0-12 mois
Jouer avec la nature – éditions Dunod
Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que j’aime découvrir la nature avec mes enfants, mais étant un pur produit de la ville, je ne suis pas toujours à l’aise dans ces activités. Alors aujourd’hui j’ai décidé de vous parler non pas d’une activité mais de tout un livre d’activités : Jouer avec la nature d’Elise Mareuil aux éditions Dunod. Il s’agit d’un livre très complet puisqu’en plus de proposer 70 idées d’ateliers d’éveil du jeune enfant (de 0 à 3 ans), il offre une véritable réflexion sur l’intérêt d’apprendre à nos enfants à se rapprocher de la nature.
Jouer avec la nature : une recommandation de nombreux pédagogues
Le livre s’ouvre sur une constatation : avec la désertification des campagnes, l’éducation donnée aux enfants s’est progressivement éloignée de la nature, et certains gestes du quotidien de nos grands-mères sont devenus pour nous et nos enfants des activités peu habituelles. Il y a pourtant de nombreux enjeux qui rendent indispensable la sensibilisation des nouvelles générations au respect de la nature. D’ailleurs, les pédagogues les plus reconnus n’ont cessé de prôner cette proximité de l’enfant et de la nature. Le livre nous offre donc un tour d’horizon des grands noms de la pédagogie et de leur manière d’aborder les choses.
Un livre très complet
Jouer avec la nature est un livre très complet qui incite à une véritable réflexion articulée autour de plusieurs thèmes :
- La nature et nous
- La nature de l’enfant
- La nature et l’enfant
- Des espaces-temps de découverte de la nature
Tout au long de ces réflexions, des ateliers en rapport avec le sujet sont proposés. Au fil des activités l’enfant découvrira la nature, mais aussi sa propre nature puisque de nombreuses activités ont pour but de stimuler ses sens et d’éveiller son corps. Enfin, certaines activités vont au-delà de la simple découverte de la nature et incite à une vie dans la nature (recyclage, cuisine bio…)
Les activités sont clairement expliquées, mais le livre contient aussi du matériel pour les mettre en place : des fiches détachables en couleur. Enfin, lorsqu’il faut du matériel qui n’est pas fourni dans le livre, celui-ci indique toujours un moyen de le fabriquer avec des éléments de récupération. Eh oui ! Ça serait contradictoire de sensibiliser ses enfants à la nature en les initiant en même temps à la surconsommation, alors la revalorisation est privilégiée !
Une activité nature à la maison
Découvrir la nature, c’est se promener en forêt ou au bord de la mer et observer l’environnement, c’est cueillir des fleurs et ramasser des feuilles mortes… Et les activités peuvent continuer à la maison. Avec nos fleurs et nos feuilles, nous faisons de beaux bouquets, nous nous en servons comme pinceaux, nous les observons en détails, ou tout simplement, nous les mettons dans un bac et nous jouons avec, librement ! Quel plaisir pour Petit O’ (23 mois) de pouvoir manipuler les feuilles, les déchirer, les écraser sans se soucier du bazar et des saletés que cela pourrait faire ! Et pour moi, finalement il a suffit d’un coup d’aspirateur pour que mon salon soit de nouveau propre !
Élise Mareuil, Jouer avec la nature, ed. Dunod
prix : 15,90 €
Kestumdis : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur
Je vous ai déjà parlé de Kestumdis, ce bel imagier de langue des signes pour bébé. Sa réception a été pour nous l’occasion de commencer à signer avec Petit O’ et je vous avais promis de vous parler de l’avancée des progrès ! Chose promise, chose due, et ce sera l’occasion pour moi de vous parler de deux autres livres “Kestumdis” : l’imagier des animaux, et le carnet de bord du bébé signeur.
Le carnet de bord du bébé signeur est un petit cahier (20 pages) dans lequel on peut noter au fil des mois les souvenirs de la vie du bébé signeur. Après une page de présentation classique (photo du bébé, prénom, date de naissance, qui a eu l’idée de signe), on trouve plusieurs pages sur lesquelles ont est amenés à expliquer comme se passe l’aventure à la maison ou chez nounou (à la crèche), quels sont les signes les plus utilisés par le bébé… Puis, vient une fiche mois par mois pour noter les progrès de Bébé, et ceux pendant ses 3 premières années ! Enfin, et je crois que c’est la partie que je préfère, on trouve une fiche nommée “évolution des signes-sons-mots” ou l’on note la date de la première occurrence d’un signe, le son que le bébé y associait et enfin la date où Bébé a su prononcer le mot (ou quelque chose de très ressemblant) et où en toute logique il a arrêté de le signer. C’est la partie que j’aime le plus car en se tenant à une certaine régularité pour la remplir, on peut observer une réelle évolution et on constate à quel point les signes n’entravent pas le langage si on les associe toujours à un son.
