gâteau ? Est-ce que je comprends trop bien son “taga” pour qu’il n’ait plus besoin de signer ? Pas du tout, non ! Simplement depuis quelque temps, Monsieur préfère le pain ! (Bon en fait c’est depuis que je fais systématiquement le pain moi-même alors ça me satisfait pleinement !)

Enfin, le mot qui perdure et qui est utilisé encore et encore, eh bien c’est… “encore” ! Petit O’ (16 mois) n’arrive pas à prononcer de son qui ressemble suffisamment pour qu’on reconnaisse ce mot, alors il signe. En grand gourmand, il signe surtout au moment des repas. Quand on lui donne à manger, il signe “encore” entre chaque cuillère ! Et quand il mange seul et qu’il a fini son assiette, il ne prend pas toujours le temps de poser sa fourchette pour signer !

Petit O' signe "encore" avec sa fourchette
Désolée pour la qualité de cette photo prise sur le vif !

Au quotidien, nous n’utilisons pas beaucoup de signes, j’avais essayé d’en introduire plus que ceux que nous utilisons réellement, mais soit Petit O’ a réussi à prononcer le mot et a abandonné le signe, soit j’ai arrêté de signer car cela ne m’était pas utile. Je reste pourtant convaincue des avantages de la langue des signes avec Bébé. J’ai parlé de l’exemple du rythme de sommeil que j’ai réussi à mieux comprendre grâce au signe. Au quotidien pour les repas c’est bon aussi de savoir si Petit O’ veut manger plus ou non. Je compte bien continuer à signer dans les situations où ça nous est utile, sans me forcer à introduire des signes dont nous n’avons pas réellement besoin. Et pour ceux qui se posent encore cette éternelle question : j’ai pu constaté que le signe n’a pas retarder l’acquisition du langage chez Petit O’, mais qu’il l’a accompagnée. J’ai même parfois l’impression qu’il lui a donner envie de parler car beaucoup de mot lui sont venus alors que nous travaillions le signe (toujours en prononçant le mot). Et bien qu’étant un bébé signeur à la maison, Petit O’ est considéré à la crèche comme un enfant très bavard et que l’on comprend plutôt bien malgré ses 16 mois ! Alors si vous avez envie de découvrir la langue des signes pour bébé, n’hésitez pas à aller faire un tour sur la boutique du bébé signeur et à chercher des ateliers près de chez vous (pour info, Nathalie, la fondatrice de Kestumdis organise des ateliers sur Toulouse !)

Merci à Nathalie pour l’envoi de l’imagier et du carnet de bord, et pour nous avoir embarqué dans cette super aventure qu’est celle du bébé signeur où parents et bébé se comprennent tellement plus facilement !

Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?

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Timeline Cannes & Cinéma – 1,2,3 Jouez

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En plein Festival de Cannes, je ne pouvais pas vous présenter un autre jeu que “Timeline Cannes et Cinéma” pour le rendez-vous 1,2,3 jouez organisé tous les 15 du mois par Le blog d’une maman Pipelette.

Boîte en métal de "Timeline Cannes et Cinéma"

Le jeu n’est pas sortie à l’occasion du Festival du Film qui vient de débuter, mais pour les 30 ans du Festival du Jeu en février dernier (vous savez, je vous en ai parlé ici). Le thème était tout trouvé car la ville de Cannes est intimement liée au cinéma. En amoureuse des jeux de société, amatrice de cinéma et cannoise, je ne pouvais pas passer à côté de ce jeu.

Timeline_cannes_contenu

Dans une jolie boîte en métal pratique pour le transport, on trouve 110 cartes correspondant à des films primés à Cannes. Les cartes sont éditées en double avec une différence : une moitié est en français, l’autre en anglais. Et c’est un point que je critiquerai un peu. D’abord parce que cela réduit le nombre de cartes pour jouer, et que concrètement la moitié du jeu ne nous sert pas. Ensuite, parce que tant qu’à faire, les titres auraient pu être dans la langue originale du film. Pour une partie plus longue, on peut tout de même réunir les cartes avec celle d’un autre Timeline (le “Musique et Cinéma” s’y prête bien). Concernant les cartes, toujours, je les trouve un peu petites, et surtout certains éléments sont difficile à lire. Le nom du réalisateur par exemple est écrit si petit qu’on le distingue à peine.