J’aime beaucoup ce carnet qui nous suivra jusqu’à ce que Petit O’ cesse de signer et qui laissera un beau souvenir de ce moment. Très fin et de petit format, il tient parfaitement dans le range document de l’album de naissance de mon bébé. C’est donc là qu’il restera ! Les albums de naissance ne contiennent jamais de partie “bébé signeur” (du moins je n’en ai jamais vu), alors notre carnet de bord est un bon complément ! Pensez-y pour les idées de cadeaux de naissance !
L’imagier des animaux est fait sur le même modèle que l’imagier du quotidien dont je parlais dans mon premier article : d’un côté, une image figurant le mot, de l’autre le mot est écrit en haut, une illustration d’enfant signant ce mot se trouve sur la gauche, et sur la droite on peut lire une explication du geste à faire, renforcée par un gros plan de ce geste. L’explication m’a toujours parue très claire, je n’ai donc jamais eu de mal à comprendre le signe que je devais faire. La grosse différence entre ces deux imagiers réside dans le fait que l’image figurant le mot est ici une vraie photo de l’animal présenté. Ainsi il n’y a aucun doute quant à l’animal représenté (quoi, ça ne vous est jamais arrivé de voir un dessin et de ne pas reconnaître ce qu’il représentait ?).
Petit O’ a plutôt utilisé cet imagier pour regarder les animaux et entendre leur nom ou leur cri, que pour apprendre à signer leur nom. En fait, face à son manque d’intérêt quand au fait de signer les noms des animaux, je n’ai pas trop insisté. Petit O’ est un grand amoureux des animaux et devient tout fou quand il en voit, même en photo. Il préfère donc regarder l’imagier en criant des grands “yayi !” (expression utilisée à chaque fois qu’il voit un animal), des “chachat” ou “waf waf” ! En somme, l’imagier participe à son acquisition du langage, mais a priori cela se fera sans passer par le signe.
Pour Colombe (3 ans) c’est différent. Elle connaît certains signe du quotidien car elle nous voit les faire avec son frère et qu’elle les répète avec nous, mais elle ne les a jamais fait spontanément (puisque de toutes manières elle parle). Mais associer un signe à un animal l’a beaucoup intéressée. Je ne sais si c’était pour elle un jeu de mime, mais elle a souvent demander à apprendre de nouveaux signes. Elle aime donc signer le nom des animaux dans ses jeux d’imitation, et lorsque je la gronde elle détourne très souvent la conversation avec cette phrase qui me donne à chaque fois envie de rire aux éclats : “Regarde maman, je fais la vache !” accompagné bien-sûr du signe adéquat !
Grâce à notre carnet, je suis en mesure de vous raconter la suite de notre aventure ! C’est à 13 mois que Petit O’ a fait son premier signe : nous venions de lire l’imagier du quotidien juste avant l’heure de la sieste, et Petit O’ a spontanément signer “dodo”. Vous imaginez à quel point j’étais fière ! J’étais surprise aussi qu’il réclame son lit, mais finalement je me dis qu’il l’avait certainement réclamé souvent sans que je ne comprenne. Pendant une période de plusieurs semaines, il a signé “dodo” lorsqu’il voulait se coucher, ce qui m’a permis de mieux cerner son rythme (j’avais tendance à le coucher un peu trop tard l’après-midi) et à l’adapter. Maintenant il est devenu rare qu’il signe “dodo”, je pense qu’il en ressent moins le besoin depuis que j’ai changé ses horaires de coucher.
Le deuxième mot qu’il a su signer est gâteau. Le signe était 2 coup sur la joue, il a commencé par faire ses coups sur ma joue au lieu de la sienne, ce qui me faisait bien rire ! Finalement il a bien maîtrisé le geste et en a usé et abusé à chaque goûter. Il y associant d’abord le son “gaga”, puis “taga”. Et finalement aujourd’hui il ne l’utilise plus. A-t-il appris à dire gâteau ? Est-ce que je comprends trop bien son “taga” pour qu’il n’ait plus besoin de signer ? Pas du tout, non ! Simplement depuis quelque temps, Monsieur préfère le pain ! (Bon en fait c’est depuis que je fais systématiquement le pain moi-même alors ça me satisfait pleinement !)
Enfin, le mot qui perdure et qui est utilisé encore et encore, eh bien c’est… “encore” ! Petit O’ (16 mois) n’arrive pas à prononcer de son qui ressemble suffisamment pour qu’on reconnaisse ce mot, alors il signe. En grand gourmand, il signe surtout au moment des repas. Quand on lui donne à manger, il signe “encore” entre chaque cuillère ! Et quand il mange seul et qu’il a fini son assiette, il ne prend pas toujours le temps de poser sa fourchette pour signer !
Au quotidien, nous n’utilisons pas beaucoup de signes, j’avais essayé d’en introduire plus que ceux que nous utilisons réellement, mais soit Petit O’ a réussi à prononcer le mot et a abandonné le signe, soit j’ai arrêté de signer car cela ne m’était pas utile. Je reste pourtant convaincue des avantages de la langue des signes avec Bébé. J’ai parlé de l’exemple du rythme de sommeil que j’ai réussi à mieux comprendre grâce au signe. Au quotidien pour les repas c’est bon aussi de savoir si Petit O’ veut manger plus ou non. Je compte bien continuer à signer dans les situations où ça nous est utile, sans me forcer à introduire des signes dont nous n’avons pas réellement besoin. Et pour ceux qui se posent encore cette éternelle question : j’ai pu constaté que le signe n’a pas retarder l’acquisition du langage chez Petit O’, mais qu’il l’a accompagnée. J’ai même parfois l’impression qu’il lui a donner envie de parler car beaucoup de mot lui sont venus alors que nous travaillions le signe (toujours en prononçant le mot). Et bien qu’étant un bébé signeur à la maison, Petit O’ est considéré à la crèche comme un enfant très bavard et que l’on comprend plutôt bien malgré ses 16 mois ! Alors si vous avez envie de découvrir la langue des signes pour bébé, n’hésitez pas à aller faire un tour sur la boutique du bébé signeur et à chercher des ateliers près de chez vous (pour info, Nathalie, la fondatrice de Kestumdis organise des ateliers sur Toulouse !)
Merci à Nathalie pour l’envoi de l’imagier et du carnet de bord, et pour nous avoir embarqué dans cette super aventure qu’est celle du bébé signeur où parents et bébé se comprennent tellement plus facilement !
Cet article est ma participation à “Chut les enfants lisent”, le rendez-vous du blog Devine qui vient bloguer ?
Module de motricité en carton
Si vous me suivez sur Instagram, vous savez sûrement que lorsque le Père Noël est passé chez nous, il a oublié son traîneau.
Bon, je vais vous révéler la vérité, il ne s’agit pas vraiment du traîneau du Père Noël. En réalité, il est de tradition que Grand-Mère À Dada ! fabrique un jouet (généralement en carton) lorsque ses petits-enfants viennent passer les fêtes chez elle. Elle a déjà fabriqué un paquet cadeau géant, un théâtre de marionnette, un panier en tissus, et cette année, elle nous avait préparé ce traîneau !
Colombe a bien compris l’utilité du traîneau et a joué de longues heures à se faire tirer ou pousser par Grand-Mère, les copains, et même par Petit O’ !
Petit O’, lui, n’a pas bien saisi l’intérêt de rester assis et de se faire promener (Bah quoi, j’ai une poussette pour ça !) mais il a trouvé une utilité à ce traîneau et a joué avec pendant des heures. En effet, le traîneau est vite devenu module de motricité. Petit O’ s’est entraîné à monter sur le siège puis à en redescendre. Il l’a fait des dizaines de fois, sans jamais se lasser et toujours heureux de ses “exploits” ! Il s’amusait également à entrer et sortir du traîneau. Une fois à l’intérieur, il se servait des parois pour caler son dos, lâcher ses mains et essayer de tenir debout sans appui. Bref, ce simple jouet en carton a été une formidable occupation pour Petit O’ qui a d’ailleurs fait d’énormes progrès grâce à lui.
Petit O’ a ainsi appris à tenir debout sans appui, et surtout à se retourner systématiquement lorsqu’il descend les escaliers. Et aux vues de ces nombreux acquis ainsi que des heures de jeux que ce jouet lui a valu, j’ai décidé d’en fabriquer un autre pour la maison (nous n’avions pas suffisamment de place pour rapporter celui de Grand-Mère avec nous !).