Timelinecannes_cinema_cartes

J’arrête mes critiques. Les illustrations de Pierô sont vraiment très jolie.

timeline_cannes_partie

Le principe du jeu est simple et identique pour toutes les versions de Timeline : chaque joueur a 4 cartes dans les mains (ou plus pour une partie plus longue). Les joueurs posent leurs cartes devant eux sans jamais les retourner, afin de ne pas laisser apparaître la face “date”. On place une carte au centre face “date” visible. À tour de rôle les joueurs placent leurs cartes dans l’ordre chronologique. S’ils y parviennent, ils ne prennent pas de nouvelle carte. S’ils échouent, ils piochent une carte. Le premier joueur qui place sa dernière carte remporte la partie.

Le jeu est intéressant mais pas toujours facile ! L’âge minimum indiqué est de 8 ans, ce qui sur le principe est tout à fait possible car les règles sont simples. Mais à moins d’un enfant vraiment passionné par le cinéma et qui connaîtrait (au moins de nom) des films très déconseillés pour son âge, je ne crois pas que cette version soit vraiment adaptée aux enfants. En revanche, elle plaira aux adolescents et adultes cinéphiles. Nos parties nous ont permis de nous remémoré des films vus il y a longtemps, nous ont donné envie d’en voir ou d’en revoir d’autres. En somme, c’est un bon moment de jeu qui nous amène à en savoir plus sur l’univers du Cinéma de Cannes.

Timeline Cannes & Cinéma
De 2 à 8 joueurs à partir de 8ans.
Durée moyenne de la partie : 15 minutes
Prix conseillé : 15€

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Musique et élastiques – À Tout bout d’chant

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Quand Cécile du blog La Cour des Petits nous a rappelé que cette semaine avait lieu le rendez-vous À Tout bout d’chant, je me suis dit que j’allais passer mon tour. Des idées, je n’en manque pas, mais elles demandent toutes une préparation et en ce moment je manque cruellement de temps ! Finalement, en flânant sur Pinterest, je suis tombée sur une idée plutôt sympathique et incroyablement rapide à mettre en place : Jouer de la musique avec une boîte et des élastiques !

Avec une boîte en carton et des élastiques, Colombe s'est improvisée guitariste !

C’est s’avancer un peu que de dire qu’on va jouer de la musique, certes. Mais c’est une bonne activité pour expérimenter les sons, les tonalités, la résonance, et le matériel nécessaire est facilement trouvable. En fait j’avais déjà tout chez moi puisqu’il a suffit que je trouve quelques boîtes de matières différentes, et des élastiques en caoutchouc.

Boîtes en carton, métal et plastique, et élastiques en caoutchouc

La première étape consiste à entourer les boîtes ou leur couvercle avec les élastiques. Cette étape de préparation fait travailler la motricité fine et cela a beaucoup plu à ma Colombe (3ans et 3 mois). D’ailleurs pendant toute l’activité, elle n’a cessé de rajouter des élastiques, ce qui me pousse à me demander si ça n’est pas ce qu’elle a préféré !

Colombe place les élastiques sur la boîte

Ensemble de boîtes entourées d'élastiques pour jouer de la musique

Nous avons ensuite fait vibrer les élastiques, constatant la différence de tonalité en fonction de leur place sur la boîte, mais aussi la résonance différente en fonction de la profondeur de la boîte. La matière change également le son. Pour cette activité je n’ai choisi que 3 matières différentes (le métal, le plastique et le carton) car ma fille est encore jeune, mais avec des enfants plus vieux on peut multiplier les matières et les tailles de boîtes à l’envie. On peut même leur proposer d’aller explorer la maison afin de trouver eux-mêmes des boîtes  !

Nous avons pris du plaisir à comparer les sons, et Colombe va même vous présenter chaque boîte l’une après l’autre ! Vous remarquerez en fin de vidéo la boîte préférée de Colombe n’est pas celle qui produisait le plus joli son, mais celle sur laquelle elle parvenait à mettre les élastiques facilement !

 Même si nous n’avons pas vraiment joué de musique, nous avons fait remarquer à Colombe que la note change en fonction de la tension exercée sur l’élastique. Papa À Dada ! s’est même amusé à “accorder” la boîte de thé pour nous jouer “Au clair de la lune” !