Matériel nécessaire :
- deux grands cartons carrés de même dimension (ou un grand rectangulaire)
- un carton rectangulaire plus petit, dont la longueur est égale à largeur des grands cartons
- du scotch résistant
- un rouleau d’adhésif décoratif, type Vénilia
Réalisation :
J’ai pris les deux grands cartons et ai ouvert un côté sur chacun d’eux puis les ai fixés ensemble afin qu’ils forment un seul grand carton rectangulaire. J’ai relevé et scotchés les 3 rabats restants sur l’un des cartons et ai coupé ceux du deuxième carton, ainsi un côté présente un rebord haut et l’autre côté un rebord bas. J’ai taillé le rebord bas sur les côtés pour leur donner une forme de traîneau et former une petite ouverture par laquelle un bébé peut ramper.
Pardonnez-moi pour la qualité des photos. Comme vous le voyez, j’ai fabriqué ce carton tard le soir, moment parfait pour ne pas être dérangée par les enfants, mais pas vraiment idéal pour prendre de belles photos !
Enfin, j’ai placé le petit carton contre le rebord haut du traîneau, l’ai scotché et recouvert de papier adhésif. L’opération nécessite beaucoup de scotch afin de bien fixer les cartons ensemble et solidifier la structure.
Petit O’ et Colombe ont beaucoup utilisé ce carton. Il a été leur traîneau, leur bateau, un trône de princesse, un promontoire pour faire des discours (ou regarder la télé, d’en haut on voit bien mieux !) et que sais-je encore… Et nous, parents, l’avons souvent utilisé pour stocker les jouets qui traînaient. Il est très solide puisqu’il n’a pas faibli, même lorsque les enfants lui tombait dessus ou que Colombe se mettait à sauter dessus, et cela depuis presque 2 mois que nous l’avons !
La seule précaution à prendre a été de caler le traîneau contre un objet lourd (par exemple contre le canapé ou contre la porte-fenêtre) pour qu’il ne bascule pas lorsque Petit O’ se mettait sur debout sur la marche. Mais très vite, Petit O’ a acquis un bon équilibre et cette précaution n’a plus été nécessaire (après une semaine ou deux d’utilisation).
Pour un très faible investissement, le jouet nous a garanti non seulement beaucoup d’acquisitions motrices pour Petit O’, mais aussi des heures de jeux et de rires pour nos deux enfants !
Signer avec bébé grâce à Kestumdis – Chut les enfants lisent
Depuis quelques semaines, il se passe une chose étrange dans notre famille. Papa À Dada ! Colombe et moi nous sommes mis à parler en faisant de drôles de gestes. Quant à Petit O’, il ne parle toujours pas, mais s’est mis à faire de grands jetés de bras dans tous les sens et surtout, il est bien attentif aux gestes de ses parents, et son regard s’illumine lorsqu’il en reconnaît certains. Non, nous ne nous sommes pas pris de passion pour la pantomime ! Nous avons tout simplement décidé de signer avec Bébé !
Eh oui, il y a quelques semaines, nous avons eu la chance de recevoir ce très joli imagier qui nous a permis cette découverte de la langue des signes avec Bébé.
Mon P’tit Vocabulaire, Le Quotidien est un bel imagier qui présente 37 mots du quotidien de Bébé, les signes associés et une explication de ces signes afin que les parents apprennent à les faire correctement. Il se présente sous forme de fiches reliées entre elles par un joli ruban. J’aime ce format original et solide qui permet au bébé de feuilleter l’imagier tout seul sans crainte qu’il ne l’abîme. Les illustrations sont simples, les couleurs sont très jolies et globalement cette imagier donne envie d’être feuilleté ! On sent qu’il a été conçu pour plaire tant à l’enfant qu’aux parents, et surtout on sent l’expérience de la maman qui se cache derrière cette réalisation.
La première fiche présente la langue des signes avec bébé comme “un truc tout simple que vous pratiquez déjà sans le savoir !”. Et c’est vrai ! Qui n’a jamais fait “coucou” à son enfant pour lui dire au revoir ? Signer avec bébé répond au même principe, mais s’applique à beaucoup plus de situations. S’il nous est plutôt naturel de faire “coucou”, ou même “bravo” pour féliciter, on n’associe pas facilement de geste à certains mots comme “jouer” ou “musique”. La langue des signes pour bébé reprend donc les signes de la LSF (Langue des Signes Française) afin que Bébé les associe à un mot et soit ensuite capable de faire comprendre ses besoins. L’enfant ne prend pas de retard sur le langage puisque l’adulte prononce chacun des mots qu’il signe, en revanche, il pourra exprimer ses besoins avant même d’avoir la capacité physique de parler. Et honnêtement, cela peut éviter de nombreuses crises, car on s’est tous déjà retrouvé démuni face à un bébé qui pleure sans parvenir à comprendre ce qu’il veut. Si les signes sont bien ceux de la LSF, il ne s’agit pas du tout d’apprendre cette langue avec son enfant puisque la grammaire et la syntaxe ne sont jamais évoquées. Lorsque l’enfant aura acquis la parole, il sera bien plus précis avec ses mots et abandonnera spontanément les signes.
Les autres fiches présentant les 37 mots et leur signe associé se présentent ainsi : d’un côté, une illustration du mot, de l’autre le mot est écrit en haut, une illustration d’enfant signant ce mot se trouve sur la gauche, et sur la droite on peut lire une explication du geste à faire, renforcée par un gros plan de ce geste. L’explication m’a toujours parue très claire, je n’ai donc jamais eu de mal à comprendre le signe que je devais faire.
La dernière fiche explique comment signer la comptine “Petit Escargot”. Les explications sont très claires, là encore, mais surtout le recto de la fiche présente le texte et la partition de musique. c’est un détail bien souvent oublié, mais quand on ne connaît pas l’air d’une comptine, on est bien embêté s’il n’y a pas de partition ! Bon, je vous l’accorde, tout le monde connaît “Petit Escargot”… quoique, non, on n’est pas obligé !
Lorsque nous avons reçu notre Mon P’tit Vocabulaire, Le Quotidien, je dois vous avouer ne pas avoir eu le temps de le feuilleter tant il a attiré ma Colombe ! Dès que je l’ai sorti de son enveloppe, Colombe s’est précipitée dessus et m’a dit : “C’est pour moi ! Je veux faire ça !”. Je l’ai donc laissée le regarder tranquillement. L’imagier ne lui était pas destiné, mais puisqu’elle s’y intéressait je me suis dit que c’était l’occasion pour qu’elle s’implique avec nous dans cette aventure. Elle a commencé à me poser quelques questions. Je lui ai expliqué que puisque Petit O’ était encore trop petit pour parler, mais qu’on aimerait bien comprendre ce qu’il veut, on allait commencer à faire des gestes en parlant et que lorsque Petit O’ aura lui-même appris ces gestes, on arrivera mieux à le comprendre. Nous avons donc commencé à apprendre quelques signes toutes les deux. À presque 3 ans, reproduire les signes n’a pas été compliqué pour Colombe, mais elle a eu plus de mal à s’en souvenir. Pourtant le soir au moment du repas, elle a tenu à montrer quelques signes à son papa et lui a expliquer le concept de cet imagier. Kestumdis était entré dans la famille !
J’ai commencer à lire Mon P’tit Vocabulaire très régulièrement avec Petit O’, afin de nous entraîner à signer, mais aussi tout simplement parce que c’est un bel imagier ! C’est aussi un moment complice entre Petit O’ et moi (ou avec sa sœur quand elle lui fait la “lecture”) et qui donne parfois lieu à de gros fous rires. Le dernier en date : je signais le mot “gâteau” en tapant 2 fois sur ma mâchoire avec ma main. J’ai ensuite dit à Petit O’ : “À toi, tu le fais, tu signes gâteau ?”. Et Petit O’ en toute logique m’a mis de bons coups sur la joue avec sa petite main !
Après avoir bien lu l’imagier et m’être imprégnée des signes qui me paraissaient vraiment utiles dans notre quotidien, je me suis mise à signer en parlant. J’avoue que ça n’est pas encore un réflexe et il m’arrive d’oublier, surtout quand nous ne sommes pas à la maison. Mais chez nous, dans les gestes du quotidien, j’ai réussi à intégrer quelques signes. Petit O’ fait parfois de grands gestes essayant de m’imiter, mais ça n’est jamais très précis et surtout, il le fait toujours par imitation et ne signe pas encore spontanément pour se faire comprendre. Mais j’ai remarqué qu’il réagissait plus clairement aux signes que je fais qu’à mes paroles. Si je lui propose un gâteau, il me dit généralement “non” (parce qu’en fait il ne sait pas prononcer “oui”, alors il dit toujours “non”). Mais si je lui propose tout en signant le mot “gâteau”, il se met à sourire et me répond “Gaga !” (eh oui, il répond à mes signes par des mots, comme quoi ça n’entraîne pas de retard de langage !). Signer nous aide donc déjà dans la compréhension de notre petit bonhomme !