 

L’activité, ma pris quelques minutes à mettre en place et ne m’a rien coûté puisque j’avais déjà tout à la maison, et pourtant elle a énormément plu à Colombe. Elle a beaucoup le travail de motricité, mais s’est aussi intéressée aux sons que produisaient les boîtes. Il a été difficile de laisser son activité pour aller dormir ce soir, et cela ne s’est fait qu’avec la promesse que l’on recommencerait demain !

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Vivre à Cannes pendant le Festival !

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Je déclare le 69ème Festival International du Film de Cannes ouvert ! Bon, d’accord, ça n’est pas à moi de déclarer ce genre de choses, mais il n’empêche que le Festival de Cannes vient de débuter. Et s’il y a une période particulière quand on vit à Cannes, c’est bien le Festival ! Imaginez un peu : le Monde a les yeux rivés sur notre petite ville de 73000 habitants ! Vous trouvez que c’est prétentieux de dire ça ? Allumez donc la télévision à l’heure des informations ! Mais si la télévision vous montre les paillettes, les beaux acteurs et les jolies robes (généralement portées par de belles actrices), je préfère vous dévoiler l’envers du décor et vous parler de l’ambiance cannoise pendant le Festival ! Voici donc une liste de choses à savoir sur ce que représente vraiment vivre à Cannes pendant le Festival !

Jouer à marcher sur la palme de Cannes

  1. Pendant le Festival, le cannois ne sort pas de chez lui ! Alors que la ville s’agite pour préparer l’événement, il n’est pas rare d’entendre les cannois (et moi la première) déclarer qu’ils ne mettront pas le nez dehors pendant ces 11 jours ! Routes fermées à la circulation, lignes de bus déviées et population qui aura presque triplé, le Festival chamboule complètement la vie de la cité alors quand on y vit à l’année, on évite le centre ville pendant cette courte période. On se promet même de faire un stock de vivres comme pour tenir un siège et de vivre en ermite ! Et pourtant… par refus de changer ses habitudes ou par curiosité et envie de profiter un peu de la fête, nous finissons toujours par sortir un peu de chez nous et aller voir ce qui se passe !
  2. Pendant le Festival, le cannois est un peu sous tension ! Il ne faut pas nous en vouloir, mais comme je vous le disais, la vie de la cité est vraiment chamboulée pendant le Festival. Pour vous donner une idée à Cannes les bus ont des horaires “période scolaire” et “vacances scolaires” comme dans chaque ville, mais ils ont aussi des horaires “Festival du Film” ! La tension se fait d’ailleurs bien sentir dans les bus car bien qu’ils soient plus nombreux, ils sont aussi bien remplis. Entre les autochtones qui reviennent du marché avec des cabas qui débordent et les touristes qui tentent de rejoindre leur hôtel avec des valises plus grosses qu’eux, imaginez un peu la tête des gens quand j’essaye de monter avec ma poussette double ! Bon, je vous rassure on trouve toujours une solution et là, il faut saluer la compagnie de bus qui gère la logistique avec efficacité !
  3. Il pleut toujours pendant le Festival ! Et ça les cannois sont capables de vous l’affirmer même quand il fait grand soleil ! C’est vrai qu’on observe généralement quelques pluies. Mais le festival a toujours lieu début mai, soit au milieu du printemps, et il dure une dizaine de jours, donc statistiquement, il n’est pas surprenant qu’il pleuve une ou deux fois pendant cette période. Mais voilà, les cannois déplorent souvent la pluie qui vient gâcher la fête chaque année, un peu comme si c’était la faute du Festival !
  4. Le cannois devient agent immobilier ! Je vous l’ai dit, la population de la ville peut tripler pendant le Festival de Cannes, et même si les hôtels et résidences de vacances sont nombreux, il faut loger tout ce petit monde. Alors pour quelques jours, Cannes devient capitale du Coach Surfing (vous savez, louer son canapé ou une chambre à quelqu’un pour une courte période). C’est l’occasion d’arrondir la fin du mois certes, mais c’est aussi une belle opportunité pour faire des rencontres, en apprendre plus sur les métiers du film, partager avec des passionnés et vivre le Festival d’une autre manière.
  5. Le cannois a le droit à son moment de célébrité et peut aussi monter les marches ! Chaque soir pendant le Festival a lieu la mythique “montée des marches” suivies sur les télévisions dans le Monde entier, elle précède la séance du soir qui a lieu dans le grand auditorium Lumière. On peut voir alors les acteurs en vogues, les réalisateurs à la mode, la sous-préfète et … quelques cannois. En effet, si les projections du Festival de Cannes ne sont accessibles que sur invitation, un certain nombre de ces invitations sont réservées aux habitants de la ville qui peuvent participer à un tirage au sort afin de les gagner ! Une belle attentions de la mairie qui aide les cannois à ne pas se sentir exclu de la fête !
  6. Les rues se peuplent de gens bizarres ! Le Festival attirent les artistes et qui dit artistes dit souvent excentricité. Et la palme revient à cet homme rencontré l’année dernière dans un bus, il était vêtu d’une combinaison intégrale (couvrant même le visage) rose et d’un nœud papillon (on est à Cannes quand même, il faut un minimum de classe !). Cet homme charmant nous faisait des révérences et amusait la galerie sauf peut-être ma Colombe qui a été très impressionnée, et pas vraiment rassurée. Un an après, elle nous raconte encore parfois : “Il était bizarre ce Monsieur Rose !”
  7. Paradoxalement, les cannois ne peuvent pas aller se faire une toile pendant le Festival ! Si le Festival du Film a lieu au Palais des Festivals, le Marché du Film, lui, se déroule en parallèle dans les salles de cinéma cannoises. Les films à l’affiche dans le pays ne sont plus présentés à Cannes. Si les cannois peuvent assister aux séances du Festival sur invitation ou profiter du cinéma en plein de la plage (quand il n’est pas annulé pour cause de pluie, voir le 3ème point), pour les films du moment, il faut attendre une dizaine de jours !
  8. Il y a toujours quelque chose de sympa à faire dans la ville pendant le Festival, et souvent gratuitement, à condition de ne pas être gêné par la foule. Profiter des nombreux événements organisés par les marques (dégustation de produit, maquillage gratuit), assister au tournage des émissions de télé qui déplacent leur plateau sur la Croisette, ou tout simplement, s’agglutiner près de l’entrée des hôtels pour tenter d’apercevoir une mèche des cheveux de Brad Pitt (ou n’importe qui d’autre, je ne garanti pas l’identité des célébrités que vous croiserez).
  9. À défaut de se faire une toile on peut toujours admirer les murs. Depuis 3 ans, l’exposition en plein air “Cannes fait le mur” présente une série de toile sur les façades d’immeubles ou toiles aériennes suspendue dans la rue d’Antibes (l’artère commerçante). On peut alors admirer des photos d’acteurs, d’actrice, de scènes de films… Et pour ceux qui en veulent plus, les abribus sont tous décoré d’un portrait d’acteur.
  10. Enfin, pendant quelques jours, le Palais des Festival devient un peu plus qu’un “gros truc moche”. Merci à Laurent Lafitte qui a souligné ce point dans son discours pour la cérémonie d’ouverture hier.

Vivre à Cannes pendant le Festival représente un enfer pour certains. Il n’y rien de très agréable à devoir partir de chez soi une heure plus tôt chaque matin car les routes sont bouchées et les parkings pris d’assaut. C’est difficile aussi de voir sa tranquillité troublée par des touristes qui prennent leurs aises et ne font pas toujours attention à ce qui se passe autour d’eux. Et c’est vraiment rageant de se mettre en retard parce qu’on ne peut pas monter dans le bus rempli de festivaliers, alors qu’on doit se rendre au travail, au lycée… Pendant une dizaine de jours on doit mettre notre vie sur pause ou l’adapter énormément. Aucun cannois ne fixera de rendez-vous important à cette période-là et nous savons qu’il faut limiter nos déplacements. Alors ce Festival nous le redoutons et nous le critiquons, mais dans le fond nous l’aimons bien quand même. Pour peu qu’on prenne son mal en patience et qu’on tente de profiter des bonnes choses, il nous fait aussi vivre des moments inoubliables et il fait parler de notre ville que nous aimons tant ! Il nous place sous les feux des projecteurs pendant un instant, nous fait rêver et fait partie de intégrante notre identité !