Je n’ai pas encore beaucoup de recul et je ne sais pas si mon petit garçon signera avant de parler (mais quelque chose me dit qu’il aime bien nos petites “chorégraphies” et qu’à force de nous imiter il va certainement y parvenir). Mais mon expérience m’a convaincue de l’utilité de signer avec Bébé. Je vais peut être essayer de participer à des ateliers, et pour un futur bébé (non, rien à l’horizon encore !) je sais que je commencerai à signer plus tôt !
Pour lire un témoignage qui a plus de recul que le mien, je vous invite à découvrir celui de mon amie du blog L’Esprit vient en Jouant, qui décrit son témoignage avec humour et tendresse !
Et si vous êtes intéressés par cet imagier, allez vite découvrir La Boutique du Bébé Signeur. Vous y trouverez aussi d’autres articles comme un imagier du Monde Animal ou un carnet de bord du bébé signeur pour noter tous les progrès de son petit et garder un beau souvenir de cette période ! N’hésitez pas à aller faire un tour sur le site Kestumdis où vous trouverez de nombreuses informations sur le concept et ses avantages, des témoignages de parents “signeurs” ainsi que les dates et lieux des prochains ateliers organisés par Nathalie, qui est à l’origine de Kestumdis.
Je tiens à remercier Nathalie qui nous a offert Mon P’tit Vocabulaire, Le Quotidien, qui aura été pour nous une belle introduction à la langue des signes avec bébé, et qui marque sans nul doute le début d’une belle aventure !
Cet article participe au rendez-vous “Chut les enfants lisent” organisé par Yolina de Devine qui vient bloguer ?
âge de Petit O' quand nous avons commencé à signer : 11 mois âge de Petit O' aujourd'hui : 13 mois
Léger comme une plume – L’art est un jeu d’enfant
Quand j’ai appris le thème de L’art est un jeu d’enfant du mois de décembre, j’ai tout de suite été inspirée !
Léger comme une plume
Je ne sais pas si c’est la légèreté ou la douceur qui m’attirait, mais ce sujet m’a bien plu !
Pour l’activité réalisée avec Colombe, j’ai voulu commencer les décorations de Noël et lui ai proposé de faire des attrapes-soleil composés de plumes blanches.
Matériel nécessaire :
- Des assiettes en carton
- du papier autocollant transparent (celui qu’on peut utiliser pour recouvrir des livres)
- quelques petites étoiles à l’effet irrisé
Pour cela, j’ai découpé un cercle dans des assiettes en carton et j’y ai fixé du papier autocollant transparent. Dans une autre assiette, j’ai disposer quelques plumes et des petites étoiles.
Après avoir brièvement expliqué à ma Colombe qu’elle devait coller les plumes et les étoiles sur le papier autocollant, elle s’est mise au travail.
J’ai ensuite recouvert le papier autocollant d’un autre papier transparent (et quand on voit les bulles que j’ai laissé, on se dit que j’ai bien fait d’acheter une plastifieuse !), et j’ai collé nos attrapes-soleil sur nos fenêtres !
Alors, que pensez-vous du résultat ?
Comme j’avais envie que mon Petit O’ commence à participer à ce rendez-vous artistique, je lui ai proposé un petit sac sensoriel fait à l’image de ces attrapes-soleil.
Matériel nécessaire :
- une pochette plastique
- du scotch résistant
- quelques plumes
- des petites étoiles à l’effet irrisé
Après avoir mis plumes et étoiles dans la pochette, j’ai scellé celle-ci bien solidement et l’ai confié à mon petit garçon pour qu’il touche, écoute et observe…
Ce mois de décembre commence donc sous le signe de la légèreté, de la blancheur et de la pureté. Je vous souhaite donc à tous une belle période de l’Avent et une joyeuse préparation des fêtes de fin d’année !
DIY : Un sapin à décorer pour les tout-petits
Il est temps de mettre un peu de la magie de Noël dans nos vies, vous ne trouvez pas ?
J’ai décidé de commencer très tôt cette année et j’ai déjà installé un petit sapin un peu particulier : tout en feutrine, il est destiné aux tout-petits qui peuvent facilement le décorer.
Matériel nécessaire :
- Un morceau de tissus de 75x95cm
- Une morceau de feutrine verte de 70x75cm
- 2 m de gallon à pompoms (ici j’ai pris 2 couleurs différentes)
- 8 boutons pressions
- Quelques chutes de feutrine de couleur pour découper les décorations de Noël
Réalisation :
Coupez le sapin de Noël dans la feutrine verte comme sur le schéma.