Pour en apprendre plus sur le Festival, allez voir le site officiel du festival ou le site de la mairie de Cannes.

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Le Petit Poucet de Charles Perrault, illustré par Gustave Doré

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Le Petit Poucet, tout le monde connaît cette histoire ! Mais connaissez-vous le conte original écrit par Charles Perrault à la fin du XVIIème siècle ? Saviez-vous que c’est avec les illustrations de Gustave Doré en 1861 qu’est né le format d’album pour enfant que l’on connaît aujourd’hui ? À l’époque, Gustave Doré a illustré plusieurs conte de Charles Perrault, mais s’il s’est contenté d’une ou deux pages illustratives pour chaque conte, il en a réalisé 11 pour le Petit Poucet. C’est dont le conte original accompagné de ces 11 illustrations que les éditions MicMac viennent de rééditer.

Couverture du Petit Poucet de Charles Perrault illustré par Gustave Doré

Lorsque je l’ai reçu à la maison, j’ai été séduite par sa qualité. C’est un grand (28 x 34 cm) et beau livre, le papier est épais et n’est pas glacé, ce qui lui donne un air de livre ancien. Le grain du papier est vraiment agréable à toucher et à voir. Ça n’a l’air de rien, mais c’est une somme de détails comme celui-ci qui nous plonge dans une autre époque !

Le Petit Poucet : détail, le grain du papier

Ce livre est tellement beaucoup que Papa À Dada ! s’est plongé dedans dès qu’il l’a aperçu, alors qu’il ignore généralement les livres et objets que je garde de côté pour en parler sur le blog. Il a passé de longues minutes à observer les dessins, toucher le papier et à apprécier l’histoire. J’ai d’ailleurs fait de même, et cela m’a rappelé à quel point cette histoire est dure, mais aussi comme elle comporte beaucoup de vocabulaire que ma Colombe (3 ans) ne maîtrise pas encore. J’avais donc une certaine appréhension avant de lui proposer cette histoire. Mais finalement, j’ai été rassurée dès la première lecture ! Le livre est long. Nous nous contentons donc de ne lire qu’une ou deux pages à chaque fois et je prends bien le temps d’expliquer le vocabulaire à Colombe. En effet, les enfants d’aujourd’hui sont abreuvés d’histoires sur le quotidien, la nature, le respect… Mais ils sont parfois bien loin de savoir ce qu’est un bûcheron, la famine ou un ogre !

Le bûcheron et sa femme sont inquiets et décide d'abandonner leurs enfants

Nous prenons donc notre temps pour lire ce livre, mais il fascine ma Colombe. Chaque planche est réalisé avec une finesse et un soucis du détail incroyable. Les couleurs sont très appuyées, tantôt sombres lorsque les personnages sont dans la forêt, ou plus chatoyantes quand ils sont près du feu ou au grand air. Nous aimons lire chaque page et nous arrêter sur l’image qui l’accompagne pour relever chaque détail. Sur l’image ci-dessus (c’est celle qui intrique le plus ma Colombe) nous aimons observer l’air inquiet de la bûcheronne, la maigreur des animaux, et le Petit Poucet qui s’est caché pour espionner la conversation de ces parents. C’est une image bien intrigante pour une petite fille de 2016 qui vit dans l’opulence !

Pendant que l'ogre dort, le Petit Poucet lui vole ses bottes

Certaines images occupent une double page et sont accompagnée d’une citation calligraphiée. Vous l’aurez compris, ce livre est un régal à lire, mais aussi juste à regarder. Ses illustrations me font penser aux images d’Épinal que j’observais pendant des heures lorsque j’étais enfant. Comme à l’époque (mais cette fois accompagnée de ma fille), je tente de saisir le moindre détail de l’image et je pars dans mes pensées…

Le Petit Poucet : titre

Le Petit Poucet est disponible aux éditions Mic Mac pour 12,95€ ce qui n’est vraiment pas cher par rapport à sa très belle qualité ! Je vous conseil vivement de vous le procurer même si votre enfant est petit comme ma Colombe. En expliquant bien le vocabulaire et en ne se forçant pas à tout lire d’un coup, on passe un beau moment de partage et d’observation !

Ce billet est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous littéraire du blog Devine qui vient bloguer.

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