Coupez 4 morceaux de gallon de 23, 33, 43, et 53 cm. Fixez une partie de chaque bouton pression sur le sapin et l’autre sur le gallon comme sur la photo.
Posez votre sapin sur le tissus, piquez, cousez !
Découpez des décorations de Noël dans les chutes de feutrine. Je suis restée simple en ne faisant que des boules et une étoile car les enfants sont encore petits, mais on peut faire preuve de beaucoup d’imagination de ce côté-là ! On peut coudre ou coller des petits morceaux de bande velcro au dos des boules de Noël, mais j’ai choisi de ne pas le faire. Les morceaux de feutrine collent entre eux par simple contact.
Il n’y a plus qu’à fixer le sapin au mur profiter de cette nouvelle décoration et laisser les enfants s’amuser !
D’un point de vue esthétique je trouve que ce sapin est une décoration de Noël plutôt sympa (d’autant qu’on peu choisir d’assortir les décorations aux couleurs de son intérieur !). Quant au jeu, les enfants ne sont pas en reste. Petit O’ découvre les différentes textures et même s’il ne pose pas vraiment les décorations sur le sapin, il les manipules, les caresses, observe les couleurs… Colombe s’entraîne à mettre et défaire les boutons pression et à retrouver la place de chaque guirlande (les guirlandes ayant des tailles différentes, elles ne peuvent pas être accrochées n’importe où. J’ai choisi de faire comme cela afin d’apporter un petit exercice sur les ordres de grandeur). Elle s’ s’applique aussi à faire une jolie décoration (la symétrie semble lui tenir à cœur !). Elle est persuadée que décorer ce sapin fera très plaisir au Père Noël qui de ce fait lui apportera de très jolis cadeaux, mais elle a un peu peur qu’il veuille emporter ce sapin chez lui ! (Eh oui en plus de la motricité fine, on travaille l’imagination avec ce sapin !!!)
Allez voir aussi ce joli sapin sur L’Esprit vient en jouant, ses décorations sont bien plus nombreuses que les nôtres et vous inspireront peut-être ! N’hésitez pas non plus à aller consulter mon tableau Pinterest nommé “Sapins à décorer” dans lequel je regroupe différentes idées sur ce même principe.
Alors, chez vous, vous avez commencé à installer les décorations de Noël ? Profitez, vous avez encore le temps de réaliser ce sapin que vos petits pourront décorer encore et encore ! Et si vous en réalisez un, n’oubliez pas de m’envoyer des photos ! 😉
Mais arrête de toucher aux fils électriques !
“Mais arrête de toucher aux fils électriques !”
Combien de fois ai-je prononcé cette phrase ces dernières semaines ? Je crois que je ne suis pas suffisamment bonne en maths pour compter jusque-là !
Si vous lisez ce blog régulièrement, vous savez que Petit O’ a développé un tout nouvel intérêt pour les fils électriques ! Apprendre à ramper lui a ouvert de nouveaux horizons et l’a conduit tout droit vers quelques fils qui courent le long des murs. Apprendre à marcher à quatre pattes lui permet maintenant de découvrir le Monde, et il semble maintenant bien déterminé à cartographier le système électrique de la maison.
Loin de moi l’idée d’empêcher mon fils de s’épanouir dans sa nouvelle passion, mais je n’aimerais tout de même pas qu’il prenne un coup de jus !
Et c’est alors que l’idée m’est venue. Vous savez, cette idée si simple qu’on se demande pourquoi on n’y avait pas pensé avant. J’ai accroché des fils de scoubidous sur son parc ! Cela lui a tout de suite plu. Il a d’ailleurs tellement aimé qu’il s’est précipité vers les fils avant même que j’ai le temps de tous les accrocher !
Il a ces fils accrochés à son parc depuis 2 ou 3 semaines maintenant, et même si l’engouement n’est plus le même qu’au tout début, il les aime encore beaucoup.
Et pour ceux qui s’inquièteraient d’une éventuelle confusion avec les vrais fils électriques avec lesquels Bébé n’a pas le droit de jouer : rassurer-vous il n’en est rien ! Les scoubidous ont des couleurs très vives, et Petit O’ reste très attiré par l’interdit et ses couleurs pourtant si ternes… Mais ces petits fils fluo ont le mérite de l’occuper régulièrement pendant quelques minutes (et ça dans la vie d’une maman ça n’a pas de prix) !
Bombes à eau increvables ! (et adaptées aux tout-petits)
L’été n’est pas terminé (si si je vous promets, même si ici les températures ont bien chuté!) et il est encore temps de s’amuser en faisant des batailles de bombes à eau ! Ici c’est un plaisir de jouer à s’arroser et à s’éclabousser. C’est le loisir le plus rafraîchissant que nous ayons trouvé pour lutter contre les grosses chaleurs ! Mais les ballons de baudruche remplis d’eau font parfois un peu mal en éclatant sur la peau d’un petit comme Colombe (30 mois). Pour bien s’amuser il faut beaucoup de ballons et beaucoup de temps pour les préparer, et encore plus pour tout nettoyer ensuite… Et c’est sans parler du prix d’achat des ballons qui ne sont pas très chers en soient, mais qui le deviennent vite si l’on veut faire des batailles d’eau régulièrement. Alors j’ai trouvé une solution qui ravira tout le monde. Pas chères, elles ne font pas mal et on peut les utiliser autant qu’on veut : les bombes à eau increvables en éponge !
Le matériel nécessaire :
- 2 éponges par bombe à eau
- un élastique pour chaque bombe (ici on récupère les élastiques en caoutchouc des bottes de légumes)
La réalisation :
Coupez simplement chaque éponge en trois sur la longueur et attacher 6 morceaux en leur milieu avec un élastique. On peut mélanger les morceaux d’éponges pour faire des bombes à eau plus colorées !
Ici nous utilisons nos bombes à eau increvables très régulièrement, dans le jardin en les remplissant d’eau avec un seau, mais aussi avec des jets d’eau (ici sur la coulée verte à Nice) :
Nous avons aussi joué avec les bombes à eau increvables à la plage, mais elles ramassaient beaucoup de sable et ça n’était pas très agréable. Par contre sur une plage de galets, pas de soucis !
Et tout simplement, nous avons joué (plus calmement) avec nos bombes à eau dans notre petite piscine comme ici :
Petit O’ (7 mois) joue aussi avec ces bombes à eau, même si pour lui le but n’est pas de les lancer. Il découvre cette texture inhabituelle et bien que je m’attendais à ce qu’il les mette à la bouche, il n’en fait rien du tout. Je crois qu’il est déjà suffisamment intéressé par le fait qu’elles l’arrosent quand il les serre dans ses mains.
Si ce jouet convient aux tout-petits, il peut aussi amuser les adultes ! Mais il faut dire que dans la famille À Dada nous avons su garder une âme d’enfant !
Alors, ça vous tente de terminer l’été par de mémorables batailles d’eau ?
Les ballons sensoriels
Le principe est simple : remplir des ballons avec différents ingrédients disponibles dans la cuisine et proposer aux enfants de jouer avec. Olivier (5 mois) découvrira de nouvelles textures et Colombe (28 mois) affinera son vocabulaire en nommant ces textures (ainsi que les couleurs tant qu’on y est !) et pourra donner différentes formes aux ballons en les manipulant.
Le Matériel :
- des ballons de baudruche (j’ai utilisé des ballons plus gros et plus résistants que ceux que j’utilise pour faire des ballons à eau. Ils sont aussi plus chers, mais le but est que les ballons tiennent longtemps !)
- un entonnoir (il est au milieu sur la photo, mais étant transparent on le devine à peine).
- divers ingrédients que l’on trouve en cuisine et avec lesquels les enfants ne risquent pas de s’étouffer ! Ici j’ai utilisé du sucre, de la farine, de la Floraline et des lentilles.
Pour la réalisation, on rempli les ballons à l’aide de l’entonnoir, puis on fait un nœud à chaque ballon en laissant le moins d’air possible.
On obtient donc ainsi des ballons aux textures très différentes.
ballon rempli de lentilles |
ballon rempli de farine |
Jouer avec des ballons à eau : une activité pour les tout-petits
Non pas qu’elle en avait vraiment besoin car elle semblait heureuse de mâchouiller le même hochet tous les jours en s’exerçant au rouler-bouler sur son petit tapis de jeu ! Mais moi je me lassais parfois un peu (oui j’ose le dire chaque minute passée avec un tout-petit n’est pas forcément passionnante !) et j’avais envie de nouvelles choses.
Même si Olivier se “déplace” déjà, cette activité peut être mise en place avec des bébés très jeunes qui commencent tout juste à saisir les objets (vers 2 ou 3 mois).